Ecolo-Groen Etterbeek crée
une commune qui vit
en permettant à toutes et tous
d’y trouver sa place
Programme
2018-2024
Préface
Chère (é)lectrice, cher (é)lecteur,
S’il n’y pas de politique écologique sans écologistes, il ne saurait y avoir de politique durable sans une vision de la qualité de vie dans notre commune que nous voulons offrir à nos enfants et nos petits-enfants.
Les propositions que nous faisons aujourd’hui pour atteindre cet objectif et que vous allez découvrir sont réalistes et surtout réalisables.
Notre programme est le fruit d’une longue réflexion menée au sein de la locale Ecolo-Groen, basée sur les principes de nos partis respectifs, mis à la sauce etterbeekoise. Il est nourri de l’expérience de tous nos mandataires qui, depuis 12 ans déjà, travaillent au sein de nombreuses instances communales telles que le Collège des Bourgmestre et Échevins, le Conseil communal, le CPAS et Log’iris ( anciennement Foyer Etterbeekois ).
Comme vous le constaterez, notre vision et nos analyses ne se limitent pas au microcosme de notre commune et sont mises en contexte grâce aux données et statistiques publiques collectées pour l’ensemble de la Région bruxelloise par l’IBSA (l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse ) et Perspective.brussels.
Nous ne sommes pas là pour vous « vendre du rêve » mais il est permis de rêver… :
D’une commune qui vit, en permettant à toutes et tous d’y trouver sa place, dans un espace public équilibré et de qualité, dans un logement décent, et inclus comme personne à part entière dans la société.
Ensemble, nous le réaliserons… !
Bonne lecture, bon vote !
A-Mobilité Contexte etterbeekois
Etterbeek est une commune densément peuplée (2 fois plus que la moyenne régionale). Le partage harmonieux de l’espace public y est donc fondamental. Elle est très bien desservie par les transports en commun. Le déplacement en voiture est le plus lent de tous les moyens de locomotion dans les grandes villes, et le plus polluant. La voiture occupe une place (beaucoup trop) centrale de nos espaces publics alors que les Etterbeekois ont en moyenne 324 voitures par 1000 habitants en 2016, soit 6% de moins qu’en 2011. La commune du futur est une commune où les déplacements ne sont plus des sources de stress ou de difficultés, en particulier pour les usagers les plus faibles, dont font partie les seniors et les enfants. Il faut encourager une mobilité active, faite de déplacements à pied et à vélo qui participent à la bonne santé des citoyens. Il faut renforcer cette tendance et encourager la combinaison de plusieurs moyens de locomotion.
Propositions -
appliquer dans toutes les situations possibles le principe PVTV: donner la priorité aux usagers dits faibles et donc les déplacements les moins polluants: (dans l’ordre) Piéton-Vélo-Transport en commun-Voiture
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lutter drastiquement contre le parking gênant (sur les trottoirs, pistes cyclables…) et dangereux afin de rendre l’espace public à tous
Cyclistes -
renforcer le plan « vélo »
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augmenter le nombre de "rues cyclables/fietsstraten"
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tester le “carré vert” pour vélos: carrefours où les cyclistes ont le feu vert partout en même temps afin de réduire le nombre d’accidents
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augmenter les possibilités de tourne-à-droite au feu rouge (panneaux B22 et B23)
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augmenter le nombre d’arceaux et de boxes à vélo
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augmenter les places de stationnement vélo sécurisées hors voirie dans les parkings ou autres locaux de bâtiments privés et publics,
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développer des cours de vélos pour les publics peu enclins à la pratique du vélo
Piétons -
mettre en œuvre un plan « piéton » facilitant, entre autre, l’accès à la voirie et aux bâtiments publics pour les personnes à mobilité réduite
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adapter la mobilité autour des écoles pendant les jours et heures scolaires: “rues scolaires/schoolstraten”, zones piétonnes ou zones 20km/h entre 8h et 18h, pour améliorer la sécurité et la qualité de l’air
Aménagement des voiries -
multiplier les rétrécissements de voirie, installer des aménagements physiques (comme des chicanes) dans les rues “30km/h”, seuls moyens efficaces pour ralentir la vitesse des voitures et augmenter la sécurité.
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sécuriser les pistes et itinéraires cyclables en particulier sur le chemin de l’école
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augmenter le nombre de places de parking réservées aux voitures partagées
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propager “la ville 30km/h” partout, sauf exception sur les grands axes
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augmenter le nombre de voiries limitées à 20 km/h (zone de rencontres)
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augmenter le nombre de zones rouges (stationnement à durée limitée) autour des commerces: par exemple avenue des Celtes, Place St Pierre et rue de l’Escadron
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améliorer la sécurité et les possibilités de voies prioritaires aux deux roues motorisées, en forte augmentation dans la région Bruxelles-capitale (+13% entre 2015 et 2016) car ils peuvent constituer une alternative à la voiture (7% du parc automobile en 2017 contre 3% en 1990). Dans cette optique, encourager les deux roues motorisées électriques, partagées ou non
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limiter le tonnage des camions (< 7.5 tonnes) dans les zones 30 et aux abords des écoles
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continuer à imposer (via permis d’urbanisme) aux entreprises de mettre à disposition des riverains les places de parking inoccupées le soir et la nuit
Sensibilisation -
inciter les grandes surfaces à être livrées via des plateformes logistiques en périphérie de la ville et par des petits camions
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organiser des campagnes de sensibilisation et des formations pour les habitants et les écoles (sécurité routière, conduite écologique, « brevet du cycliste », promotion du covoiturage, de la mobilité douce et multimodale, sensibilisation aux problèmes rencontrées par les personnes à mobilité réduite)
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relayer les initiatives de partages et de mobilité alternative sur le site de la commune
B-Aménagement du territoire Contexte etterbeekois
Avec près de 15.000 habitants par km², Etterbeek est très densément peuplée (deux fois plus dense que la moyenne régionale).
