Itinéraire touristique tarente: du moyen-âge à L’unité D’italie



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1-LE CHÂTEAU ARAGONAIS

  • 1-LE CHÂTEAU ARAGONAIS

  • 2-LE COUVENT DE SAINT-FRANÇOIS

  • 3-L’ÉGLISE DE SAINTE-MARIE DE LA JUSTICE

  • 4-LA BASILIQUE DE SAINT-PIERRE

  • 5- L’ÉGLISE DE SAINTE-MARIE DU GALESO

  • 6-LE COUVENT DES BATTENDIERI

  • 7-LA TOUR DE L’HORLOGE-PLACE DE LA FONTAINE

  • 8-LE PALAIS DES OFFICES - PLACE ARCHITA

  • 9-LE PONT EN PIERRE

  • 10-LE PONT TOURNANT

  • 11- L’ARSENAL MILITAIRE

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK





1-LE MOYEN-ÂGE: LE CHÂTEAU ARAGONAIS

  • 1-LE MOYEN-ÂGE: LE CHÂTEAU ARAGONAIS

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



Le Château de Saint-Ange, mieux connu comme château aragonais vante une longue histoire, que témoigne les fouilles récentes. Les précédentes structures grecques, byzantines, normandes, souabes et angevines sont encore lisibles et visibles à l’occasion des visites guidées. Le nouveau château d’époque aragonaise fut construit à la fin du XVe siècle, précisément de 1487 à 1492 selon les nouveaux critères imposés par le perfectionnement des artilleries. Le nouveau projet de reconstruction voulu par le roi de Naples Ferdinand d’Aragon fut réalisé sous l’intervention directe du grand architecte siennois Francesco di Giorgio Martini. Les grandes tours cylindriques et les galeries à l’intérieur sont caractéristiques. La chapelle qui date de la Renaissance est dédiée à Saint-Léonard. On peut affirmer que le château est devenu tout au long des siècles le monument principal et le symbole de la ville, connu et admiré du monde entier.

  • Le Château de Saint-Ange, mieux connu comme château aragonais vante une longue histoire, que témoigne les fouilles récentes. Les précédentes structures grecques, byzantines, normandes, souabes et angevines sont encore lisibles et visibles à l’occasion des visites guidées. Le nouveau château d’époque aragonaise fut construit à la fin du XVe siècle, précisément de 1487 à 1492 selon les nouveaux critères imposés par le perfectionnement des artilleries. Le nouveau projet de reconstruction voulu par le roi de Naples Ferdinand d’Aragon fut réalisé sous l’intervention directe du grand architecte siennois Francesco di Giorgio Martini. Les grandes tours cylindriques et les galeries à l’intérieur sont caractéristiques. La chapelle qui date de la Renaissance est dédiée à Saint-Léonard. On peut affirmer que le château est devenu tout au long des siècles le monument principal et le symbole de la ville, connu et admiré du monde entier.



Le château fut construit de 1487 à 1492 et il est composé de cinq tours cylindriques. Les trois premières tours qui donnaient sur le chenal navigable furent appelées Saint-Christophe, Saint-Laurent et Saint-Ange ; les deux dernières tours en face de la ville ancienne furent appelées de l’ Annonciade et du Drapeau. Les donjons et les murs avaient la même hauteur 21 mètres et un diamètre de 18 mètres, à l’exception de la tour Saint-Christophe qui était plus large. En 1491, on ajouta un arbalétrier triangulaire appelé “Rivellino” pour renforcer le côté méridional du château et améliorer la capacité de défense l’ancien fossé qui fut agrandi jusqu’à relier la”Grande” mer et la“Petite”mer. Une épigraphe en latin placée sur le donjon de l’Annonciade marque la fin des travaux de construction de la forteresse pendant la période de domination angevine. Les Espagnols qui avaient remplacé les Aragonais au XVe siècle et tout au long du XVIe siècle agrandirent les plateformes à l’intérieur et à l’extérieur du château pour faciliter les déplacements et l’emploi de l’artillerie, surtout au sommet des tours. En 1594, la forteresse contribua à chasser l’assaut des Turcs qui voulaient conquérir la ville de Tarente. Au cours des siècles suivant, le château fut utilisé comme prison et caserne militaire.

