MINISTERUL EDUCAŢIEI, CERCETĂRII, TINERETULUI ŞI SPORTULUI
CONCURSUL DE LIMBA FRANCEZĂ
CLASA a XII-a (4 -6 ore)
FAZA NAŢIONALĂ
07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (50 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous:
… par – dessus tout un plaisir
„ Pourquoi apprendre ? ” me dit un jour un adolescent sur un ton blasé. ”Pourquoi apprendre puisque j’oublierai les deux tiers de ce que j’ai appris et que le reste ne me servira pas à grand chose ?
J’aurai pu lui parler du rôle des études dans la formation intellectuelle. Se référant à la raison pratique, qui ne lui aurait répondu en évoquant les diplômes, les possibilités, d’établir sa situation dans la vie, de faire une carrière ?
Et on aurait pu ajouter que les études, c’est comme l’eau pure ; on l’apprécie quand on est dans le désert. Et combien, parmi les défavorisés de la société, m’ont dit : „Et pourtant, j’étais doué. Ah ! si on m’avait fait faire des études”…
Mais pour répondre à cet adolescent moins blasé sans doute qu’il ne voulait bien le montrer, j’ai choisi d’autres arguments. En effet, cet aimable provocateur, ce charmant petit Socrate, pour sa „délectation personnelle”, voulait m’amener à entrer dans un jeu où il serait gagnant puisqu’il prévoyait mes objections et savait par quelles insolentes pirouettes il pourrait y répondre. J’ai préféré puiser dans mon expérience enfantine d’une „pédagogie sauvage” et dont finalement je ne me plains pas puisqu’elle a ouvert à ma curiosité les portes du savoir et fait de moi un éternel étudiant. Et j’ai évoqué une idée toute simple qu’on oublie généralement : „l’idée du plaisir”.
Celui qui a le bonheur d’accéder à ce bien précieux, la culture, doit en connaître les joies. Malheureusement ce n’est pas le cas du plus grand nombre. J’ai visité beaucoup de comités culturels d’entreprises. Il y a là des gens de bonne volonté qui mettent toute leur énergie à éveiller des intérêts pour le livre, le disque ou le spectacle. Ils savent que l’homme ne vit pas seulement de pain. Ils savent que l’accession à la consommation est une chose et que l’accession au savoir en est une autre. Il existe malheureusement des soifs de connaissance qui restent insatisfaites. La fatigue des journées de travail, des transports, le manque de temps et de moyens en sont la cause, et aussi l’abandon à la quotidienneté envahissante. Cela m’attriste bien souvent mais quel réconfort que de voir briller dans un regard une certaine flamme : celle de l’être qui découvre autre chose que son horizon limité de chaque jour.
À cela et à ceux-là, il faudrait bien penser.
Non, la culture n’est pas un mot abstrait, une entité administrative. Elle est un besoin, une nécessité, une nourriture. Mais elle est aussi par-dessus tout, un plaisir. ”
(Journal du Dimanche, 1973)
I.1. Compréhension (10 puncte)
Faites le compte rendu du texte ci-dessus en 90 mots (±10%).
N.B. Règle de décompte des mots : est considéré comme mot tout ensemble de signes placé entre deux espaces :
« c’est-à-dire » = 1 mot
« un bon sujet » = 3 mots
« je ne l’ai pas vu depuis avant-hier » = 7 mots
I.2. Vocabulaire (10 puncte)
V1 (2,50 p.) Introduisez le mot tiers dans deux phrases pour illustrer sa polysémie.
V2 (2,50 p.) Expliquez avec vos propres mots :
a. « Socrate [...] voulait m’amener à entrer dans un jeu où il serait gagnant. »
b. « Il y a là des gens de bonne volonté. »
V3 (2,50 p.) Cherchez dans le texte :
a. un homonyme du mot peint
b. un synonyme du mot connaissance.
Mettez-les dans deux phrases de votre choix.
V4 (2,50 p.) Trouvez dans le texte cinq mots appartenant au champ lexical éducation.
I.3. Grammaire (10 puncte)
G1 (2,50 p.) Complétez les phrases suivantes à votre gré :
a. Tu dois prendre une décision rapide de façon que ... .
b. Elle n’a pas été embauchée bien que ... .
G2 (2,50 p.) Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé en faisant les accords nécessaires si besoin est :
a. Que de risques elle (courir) en venant seule ici !
b. La femme qui nous (convier) à dîner est journaliste.
G3 (2,00 p.) Mettez les verbes entre parenthèses aux modes et temps convenables :
1. Il est très probable que tu (réussir) ce concours.
2. Il est peu probable que vous (être) d’accord avec ma proposition.
3. Nul doute qu’il (résoudre) son problème.
4. Il me semble qu’ils (avoir) raison.
G4 (3,00 p) Mettez au style indirect :
« Pourquoi apprendre puisque j’oublierai les deux tiers de ce que j’ai appris et que le reste ne me servira pas à grand chose ? »
Commencez par : Il se demandait.