Etterbeek est l’une des communes bruxelloises où la taille moyenne des ménages est parmi les plus petites (1,89 contre 2,14 à l’échelle régionale) : beaucoup de ménages sont composés d’une seule personne et peu de ménages ont trois personnes ou plus. Les personnes isolées sont, en proportion, plus présentes à Etterbeek qu’à l’échelle de la Région.
La part de superficie bâtie à Etterbeek est proche de 70% alors que la moyenne régionale est de 47%.
La superficie de bureau est de 40% supérieure à la moyenne régionale.
La part des surfaces imperméables (surfaces goudronnées, bâties,... qui empêchent l’eau de
s’infiltrer) est de 77% alors que la moyenne régionale est de 47%.
La hauteur des bâtiments (gabarit) est, avec un peu moins de 3 étages en moyenne par immeuble,elle aussi supérieure à la moyenne régionale (2.75).
Propositions
Face à cette forte densité de population et une forte pression sur le bâti, nous prônons une intensification du retour de la nature en ville, un espace public apaisé et une mixité des fonctions. La qualité de vie est essentielle pour maintenir toutes les formes de familles à Etterbeek. Nous tiendrons également compte des demandes des femmes et personnes âgées dans l’aménagement des espaces publics.
Espace public -
tendre vers un espace public sans panneaux publicitaires
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continuer à réduire la place de la voiture en ville en rééquilibrant l’espace dédié aux différents modes de déplacement et aux différentes fonctions de l’espace public
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continuer la mise en oeuvre du plan lumière communal et renforcer la qualité de l’éclairage public.
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rendre l’espace public aux enfants en prévoyant des jeux ou des aires de jeux supplémentaires dans les différents quartiers
Vivre en ville -
faire l’inventaire des zones prioritaires (zones d’habitat, de repos...) en matière de réduction du bruit, pour préparer un plan d’action, en particulier, en collaboration avec les comités de quartier
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être attentif, lors de la délivrance de permis d’urbanisme, à une réelle mixité des fonctions (habitat, travail, commerce, écoles,...)
Espaces verts -
maintenir ou, quand cela est possible, réhabiliter des intérieurs d'îlot en espaces verts.
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inviter les promoteurs, à travers les charges d’urbanisme1, à développer des espaces verts accessibles aux riverains. L’exemple de la Place du Rinsdelle est significatif: l’aménagement de la place pourrait être, en partie, financé par les charges d’urbanisme de l’éventuelle extension du home Rinsdelle (projet ORPEA).
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amplifier, en partenariat avec les comités de quartier, le retour de la nature en ville: dans un rayon de 150 mètres, chaque Etterbeekois doit pouvoir trouver un carré de verdure (un arbre, un parterre de verdure, un pied d’arbre fleuri ou un bac d’”incroyables comestibles”) de minimum 4m2.
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élaborer une charte « espace vert à adopter »
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faciliter, en simplifiant les démarches administratives, la verdurisation des façades par leur propriétaire, soutenir les associations de quartier qui oeuvrent en ce sens et faire la promotion de la prime pour verduriser les façades
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soutenir la verdurisation des toitures via l’instauration d’une prime
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favoriser la continuité entre les espaces verts par un maillage vert qui préserve les écosystèmes
Par quartier -
plaider auprès de Bruxelles Mobilité pour une piste cyclable sécurisée sur le boulevard Général Jacques (entre Arsenal et Montgomery)
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plaider auprès de Bruxelles Mobilité pour réaménager la Place Saint-Pierre en zone confort verdurisée sans parking sauvage.
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réaménager complètement les carrefours Mérode et la Chasse en rendant une place aux piétons et cyclistes.
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réaliser un cadastre du bruit pour les quartiers à forte densité d’activités (exemple de la Place Jourdan).
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à l’instar du projet pour les abords des logements sociaux rue Gén. Henry, réaménager en zone de confort (20km/h) (trottoirs traversants, verdurisation, terrasses.....)
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le carrefour Rue de Pervyse-Rue de Tervaete;
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le rond point Thieffry/pont Demanet;
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le triangle Avenue de Tervueren, Rue des Bataves et Avenue de l’Armée.
C-Logement Contexte etterbeekois
Suite au défi démographique et faute de terrains disponibles, les prix de l’immobilier explosent à Etterbeek.
Le premier gisement de logements à Etterbeek est le bâti inoccupé car, densité de l'urbanisation oblige, la réserve foncière est faible.
Le parc locatif est important: seuls 35% des logements etterbeekois sont occupés par leur propriétaire, un taux inférieur à la moyenne bruxelloise (41 %).