  • Le château fut construit de 1487 à 1492 et il est composé de cinq tours cylindriques. Les trois premières tours qui donnaient sur le chenal navigable furent appelées Saint-Christophe, Saint-Laurent et Saint-Ange ; les deux dernières tours en face de la ville ancienne furent appelées de l’ Annonciade et du Drapeau. Les donjons et les murs avaient la même hauteur 21 mètres et un diamètre de 18 mètres, à l’exception de la tour Saint-Christophe qui était plus large. En 1491, on ajouta un arbalétrier triangulaire appelé “Rivellino” pour renforcer le côté méridional du château et améliorer la capacité de défense l’ancien fossé qui fut agrandi jusqu’à relier la”Grande” mer et la“Petite”mer. Une épigraphe en latin placée sur le donjon de l’Annonciade marque la fin des travaux de construction de la forteresse pendant la période de domination angevine. Les Espagnols qui avaient remplacé les Aragonais au XVe siècle et tout au long du XVIe siècle agrandirent les plateformes à l’intérieur et à l’extérieur du château pour faciliter les déplacements et l’emploi de l’artillerie, surtout au sommet des tours. En 1594, la forteresse contribua à chasser l’assaut des Turcs qui voulaient conquérir la ville de Tarente. Au cours des siècles suivant, le château fut utilisé comme prison et caserne militaire.



Pendant l’époque napoléonienne, le château devint la prison du Général Alexandre Dumas qui avait abandonné l’armée française pendant la conquête d’Egypte pour les divergences avec Napoléon Bonaparte . Pendant la domination des Bourbon, la forteresse fut utilisée pour emprisonner les ennemis du roi. Le château est toujours resté intact à l’exception de la tour de Saint-Ange démolie en 1883 pour construire le Pont Tournant. À partir de 2003, la Marine Militaire italienne qui occupe le château depuis 1883 a initié la restauration de la forteresse pour valoriser la structure aragonaise du château et identifier en même temps les anciennes structures grecques, byzantines, normandes, souabes et angevines. On a récemment découvert les superficies originelles des murs et des planchers; on a ouvert des couloirs et des locaux; on a creusé des galeries et des passages souterrains et on a trouvé plusieurs vestiges de différentes périodes qui englobent trois mille ans d’histoire de la ville de Tarente. Aujourd’hui, ce château constitue le monument le plus important et connu de la merveilleuse ville ionienne.

  • Pendant l’époque napoléonienne, le château devint la prison du Général Alexandre Dumas qui avait abandonné l’armée française pendant la conquête d’Egypte pour les divergences avec Napoléon Bonaparte . Pendant la domination des Bourbon, la forteresse fut utilisée pour emprisonner les ennemis du roi. Le château est toujours resté intact à l’exception de la tour de Saint-Ange démolie en 1883 pour construire le Pont Tournant. À partir de 2003, la Marine Militaire italienne qui occupe le château depuis 1883 a initié la restauration de la forteresse pour valoriser la structure aragonaise du château et identifier en même temps les anciennes structures grecques, byzantines, normandes, souabes et angevines. On a récemment découvert les superficies originelles des murs et des planchers; on a ouvert des couloirs et des locaux; on a creusé des galeries et des passages souterrains et on a trouvé plusieurs vestiges de différentes périodes qui englobent trois mille ans d’histoire de la ville de Tarente. Aujourd’hui, ce château constitue le monument le plus important et connu de la merveilleuse ville ionienne.

































2-LE MOYEN-ÂGE: LE COUVENT DE SAINT-FRANÇOIS

  • 2-LE MOYEN-ÂGE: LE COUVENT DE SAINT-FRANÇOIS

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



Le couvent de Saint-François se trouve au cœur du centre historique de Tarente. Il constitue un ensemble architectural de grandes dimensions. C’est le bâtiment le plus important de l’ancienne ville de Tarente. Sa construction remonte à l’époque de Saint-François d’Assisi et plus précisément à son passage à Tarente, même si on n’a pas de témoignages précis à propos de cet événement. Les moines franciscains choisirent ce lieu pour établir leur communauté au XIVe siècle. En effet, la construction du couvent et de la petite église annexée remontent à cette période-là, même si on n’a pas de documentation écrite. La légende dit que le Prince de Tarente, Philippe d’Anjou fit restaurer et agrandir une petite église au début du XIVe siècle pour honorer la mémoire de son frère, Ludovic, évêque de Toulouse. Donc, il fit bâtir un grand couvent. Au XVIe siècle, le couvent abrita quelques confréries parmi lesquelles celle de Saint-Antoine de Padoue et de la Vierge Immaculée. Le couvent fut restauré pendant la deuxième moitié du XVIIe siècle et il devint le siège de la Commune de Tarente au XVIIIe siècle.