I.4. Mettez en français (20 puncte)
„Am cunoscut pe tatăl dumitale, pe bietul Iosif! vorbi Pascalopol lui Felix. Semăna puţin cu dumneata. Ce zici, domnişoară Otilia? Era un om cumsecade, şi mai ales muncitor şi ambiţios. Ar fi ajuns un doctor celebru, dacă împrejurările nu l-ar fi aruncat acolo unde n-avea destul teren de activitate. Biata dumitale mamă a fost o femeie activă, deşi a fost bolnavă toată viaţa. Vezi dumneata, domnule Felix, venim în lume cu gânduri mari, facem sforţări, dar când să le înfăptuim, o datorie neprevăzută faţă de ai noştri ne împiedică. Atunci nu ne mai rămâne decât să dăm cale liberă altora şi, dacă se poate, să-i ajutăm.”
George Călinescu, Enigma Otiliei
SUBIECTUL II (40 PUNCTE)
« La culture n’est pas un mot abstrait, une entité administrative. Elle est un besoin, une nécessité, une nourriture. » Donnez votre opinion dans un développement argumenté.
(30-35 lignes)
NOTĂ : Ambele subiecte sunt obligatorii.
Timp de lucru 3 ore.
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MINISTERUL EDUCAŢIEI, CERCETĂRII, TINERETULUI ŞI SPORTULUI
CONCURSUL DE LIMBA FRANCEZĂ
CLASA a X-a (4 -6 ore)
FAZA NAȚIONALĂ
07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (50 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous:
J’étais intrigué par cette fille-là. Je l’aimais et pour rien au monde je n’aurais confié mon amour à quiconque, pas même à elle. Par pudeur et par peur d’une
réponse déroutante. J’étais sûr qu’elle se trouvait bien avec moi, mais m’aimait-elle ? Elle était parfois si lointaine. Ne pas savoir me remplissait de volupté. J’aimais cultiver cette incertitude, aux portes du danger, ne pensant qu’à elle en me questionnant. Et attendre le moment délicieux …
Les deux semaines qui suivirent m’apportèrent une grande exaltation de l’âme. La nuit, je noircissais les pages de cahiers tout prêts à accueillir un cœur trop gonflé ou une tête trop bouillonnante. Je n’étais pas le seul et j’en étais irrité.
Aussi préférais-je lui écrire des billets doux que je ne lui adresserais jamais. Surtout qu’elle ne sache pas …C’est si facile d’être l’être le plus aimé, donc l’être
aidé. Et je ne voulais pas qu’elle en joue. J’aurais souhaité que notre liaison restât secrète. C’était ma chose, mon tiroir à trésors. Je pouvais jongler le soir avec mes souvenirs de la journée et les ranger, encore tout vivants. Mais Camille n’avait pas mon caractère. Elle était infiniment plus expansive, plus démonstrative. Elle s’affichait bruyamment avec moi, m’embrassait pendant les inter-cours et me contraignait à un recul gêné que je me reprochais aussitôt. Ma timidité me bridait. Je n’arrivais donc jamais à être spontané. Pourtant, le soir, je flattais doucement ma fierté d’avoir été choisi par la plus ravageuse, sinon la plus belle de toutes. L’obscurité et le crépuscule me donnaient courage et volonté. La nuit était mon amie, comme celle de tous les faibles. Bref, au crépuscule, je n’avais pas de petites ambitions. J’aurais provoqué la terre entière et j’affrontais avec orgueil les exubérances amoureuses de mademoiselle Camille.
Patrick Poivre d’Arvor, Les enfants de l’aube, 1983
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I.1. Compréhension (10 puncte)
C1. (2,50 p.) Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Trouvez la justification dans le texte.
a. Son incertitude procurait au narrateur une vive inquiétude. V/F
b. Le narrateur souhaitait que Camille tire profit de ses sentiments. V/F
C2. (2,50 p.) Cochez la bonne réponse.
Le narrateur ne voulait pas avouer son amour à Camille
-
parce qu’il craignait qu’elle ne se moque de lui.
-
parce qu’il craignait que sa réaction ne le laisse déconcerté.
-
parce qu’il craignait qu’elle ne le repousse.
C3. (2,50 p.) Cochez la bonne réponse.
Pendant les deux semaines suivantes le narrateur a été en proie
-
à un état d’enivrement.
-
au désepoir.
-
à la colère.
C4. (2,50 p.) Que veut dire le narrateur par : Ma timidité me bridait.
I.2. Vocabulaire (10 puncte)
V.1 (2,50 p.) Expliquez les séquences suivantes : « c’était ma chose, mon tiroir à trésors. » ;
« la nuit était mon amie, comme celle de tous les faibles. »
V.2 (2,50 p.) Donnez les synonymes des mots « aussitôt » et « bouillonnante ». Mettez-les dans deux phrases de votre choix.
V.3 (2,50 p.) Donnez les antonymes des mots « spontané » et «bruyamment ». Mettez-les dans deux phrases de votre choix.
V.4 (2,50 p.) Donnez les homonymes des mots «( l’) être » et « prêts » . Mettez-les dans deux phrases de votre choix.
I.3. Grammaire (10 puncte)
G.1 (2,50 p.) Faites précéder la phrase : « Elle s’affichait bruyamment avec moi, et me contraignait à un recul gêné ...» par « J’étais étonné que… ».
G.2 (2,50 p.) Mettez ces phrases au style indirect en les faisant précéder du verbe
introducteur qui convient :
-
Vous pouvez en être certain, ces bottes sont imperméables.
