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Rayonnements non ionisant



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Rayonnements non ionisant

Wi-fi


2008 : Wi-fi : psychose du personnel (suite)

L'installation (sans concertation aucune) de bornes wifi commence à faire réagir les personnels et les syndicats. Je crains que le Pdt me demande de répondre aux inquiétudes de mes collègues (chose que j'ai déjà faite en réponse à un premier courrier). Le problème c'est que je partage ces même inquiétudes et m'insurge contre le gaspillage que représente cet investissement (comment

justifier la pose d'une borne dans l'atelier ?).

Comment géreriez vous cette situation : votre point de vue personnel prend le dessus, ou vous faites fi de vos convictions (quitte à produire un document manquant cruellement d'arguments techniques). La conséquence la plus évidente et de se mettre le Pdt à dos, avec toutes les répercussions qui en découlent ...

documentation sur le site de l'OMS :

HYPERLINK "http://www.who.int/peh-emf/fr/index.html" http://www.who.int/peh-emf/fr/index.html HYPERLINK "http://www.who.int/peh-emf/publications/riskfrench/fr/"

HYPERLINK "http://www.who.int/peh-emf/publications/riskfrench/fr/" http://www.who.int/peh-emf/publications/riskfrench/fr/

HYPERLINK "http://www.sante-radiofrequences.org/" http://www.sante-radiofrequences.org/ => fondation santé et radiofréquence 

Quels industriels participent au financement de la Fondation ? Huit industriels ont contribué à la création de la Fondation :

-des constructeurs : Alcatel-Lucent, Ericsson France et Motorola,

-des opérateurs français de téléphonie mobile : Bouygues Telecom, Orange France et SFR,

-des opérateurs de télédiffusion : TDF et Towercast

cela permet de connaître avant de les avoir lu l'appréciation sur les risques pour la santé (ÔOOH la mauvaise langue !!!!! )

Cette question a été abordée par le CHS de l'Université de Caen (des agents de la BU sont inquiets de la présence de bornes wifi et l'ont signalé dans le registre hygiène et sécurité). La Présidente a proposé d'adresser un courrier au ministère demandant les éventuelles mesures de prévention qui seraient à prendre (le rapport de l'AFSSET étant prévu fin d'année). Cette proposition a été validée par les membres du CHS et le courrier est parti voilà quelques jours . Je vous tiendrai informés de la réponse!

Dans mon université comme dans beaucoup d'autres apparemment, des personnels s'inquiètent surtout quand la borne se trouve dans (ou très proche) le local de travail. Pour tenter de lever les inquiétudes, l'université de Nice a fait réaliser des mesures de champs électromagnétiques par la société APAVE (Marseille). Il s'agit d'une mesure de champs globale de 100 Khz à 3000 MHz. Ensuite avec un spectromètre le contrôleur peut discriminer par bande de fréquence et voir la contribution de chaque gamme dont le WIFI qui se situe vers 2400 MHZ. Les valeurs obtenues en V/m sont comparées aux seuils réglementaires du travailleur de la directive européenne 2004/40/CE du 29/04/2004 et au décret n°2002-775 du 03/05/2002 qui fixent les seuils pour le public. Les mesures sont en plus extrapolées par rapport à un trafic maximum puisque le champs émis dépend de l'importance du trafic.

La conclusion des mesures réalisées dans deux locaux situés à proximité d'antennes WIFI de marque CISCO et de type ANT 2560 est la suivante : "la mesure spectrale a été réalisée au niveau du bureau..., le cumul des émissions, en considérant un trafic maximum sur les émetteurs radiotéléphones, équivaut à un champ électrique total de 0,5 V/m soit environ 85 fois inférieur à la limite minimale d'exposition (28 V/m protection du public) soit environ au moins 100 fois inférieur à la limite minimale d'exposition (61 V/m protection des travailleurs). Le champ émis, à trafic maximum, par les émetteurs WIFI est à 0,48 V/m soit 58 fois inférieur