  • Le couvent de Saint-François se trouve au cœur du centre historique de Tarente. Il constitue un ensemble architectural de grandes dimensions. C’est le bâtiment le plus important de l’ancienne ville de Tarente. Sa construction remonte à l’époque de Saint-François d’Assisi et plus précisément à son passage à Tarente, même si on n’a pas de témoignages précis à propos de cet événement. Les moines franciscains choisirent ce lieu pour établir leur communauté au XIVe siècle. En effet, la construction du couvent et de la petite église annexée remontent à cette période-là, même si on n’a pas de documentation écrite. La légende dit que le Prince de Tarente, Philippe d’Anjou fit restaurer et agrandir une petite église au début du XIVe siècle pour honorer la mémoire de son frère, Ludovic, évêque de Toulouse. Donc, il fit bâtir un grand couvent. Au XVIe siècle, le couvent abrita quelques confréries parmi lesquelles celle de Saint-Antoine de Padoue et de la Vierge Immaculée. Le couvent fut restauré pendant la deuxième moitié du XVIIe siècle et il devint le siège de la Commune de Tarente au XVIIIe siècle.



À l’origine, l’église avait une seule nef mais au cours des siècles, elle s’enrichit de plusieurs chapelles nobiliaires et de précieux objets sacrés. Pendant l’époque napoléonienne, elle fut dépouillée de tous ses objets précieux. Le couvent a subi plusieurs restaurations au XVIIIe siècle, en un style architectural Tard Baroque, surtout pour ce qui concerne l’extérieur : le portail, les balcons et les grandes fenêtres. Pendant la période napoléonienne, il devint le siège de l’armée de Napoléon prenant la dénomination de caserne “Cesare Rossarol”. En effet, les Français abolirent les ordres religieux et ils transformèrent les monastères et les couvents en casernes militaires. En 1813, le toit s’est écroulé et un côté de l’église fut fermée pendant plusieurs années jusqu’à être associée et unifiée à la caserme et disparaître définitivement en 1828. Maintenant, il est devenu siège de l’Université.

  • À l’origine, l’église avait une seule nef mais au cours des siècles, elle s’enrichit de plusieurs chapelles nobiliaires et de précieux objets sacrés. Pendant l’époque napoléonienne, elle fut dépouillée de tous ses objets précieux. Le couvent a subi plusieurs restaurations au XVIIIe siècle, en un style architectural Tard Baroque, surtout pour ce qui concerne l’extérieur : le portail, les balcons et les grandes fenêtres. Pendant la période napoléonienne, il devint le siège de l’armée de Napoléon prenant la dénomination de caserne “Cesare Rossarol”. En effet, les Français abolirent les ordres religieux et ils transformèrent les monastères et les couvents en casernes militaires. En 1813, le toit s’est écroulé et un côté de l’église fut fermée pendant plusieurs années jusqu’à être associée et unifiée à la caserme et disparaître définitivement en 1828. Maintenant, il est devenu siège de l’Université.











3-LE MOYEN-ÂGE: L’ÉGLISE DE SAINTE-MARIE DE LA JUSTICE

  • 3-LE MOYEN-ÂGE: L’ÉGLISE DE SAINTE-MARIE DE LA JUSTICE

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



L’ensemble de Sainte-Marie de la Justice est composé par l’église et le monastère annexé. Il se trouve sur la route 106 Ionienne près de la zone industrielle de Tarente et de la rivière Tara, à trois kilomètres de la ville. Il fut bâti sur les ruines d’un ancien hospice qui accueillait des pélerins et des Croisés partant pour la Terre Sainte pendant les Croisades. En 1482, la confrérie des Olivétains s’installa et les moines se dédiaient surtout à l’agriculture et à la pêche. À cause de sa position stratégique près de la mer, le bâtiment fut exposé aux incursions des Sarrasins de 1520 à 1594. Au XVIIe siècle, les frères Olivétains furent transférés dans la ville de Tarente et le bâtiment resta vide. L’église fut désaffectée pendant le XVIIIe siècle et le bâtiment devint une ferme. Après plusieurs événements, une restauration longue et soignée commença en 1980 pour récupérer complètement toute la structure.

  • L’ensemble de Sainte-Marie de la Justice est composé par l’église et le monastère annexé. Il se trouve sur la route 106 Ionienne près de la zone industrielle de Tarente et de la rivière Tara, à trois kilomètres de la ville. Il fut bâti sur les ruines d’un ancien hospice qui accueillait des pélerins et des Croisés partant pour la Terre Sainte pendant les Croisades. En 1482, la confrérie des Olivétains s’installa et les moines se dédiaient surtout à l’agriculture et à la pêche. À cause de sa position stratégique près de la mer, le bâtiment fut exposé aux incursions des Sarrasins de 1520 à 1594. Au XVIIe siècle, les frères Olivétains furent transférés dans la ville de Tarente et le bâtiment resta vide. L’église fut désaffectée pendant le XVIIIe siècle et le bâtiment devint une ferme. Après plusieurs événements, une restauration longue et soignée commença en 1980 pour récupérer complètement toute la structure.