-
Non, monsieur le directeur, je n’ai jamais reçu d’argent de ce client.
G.3 (2,50 p.) Donnez deux adverbes formés sur le modèle de «bruyamment ». Introduisez-les dans deux phrases de votre choix.
G. 4 (2,50 p.) Réécrivez la phrase suivante en utilisant un procédé de mise en relief de la séquence soulignée : « Je pouvais jongler le soir avec mes souvenirs de la journée et les ranger, encore tout vivants.
I.4. Mettez en roumain les phrases soulignées dans le texte. (10p)
SUBIECTUL II (40 PUNCTE)
« Le bonheur est une illusion. Mais c’est une illusion qui mérite d’être recherchée toute la vie ». Êtes-vous pour ou contre cette idée ? Argumentez votre point de vue dans un essai de 300 mots (±10%). (20-25 lignes)
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MINISTERUL EDUCAŢIEI, CERCETĂRII, TINERETULUI ŞI SPORTULUI
CONCURSUL DE LIMBA FRANCEZĂ CLASA a XI-a (4-6 ore)
FAZA NAȚIONALĂ
07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (50 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous :
Les magazines, le cinéma, la radio et surtout la télévision, relayant et multipliant les rumeurs et les images des stades, des music-halls, sont en train de devenir les grands ordinateurs1 de la réussite. Les triomphateurs de la compétition, ce ne sont plus ceux qui ont d’abord le rang, l’ascendant culturel, la puissance ou l’argent et qui en tirent prestige, mais, de plus en plus, ceux qui ont le statut de vedettes. De cette promotion découlent tous les succès, y compris celui de la fortune.
Champions du sport, chanteurs en vogue, acteurs à la mode, ils deviennent les véritables modèles à qui vont toutes les faveurs. Sans doute les écrans petits et grands, les journaux illustrés font-ils quelque place aux grands noms de la politique, des arts, de la littérature, des stades ou même de la science. Mais, dans le cas des vedettes, l’ordre des confirmations est inversé. C’est parce qu’on a pu parvenir sur le devant de la scène qu’on obtient une sorte de passeport pour les voies où se récoltent tous les autres avantages que la société peut accorder aux statuts prééminents.
Le statut de vedette comporte d’autres caractéristiques qui le rendent incomparable aux autres. D’abord il ne requiert aucun titre préalable et semble arriver comme par magie. Le spectateur peut s’identifier à la vedette, car aucune barrière d’origine ou de formation ne le sépare de son idole. Sans doute faut-il souvent beaucoup de talent ou de travail pour réussir dans le « show-business ». Mais cela n’apparaît pas sur l’écran, et tout adolescent peut imaginer que, si la chance lui sourit, la même ascension foudroyante lui est promise. A quoi bon de longues études ? L’argent et la gloire sont à portée de la main.
Le vedettariat est d’ailleurs polyvalent. Il confère la possibilité de briller partout. Le chanteur en renom devient acteur de cinéma, et vice versa. Tout individu touché par cette grâce sera appelé à exprimer ses opinions sur les ondes, à parler de politique si cela lui fait plaisir, à devenir conseiller patenté en tous genres.
Enfin, le trait le plus remarquable de cette nouvelle aristocratie, c’est qu’elle ne suscite pas l’hostilité qui s’attache généralement à la fortune. Elle est en marge ou au-dessus de la lutte des classes, absoute de tout péché à tel point qu’il est parfois de bon ton que le chanteur milliardaire se fasse le porte-parole du prolétariat ou de la révolte contre la société dont il est le premier privilégié. Au lieu d’être une tare, la richesse est ici facteur de popularité.
Jean Cazeneuve, La vie dans la société moderne, 1982
I.1. Compréhension (10 puncte)
Faites le compte rendu du texte ci-dessus en 90 mots (± 10%).
N.B. Règle de décompte des mots : est considéré comme mot tout ensemble de signes placé entre deux espaces : « c’est-à-dire » = 1 mot
« un bon sujet » = 3 mots, « je ne l’ai pas vu depuis avant-hier » = 7 mots
I.2. Vocabulaire (10 puncte)
V.1 (2, 50 p.) Donnez les antonymes des mots : séparer ; révolte. Introduisez- les dans des phrases.
V.2 (2, 50 p.) Donnez les homonymes des mots : tare ; rang. Introduisez- les dans des phrases.
V.3 (2, 50 p) Donnez deux mots de la famille du nom idole et trois mots de la famille du nom gloire.
V.4 (2, 50 p.) Que veulent dire les phrases :
a. L’argent et la gloire sont à portée de la main.
b. cette nouvelle aristocratie [...] absoute de tout péché.
I.3. Grammaire (10 puncte)
G.1 (2,50 p.) Réécrivez la phrase suivante en utilisant deux procédés de mise en relief:
« L’argent et la gloire sont à portée de la main. »
G.2 (2,50 p.) « Si la chance lui sourit, la même ascension foudroyante lui est promise. », Exprimez le rapport de condition en remplaçant « si » par :
a. au cas où
b. pourvu que
G. 3 (2, 50 p.) Transposez la phrase suivante au discours indirect, en commençant par : «Il pensait que...»
« Tout individu touché par cette grâce sera appelé à parler de politique si cela lui fait plaisir. »
G. 4 (2, 50 p.) « Le spectateur peut s’identifier à la vedette, car aucune barrière d’origine ou de formation ne le sépare de son idole.».
