2006 : filet de protection sur évaporateur rotatif : je cherche chez quel fournisseur peut-on trouver des filets de protection pour évaporateur rotatif ?
Je préconise plutôt de changer le ballon de réception : sur les rotavap neufs, le ballon est protégé par un film plastifié
2006 : étagère pour stockage :
Je suis à la recherche de fournisseurs d’étagères pour réserve de produits chimiques avec bacs de rétention à chaque tablette (j’ai les catalogues Bioblock et Natpro) – avez-vous d’autres idées ?
j'ai fait il n'y a pas longtemps avec un laboratoire un rangement et classement de tous leurs produits chimiques pour limiter les coûts car le chef était réticent à la dépense nous avons acheté des étagères en plastique classique et ranger les produits dans des petites barquettes en plastiques aussi dans lesquelles nous avons réparti un petit lit de vermiculite
J'ai aménagé une soute à produits chimiques, il y a deux ans.
J'ai fait appel à deux fournisseurs : TRIONYX et DENIOS
Denios a du matériel d'une qualité supérieure et plus facile à monter. J'ai combiné les 2 pour optimiser l'espace. Il existe un 3eme fabricant qu'il faut appeler pour connaitre les revendeurs : ASECOS
il me parait encore mieux parce qu'il propose des caillebotis à mettre dans les étagères à rétention afin de ne pas réduire le volume de rétention par le volume des flacons.
2005 : douches de sécurité obligatoires ? histoire de faire des économies sur un futur bâtiment de chimie, certains ont proposé d'éliminer les douches de sécurité !!!! je suis peut-être atteinte de dégénérescences neurales mais si je ne m'abuse ces douches sont obligatoires dans chaque salle. Pouvez-vous me le confirmer et si possible me donner le texte de référence
Article R232-1-6 du Code du Travail :
" Les lieux de travail sont équipés d'un matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessible. Ce matériel doit faire l'objet d'une signalisation par panneaux conformes aux dispositions prévues par l'article R. 232-1-13."
Nota : Décret 2002-1553 2002-12-24 art. 3 : Les dispositions du présent décret entreront en vigueur le 1er juillet 2003. Toutefois, elles ne seront applicables au plus tard qu'au 1er juillet 2006 aux lieux de travail comprenant des emplacements où des atmosphères explosives peuvent se présenter et qui sont déjà utilisés avant le 30 juin 2003, les chefs d'établissements devant néanmoins satisfaire aux prescriptions de l'article R. 232-12-26 du code du travail avant le 1er juillet 2003.
Certains utilisent des douchettes (douche autonomes portables ressemblant à un extincteur de couleur verte), faute de place ou après la conception des locaux, mais il faut veiller à les remplacer
régulièrement (pas génial à mon sens et pas facile à utiliser surtout si la victime est seule).
J'ai un peu la même démarche que ceux qui tendent à vouloir supprimer les douches dans toutes les pièces (c'est parce que j'ai moins de neurones !). Je m'explique, il est préférable à mon sens d'avoir une, voire deux (en fonction de la longueur de ton bâtiment) "véritables" douches de sécurité (=équipée de mitigeur et d'une cabine fermée) car elles répondront mieux au besoin [débit, T° de l'eau qui doit être maintenue toute l'année autour d'une température moyenne : 15 à 25° C (essaie en hiver sur une douche alimentée seulement en eau froide !!)], maintenance plus facile et surtout, si tu as besoin de déshabiller une victime, ce sera plus facile dans une douche fermée !!
L'autre idée, c'est de créer des points "sécurité" clairement identifiés dans les couloirs des bâtiments (donc facilement accessibles): tu peux y mettre une trousse de secours, un téléphone de secours, ....., ......de secours, ....... !). C'est un peu le principe rappelé dans l'ouvrage réalisé avec l'INRS sur les risques dans les laboratoires de chimie (p58).
Tuyaux de rejet des armoires pour produits : le mettre au niveaux du toit et non de la façade (prob des voisins + corrosivité)
Risques liés à certaines manipulations
2011 : Manipulation de solution piranha
Nous avons à l'Université Bordeaux 1 deux labos qui s'interrogent sur les mesures de prévention à mettre en place par rapport à la préparation et à l'utilisation de "solution piranha" (ou "acide de Caro"), mélange d'acide sulfurique et de peroxyde d'hydrogène.
La réaction chimique est très exothermique et le mélange obtenu est très corrosif et peut réagir violemment avec des composés organiques (explosion). Sans compter que le mélange libère pendant plusieurs jours de l'O2, ce qui peut provoquer également une explosion si le flacon n'est pas doté d'un bouchon à surpression.
Avez-vous déjà eu à faire à cette solution ? Quelles mesures de prévention avez-vous mises en place ?