En matière de logements sociaux, Log’Iris (en charge de leur gestion à Etterbeek) est propriétaire d’environ 1500 appartements.
Etterbeek compte 5.8 % de logements sociaux, en dessous de la moyenne bruxelloise de 7.3%.
En région bruxelloise, ce ne sont pas moins de 43 000 ménages qui sont en attente d’un logement social.
Le plan Alliance-Habitat (Gouvernement bruxellois) vise à créer 6 700 logements sociaux mais seuls 1 000 seront créés d’ici 20242.
A Etterbeek, sous l’impulsion d’Ecolo-Groen, plus d’une centaine d’appartements sociaux inoccupables sont en cours de rénovation sur 2017-2018.
Propositions Logements sociaux -
travailler, en collaboration avec la région bruxelloise, à la rénovation des 181 logements sociaux encore inoccupables
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étudier la piste du rachat, lorsque les opportunités se présentent, des bâtiments de bureaux inoccupés pour les transformer en logements
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créer de nouvelles structures permettant d'accueillir des personnes âgées et à faibles revenus.
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simplifier et créer des synergies entre les structures de logements publics etterbeekoises
Mixité dans les nouveaux projets immobiliers -
une grande part des logements à bâtir sur le site de la maison communale actuelle doit être à vocation sociale et mise sous contrôle public.
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plusieurs gros projets – pour le moment au stade d’études – pourraient impacter la commune dans les prochaines années : notamment la démolition et la reconstruction de logements à la place des bâtiments ING (Cour St Michel), de la Clinique du Parc Léopold et, potentiellement, des casernes de la Police Fédérale. La densité de ces nouveaux projets de logement doit être raisonnée et garder une taille humaine. La mixité des publics et des fonctions doit devenir la norme pour tout nouveau projet immobilier : un équilibre de logements privés, conventionnés et sociaux, combinés à des espaces professionnels, commerciaux et culturels.
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étudier la possibilité de créer un éco-quartier sur une nouvelle dalle au dessus de la voie du chemin de fer et métro entre le pont Fernand Demany (Thieffry) et le Boulevard Louis Schmidt.
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continuer à favoriser, par des aides ciblées (primes à la rénovation, à l’économie d’énergie et à l’isolation), les initiatives visant à la transition énergétique et qualitative du bâti etterbeekois.
Soutenir les autres formes d’habitat -
soutenir les achats collectifs d’un logement par les jeunes ménages (avec espaces communs) (co-housing)
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aider les seniors à rester dans leurs logements
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développer l’habitat groupé pour les seniors (Abbeyfield) et l’habitat intergénérationnel (1toit2âges)
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continuer à inciter les propriétaires de logements privés à mettre leur bien en location via une agence immobilière sociale
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renforcer la coordination de la politique du logement à travers un guichet unique créé dans le cadre du Contrat de Quartier Durable Chasse-Gray, après la fin de celui-ci (fin 2018), notamment pour favoriser les nouvelles formes d’habitat et l’octroi de primes à des publics cibles difficiles à atteindre.
Logements inoccupés -
prendre des mesures fiscales et réglementaires en collaboration avec l’administration régionale, le cas échéant, pour combattre les logements ou espaces délibérément inoccupés.
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Inciter à la transformation en logements des anciennes surfaces de bureaux ou commerciales.
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lutter contre les marchands de sommeil.
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sensibiliser aux pollutions intérieures (peintures) via les associations de terrain.
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réaliser un cadastre des logements PMR adaptés et continuer les incitants aux adaptations des logements privés
D-Cohésion sociale Contexte etterbeekois
Le nombre de personnes qui perçoivent un revenu de remplacement (allocations de chômage ou indemnités d’invalidité) ou une allocation d’aide sociale constitue un indicateur du nombre de personnes vivant avec un revenu limité, souvent inférieur au seuil de pauvreté.
A Etterbeek, le pourcentage de la population d’âge actif (18-64 ans) qui vit avec un revenu d’intégration sociale (ou équivalent) est proche de la moyenne régionale (en 2014 : 4,3 % contre 4,9 % dans la région), tandis que la part de la population de cet âge qui perçoit une allocation de chômage est moins élevée qu’au niveau régional (en 2014 : 9,5 % contre 13 % dans la région).
Parmi les jeunes de 18-24 ans, un sur dix vit avec le revenu d’intégration sociale (ou équivalent), et parmi les personnes âgées (65 ans et plus), plus d’une sur dix vit avec la Garantie de revenus aux personnes âgées (GrAPA). Ces proportions sont équivalentes à celles de la région.
Le CPAS remplit déjà de nombreuses missions d’aide aux personnes les moins favorisées mais d’autres mesures et actions peuvent être entreprises pour compléter la politique sociale de la commune.
Propositions -
dans un contexte social d’accroissement de la précarité et du risque d’exclusion sociale, mettre en place une stratégie locale visant à analyser les problèmes et les besoins, tracer les lignes de forces des actions à entreprendre et tisser une concertation entre les acteurs. Une approche sociale transversale pour veiller à l’intégration de tous.