Identifiez le rapport logique exprimé dans la phrase et trouvez deux autres moyens d’exprimer le même rapport.
I.4. Mettez en français : (20 puncte)
« Peronul era luminat de un singur felinar jalnic, cu geamurile sparte, agăţat chiar pe mijlocul boltei şi colorat în roşu. Lumina felinarului se împrăştia peste toată întinderea peronului, dându-i o înfăţişare ciudată. Jur împrejurul meu nu se mai afla nimeni, iar pe mine nu ştiu ce mă determinase să cobor în gara aceea. [...] Nimic hotărât dinainte, nici măcar sub presiunea vreunei presimţiri bolnave.Mi-amintesc doar că, foarte grăbit, mi-adunasem lucrurile în valiză şi, fără să mai judec ce se petrece cu mine, coborâsem în aparenţă destul de calm, de parcă, într-adevăr, în oraşul acela străin m-ar fi aşteptat cineva. »
Laurenţiu Fulga, Păsările
SUBIECTUL II (40 PUNCTE)
Êtes-vous d’accord avec l’affirmation: „ Plutôt que de structurer la personne, les idoles ou modèles contemporains ne peuvent que la fragiliser et l’éloigner d’une identité propre.” ? Vous donnerez votre point de vue dans un développement structuré de 25 à 30 lignes.
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Timp de lucru : 3 ore
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MINISTERUL EDUCAŢIEI, CERCETĂRII, TINERETULUI ŞI SPORTULUI
CONCURSUL DE LIMBA FRANCEZĂ CLASA a IX-a (4-6 ore)
FAZA NAȚIONALĂ
07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (50 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous :
Mercredi 8 avril
Je rentre d'Aubergenville. Tellement abreuvée de grand air, de soleil brillant, de vent, de giboulées, de fatigue et de plaisir que je ne suis plus où j'en suis. Je sais simplement que j'ai eu une crise de dépression, avant de dîner, dans la chambre de Maman, sans cause normale ou apparente, mais dont l'origine était le chagrin de voir finir cette journée merveilleuse, d'être brusquement séparée de cette atmosphère. Je n'ai jamais pu m'habituer à ce que les choses agréables aient une fin. Je ne m'attendais pas à cette crise de désespoir. Je croyais avoir oublié ces choses enfantines, mais cela est venu sans que je m'en rende compte, sans que j'essaie non plus de lutter contre. Et puis, en rentrant j'ai trouvé une carte d'Odile et une autre de Gérard, celle-ci méchante, blessante. Il se moque de moi, de ma carte. Je ne me rappelle plus de quoi il s'agissait, mais je pensais qu'il me comprendrait. Je vais lui répondre dans le même ton.
Mes yeux se ferment malgré moi. La journée défile par bribes dans mon esprit abruti, je revois le départ à la gare par une pluie battante et un ciel gris; le voyage dans le train avec les joyeuses plaisanteries, l'impression que tout allait bien dans cette journée, la première promenade dans le jardin dans l'herbe mouillée, sous la pluie, et la brusque apparition du ciel bleu ensoleillé à partir du petit champ, la partie de deck tennis avant le déjeuner, la table de la cuisine et le déjeuner très animé et très gai, la vaisselle où tous donnaient un coup de main. […]. Tout cela me semble à la fois étrangement près et étrangement loin. Je sais que c'est fini, que je suis ici, dans ma chambre et en même temps j'entends les voix, je revois les visages et les silhouettes, comme si j'étais entourée de fantômes vivants. C'est que la journée n'est plus tout à fait présent, et n'est pas encore Passé. Le calme environnant est tout bruissant de souvenirs et d'images.
H. BERR, Journal, Ed. Tallandier - 2008
I.1. Compréhension (10 p.)
C1 (2,50 p.) Le narrateur du texte, c’est un homme ou une femme ? Relevez deux indices le prouvant.
C2 (2,50 p.) Quel est l’état d’âme du narrateur-personnage? Quelles en sont les raisons ?
C3 (2,50 p.) Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Relevez dans le texte la phrase qui justifie votre réponse.
-
Le personnage se laisse aller au désespoir dont l’arrivée le surprend. V/F
-
La réponse de Gérard ne l’étonne pas. V/F
C4 (2,50 p.) Expliquez pourquoi « la journée n'est plus tout à fait Présent, et n'est pas encore Passé ».
I.2. Vocabulaire (10 p.)
V1 (2,50 p.) Relevez dans le deuxième paragraphe du texte un mot de la même famille lexicale que : partir ; joie ; égayer ; éloigner ; vocal.
V2 (2,50 p.) Relevez dans le texte les synonymes des mots suivants: tristesse ; ridiculiser. Faites-les entrer dans deux phrases de votre choix.
V3 (2,50 p.) Un coup de main: donnez deux autres expressions contenant le mot coup. Introduisez-les dans deux phrases de votre choix.
V4 (2,50 p.) Donnez les antonymes des mots suivants: mouillée ; le calme. Mettez-les dans deux phrases de votre choix.
I.3.Grammaire (10 p.)