à la limite d'exposition 28V/m (protection du public) soit 127 inférieur à limite d'exposition 61 V/m (protection des traveilleurs)"

Donc il ne semble pas y avoir de problème en l'état actuel des connaissances et de la réglementation avec le WIFI (du moins pour ces types d'antenne) vu qu'on est très en deçà des seuils réglementaires expositions du public ou du travailleur aux champs électromagnétiques.

petite chose amusante concernant les bornes WIFI. Des personnels de Bibliothèque m'ont fait part de leur inquiétude face à une borne WIFI présente à proximité immédiate de leur bureau

Sur 5 personnes présentes dans ces bureaux 3 ont des symptômes étranges (maux de tête, vertiges....) venant selon elles de la borne WIFI. Seulement il y a un souci : cette borne a été déconnectée il y a quelques semaines à leur demande mais sans qu'on les préviennent ! Alors ? Maladie imaginaire? inconscient qui provoque les symptômes ? Qu'en pensez vous ?

Je pense que  les problèmes de WIFI sont à rapprocher du syndrome des bâtiments malsains.  Les agents  sont inquiets  et estiment  que  leur environnement de travail  n'est pas sûr.  S'ils ne sont pas rapidement rassurés,  si de plus ils ont la perception de conditions de travail insatisfaisantes (hygrométrie, température, renouvellement d'air) , il peut se produire un phénomène de sensibilisation et de contagion communautaire. De nombreux agents vont présenter des symptômes divers (céphalées, fatigue, irritation, ...) . Les agents sont comme "sensibilisés" et certains peuvent devenir réellement malade.


2008 : installation d’une borne wi-fi – psychose du personnel

Depuis janvier dernier, les personnels des BU de notre université me pressent de questions concernant la WIFI et ses prétendues dommages sur la santé.


"L'affaire" de la BNF les a dopés, la BNF ayant décidé de supprimer tte s les bornes WIFI ds ses locaux. Bien que ne ressentant pas de maux de temps ou autres malaises comme à la BNF, ces collègues stressent, voire "psychottent" ...
Etes-vous confrontés à ce type de "psychose" ? Que conseillez-vous en pareils cas ?

J'ai été confronté à une situation similaire. Le conservateur d'une BU a alerté le Pdt sur l'installation généralisée des bornes wifi dans l'université (et ce, sans avis du CHS !). J'ai rédigé la réponse pour le Pdt alors que je suis plutôt de l'avis du conservateur.

Même type d'interrogation à Besançon de la part de certain personnel. Nous avons évoqué le sujet en CHS. La réponse du SG a été :
- pas de certitudes quant aux risques
- les universités sont "notés" en fonction du nombre de bornes déployées
donc, on continue à déployer


2007 : danger du Wifi

L'université va prochainement installer des bornes wifi. Le conservateur d'un BU alerte le Pdt sur les conséquences encore méconnues des ondes pulsées et sur la fréquence utilisée. Le pdt souhaite faire une réponse officielle. J'ai lu dans la newsletter du Journal de l'Environnement que certaines universités (canadiennes) ont proscrit l'installation de bornes wifi sur la base du principe de précaution.Qu'en est-il chez vous et quelles sont les arguments développés par les installateurs pour rassurer les personnels exposés ?