Aînés -
mener à bien le projet d’une nouvelle maison de repos publique de la commune avec notamment un centre d'accueil de jour
Lutte contre la pauvreté -
lancer un projet “Housing first”3 pour les sans-abris comme dans d’autres communes bruxelloises (Molenbeek et Bruxelles-ville)
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mettre en place un modèle intégré d’aide et de soins de proximité visant le maintien à domicile des personnes âgées en collaboration avec la Région Bruxelloise (COCOM)
CPAS -
généraliser la carte santé (gratuité pharmaceutique et médicale) pour tous les bénéficiaires du RIS
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humaniser et simplifier les démarches administratives au CPAS et à la commune
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renforcer le développement de politiques d’insertion socio-professionnelle, via notamment les articles 60, en travaillant à des partenariats et des stratégies de réinsertion avec les acteurs publics et associatifs
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organiser des « rencontres des droits sociaux » qui mettront en contact les citoyens et les différents acteurs concernés afin de lutter contre le « non-recours aux droits sociaux »
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développer un vade-mecum pour les usagers
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permettre à toutes et tous d’évoluer avec les nouvelles technologies à son niveau pour réduire la fracture numérique et informer à l’utilisation des réseaux sociaux
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mettre en oeuvre la motion “commune hospitalière” votée le 25 juin 2018 par le Conseil Communal
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créer un nouvel espace d’accueil d'urgence ou de logement de transit. Le logement de transit est un rouage essentiel pour lutter contre l’insalubrité, les violences intrafamiliales, ou le sans-abrisme. Il s'agit de logements destinés à un public spécifique pour lequel un accompagnement social est assuré et dont la durée d’occupation ne peut excéder 18 mois
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attention à ne pas cacher la pauvreté : adapter les politiques contre la mendicité
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renforcer les synergies entre le CPAS et la Commune
E-Démocratie & participation Contexte etterbeekois
Depuis six ans, Etterbeek a vu éclore un certain nombre de collectifs citoyens: quartiers durables citoyens, groupements d’achats, magasins coopératifs et citoyens, initiatives de transition, jardins ou compost collectifs, Commission du Contrat de Quartier Chasse-Gray, collectifs s’engageant dans les enquêtes publiques ou via des interpellations citoyennes…
Ces expériences démontrent que les Etterbeekois veulent participer à la gestion de leurs quartiers.
Etterbeek, c’est un peu plus de 48 000 habitants.
Etterbeek compte un électorat belge d’environ 20 000 électeurs. Il faut ajouter à cela environ 16 000 non-Belges qui ont le droit de voter. Au 31 juillet 2018, les chiffres indiquaient ceci: 17% des ressortisants UE et 19% des ressortissants hors UE se sont inscrits pour les élections communales etterbeekoises. Au total un peu moins de 3 000 électeurs non-belges voteront le 14 octobre.
Pour Ecolo-Groen Etterbeek, la participation citoyenne ne se résume pas à voter tous les 6 ans. Elle doit être présente dans la vie quotidienne des citoyens.
Propositions
Nous placerons la démocratie participative au centre de notre démocratie locale afin de compléter la démocratie représentative par la délibération des citoyens et non des seuls élus.
Renforcer l’implication des associations dans la vie politique -
soutenir le développement des comités de quartiers et leur accorder des budgets participatifs destinés à concrétiser leurs projets d’amélioration du cadre de vie.
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continuer à faciliter les projets des habitant-e-s, associations ou quartiers, en particulier ceux qui favorisent la transition écologique, en plaçant à leur disposition des locaux publics, une aide matérielle ou financière ou un soutien à la création d’associations.
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refondre la politique de communication de la commune pour l'adapter aux évolutions technologiques et institutionnelles. Les sites web, pages sur réseaux sociaux et journal communal (La Vie Etterbeekoise) seront intégrés et leur contenu sera ouvert aux travaux des comités de quartier, aux initiatives associatives et aux politiques régionales qui ont trait à nos quartiers. Les activités culturelles seront rendues plus visibles dans la communication de la commune.
Renforcer l’implication des habitants dans la vie politique -
évaluer les résultats et le fonctionnement des différents conseils consultatifs existant au niveau de la commune
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développer la démocratie directe via un panel de citoyens tirés au sort, accompagnés par des experts et ayant pour objectifs d’établir une liste de recommandations pour renforcer la qualité de vie en ville et la mobilité.
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impliquer la population dans le débat sur le budget communal en organisant des débats entre élus et citoyens sur l'utilisation du budget, en proposant plusieurs scénarios avant le vote par le Conseil communal, en permettant aux participants d’avoir un suivi de la réalisation des idées qui émanent des citoyens
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afin de faciliter l’inscription des ressortissants non-belges sur les listes électorales, leur proposer une inscription automatique lorsqu’ils s’enregistrent au service population de la commune, en précisant que le vote est obligatoire une fois inscrits. Pour les non-Belges hors UE, les informer qu’ils auront cette possibilité après 5 ans de résidence légale.
Rendre la ville efficace -
Veiller au fonctionnement transparent, démocratique et efficace des organes (para)communaux, en tenant compte notamment du respect des droits des travailleurs. En cas de problèmes, réaliser un audit externe neutre et indépendant sur la gestion et la bonne gouvernance et mettre en œuvre les recommandations qui en sortiront;
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créer des synergies avec les communes limitrophes au travers, par exemple, de projets de comités de quartier ‘transfrontalier’;
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créer des synergies avec l’administration régionale et le gouvernement de la Région en matière de politique d’emploi, d’économie, de tourisme, de bien-être animal,...