G1 (2,50 p.) Dans la phrase : «Je sais que c'est fini, que je suis ici, dans ma chambre et en même temps j'entends les voix, je revois les visages et les silhouettes, comme si j'étais entourée de fantômes vivants.», remplacez le présent Je sais par l’imparfait et faites les modifications nécessaires.
G2 (2,50 p.) Relevez dans le texte:
a. un adjectif démonstratif
b. un adjectif possessif
c. un pronom personnel tonique
d. deux pronoms relatifs
G3 (2,50 p.) Transformez la phrase suivante à la forme active :
«... comme si j'étais entourée de fantômes vivants. »
G4 (2,50 p.) Dans la phrase : « Et puis, en rentrant j'ai trouvé une carte d'Odile. », remplacez le gérondif par une proposition subordonnée de même sens.
I.4. Mettez en roumain les phrases soulignées dans le texte. (10 p.)
SUBIECTUL II (50 PUNCTE)
Vous écrivez une page de journal après une journée merveilleuse. Vous expliquerez pourquoi cette journée a été inhabituelle.
(15 à 20 lignes)
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CLASA a X-a (1-3 ore)
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07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (40 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous :
Robinson n’avait jamais été coquet et il n’aimait pas particulièrement se regarder dans les glaces. Pourtant cela ne lui était pas arrivé depuis si longtemps qu’il fut tout surpris, un jour, en sortant un miroir d’un des coffres de la « Virginie », de revoir son propre visage. En somme il n’avait pas tellement changé, si ce n’est peut-être que sa barbe avait allongé et que de nombreuses rides nouvelles sillonnaient son visage. Ce qui l’inquiétait tout de même, c’était l’air sérieux qu’il avait, une sorte de tristesse qui ne le quittait jamais.
Il essaya de sourire mais il n’y arriva pas. Il ne savait plus sourire. Il avait l’impression maintenant d’avoir une figure en bois, un masque immobile, figé dans une expression maussade. À force de réfléchir, il finit par comprendre ce qui lui arrivait. C’était parce qu’il était seul. Depuis trop longtemps il n’avait personne à qui sourire, et il ne savait plus ; quand il voulait sourire, ses muscles ne lui obéissaient pas. Et il continuait à se regarder d’un air dur et sévère dans la glace, et son cœur se serrait de tristesse. Ainsi il avait tout ce qu’il fallait sur cette île, de quoi boire et manger, une maison, un lit pour dormir, mais pour sourire, personne, et son visage en était comme glacé.
C’est alors que ses yeux s’abaissèrent vers Tenn. Robinson rêvait-il ? Le chien était en train de lui sourire ! D’un seul côté de sa gueule, sa lèvre noire se soulevait et découvrait une double rangée de crocs. En même temps, il inclinait drôlement la tête sur le côté, et ses yeux couleur de noisette se plissaient d’ironie.
Robinson saisit à deux mains la grosse tête velue, et ses paupières se mouillèrent d’émotion. Tenn faisait toujours sa grimace, et Robinson le regardait passionnément pour réapprendre à sourire.
Désormais, ce fut comme un jeu entre eux. Tout à coup, Robinson interrompait sont travail, ou sa chasse, ou sa promenade sur la grève, et il fixait Tenn d’une certaine façon. Et le chien lui souriait à sa manière, cependant que le visage de Robinson redevenait souple, humain et souriait peu à peu à son tour.
Michel TOURNIER, « Vendredi ou les limbes du Pacifiques », Flammarion, 1971
I.1. Compréhension (10 p.)
C1 (2,50 p.) Quelle découverte inquiétante Robinson fait-il ?
C2 (2,50 p.) Quelles réflexions vous suggère l’abondance des tournures négatives dans les deux premiers paragraphes ?
C3 (2,50 p.) Est-ce que Robinson était toujours affligé ? Vrai/faux. Trouvez la justification dans le texte.
C4 (2,50 p.) « Tenn faisait toujours sa grimace et Robinson le regardait passionnément pour réapprendre à sourire. » Quelles remarques faites-vous sur les rôles de Tenn et de Robinson ?
I.2. Vocabulaire (10 p.)
V1 (2,50 p.) Donnez deux mots de la famille lexicale de « inquiéter », puis mettez-les dans une phrase de votre choix.
V2 (2,50 p.) Dans les phrases ci-dessous, remplacez chaque expression soulignée par une autre ayant le même sens :
a. « Il essaya de sourire mais il n’y arriva pas ».
b. « Ce qui l’inquiétait tout de même, c’était ... . »
V3 (2,50 p.) Expliquez :
a. son cœur se serrait de tristesse
b. figé dans une expression maussade
V4 (2,50 p.) Donnez les antonymes de : se soulever, se mouiller, puis mettez-les dans une phrase de votre choix.
I.3. Grammaire (10 p.)
G1 (2,50 p.) Quels sont les temps qui dominent dans le texte ? Pourquoi l’auteur les a-t-il utilisés ?
G2 (2,50 p.) Mettez les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps convenables :
a. Je serais heureux si tu (pouvoir) venir.
b. S’ils (ne pas venir) me chercher, je prendrai un taxi.
c. Je voudrais que vous (être) plus polis et que vous (se conduire) mieux.
d. Tu es la seule qui (ne pas venir) à la réunion du mardi dernier.