L’Union Européenne appelle pour une action urgente sur les rayonnements micro-onde
Dimanche 16 Septembre 2007 par Geoffrey Lean - THE INDEPENDENT(Uk) - Traduction : HYPERLINK "http://www.next-up.org/" \t "_blank" www.next-up.org
L’organisme de contrôle au sommet de l’Europe lance un appel pour une action immédiate pour réduire l’exposition au rayonnement du Wifi, des téléphones mobiles et de leurs pylônes.
Il suggère qu’un délai pourrait conduire à une crise sanitaire similaire à celles causées par l’amiante, la cigarette et le plomb dans l’essence.
L’avertissement, de l’Agence Environnementale Européenne (EEA) fait suite à une revue scientifique internationale qui conclut que les limites de sécurité fixées pour le rayonnement sont « des milliers de fois trop indulgentes », et un rapport officiel britannique de la semaine dernière qui conclut qu’elles ne pourraient pas exclure le développement de cancers venant de l’utilisation de téléphone portables.
Le Professeur Jacqueline McGlade, la directrice administrative d’EEA, a dit hier : « La recherche récente et les revues de la littérature (relectures) sur les effets à long terme des rayonnements venant des télécommunications du mobile suggèrent qu’il serait prudent pour les autorités de la santé de recommander des actions pour réduire les expositions, spécialement envers les groupes vulnérables, tels que les enfants. »
L’initiative d’EEA va augmenter la pression sur les gouvernements et les organismes de santé publique pour qu’ils prennent des mesures de précaution pour prévenir les rayonnements électromagnétiques de s’étendre rapidement avec les nouvelles technologies.
Le gouvernement allemand est déjà en train de conseiller ses citoyens d’utiliser les connections Internet avec câble au lieu du Wifi et les lignes téléphoniques plutôt que les téléphones mobiles.
La revue (relecture) scientifique, produite par le ‘International Bio Initiative Working Group‘ (Groupe international de travail Bio Initiative) composée de scientifiques de premier plan et d’experts dit que « l’exposition à de nouvelles sources a crée des niveaux sans précédent de champs électromagnétiques artificiels qui couvrent toutes les zones de l’espace habitable sur Terre, causant une exposition cumulative et à long terme à des rayonnements massifs et accrus qui sont sans précédent dans l’histoire humaine. »
Elle dit : « On a besoin de corrections dans la façon dont nous acceptons les tests et le déploiement les technologies de façon à prévenir les problèmes de santé de nature globale.

Le principe de précaution n'a pas été retenu à l'UFC. Le discours a plutôt été : "il n'y a pas de preuve formelle du danger... donc on installe". Pour rassurer une personne qui s'inquiétait, on a juste déplacé une borne de quelques centimètres pour qu'elle ne soit pas dans son bureau. Une façon d'acheter la paix.


Un extrait du CHS où le problème a été évoqué suite à une remarque notée sur les registres hygiène-sécurité (une borne faisait du bruit) :
"Les nuisances sonores de la borne WIFI défectueuse ont cessé car la borne a été arrêtée. Elle va être changée. Mme RACOIS indique la crainte des personnes se trouvant à proximité vis-à-vis de ces ondes. Aucune étude à ce jour ne permet de confirmer ou d’infirmer la crainte des personnels. Selon M X toutes les ondes peuvent alors être mises en accusation (téléphone, micro-ondes…). La décision d’installation du WIFI est une résultante des demandes du Ministère d’implantation du WIFI dans les établissements d’enseignement supérieur. Mme Y précise que l’effet des ondes dépend de la distance entre l’émetteur et les usagers. M X demande que soient appliquées les lois et pas plus. La décision de couvrir un maximum de zone a été prise au sein de l’UFC."

2005 : mise en place d’un reseau par Wi-Fi : Nous sommes en train de mettre en place le cartable électronique pour les étudiants de l'école. Celà implique la mise en place d'un réseau local sans fil à haut débit (par Wi-Fi), pour relier les ordinateurs portables. Le transport de ces informations se fera naturellement par des ondes magnétiques à des fréquences très élevées de quelques G Hz. Si  vous avez été confronté à cette installation dans votre établissement, merci de me donner les réglementations applicables, je pense aux niveaux d'exposition (les rayonnements), à la proximité des bornes qui seront installées, ... D'avance merci pour vos infos.