L’église a une seule nef composée de deux travées, ayant une voûte d’arète soutenue par des colonnes. À l’intérieur, à droite, il y a une chapelle de la Renaissance remontant au XVIe siècle. L’autel est en pierre sculpté, peint, et dominé par une fresque murale. À travers un passage étroit, on accède à une pièce rectangulaire destinée à abriter un hospice. Sur une paroi de l’église, on a restauré une fresque d’un auteur anonyme représentant”le Crucifix parmi Notre-Dame des Sept Douleurs, Saint Jean et Saint Benoît”. Il faut remarquer aussi les ruines d’un ancien clocher. Le complexe est maintenant accessible au public. Il suffit de demander une autorisation à l’Intendance aux Biens Architecturaux.

  • L’église a une seule nef composée de deux travées, ayant une voûte d’arète soutenue par des colonnes. À l’intérieur, à droite, il y a une chapelle de la Renaissance remontant au XVIe siècle. L’autel est en pierre sculpté, peint, et dominé par une fresque murale. À travers un passage étroit, on accède à une pièce rectangulaire destinée à abriter un hospice. Sur une paroi de l’église, on a restauré une fresque d’un auteur anonyme représentant”le Crucifix parmi Notre-Dame des Sept Douleurs, Saint Jean et Saint Benoît”. Il faut remarquer aussi les ruines d’un ancien clocher. Le complexe est maintenant accessible au public. Il suffit de demander une autorisation à l’Intendance aux Biens Architecturaux.







4- LE MOYEN-ÂGE: LA BASILIQUE DE SAINT-PIERRE

  • 4- LE MOYEN-ÂGE: LA BASILIQUE DE SAINT-PIERRE

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



Sur la côte ionienne, à quelques kilomètres de la ville de Tarente, près de la route qui cotoie la seconde anse de la “Petite” mer, lieu-dit”Marrese”. On admire un ensemble de bâtiments architecturaux qui composent la ferme des Saints Pierre et André qui remonte à 1391, à un kilomètre environ du Couvent des ”Battendieri”. En 1536, cette ferme fut donnée à une famille aristocratique du lieu, les Marrese. À côté de la ferme, on admire une église en style roman qui a été récemment restaurée. Elle possède trois nefs et trois absides. La ferme se trouve sur les ruines d’une ancienne villa romaine. En effet, les ruines du plancher et des colonnes de ce bâtiment romain sont encore visibles. La légende dit que Saint-Pierre débarqua à Tarente pour diffuser le Christianisme et pendant sa visite, il baptisa les fidèles en ce lieu, dans les jardins du”regulus”c’est-à-dire du seigneur du lieu. Les premières phases de la construction remontent au Haut Moyen-Age. Du bâtiment romain, on conserve encore les ruines de la “hasis villae” (mur de soutien) près d’une roche naturelle.

  • Sur la côte ionienne, à quelques kilomètres de la ville de Tarente, près de la route qui cotoie la seconde anse de la “Petite” mer, lieu-dit”Marrese”. On admire un ensemble de bâtiments architecturaux qui composent la ferme des Saints Pierre et André qui remonte à 1391, à un kilomètre environ du Couvent des ”Battendieri”. En 1536, cette ferme fut donnée à une famille aristocratique du lieu, les Marrese. À côté de la ferme, on admire une église en style roman qui a été récemment restaurée. Elle possède trois nefs et trois absides. La ferme se trouve sur les ruines d’une ancienne villa romaine. En effet, les ruines du plancher et des colonnes de ce bâtiment romain sont encore visibles. La légende dit que Saint-Pierre débarqua à Tarente pour diffuser le Christianisme et pendant sa visite, il baptisa les fidèles en ce lieu, dans les jardins du”regulus”c’est-à-dire du seigneur du lieu. Les premières phases de la construction remontent au Haut Moyen-Age. Du bâtiment romain, on conserve encore les ruines de la “hasis villae” (mur de soutien) près d’une roche naturelle.



On doit préciser que les routes locales “ Marrese” et “Battendieri” ont laissé quelques témoignages historiques et artistiques surtout en ce qui concerne les origines de la ville ancienne de Tarente. Par exemple, on remarque quelques ruines des murs qui entouraient la nécropole médiévale du XII au XIVe siècle. On ne peut pas exclure la présence de tombes d’époque précédente. Maintenant, la ferme abrite un hôtel renommé qui a valorisé cette partie inconnue de Tarente.