G3 (2,50 p.) Mettez les verbes suivants au passé composé :
Je (apercevoir) les deux personnes. Elles (se sourire) puis elles (sortir) de la banque et (monter) dans une grosse voiture garée au coin de la rue. La voiture (démarrer) en trombe.
G4 (2,50 p.) Mettez les phrases suivantes à la forme affirmative :
a. Robinson n’avait jamais été coquet.
b. Il ne savait plus sourire.
I.4. Mettez en roumain les phrases soulignées dans le texte. (10 p.)
SUBIECTUL II (50 PUNCTE)
Imaginez un récit dans lequel un animal comme Tenn, le chien de Robinson, vient au secours de l’homme et l’aide à survivre.
(20 – 25 lignes)
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Timp de lucru : 3 ore.
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CLASA a XI-a (1 -3 ore)
FAZA NAŢIONALĂ
07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (50 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous:
Le plaisir d’apprendre
Inutile de se bercer d’illusions: la crise n’épargnera pas les jeunes diplômés. Contrairement à ce que certains espéraient, ils seront, dès cette année, touchés par le tassement des embauches et la stagnation des rémunérations. Pour autant, mieux vaut raison garder. Toutes les entreprises ne vont pas, en quelques mois, geler tous leurs plans de recrutement. À la sortie des grandes écoles et des universités, le placement sera sans doute plus difficile que l’an dernier, mais pas catastrophique. Car trois facteurs sont susceptibles d’amortir le choc. D’abord, les effets persistants du papy-boom: les départs à la retraite massifs vont continuer de libérer les postes, qu’il faudra bien pourvoir, au moins en partie. Ensuite, les entreprises ne peuvent guère se permettre de déserter brusquement les campus. Celles qui ont trop pratiqué le « stop and go » lors des précédents trous d’air conjoncturels l’ont payé cher en termes d’image. Enfin, tous les secteurs ne sont pas également concernés par le marasme. Plusieurs d’entre eux devraient maintenir des volumes de recrutements importants. C’est le cas des télécoms, de l’informatique, de l’audit, de l’assurance, de l’énergie et même, mais oui, des banques. Dans ce contexte, la formation, pour un étudiant ou un jeune cadre, reste le meilleur des sésames. Qu’il s’agisse du parchemin initial, ou de ces cursus « post-diplôme » - MBA, mastères, etc. - que l’on peut suivre tout au long de sa carrière. Certes, leur effet bénéfique n’est pas toujours immédiat. Certes, nombre de ces programmes sont payants, parfois au prix fort. Mais ils demeurent, par les temps qui courent, le plus sûr des investissements. Et le plus prometteur sur le long terme. Même s’ils ne conduisent pas toujours aux sommets de l’entreprise ou au top des rémunérations, on est assuré d’y gagner en épanouissement personnel, en maturité, en hauteur de vue. Sans perdre de vue un bénéfice injustement oublié: le plaisir d’apprendre. De faire travailler ses neurones. De découvrir concepts, méthodes et idées neuves. De se frotter à d’autres intelligences, d’autres modes de pensée, d’autres cultures. Tout cela n’a pas de prix. Pour ces trois raisons, l’expérience de la « reprise d’études » vaut d’être vécue. Surtout par ces temps difficiles.
Jean-Claude Lewandowski, Les Échos Sup, 10 février 2009
I.1. Compréhension (10 p)
Faites le compte rendu du texte ci-dessus en 75 mots (+/- 10%).
N.B. Règle de décompte des mots: est considéré comme mot tout ensemble de signes placé entre deux espaces :
* « c’est-à-dire» = 1 mot
* « un bon sujet » = 3 mots
* « Je ne l’ai pas vu depuis avant-hier » = 7 mots
I.2. Vocabulaire (10 p)
V1 (2,50 p.) Expliquez les séquences suivantes: « Inutile de se bercer d’illusions » ; « La formation (…) reste le meilleur des sésames. »
V2 (2,50 p.) Donnez les synonymes des mots suivants : stagnation, maintenir. Employez-les dans deux phrases de votre choix.
V3 (2,50 p) Indiquez les noms correspondant aux verbes suivants: amortir, libérer, perdre, découvrir, frotter. (Modèle : recruter – recrutement ; épanouir – épanouissement)
V4 (2,50 p.) « Mieux vaut raison garder». Indiquez deux autres expressions contenant le mot « raison ».
I.3. Grammaire (10 p.)
G1. (2,50 p.) Introduisez les séquences suivantes par Il a affirmé que et faites les transformations qui s’imposent.
« À la sortie des grandes écoles et des universités, le placement sera sans doute plus difficile que l’an passé, mais pas catastrophique. Car trois facteurs sont susceptibles d’amortir le choc. »
G2. (2,50 p) Dans la phrase : « La crise n’épargnera pas les jeunes diplômés. », formulez les questions auxquelles répondent les séquences soulignées.
G3. (2,50 p.) Reliez les propositions suivantes de manière à exprimer :
-
un rapport de cause
-
un rapport de conséquence
Il existe un bénéfice injustement oublié : le plaisir d’apprendre. L’expérience de la reprise d’études vaut d’être vécue.