Les risques liés au WiFi - 9 septembre 2004 : HYPERLINK "http://oasi.ac-aix-marseille.fr/article136.html" http://oasi.ac-aix-marseille.fr/article136.html


RMN


2006 : risque lié à une installation RMN j'ai un labo qui veut installer 2 appareils de RMN. quid des précautions particulières et des règles techniques d'installations ? est-ce que quelqu'un a déjà traité ce genre d'installation ?

 Ce type de matériel est maintenant très sécurisé.

Toutefois le fournisseur devra dans son cahier des charges indiquer le

risque du au rayonnement, le blindage des aimants. Il faudra malgré tout

prévoir une zone interdite au public dans le proche environnement:

signalétique au sol. Sur la porte du laboratoire prévoir les pictogrammes

informant tout utilisateur et visiteur.

Par ailleurs une formation et information: manipulation de liquides

cryogéniques (azote et hélium liquide) devra être faite à l'attention des

manipulateurs.

 Attention au poids de l'appareil.

Prévoir éventuellement de l'installer sur une poutre porteuse avec une plaque de répartition.

 Demander au fabiquant qu'il vous donne la cartographie des champs magnétiques autour du centre magnétique de l'appareil de manière à pouvoir délimiter la ligne des 5 gauss, valeur du champ magnétique statique au-delà de laquelle il peut y a voir des risques pour les porteurs d'implants électroniques (pacemakers, etc) mais aussi pour les porteurs d'implants ferromagnétiques (broches, sondes, hanche artificielle, prothèses, etc). Attention aussi aux personnes qui ont des éclats métalliques dans le corps (suite à un accident. Exemple : mécaniciens qui peuvent avoir des éclats métalliques près des yeux).

Une fois l'appareil installé et mis en service, le fabriquant doit vérifier (par des mesures) que les périmètres de sécurité correspondent bien à la cartographie théorique (à préciser dans le cahier des charges).


Concrètement, il faut :
- interdire l'entrée d'une salle de RMN à tout porteur d'implants électroniques ou d'implants ferromagnétique (il existe une signalétique particulière - voir le fichier joint).
- Il faut délimiter la zone des 5 Gauss à l'aide d'un marquage au sol (peinture) ou à l'aide d'une chaîne en plastique et généralement, on délimite aussi la zone des 10 gauss (seuil au-delà duquel il ne faut absolument pas porter d'objets métalliques sur soi. Risque de projection d'objets à grande vitesse et donc de heurt et même d'arrachement)

La ligne des 5 Gauss peut être située tout prêt du centre magnétique de l'appareil (quand la bobine supra est blindée. Ce qui est le cas des appareils modernes). Elle peut aussi être située à 3 voir 4 mètres autour du centre magnétique (ce qui est le cas pour les bobines les plus puissantes et non blindées)...