  • On doit préciser que les routes locales “ Marrese” et “Battendieri” ont laissé quelques témoignages historiques et artistiques surtout en ce qui concerne les origines de la ville ancienne de Tarente. Par exemple, on remarque quelques ruines des murs qui entouraient la nécropole médiévale du XII au XIVe siècle. On ne peut pas exclure la présence de tombes d’époque précédente. Maintenant, la ferme abrite un hôtel renommé qui a valorisé cette partie inconnue de Tarente.





5-LE MOYEN-ÂGE: L’ÉGLISE DE SAINTE-MARIE DU GALESO

  • 5-LE MOYEN-ÂGE: L’ÉGLISE DE SAINTE-MARIE DU GALESO

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



La petite église de Sainte-Marie du Galeso fut commanditée par le noble tarentin Riccardo Capitignano et fut consacrée en 1169 comme le témoigne une épigraphe encore lisible. Elle se trouve près de la rivière Galeso et a été récemment restaurée par les Pères Passionistes. Par contre, un ancien monastère des moines cisterciens remontant au XIe siècle a été détruit. On y arrive en suivant la route qui mène du quartier Tamburi à Statte et à la ville de Martina Franca ou bien en suivant la route Appia pour Brindisi. La petite église peut être visitée grâce à l’autorisation et à la gentillesse des Pères Passionistes. L’extérieur de l’église a été récemment restauré et le clocher a été réconstruit. L’intérieur de l’église est divisé par un arc aigu en deux travées carrées; la voûte est croisée. À l’entrée, on peut admirer l’épigraphe en latin qui nous rappelle la date de consécration de l’église. Quelques pièces du mosaique de l’ancien plancher normand sont encore visibles dans l’église. La sacristie a un plan rectangulaire avec une voûte d’arète par laquelle on peut accéder au nouveau couvent des Pères Passionistes.

  • La petite église de Sainte-Marie du Galeso fut commanditée par le noble tarentin Riccardo Capitignano et fut consacrée en 1169 comme le témoigne une épigraphe encore lisible. Elle se trouve près de la rivière Galeso et a été récemment restaurée par les Pères Passionistes. Par contre, un ancien monastère des moines cisterciens remontant au XIe siècle a été détruit. On y arrive en suivant la route qui mène du quartier Tamburi à Statte et à la ville de Martina Franca ou bien en suivant la route Appia pour Brindisi. La petite église peut être visitée grâce à l’autorisation et à la gentillesse des Pères Passionistes. L’extérieur de l’église a été récemment restauré et le clocher a été réconstruit. L’intérieur de l’église est divisé par un arc aigu en deux travées carrées; la voûte est croisée. À l’entrée, on peut admirer l’épigraphe en latin qui nous rappelle la date de consécration de l’église. Quelques pièces du mosaique de l’ancien plancher normand sont encore visibles dans l’église. La sacristie a un plan rectangulaire avec une voûte d’arète par laquelle on peut accéder au nouveau couvent des Pères Passionistes.







6-LE XVIe SIÈCLE: LE COUVENT DES BATTENDIERI

  • 6-LE XVIe SIÈCLE: LE COUVENT DES BATTENDIERI

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



À quelques mètres de la source du fleuve Cervaro et du marais“La Vela”, cotoyant la seconde anse de la “Petite “mer, à quelques kilomètres du centre de la ville de Tarente, on peut admirer le couvent des Battendieri, bâti en 1597. Les Frères Capucins l’avaient bâti près de la rivière Galeso de 1533 à 1536 pour ensuite l’abandonné à cause de la nature sauvage du lieu. Le terrain pour la construction du couvent fut donné par le noble tarentin Francesco Marrese. Les moines construirent ici une petite église ayant une simple voûte d’arète, des pièces et une petite sacristie. Le couvent fut abandonné par les Capucins au XIXe siècle et il devint une ferme, une propriété privée. Tout l’ensemble du couvent était entouré de mur d’enceinte interrompu par la façade de l’église et par un portail ayant un arc surbaissé. Aujourd’hui, Il y a encore des ruines du mur d’enceinte. Près du couvent, il y a encore un puits relié à une source d’eau thermale. Maintenant, à peu de kilomètres, il y a un important relais.

  • À quelques mètres de la source du fleuve Cervaro et du marais“La Vela”, cotoyant la seconde anse de la “Petite “mer, à quelques kilomètres du centre de la ville de Tarente, on peut admirer le couvent des Battendieri, bâti en 1597. Les Frères Capucins l’avaient bâti près de la rivière Galeso de 1533 à 1536 pour ensuite l’abandonné à cause de la nature sauvage du lieu. Le terrain pour la construction du couvent fut donné par le noble tarentin Francesco Marrese. Les moines construirent ici une petite église ayant une simple voûte d’arète, des pièces et une petite sacristie. Le couvent fut abandonné par les Capucins au XIXe siècle et il devint une ferme, une propriété privée. Tout l’ensemble du couvent était entouré de mur d’enceinte interrompu par la façade de l’église et par un portail ayant un arc surbaissé. Aujourd’hui, Il y a encore des ruines du mur d’enceinte. Près du couvent, il y a encore un puits relié à une source d’eau thermale. Maintenant, à peu de kilomètres, il y a un important relais.