G4. (2,50 p.) Introduisez les phrases suivantes par les séquences entre parenthèses:
-
C’est le cas des télécoms, de l’informatique, de l’audit. (Je doute fort que)
-
L’expérience vaut d’être vécue. (Il a tout fait pour que)
I.4. Mettez en français: (20 p.)
„Dacă ar dispărea cultura europeană, încă ar putea supravieţui ceva din ea: modelul pe care l a dat lumii istorice. El ar reapărea drept conştiinţa de sine a oricărei alte culturi depline - în cazul că ar mai fi vreuna. Până la cultura europeană, toate celelalte ştiute nouă au fost parţiale: au cunoscut numai un colţ de Terra, oricât de întins ar fi fost el, şi au dat socoteală numai de versiunea lor a spiritului. Singură, cultura europeană, cel puţin din perspectiva noastră, (...) s a deschis, prin conştiinţă istorică, înspre toate culturile ştiute.”
Constantin Noica, Modelul cultural european, Humanitas, 1993
SUBIECTUL II (40 PUNCTE):
Certains disent que de nos jours le plaisir d’apprendre est devenu un oiseau rare. Partagez-vous ce point de vue ? Argumentez votre opinion là-dessus dans un essai de 25-30 lignes.
NOTĂ : Ambele subiecte sunt obligatorii.
Timp de lucru 3 ore.
Se acordă 10 puncte din oficiu.
MINISTERUL EDUCAŢIEI, CERCETĂRII, TINERETULUI ŞI SPORTULUI
CONCURSUL DE LIMBA FRANCEZĂ
CLASA a XII-a (1 -3 ore)
FAZA NAŢIONALĂ
07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (50 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous:
Qu'on puisse, dans la France de 2009, présenter et faire voter au Parlement, avec les voix de toute la droite et d'une partie de la gauche, une loi aussi indigne que celle qui est en débat cette semaine à l'Assemblée nationale, sur le téléchargement Internet, est un signe de plus que les élites politiques et économiques de notre pays ne comprennent plus rien à la jeunesse, à la technologie, à la culture.
Cette loi vise à surveiller ceux qui téléchargent gratuitement de la musique ou des films, à leur envoyer une semonce puis une amende, ou à leur interdire l'accès à Internet. Cette loi est absurde et scandaleuse. Absurde, parce que plus personne ne télécharge : on regarde ou écoute en streaming, c'est-à-dire en flux. Absurde, parce que toute volonté de crypter est sans cesse contournée par de nouvelles technologies. Absurde, parce que les vrais artistes n'ont rien à perdre à faire connaître leurs oeuvres, ce qui leur attire de nouveaux spectateurs et les protège, à terme, contre l'oubli. Scandaleuse, parce que cette loi ouvre la voie à une surveillance générale des internautes. Scandaleuse, parce qu'elle protège les privilèges des fournisseurs d'accès. [...] Comment la gauche, dont la mission est de défendre la gratuité contre le marché, peut-elle se prêter à une telle hypocrisie ?
À la fin du XVIIIe siècle, les lois sur les droits d'auteur ont été écrites pour protéger les créateurs contre les marchands. Au milieu du XIXe siècle, telle fut aussi la raison d'être des premières sociétés d'auteurs. Voilà qu'on prétend les utiliser pour protéger les marchands contre les créateurs ! Pire même : voilà qu'on prétend transformer les artistes en avant-garde d'une police de l'Internet où sombrerait la démocratie. Cette loi sera sans doute votée, parce qu'elle est le pitoyable résultat d'une connivence passagère entre des hommes politiques, de gauche comme de droite, toujours soucieux de s'attirer les bonnes grâces d'artistes vieillissants, et des chefs d'entreprise bien contents de protéger leurs profits sans rien changer à leurs habitudes.
Jacques Attali, Une loi absurde et scandaleuse, paru dans L’Express, 13 mars 2009
I.1. Compréhension (10 p.)
Faites le compte rendu du texte ci-dessus en 75 mots (±10%).
N.B. Règle de décompte des mots : est considéré comme mot tout ensemble de signes placé entre deux espaces.
-
« c’est-à-dire » = 1 mot
-
« un bon sujet » = 3 mots
I.2. Vocabulaire (10 p.)
V1. (2,50 p.) Identifiez deux champs lexicaux et relevez cinq mots appartenant à chacun d’entre eux.
V2. (2,50 p.) Donnez cinq mots de la famille lexicale de connaître.
V3. (2,50 p.) Donnez les synonymes des mots : sombrer, soucieux et utilisez-les dans deux phrases de votre choix.
V4. (2,50 p.) Donnez les homonymes des mots : faire, fin et utilisez-les dans deux phrases de votre choix.
I.3. Grammaire (10 p.)
G1. (2,50 p.) Dans la phrase : « Cette loi sera sans doute votée, parce qu'elle est le pitoyable résultat d'une connivence passagère entre des hommes politiques, de gauche comme de droite. », transformez le rapport de cause en un rapport de conséquence.
G2. (2,50 p.) Dans la phrase : « À la fin du XVIIIe siècle, les lois sur les droits d'auteur ont été écrites pour protéger les créateurs contre les marchands.»
-
remplacez « pour » par « pour que » et faites toutes les transformations nécessaires.