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créer un rôle d’ombudsman communal et faire de la gestion des plaintes un outil d’amélioration continue des services publics communaux;
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rendre publiques (open data) les données publiques des instances communales ainsi que de l’ensemble des données publiques qui dépendent des services de la commune comme la localisation des équipements collectifs, les noms des rues, le catalogue des bibliothèques,...
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généraliser la publication des décisions communales afin d’assurer une gestion plus efficace et plus proche des préoccupations des habitants et permettre un meilleur contrôle des institutions.
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désigner un membre du Conseil qui n’est ni bourgmestre ni échevin pour présider le Conseil communal afin de renforcer la dynamique des débats du Conseil communal.
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favoriser la parité homme/femme au sein des organes de gestion
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veiller à l’application du Genderbudgeting
F-Propreté – Réduction des déchets Contexte etterbeekois
La qualité du cadre de vie est une préoccupation quotidienne pour beaucoup d’Etterbeekois. Et cela passe notamment par la propreté dans nos quartiers.
La gestion des déchets est un enjeu de taille : en 2016, les ménages (1.187.890 bruxellois) ont produit environ 345.000 t/an, soit en moyenne environ 300 kg/hab.
Il faut aussi continuer à combattre les incivilités comme par exemple :
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les dépôts clandestins ;
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les petits déchets sauvages ;
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les salissures (déjections canines, nuisances dues aux animaux sauvages, urines, crachats, tags et graffitis, affichage publicitaire sauvage);
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les sacs sortis le mauvais jour (plus de 900 amendes infligées en 20164).
Le plan propreté, lancé sous la mandature actuelle, est un outil important pour identifier les
défis et proposer des actions concrètes au niveau préventif (information/sensibilisation), réactif (nettoyage) et répressif (sanction).
Aujourd’hui, le défi est de renforcer ces actions en favorisant davantage la prévention et la réduction des déchets en amont, le réemploi (réparation ou réutilisation des produits ou certaines de leurs parties) et le recyclage (valorisation des matières premières).
Propositions Développer des actions en matière de zéro déchet, comme notamment: -
promouvoir le sens critique vis-à-vis de la consommation, de ses impacts et des facteurs incitant à la consommation (ex : marketing, publicité) ;
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promouvoir la (ré)appropriation d’un savoir-faire oublié (le Do-It-Yourself (DIY)) : cuisiner, fabriquer son savon, ses cosmétiques, ses boissons, … ;
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soutenir les actions de partage (achats en commun, prêt, donnerie, givebox, Services d’Echanges Locaux (SEL), …), de réemploi, d’entretien, de réparation et de requalification ;
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promouvoir l’achat en vrac, la réparation, le réemploi et garantir la mise en œuvre de l’interdiction des sacs plastiques
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lutter contre les publicités non sollicitées;
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renforcer le compostage individuel et de quartier,
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faire la promotion des poules pour réduire les déchets et soutenir les poulaillers collectifs
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lutter contre les alternatives au gaspillage alimentaire (exemple du frigo collectif).
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développer l’éducation à la gestion durable des ressources dans les écoles
Poursuivre et renforcer les actions positives portées par le 1er plan propreté, comme par exemple : -
mettre en place des outils d’information et de campagnes de sensibilisation au travers de projets participatifs avec des organismes partenaires
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renforcer le réseau d’ « ambassadeurs de la propreté»
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renforcer les dispositifs de sanctions (opérationnels et administratifs) visant à lutter contre les incivilités en matière de propreté
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lancer un projet pilote de conteneurs à poubelles par rue/quartier ;
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engager des balayeurs/euses de rue, qui connaissent leur quartier et qui ont une fonction de lien social ;
G-Enseignement, enfance & Jeunesse Contexte etterbeekois
L’enfance et l’éducation sont des priorités absolues puisqu’elles sont le socle de la société de demain. La bonne maîtrise de la langue maternelle (Etterbeek compte 46% d’habitants de nationalité étrangère pour 34% de moyenne pour la région), et du français et du néerlandais sont fondamentales. La sensibilisation à une société plus juste, durable, équitable commence par l’éducation, l’accès aux places d’accueil, à des activités parascolaires récréatives et à visée éducative et à un enseignement de qualité. Etterbeek a une offre importante d’écoles et une grande densité de population (2 fois plus que la moyenne régionale), qui est de loin la plus jeune du sud-est de Bruxelles (âge moyen 37,33 ans). L’offre et la demande doivent encore mieux se rencontrer dans une commune qui a peu d’espace (disponible).
Propositions -
continuer d’augmenter le nombre de places d’accueil pour enfants de moins de 3 ans. Etterbeek est passée de 53% à 67% entre 2011 et 2015 mais un tiers des familles reste sans solution
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augmenter le nombre d’activités extra-scolaires, en période scolaire et extra-scolaire, en partenariat avec le monde associatif. Visibiliser ces initiatives et sensibiliser les parents à l’importance de cet encadrement.