7-LE XVIIIe SIÈCLE: LA TOUR DE L’HORLOGE-PLACE DE LA FONTAINE

  • 7-LE XVIIIe SIÈCLE: LA TOUR DE L’HORLOGE-PLACE DE LA FONTAINE

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



La Tour de l’Horloge se trouve dans le centre historique de Tarente, située du côté oriental de Place de la Fontaine. C’est un des monuments les plus connus de la ville, il a été construit pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle. L’édifice polygonal et la pointe de la cloche furent construits au début du XIXe siècle. Le bâtiment a été construit sur les ruines d’un ancien noyau médiéval , représente aujourd’hui le seul monument et le seul témoignage de l’ancienne bâtisse de la “Cittadella”complètement détruite. C’était une fortification qui abritait la Tour de «Raimondello» démolie avec les autres bâtiments de ce complexe. La tour de l’horloge constitua un lieu important de la vie commerciale de la ville, tout près du Pont en pierre de “Porta Napoli”. L’ensemble polygonal fut réalisé en 1799; la petite cloche en 1756 et la grande cloche en 1818. L’horloge mécanique fut construite fin XIXe siècle par des artisans napolitains. En 1983, l’architecte Blandino restaura le bâtiment, en sauvegardant tous ses éléments. Le poète tarentin Diego Marturano dédia une de ses poésies à ce monument. Une plaque commémorative placée dans la tour rappelle le grand poète tarentin.

  • La Tour de l’Horloge se trouve dans le centre historique de Tarente, située du côté oriental de Place de la Fontaine. C’est un des monuments les plus connus de la ville, il a été construit pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle. L’édifice polygonal et la pointe de la cloche furent construits au début du XIXe siècle. Le bâtiment a été construit sur les ruines d’un ancien noyau médiéval , représente aujourd’hui le seul monument et le seul témoignage de l’ancienne bâtisse de la “Cittadella”complètement détruite. C’était une fortification qui abritait la Tour de «Raimondello» démolie avec les autres bâtiments de ce complexe. La tour de l’horloge constitua un lieu important de la vie commerciale de la ville, tout près du Pont en pierre de “Porta Napoli”. L’ensemble polygonal fut réalisé en 1799; la petite cloche en 1756 et la grande cloche en 1818. L’horloge mécanique fut construite fin XIXe siècle par des artisans napolitains. En 1983, l’architecte Blandino restaura le bâtiment, en sauvegardant tous ses éléments. Le poète tarentin Diego Marturano dédia une de ses poésies à ce monument. Une plaque commémorative placée dans la tour rappelle le grand poète tarentin.













8-LE XIXe SIÈCLE: LE PALAIS DES OFFICES- PLACE ARCHITA

  • 8-LE XIXe SIÈCLE: LE PALAIS DES OFFICES- PLACE ARCHITA

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



  • Le Palais des Offices est un des immeubles les plus importants et connus du centre de la ville moderne. Il fut bâti au XVIIIe siècle pour abriter les orphélins grâce à un décret royal de Ferdinand IV de Bourbon qui date de 1787. Il présente un style typique néo-classique. La première pierre fut placée par l’archevêque de Tarente Giuseppe Capecelatro en 1799 mais les émeutes de 1799 ralentirent les travaux de construction. En 1872, la Commune de Tarente continua les travaux après avoir obtenu le palais pour abriter des bureaux publiques. À partir de 1896, le palais a abrité le Tribunal de la ville, l’Institut pour l’Histoire et l’Archéologie de la Grande Grèce et le Lycée “Archita”. Le palais a une forme rectangulaire et son style influença les autres immeubles de la ville moderne. La façade principale du palais donne sur Place “Archita”. De cette place, on peut admirer le Pont Tournant, le Chenal navigable et le Château Aragonais. À l’extérieur, il est divisé en deux sections horizontales. La section inférieure présente une grande porte principale et au premier étage une série de grandes fenêtres encadrées.



Au deuxième et troisième étage, de grandes fenêtres donnent une sensation de grandeur au palais. La division en sections verticales est effectuée par des parastates dorique et ionique. La partie supérieure termine par un petit tympan triangulaire surmonté d’une horloge mécanique. À l’intérieur, au trosième étage, il y a une plaque commémorative dédiée au roi Charles Albert I de Savoie. Le palais est en phase de restauration pour faire renaître la beauté de l’immeuble.