Tout ça, c'est pour le risque lié au champ magnétique intense. A noter qu'il faut aussi éviter d'installer des postes de travail permanent autour (genre bureaux à l'étage au-dessus surtout si le volume des 5 gauss est important et sort de la pièce...). S'il y a des bureaux aux alentours s'assurer que l'on est en-dessous des 5gauss et même que les limites définies par la directive européenne sont respectées (Cf Puiblication INRS sur les champs magnétiques statiques). La non perturbation des écrans d'ordinateurs (à tube cathodique. Attention, pas les écrans plats) peut être un critère.
Ensuite, il faut penser au risque d'asphyxie lié à la présence d'Hélium et d'Azote liquide dans l'appareil (ça sert à conserver la bobine à très basse température pour assurer la supraconductivité).
Il faut considérer le rapport volume de liquides présents dans l'appareil/volume de la pièce, en reprenant les formules du taux d'oxygène (Cf. un précédent fichier).
Si le volume est insufisant, il faut prévoir :
- Un système de ventilation mécanique susceptible d'évacuer toute émission de gaz lors des opérations de remplissage de l'appareil. Prévoir l'hypothèse d'un accident de remplissage (déversement accidentel lors du remplissage)et calculer le débit de la ventilation en fonction de cette donnée
- Prévoir également la survenue possible d'un Quench. Un Quench survient lorsque la bobine supraconductrice de l'appareil se réchauffe brutalement au point que l'hélium et l'azote contenus dans l'appareil s'évaporent brutalement. Ça peut arriver si un objet métallique entre accidentellement en contact avec l'appareil (même petit...) (ce qui peut perturber la bobine...)... D'où la nécessité de délimiter cette fameuse ligne des 5 Gauss au-delà de laquelle il faudra absoliment ne pas porter d'appareils métalliques sur soi.
Un Quench peut aussi arriver si la bobine n'est pas bien entretenue (cuve pas remplie à temps comme le prévoit le fabriquant). D'où la nécessité de consignes d'entretien et de l'existence d'une organisation pour cet entretien(personne désignée et formée).
Les Quench sont rares mais lorsqu'ils surviennent, tout l'hélium liquide contenu dans l'appareil est relargué en quelques minutes dans la pièce d'où un risque d'asphyxie mais aussi un risque de surpression importante si le volume de la pièce n'est pas suffisant.
C'est pour cela que :
-1 les portes d'une salle de RMN doivent toujours s'ouvrir vers l'extérieur de la pièce (dans le cas contraire, impossibilité d'évacuer si la surpression est trop élevée
-2 il faut prévoir l'installation d'un conduit d'évacuation relié directement à l'appareil et permettant d'évacuer vers l'extérieur les gaz émis en cas de Quench.

Il y a toute une gamme de solutions entre celle que je viens de vous indiquer et la solution minimale et la moins coûteuse (tolérée uniquement dans le cas de la mise en sécurité d'une salle existante) et qui consiste, au minimum, à avoir des ouvrants qui pourront s'ouvrir en cas de surpression importante, une ventilation mécanique avec alarme et éventuellement à 2 vitesses (1 vitesse pour la ventilation permanente et courante et une vitesse supérieure dans le cas d'un Quench, à mettre en route par une commande manuelle située à l'extérieur de la pièce), l'utilisation d'un détecteur d'oxygène portable avant toute entrée dans la pièce, une consigne affichée indiquant les précautions à prendre en cas de Quench (s'assurer que la ventilation fonctionne quand on entre dans la pièce, quitter la salle en cas de Quench, fermer la salle et indiquer par un panneaux l'interdiction d'entrer en raison du Quench ; ne pas réintégrer les locaux tant que le taux d'O2 est en dessous de 17%...).

Enfin, penser à la charge au sol (calcul à faire faire par un ingénieur structure d'un BE ou d'un BC).

 J'oubliais, le Quench se repère très facilement : bruit et fumées massives s'échappant de l'appareil.

 En plus de la portance au sol, de la signalitique à la porte du labo. Il faut matérialiser au sol le périmetre des 5 mT (50 Gauss), 1 mT et 0,5 mT. Ne pas installer à l'intérieur de la sphère (ellipsoide) des 0,5 mT des zones permanentes de travail : console de commande, ordinateur

d'acquisiition de données, bureau ou des zones de passage: circulations extérieures ou une autre installation RMN. Faire attention à l'étage supérieur. Les deux périmetres 0,5 mT des deux appareils ne doivent pas se recouvrir. Avec les appareils, nouvelle génération, blindés, les périmetres sont moinslarge que ceux des appareils installés il y a une dizaine d'année. On trouve

les données dans les notices, caractéristiques techniques des appareils. En raison de la présence de fluides cryogèniques, installer un controleur de taux d'oxygène avec alarme et consigne sur la porte d'entrée. Faire attention aux matériels ou accessoires utilisés par les chercheurs dans la zone de champ intense. Ce matériel doit etre amagnetique : escabeau, réservoir cryogénique, canne de transfert, ....mobilier, outils,...; Attention aux extincteurs, ceux ci ont une carcasse en acier et peuvent etre attirés par l'aimant. Le local recevant les appareils de RMN sera de préference en rez de chaussée proche de l'aire de livraison ou de(s) citerne(s) de liquide cryogéniques pour eviter des trajets longs et pénibles aves des réservoirs de 200 L. Il faudra également privilégier un reservoir de transport de liquide cryogènique trapu avec une embase large plutot que haut et longiligne.