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encourager les sorties scolaires, sources d’un apprentissage important sur le terrain, en encourageant le local pour les classes vertes et en imposant la présence de tous (obligatoire en heures scolaires) via des aides sociales et mécanismes (volontaires) de solidarité
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multiplier les espaces de parole et de rencontre pour jeunes parents et leur(s) enfant(s)
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améliorer l’offre de formation musicale par les académies et les associations permettant aussi l’inclusion de publics défavorisés via une activité musicale classique et non classique
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encourager la connaissance des langues étrangères, soutenir la connaissance de la langue maternelle des allophones en plus des deux langues majoritaires du pays pour une réelle intégration et augmenter la future employabilité
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sensibiliser les enfants et les jeunes à la question de l’égalité dans les écoles et les associations et veiller à les éduquer en dehors des stéréotypes de genre
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augmenter l’offre de classes d’immersion
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enseigner le néerlandais dans l’enseignement technique, car le monolinguisme est un facteur de la non-adéquation enseignement-marché du travail.
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favoriser les échanges (scolaires et autres) entre tous les réseaux et langues
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donner des espaces publics d’expression tels des murs à graffiti
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renforcer l’accompagnement dans les écoles de devoirs, aussi en favorisant l’échange de savoirs et le suivi par les pairs
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tendre vers une réelle gratuité de l’enseignement en diminuant le prix des garderies du matin et du soir, en supprimant les frais de garderie le midi et en distribuant les fournitures scolaires au moins en maternelle et primaire
H-Sports & cultures Contexte etterbeekois
La commune d’Etterbeek dispose d’outils culturels de grande qualité : deux centres culturels (Le Senghor et “De Maalbeek”), des bibliothèques, des académies...
Dans une commune aussi multiculturelle que Etterbeek, la culture et le sport devraient devenir des outils primordiaux pour le développement personnel et la cohésion sociale.
Ecolo-Groen souhaite encourager l’accès à la créativité artistique, créer des synergies entre les artistes, les associations, les écoles et favoriser une offre multiculturelle variée dans la diversité des modes d’expression. Cela passe par l’information des publics aux initiatives culturelles et aux nouvelles démarches culturelles.
Ecolo-Groen souhaite favoriser l’éducation à la santé par le sport, soutenir les sports peu médiatisés et promouvoir la pratique sportive des aînés, des femmes, des personnes handicapées.
Propositions -
regrouper au sein d’un seul échevinat de la culture l’ensemble des outils culturels francophones et néerlandophones
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soutenir les événements qui font la promotion de la lecture
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développer les initiatives favorisant l’accès à la culture pour tous par exemple sous la forme d'un chèque-culture offert à chaque jeune de 18 ans qui lui permettra d'acheter des livres, des tickets de concert et des places de spectacles.
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poursuivre le développement du parcours d’artistes en en faisant un festival « Etterbeek’s got Talent »
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optimiser l’occupation des infrastructures communales ou privées en créant une “agence immobilière citoyenne, sportive et culturelle” permettant de mettre à la disposition de locaux pour les associations, les artistes et sportifs
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donner un contenu culturel “ouvert, diversifié” aux nouvelles infrastructures réalisées dans le cadre du contrat de Quartier Durable Chasse-Gray, notamment la maison Hap et l’Orangerie, et la nouvelle salle polyvalente du pôle intergénérations, en synergie avec les structures culturelles existantes
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créer l’équivalent des articles 27 pour les sports dans la commune
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créer des tandems anciens sportifs coachs de jeunes
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créer une fois par saison un “Week end santé” où les associations seraient invitées à présenter aux publics les actions pour la santé
I-Transition écologique Contexte etterbeekois
Etterbeek est délimitée par de grands axes de circulation et souffre d’un trafic de pénétration important. Dans ce contexte, il est encore plus important qu’ailleurs d’encourager la transition écologique, seule alternative à une qualité de l’air meilleure. Le service “développement durable” de la commune est très actif et créatif. Les nombreuses initiatives d’amélioration énergétique des bâtiments publics et privés doivent continuer. La sensibilisation de la population doit aider les habitants à dépenser moins et mieux, afin de diminuer la dépendance aux énergies fossiles et la production de déchets. Les initiatives citoyennes de transition écologique doivent être encouragées. L’offre et la consommation bio et locale, ainsi que la vente en vrac, s’améliore avec des magasins et des marchés bio plus nombreux dans la commune.
Propositions -
signer La « Convention des Maires », initiative de la Commission européenne invitant les communes européennes à s’engager, sur base volontaire, à dépasser les objectifs européens « 3 x 20 en 2020 »: 20 % d'économie d'énergie, 20 % de réduction des émissions de CO2, 20 % de production d'énergies renouvelables
Energie -
soutenir les primes à l’isolation et pour un audit énergétique
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poursuivre, dans les bâtiments publics, les économies d’énergie en favorisant les chauffe-eaux solaires et les citernes pour eau de pluie
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remplacer progressivement le charroi communal par des véhicules moins polluants
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soutenir la création de coopératives énergétiques locales et citoyennes pour réaliser les investissements dans la transition.
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organiser des achats groupés pour les habitants
Circuits-courts et alimentation durable -
soutenir les circuits-courts de commercialisation et de transformation et faire la promotion des Groupements d’Achats Collectifs et des Groupements d’Achats Solidaires avec l’Agriculture Paysanne
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généraliser l’alimentation bio dans les cantines scolaires communales
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augmenter l’offre de repas végétariens dans les cantines scolaires communales
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donner plus de visibilité au label “Commune équitable”
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poursuivre la sensibilisation et l’éducation autour de l’alimentation durable et de qualité ainsi que les activités favorisant l’apprentissage du goût et de la diversité alimentaire : rencontres de personnes plus âgées ou de culture culinaire différente, collations saines, potagers dans les écoles, etc.