  • Au deuxième et troisième étage, de grandes fenêtres donnent une sensation de grandeur au palais. La division en sections verticales est effectuée par des parastates dorique et ionique. La partie supérieure termine par un petit tympan triangulaire surmonté d’une horloge mécanique. À l’intérieur, au trosième étage, il y a une plaque commémorative dédiée au roi Charles Albert I de Savoie. Le palais est en phase de restauration pour faire renaître la beauté de l’immeuble.







9-LE XIXe SIÈCLE: LE PONT EN PIERRE DE “PORTA NAPOLI”

  • 9-LE XIXe SIÈCLE: LE PONT EN PIERRE DE “PORTA NAPOLI”

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



Le Pont en pierre de “Porta Napoli” est dédié à Saint-Gilles de Tarente. C’est la structure qui surmonte le chenal naturel au nord-ouest de la ville. Pour ceux qui proviennent du centre historique, il faut traverser ce pont pour aller à la gare de Tarente et pour prendre la route 106 ionienne en direction de Reggio Calabre et la route 7 pour Bari. Sa longueur est de 115 mètres et on y construisit trois arcades fin XIXe siècle. Il fut bâti en pierre et en béton pour remplacer l’ancien pont orné de sept arcades remontant au Xe siècle et détruit en 1883 par une inondation. C’est un des monuments les plus aimés des Tarentins puisqu’il fait partie de l’histoire et de l’identité de l’île, la partie de la ville qui constitue le centre historique de Tarente, va du Pont en Pierre au Pont Tournant, le cœur de la ville des” deux mers”.

  • Le Pont en pierre de “Porta Napoli” est dédié à Saint-Gilles de Tarente. C’est la structure qui surmonte le chenal naturel au nord-ouest de la ville. Pour ceux qui proviennent du centre historique, il faut traverser ce pont pour aller à la gare de Tarente et pour prendre la route 106 ionienne en direction de Reggio Calabre et la route 7 pour Bari. Sa longueur est de 115 mètres et on y construisit trois arcades fin XIXe siècle. Il fut bâti en pierre et en béton pour remplacer l’ancien pont orné de sept arcades remontant au Xe siècle et détruit en 1883 par une inondation. C’est un des monuments les plus aimés des Tarentins puisqu’il fait partie de l’histoire et de l’identité de l’île, la partie de la ville qui constitue le centre historique de Tarente, va du Pont en Pierre au Pont Tournant, le cœur de la ville des” deux mers”.







10-LE XIXe SIÈCLE: LE PONT TOURNANT

  • 10-LE XIXe SIÈCLE: LE PONT TOURNANT

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



Le Pont Tournant est le symbole de la ville de Tarente. En effet, on identifie la ville ionienne par son pont tournant et son château aragonais. Le pont est dédié à Saint François de Paola et relie la ville moderne au centre historique en surmontant un chenal navigable ayant une longueur de 400 mètres et une largeur de 73 mètres. Il fut inauguré le 22 mai 1887 par l’amiral Ferdinand Acton et il relie la “Grande”mer à la “Petite”mer. À l’ époque de sa construction, on avait construit un grand arc en segment, en bois et en métal, divisé en deux bras qui tournaient de façon indépendente l’un de l’autre autour d’un axe vertical. Il fonctionnait grâce à des turbines hydrauliques alimentées par un grand réservoir placé à l’intérieur du château aragonais. De 1957 à 1958, la stucture fut modernisée grâce à la Marine Militaire italienne et on introduit un fonctionnement électrique et une restauration complète des éléments mécaniques du pont. Le nouveau pont fut inauguré par le Président de la République italienne Giovanni Ronchi en 1958 et dédié à Saint François de Paola, protecteur des marins.

  • Le Pont Tournant est le symbole de la ville de Tarente. En effet, on identifie la ville ionienne par son pont tournant et son château aragonais. Le pont est dédié à Saint François de Paola et relie la ville moderne au centre historique en surmontant un chenal navigable ayant une longueur de 400 mètres et une largeur de 73 mètres. Il fut inauguré le 22 mai 1887 par l’amiral Ferdinand Acton et il relie la “Grande”mer à la “Petite”mer. À l’ époque de sa construction, on avait construit un grand arc en segment, en bois et en métal, divisé en deux bras qui tournaient de façon indépendente l’un de l’autre autour d’un axe vertical. Il fonctionnait grâce à des turbines hydrauliques alimentées par un grand réservoir placé à l’intérieur du château aragonais. De 1957 à 1958, la stucture fut modernisée grâce à la Marine Militaire italienne et on introduit un fonctionnement électrique et une restauration complète des éléments mécaniques du pont. Le nouveau pont fut inauguré par le Président de la République italienne Giovanni Ronchi en 1958 et dédié à Saint François de Paola, protecteur des marins.