-
mettez à la voix active la séquence « les lois sur les droits d'auteur ont été écrites »,
G3. (2,50 p.) Dans la séquence : « les vrais artistes n'ont rien à perdre à faire connaître leurs oeuvres, ce qui leur attire de nouveaux spectateurs», précisez la nature de l’antécédent de qui et ce qu’il représente.
G4. (2,50 p.) « Comment la gauche, dont la mission est de défendre la gratuité contre le marché, peut-elle se prêter à une telle hypocrisie ? »
Transformez cette interrogation directe en interrogation indirecte, en commençant par : « Jacques Attali se demandait…. ».
I.4. Mettez en français. (20 p.)
“Afară însă mi-am revenit şi am înţeles. Pe geam scria amicii orbilor. Nu numai că te ajutau să vezi mai bine cu lentilele lor, dar îţi erau şi prieteni. Ce loc minunat ! De ce, mă întrebam, n-ar fi peste tot, unde existăm şi ne ducem, aceeaşi prietenie, acelaşi calm, aceeaşi căldură umană liniştită şi afectuoasă ? Inima omului e largă, de ce unii şi-o poartă strâmtă şi plină de ură ? De ce unii vor să-i omoare pe alţii ? “
Marin Preda, Viaţa ca o pradă
SUBIECTUL II (40 PUNCTE)
Êtes-vous pour ou contre le téléchargement Internet? Donnez votre réponse dans un développement structuré et argumenté de 30-35 lignes.
NOTĂ : Ambele subiecte sunt obligatorii.
Timp de lucru 3 ore.
Se acordă 10 puncte din oficiu.
MINISTERUL EDUCAŢIEI, CERCETĂRII, TINERETULUI ŞI SPORTULUI
CONCURSUL DE LIMBA FRANCEZĂ
CLASA a IX-a (1 -3 ore)
FAZA NAŢIONALĂ
07.04.2010
SUBIECTE
SUBIECTUL I (40 PUNCTE)
Lisez attentivement le texte ci-dessous:
- Tu es content de toi ?
- Mais j’ai eu dix-huit en histoire !
- Tu pourrais bien avoir vingt-cinq sur vingt en histoire, ça ne me ferait pas avaler ton trois en anglais ! Dire que tous les adolescents du monde parlent l’anglais ! Tous, sauf mon fils. Pourquoi justement mon fils, hein ? Tu as exactement trois mois pour apprendre l’anglais.
Le lendemain matin, Kamo essaya tout de même de se défendre, mais sans grande conviction.
- Comment veux-tu que j’apprenne une langue en trois mois ?
Manteau, sac et chapeau, elle était déjà sur le point de partir.
- Ta mère a la solution !
Elle ouvrit son sac et lui tendit une feuille de papier où s’étirait une liste de noms propres à consonance britannique.
- Qu’est-ce que c’est que ça ?
- Les noms de quinze correspondants. Tu choisis celui ou celle que tu veux, tu lui écris en français, il ou elle te répond et anglais, et dans trois mois tu es bilingue !
- Mais je ne les connais pas, ces gens-là, je n’ai rien à leur dire !
Elle l’embrassa sur le front.
- Fais le portrait de ta mère, explique avec quel monstre tu vis, ça te donnera de l’inspiration.
Daniel Pennac, Kamo, l’agence Babel
I.1.Compréhension (10 points)
C1. (2,50 p.) Pourquoi la mère de Kamo n’est-elle pas contente ?
C2. (2,50 p.) Quelle méthode d’apprendre l’anglais propose-t-elle à son enfant?
C3. (2,50 p.) Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Relevez dans le texte la phrase qui justifie votre réponse.
Kamo se révolte avec assurance contre le délai de trois mois accordé par sa mère. V/F
La mère de Kamo lui suggère d’écrire à quinze correspondants anglais. V/F
C4. (2,50 p.) Comment trouvez-vous la mère de Kamo ? Est-elle vraiment un monstre ?
I.2. Vocabulaire (10 points)
V1. (2,50 p.) Donnez un synonyme des mots : apprendre ; conviction. Utilisez-les dans des phrases de votre choix.
V2. (2,50 p.) Trouvez deux homonymes pour le mot mère que vous utiliserez après dans des phrases de votre choix.
V3. (2,50 p.) Donnez cinq mots de la famille du verbe défendre.
V4. (2,50 p.) Donnez les antonymes des mots : vivre ; content. Utilisez-les dans des phrases de votre choix.
I.3. Grammaire (10 points)
G1. (2,50 p.) « Mais je ne les connais pas, ces gens-là ». Mettez le verbe au passé composé de l’indicatif.
G2. (2,50 p.) Mettez au pluriel la phrase : « Tu choisis celui ou celle que tu veux».
G3. (2,50 p.) Mettez à la forme affirmative : « je n’ai rien à leur dire ».
G4. (2,50 p.) Mettez les phrases suivantes à la forme passive:
-
Tous les adolescents du monde parlent l’anglais.
-
On lui a tendu une feuille de papier.
I.4. Traduisez en roumain le passage souligné. (10 p.)
SUBIECTUL II (50 PUNCTE)
À la place de Kamo, rédigez la lettre pour un correspondant anglais. (15 à 20 lignes)
NOTĂ: Ambele subiecte sunt obligatorii.
Timp de lucru: 3 ore.
Se acordă 10 puncte din oficiu.
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