 Un dernier point , faire visiter l'installation aux pompiers si vous avez des relations avec eux , ça peut éviter des accidents.

 A prendre aussi en considération : le stockage éventuel des  produits chimiques nécessaires au fonctionnement de l'appareil :
- y a les échantillons à analyser (solutions liquides ds des tubes en verre - diamétre 5 mm),
- peut-être l'acétone pour nettoyer ces tubes après usage ? ( = à faire ds 1 local à part)
- y a le solvant utilisé ( chloroforme deutérié =  2 ou 3  flacons de 0,5 l
prévoir une salle attenante de préparation ? et / ou une armoire réfrigérée..

Je signale que selon le document INRS ED 785.


Les VLE varient de quatre ordres de grandeur entre 0 et 10 000 hertz, dépendant à peu près de l'inverse de la fréquence du champ magnétique. "En l'absence de données précises, il est recommandé de la réduire d'un facteur 10" en ce qui concerne les salariés portant un implant cardiaque.
On observe que cela concerne les agents exposés dans un local RMN mais aussi des nettoyeurs de vitres à l'extérieur du local, des agents intervenant à l'étage supérieur ou inférieur, les entreprises en général ... en particulier des visiteurs ou stagiaires dont certains peuvent être très jeunes (< 25 ans). Portent-ils un implant? Est-on assuré de leur aptitude médicale préalable? Les remarques sur les matériaux constituant les outils sont pertinentes. Le marquage des zones de champ n'est pas règlé par les pictogrammes sur les accès.
La valeur la plus restrictive est de 50µT, quand la fréquence dépasse 1500 Hz  environ (voir la courbe). Les farraillages de parois en béton sont des mirroirs EM, les éléments métalliques plans sont parfois des réflecteurs: une mesure du champ réél par organisme agréé est plus pertinente qu'une abaque commerciale ou de manuel universitaire comme on en trouve.
Document Unique et consignes adaptées sont de rigueur: comme par hasard dans le champ de la prévention!

Antenne relais


2007 : installation d’une antenne sur un toit. Risques pour le personnel

on me pose la question suivante :


Une antenne placée sur un toit est alimentée par une puissance de 250 W crête (la fréquence des antennes est aux alentours de 30 MHz).
Je m'interroge sur l'influence éventuelle des champs engendrés sur les personnels situés dans ce bâtiment.
Merci de me préciser ce qu'il en est par rapport aux normes en vigueur.
Avez vous quelques éléments à me fournir sur la réponse à apporter.

je ne suis pas spécialiste mais je me souviens du principe suivant :

Il faut connaître la fréquence de l'émission correspondante.

Grande longueur d'onde = peu de danger

petite longueur d'onde = danger

2 sites intéressants [agence nationale des fréquences + carte des fréquences]

HYPERLINK "http://www.anfr.fr/" http://www.anfr.fr/

HYPERLINK "http://www.cartoradio.fr/netenmap.php?cmd=zoomfull" http://www.cartoradio.fr/netenmap.php?cmd=zoomfull

Apparemment il serait possible de demander qu’une mesure du niveau de champ soit réalisée par un laboratoire agréé, au frais de l’opérateur qui gère une antenne. Il suffit pour cela d’envoyer un courrier à la direction régionale de l’opérateur propriétaire de l’émetteur. Il est possible de trouver les adresses des directions régionales dans le Guide des bonnes pratiques entre maires et opérateurs de téléphonie mobile qui se trouve à la mairie de sa commune.