Maintenant, le pont mésure presque 90 mètres de longueur et plus de 9 mètres de largeur. Le pont est périodiquement entretenu pour contrôler les mécanismes d’ouverture. Chaque semi-pont tourne autour d’un axe central, ancré au quai en béton par des tire-fonds. L’ouverture du pont permettait le passage des navires militaires auparavant , avant la construction de la nouvelle et moderne base de la Marine Militaire à San Vito, sur le littoral oriental , à quelques kilomètres du centre de la ville. L’ouverture du pont demande seulement quelques minutes car les manoeuvres sont conduites à l’intérieur de deux cabines de pilotage situées près de chaque semi-pont. Chaque année, le pont est ouvert lors du passage de la procession de Saint-Catalde .

  • Maintenant, le pont mésure presque 90 mètres de longueur et plus de 9 mètres de largeur. Le pont est périodiquement entretenu pour contrôler les mécanismes d’ouverture. Chaque semi-pont tourne autour d’un axe central, ancré au quai en béton par des tire-fonds. L’ouverture du pont permettait le passage des navires militaires auparavant , avant la construction de la nouvelle et moderne base de la Marine Militaire à San Vito, sur le littoral oriental , à quelques kilomètres du centre de la ville. L’ouverture du pont demande seulement quelques minutes car les manoeuvres sont conduites à l’intérieur de deux cabines de pilotage situées près de chaque semi-pont. Chaque année, le pont est ouvert lors du passage de la procession de Saint-Catalde .















11-LE XIXe SIÈCLE: L’ ARSENAL MILITAIRE

  • 11-LE XIXe SIÈCLE: L’ ARSENAL MILITAIRE

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



Le lien entre la ville de Tarente et la Marine Militaire italienne est indissoluble. Mais ce rapport s’est développé à partir des dernières années du XIXe siècle quand la Marine Militaire commença la construction de son Arsenal Militaire dans cette ville. En 1865,le sénateur tarentin Cataldo Nitti proposa à une commission nationale la ville de Tarente comme siège d’une nouvelle base navale pour la défense de la ville et de la nation. Cette commission accorda l’autorisation,en chargeant le capitaine Pacoret de Saint-Bon de rédiger un plan des œuvres à réaliser. Le Parlement italien autorisa la construction en 1882 pour porter remède à la nécessité croissante de défense de la Mer Méditerranée. Les travaux commencèrent en 1883 dans la première anse de la “Petite” mer et terminèrent en 1889. L’Arsenal fut inauguré par le roi Humbert I de Savoie. L’entrée principale qui se trouve au centre de la ville donne sur rue Di Palma et présente une façade douée d’un grand tympan. L’arsenal a eu une grande importance pour le développement de l’économie de la ville,surtout grâce à la construction des navires de guerre de la Marine italienne.En 2004, la Marine Militaire a réalisé une nouvelle base navale donnant sur la “Grande”mer, située au lieu-dit “Chiapparo”.

  • Le lien entre la ville de Tarente et la Marine Militaire italienne est indissoluble. Mais ce rapport s’est développé à partir des dernières années du XIXe siècle quand la Marine Militaire commença la construction de son Arsenal Militaire dans cette ville. En 1865,le sénateur tarentin Cataldo Nitti proposa à une commission nationale la ville de Tarente comme siège d’une nouvelle base navale pour la défense de la ville et de la nation. Cette commission accorda l’autorisation,en chargeant le capitaine Pacoret de Saint-Bon de rédiger un plan des œuvres à réaliser. Le Parlement italien autorisa la construction en 1882 pour porter remède à la nécessité croissante de défense de la Mer Méditerranée. Les travaux commencèrent en 1883 dans la première anse de la “Petite” mer et terminèrent en 1889. L’Arsenal fut inauguré par le roi Humbert I de Savoie. L’entrée principale qui se trouve au centre de la ville donne sur rue Di Palma et présente une façade douée d’un grand tympan. L’arsenal a eu une grande importance pour le développement de l’économie de la ville,surtout grâce à la construction des navires de guerre de la Marine italienne.En 2004, la Marine Militaire a réalisé une nouvelle base navale donnant sur la “Grande”mer, située au lieu-dit “Chiapparo”.









  • ITINÉRAIRE TOURISTIQUE

  • TARENTE: DU MOYEN-ÂGE À L’UNITÉ D’ITALIE

  • ITINÉRAIRE RÉDIGÉ PAR SERGIO MULAS ET SABINE SCHECK



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