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soutenir les projets d’agriculture urbaine en développant des jardins participatifs et des potagers au parc Hap
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organiser une "bourse de jardins": faire entretenir des jardins chez les personnes âgées, seules, qui ne peuvent plus s'en occuper, par des personnes qui n'en ont pas et aimeraient par ex cultiver des légumes
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favoriser la plantation de petits fruitiers dans les jardins des écoles, parcs et espaces publics ainsi que des vergers publics communaux (en cogestion avec des associations et des citoyens)
Eau et air -
prévoir des accès à l’eau potable dans les écoles et lieux publics via des fontaines
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organiser des campagnes de mesures régulières de qualité de l’air et informer les habitants des résultats
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sensibiliser les citoyens à l’usage nocif des pesticides
J-Vivre ensemble & diversité Contexte etterbeekois
Etterbeek compte environ 48.000 habitants d’origines religieuses et ethniques diverses avec des profils socio-économiques différents (classe populaire plutôt dans les quartiers de la Chasse et Jourdan et classe aisée plutôt dans le quartier Saint-Michel).
La population croît annuellement de 1,3 % en moyenne.
Elle est composée de 46 % de personnes de nationalités étrangères (dont 78 % de ressortissants européens avec principalement des Français, des Italiens, des Polonais et des Espagnols) contre 34% dans le reste de la région bruxelloise.
L’âge moyen est de 37,3 ans.
Un taux d’emploi de 47,8 % (en 2013) et un taux de chômage de 19,6 %.
Toute cette diversité est une richesse culturelle et sociale indéniable.
Cependant, avec le contexte international compliqué (crise migratoire en Europe, montée du populisme et de l’extrémisme en Europe et à travers le monde, tensions internationales, attentats) et avec l’augmentation de la précarité et de la pauvreté, la tentation est grande pour certains de rejeter celui qui n’est pas comme nous ou qui est considéré comme un
concurrent ou un danger.
Notre commune peut jouer un rôle important pour favoriser la cohésion sociale et lutter contre toutes les formes de discriminations.
Propositions -
adopter un plan “diversité” pour organiser des actions, des débats et des formations aussi bien au sein du personnel communal et des écoles communales que des habitants
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favoriser et multiplier les échanges culturels (fêtes, ateliers cuisines du monde, parcours d’artistes, concerts, contes par personnes âgées dans les écoles…)
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soutenir les associations luttant contre les discriminations et visant à favoriser les échanges multiculturels
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mener des animations dans le milieu scolaire pour lutter contre le sexisme, le racisme, l’homophobie et la transphobie en collaboration avec les associations et les organismes publics (UNIA)
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organiser des cours de citoyenneté dans les écoles communales
K-Economie locale Contexte etterbeekois
Près de 3 000 indépendants et 25 000 salariés travaillent à Etterbeek.
L’administration publique, les activités financières, d’assurance et immobilières sont sur-représentés (42 % des postes contre 28 % à l’échelle de la Région).
Les secteurs de l’industrie, du commerce et des transports, de l’horeca et de la communication sont quant à eux sous-représentés.
Etterbeek compte plus 1 400 entreprises (qui emploient au moins un salarié). Les établissements de très petite taille (comptant entre 1 et 9 salariés) sont, en proportion, légèrement plus nombreux à Etterbeek qu’à l’échelle régionale.
Depuis quelques années, nous assistons à un développement d’initiatives citoyennes cherchant à reprendre en main l’économie au travers de coopératives et associations de consom’acteurs.
Propositions -
de manière générale, la politique économique est une compétence régionale. La commune doit donc être un relais efficace des initiatives régionales (Innov’Iris, Be Circular, hub.brussels, Atrium,...).
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utiliser le pouvoir d’achat de la commune pour stimuler l’économie circulaire, les circuits-courts et le développement des coopératives.
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continuer à encourager l’économie circulaire en apportant un soutien financier et logistique (mise à disposition de locaux de stockage, communication,...) aux repair-cafés, aux associations qui organisent des brocantes,...
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permettre de payer des services communaux avec une monnaie citoyenne (documents administratifs, taxes, etc.) initiée par un réseau de citoyens et de commerçants
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accompagner les tenanciers de magasins de nuit à, progressivement, transformer leur offre de produits et services pour répondre aux besoins des habitants dans un rayon de 10 minutes à pied. Les aider à améliorer l’image de leur magasin.
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en terme de tourisme local et pour éviter l’émiettement des politiques publiques, relayer les actions des administrations régionale et communautaire.
Quartiers -
profiter de la construction des Jardins de la Chasse pour investir dans le noyau commercial de la chaussée de Wavre en y intégrant l’aspect mobilité (piétons et bus)
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redynamiser commercialement la Rue Général Leman et la place Van Meyel
L-Sécurité Contexte etterbeekois5
Résultats du sondage “sentiment d’insécurité” mené à Etterbeek en 2016 par le service de prévention avec l’UCL (663 réponses, 22% de répondants): 79% des répondants ont déclaré avoir été victimes de nuisances ou d’incivilités (malpropreté….), (dont 42% de nuisances sonores (bruits, cris, claxons)); 51,6% de vitesse excessive, et 49,3% de stationnement sauvage!