Décret n° 2002-775 du 3 mai 2002

art. 5 .Le dossier mentionné à l'alinéa précédent précise également les actions engagées pour assurer qu'au sein des établissements scolaires (on peut faire croire que nous le sommes un tout 'tit peu... ) crèches ou établissements de soins qui sont situés dans un rayon de cent mètres de l'équipement ou de l'installation, l'exposition du public au champ électromagnétique émis par l'équipement ou l'installation est aussi faible que possible tout en préservant la qualité du service rendu. Une petite doc pour changer de celle de l'INRS

HYPERLINK "http://www.who.int/peh-emf/publications/riskfrench/fr/" http://www.who.int/peh-emf/publications/riskfrench/fr/

Il existe une feuille de calcul pour estimer le champ magnétique reçu en diffusion libre.
Je l'avais utilisée lors de la pose d'antennes wifi.
Les résultats mesurés étaient conformes à ceux estimés.

A l’époque où on entendait bcp de choses sur les antennes j’ai fait faire des relevés par un bureau de contrôle pour s’assurer que les émissions étaient en dessous des recommandations des européennes qui à l’époque étaient les plus faibles.



2003 : pose d’antenne relais : l'Université est sollicitée par SFR et ORANGE pour installer une antenne relais sur l'un de nos bâtiments. Certaines Universités ont elles été sollicités par de telles demandes ? Quelles suites ont elles données et sous quelle forme administrative ? Quels principes de précautions sont encore valables ?

L'opérateur Orange a un projet d'installation d'antenne GSM/UMTS sur le site de l'INSA. Notre chef d'établissement a souhaité que ce projet soit soumis à l'approbation du CHS. Le projet a été accepté (par une courte majorité) à condition que les seuils d'émission soient similaires à ceux figurant sur la "Charte de Paris" fixant des seuils bien plus bas que ceux fixés par le décret de mai 2002. Pour l'instant, Orange essaie de négocier et de ce fait l'antenne n'est toujours pas installée....

La première fois nous avons exigé qu'un bureau de contrôle fasse des mesures dans les locaux  occupés tout autour des antennes. Les résultats étaient de l'ordre de 50% inférieurs aux recommandations européennes.. Donc chaque fois que l'on me demande un avis sur un projet d'implantation d'antenne je dis qu'il faut imposer que  des mesures soient faites par un bureau de contrôle, que les valeurs relevées soient au maximum de la moitié des seuils imposés et que si ces seuils venaient à être modifiés, le contrat devenait caduc..

Divers


2010 : risque liés aux portiques antivol, démagnétiseurs etc. dans les bibliothèques

Une question revient de manière récurrente dans les bibliothèques :

quels risques présentent les portiques antivol, les démagnétiseurs et les douchettes laser.

Quelqu'un s'est-il déjà pencher sur la question?

Les lecteurs sont des dispositifs actifs, émetteurs de radiofréquences qui vont activer les marqueurs qui passent devant eux en leur fournissant à courte distance l’énergie dont ceux-ci ont besoin. La fréquence utilisée est variable, selon le type d’application visé et les performances recherchées.
Les radio-étiquettes sont des dispositifs passifs, ne nécessitant aucune source d’énergie en dehors de celle fournie par les lecteurs au moment de leur interrogation.
Suivant la fréquence, certain élément comme les portiques par exemple se mesurent et la puissance mesurée peut être comparées à la législation en vigueur.
Pour ce qui est du matériel RFID, lecteur et autre autour de la puce ou du code barre, j'ai pas trouvé grand chose, j'ai entendu parlé d'une accréditation du matériel mais faut encore que je creuse.
Dans tous les cas les choses évoluent car certains types de matériel n'étaient pas blindés par le passé et le sont actuellement.
Voilà pour moi je suis également preneuse d'info de la part de ceux qui en savent plus.