En termes de nombre d’infractions constatées en 2017, on dénombre, dans la zone de police Montgomery (Etterbeek et les 2 Woluwe) 897 vols dans les habitations, 712 vols dans et sur les véhicules, 599 cas de violences intrafamiliales et 424 vols de vélos.
En 2017, vingt-huit opérations de sécurité routière visant la répression de la conduite sous influence ont été organisées par la zone de Police.
La police de Montgomery a consacré un peu moins de 30 000 heures à la sécurité dans les transports en commun.
Propositions -
axer la politique de sécurité sur (1) la sécurité routière (en particulier contre les excès de vitesse, la conduite agressive et le parking sauvage), (2) la violence faite aux femmes, (3) la lutte contre les actes homophobes et (4) la propreté. L’insécurité doit être abordée comme un thème transversal qui a un impact sur notre qualité de vie et le vivre ensemble.
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s’assurer que la police locale exerce prioritairement son rôle de police de proximité sans être détournée du terrain et de ses missions premières (moins de renforts à la police fédérale).
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mettre en place une approche transversale de lutte contre la violence contre les femmes via une priorisation dans les missions de la police locale.
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pour lutter contre les incivilités, créer des espaces d'expression pour les arts urbains ou des infrastructures sportives en menant des campagnes d'information et de sensibilisation.
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augmenter le nombre de fonctionnaires constatateurs-trices et sanctionnateurs-trices.
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faciliter le contact entre la population et ces fonctionnaires (par exemple en proposant sur le site de la Commune un formulaire de contact) pour les incivilités qui nécessitent un suivi rapide des services communaux (comme les dépôts sauvages afin d'éviter un effet d’entraînement)
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face aux incivilités constatées, et quand cela est possible, développer un mécanisme de sensibilisation et de réparation: des travaux d’intérêt général de nettoyage et formations sur la gestion et le tri des déchets plutôt que des amendes.
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augmenter la présence à vélo et à pied d’agents de quartier
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amplifier les synergies et l’échange d’information entre agents de quartier et gardiens de la paix et gardiens de parc;
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organiser en collaboration avec les associations des cours de gestions des conflits et de la violence notamment vers des publics cibles (femmes, personnes âgées, personnes handicapées, personnes discriminées notamment sur base de leur orientation ou identité sexuelle)
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axer prioritairement l’usage des caméras de surveillance sur les incivilités liées à la propreté ou à la sécurité routière.
M-Fiscalité Contexte etterbeekois
Les deux principales sources fiscales pour Etterbeek sont la taxe additionnelle à l’impôt des personnes physiques (IPP) (en moyenne 19%6 des recettes fiscales en région bruxelloise) et la taxe additionnelle au précompte immobilier (56% de l’ensemble des recettes fiscales en moyenne sur la région).
A Etterbeek, la taxe additionnelle à l’impôt des personnes physiques (IPP) s’établit, pour 2018, à 6.7% (pour une moyenne régionale de 6,42%7 en 2017). Entre 2012 et 2018, la majorité communale a réduit, à deux reprises, l’impôt sur le revenu (IPP).
La taxe additionnelle au précompte immobilier est de 29668 dans notre commune (moyenne régionale de 2917).
Propositions
Ecolo-Groen Etterbeek souhaite continuer à réduire l’impôt sur les revenus du travail. Il s’agit de renforcer l’équité fiscale.
Nous proposons de réaliser un “tax shift9” communal consistant à baisser la taxe additionnelle à l’Impôt des Personnes Physiques en compensant par les recettes provenant de la la taxe additionnelle au précompte immobilier.
Cette augmentation se fera en privilégiant l’adaptation du revenu cadastral à l’évolution des biens immobiliers. En effet, le calcul du revenu cadastral est, dans de nombreux cas, obsolète et ne prend en compte les améliorations et la modernisation des immeubles que lorsque celles-ci nécessitent un permis d’urbanisme et que celui-ci a été obtenu. Cela représente une inégalité croissante des citoyens face à l’impôt. Cette adaptation nécessite l’intervention de Bruxelles Fiscalité (administration fiscale de la Région bruxelloise).
Augmenter la taxe additionnelle au précompte immobilier peut dès lors représenter une alternative à la révision du revenu cadastral si celle-ci n’est pas réalisée par Bruxelles Fiscalité ou est insuffisante pour couvrir la baisse de l’IPP.
Notons que seuls 35%10 des logements etterbeekois sont occupés par leur propriétaire. Un des taux les plus bas de Belgique. Par conséquent, 65% des Etterbeekois (qui ne sont pas propriétaires) ne seraient pas impactés par une hausse du précompte immobilier mais verraient réduire leur impôt sur le revenu.
Enfin, de par sa vocation internationale, Etterbeek compte bon nombre d’habitants non soumis à l’IPP, d’où un “manque à gagner” important pour le budget communal, qui pourrait partiellement être compensé par une hausse, limitée, du précompte immobilier. Notre proposition permettrait une meilleure répartition des contributions aux services de la commune d’Etterbeek.
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