2009 : article sur les nuisances des lignes à très haute tension

Santé publique - 28/01/2009

Vivre près d'une ligne à très haute tension nuit à la santé, selon une étude

Vivre à moins de 300 mètres d'une ligne à très haute tension (THT) nuit à la santé, selon une étude statistique menée par une association opposée au projet de ligne THT Cotentin-Maine mais contestée par RTE, gestionnaire des lignes à très haute tension.

L'étude dont une synthèse est téléchargeable a été pilotée par les universitaires du Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem).

Elle a permis d'interroger 2.868 personnes demeurant dans une zone de 300 mètres de part et d'autres de lignes THT de Normandie, et de 976 personnes non exposées, demeurant dans une zone test située sur le tracé projeté de la ligne Cotentin Maine.

Vertiges, état dépressif

Selon l'association, 15,8% des personnes demeurant à moins de 300 mètres d'une ligne THT ont déclaré ressentir un "état dépressif", contre 7,9% dans la zone test.

Et 18,1% des personnes vivant à moins de 300 mètres d'une ligne THT ont déclaré ressentir des vertiges, contre 10,3% dans la zone témoin.

"Sur les 226 exploitations laitières proche d'une THT concernées par l'enquête, la moitié présente des problème de production, en qualité et en quantité", a ajouté Pierre Le Ruz, président du Criirem.

Le gestionnaire du réseau RTE qui pilote le projet a exprimé dans un communiqué ses "vives réserves sur les conclusions de l'enquête du Criirem" et sur ses méthodes.

Pierre Le Ruz, universitaire en retraite, interviendra le 29 janvier

2009 en audience publique devant les sénateurs qui enquêtent sur "les effets sur la santé et l'environnement" des lignes à haute et très haute tension.

En octobre 2007, 3.000 personnes selon la police, 6.500 selon les organisateurs avaient manifesté contre l'EPR et la THT en projet à Ernée, une petite ville de Mayenne.



2005 : risques d’effets électromagnétiques liés à l’installation d’un TGBT : A l'université nous avons le cas d'une secrétaire dont le bureau se trouve à environ 10m, d'un local fermé et indépendant, contenant un TGBT. Cette personne émet des craintes pour sa sécurité, arguant des effets électromagnétiques du TGBT.

Après renseignements pris auprès de diverses sources et de recherches persos, je n'ai pas trouvé de textes relatifs à une mise en sécurité des TGBT.

Le directeur dudit service voudrait que l'on fasse une mesure du champs électromagnétique et que l'on compare cette valeur à d'autres admissibles.

Avez-vous été confronté à celà ?

que me préconisez-vous ?

Le courant alternatif (50Hz en europe) génère effectivement un champ électrique variable et un champ magnétique variable. La valeur de ces champs dépend de la configuration de l'installation électrique et elle diminue rapidement avec la distance. D'après les informations recueillies auprès de l'INRS, c'est surtout le champ magnétique qui doit être pris en compte et pour un TGBT la valeur du champ magnétique généré serait très faible (on serait en dessous des valeurs qui peuvent perturber un écran d'ordinateur traditionnel - cathodique ; en grso, en dessous du microTesla). La directive européenne 2004/40/CE du 29 avril 2004 (non transposée en droit français, me semble-t-il) fixe les niveaux de références suivants pour le champ magnétique 50 Hz :

Pour les travailleurs, ne pas dépasser 500 microTesla

Pour la population, ne pas dépasser 100 microTesla

Les CRAM peuvent faire des mesures.

PS : Mme Joelle Herrault de l'INRS Nancy est une spécialiste de la question : 03 83 50 87 94.

Tu peux également télécharger sur le sire de l'INRS les publications suivantes : ED 2143 et ED 4202


Câbles électrique créant un RNI : Plutôt que de blinder les câbles (cela dépend du nombre) ne serait -il pas préférable d'installer un grillage suffisamment léger et à maille suffisamment fine pour créer comme une cage de FARADAY! SOCOTEC il me semble fait ce genre de mesures


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