Si vous avez éventuellement des protocoles, fiches de poste, procédure de gestion de déchets spécifiques à cette solution, .... Je suis preneur !
Nous avons eu un accident lors de la préparation de ce mélange. Je vous joins l'analyse de cet accident avec les mesures prises 2 mois après ainsi que la photo montrant l'équipement pour la préparation du mélange.
Sur les liens transmis par Emmanuel, le site de Princeton indique que le mélange doit se faire en mettant l'eau oxygénée dans l'acide sulfurique et non l'inverse. D'autres références biblio indiquent également cet ordre, ce qui est plutôt inhabituel (si on considère que l'eau oxygénée à 30% est plus proche de l'eau que l'acide sulfurique). Si un chimiste pouvait m'en expliquer les raisons ???
2010 : manipulation laissée la nuit
Existe-t-il une réglementation autorisant ou non des enseignants à laisser tourner des manips de chimie la nuit dans le cadre de projets étudiants ?
Si c'est autorisé quels sont les moyens de prévention que vous avez préconisé ?
Il faut réaliser une analyse des risques de type HAZOP Par exemple, Imaginer ce qui peut arriver par manque d'électricité, air, eau de
refroidissement ( azote, air comprimé, chauffage, refroidissement,
manque d'un fluide quelconque..Utilité en général.) Prévoir des sécurités qui fonctionnent par manque d'électricité, d'air ou d'eau, d'azote....
Si c'est une réaction chimique comment l'arrêter.
Peut il y a voir des réactions secondaires (dégagement de chaleur, produit inflammable , toxiques, dégagement gazeux...) Que ce passe t’il si l'on fait varier les paramètres températures, refroidissement, agitation, pression ....
Peut il y avoir une fuite, une rupture, l'action d'un autre élément (un autre produit, un incendie, une fuite d'eau...) Imaginer tout ce qui peut se passer et vérifier que l'on a mis en place Des moyens pour limiter ces risques.
Le mieux étant qu'une équipe de 2 personnes reste poursuivre la manip dans tout les cas.
Règle numéro un étant pas de manip sans surveillance.
2010 : travail sur nanomatériaux
un laboratoire de l'université utilise des nanomatériaux.
Afin de protéger la santé de ses utilisateurs, le directeur a décidé de programmer des travaux : c'est la mise en place d'une table aspirante avec rejet de l'air vicié en toiture (avec filtre qui retient 99,9 % des particules ...).
Certain(e)s d'entre vous ont ils(elles) à traiter ce type de travaux ?
Quelles autres solutions avez vous mis en place ? Confinement ?
utilisation de boite à gants spéciales, avec des dispositifs contre l'électricité statique par exemple...
Pour information, pour ceux qui s'intéressent au sujet (et bien que cela ne réponde pas à la question d'Hervé), l'Afsset vient de sortir son dernier rapport sur le sujet :
"Evaluation des risques liés au nanomatériaux pour la population générale et pour l'environnement", consultable sur leur site ( HYPERLINK "http://www.afsset.fr" www.afsset.fr).
Filtration à 90% de particules de quel diamètre ?
Se rapprocher de spécialistes de la filtration comme SOFILTRA par exemple AAF ou CAMFIL
2009 : nettoyage des paillasses
les labos souhaitent que les femmes de ménage nettoient les paillasses une fois par mois je suis personnellement contre. Pour moi, ce sont les utilisateurs qui doivent nettoyer les paillasses car ils savent ce qu'ils ont fait dessus
Comment ça se passe chez vous pour le ménage des laboratoires ?
En médecine/pharma à Nantes les femmes de ménage n'avaient pas de le droit de faire les labos. C'est effectivement au personnel des labos de faire le ménage chez eux
tout fait d'accord
décidément ils ne veulent vraiment rien faire d'autre que de la recherche ces gens là
En recherche comme en TP, ce sont les utilisateurs qui nettoient les paillasses. je suis 300% (au moins) d'accord avec toi : il est hors de question que ce soit le personnel de nettoyage qui fasse cela. J'ai moi-même travaillé en labo de chimie, et cette idée ne me serait même pas passée par la tête !
Ici elles ont la consigne, voire l'ordre, de ne pas nettoyer les paillasses. En plus il s'agit encore d'un service propre à l'UTT, alors niveau responsabilité...
Chez nous les chercheurs nettoient leurs paillasses de recherche et les techniciens de labo les paillasses de TP mais une fois par an, quand tous les élèves sont partis au mois de juillet, quand tout est débarrassé et nettoyé par ces personnes, les dames de ménage interviennent sur les paillasses propres donc, pour en nettoyer les pieds, les éventuels bandeaux de prises, les façades de meubles sous paillasse ...ce genre de choses.
C'est clair pour tout le monde : elles n'interviennent que s'il ne reste aucun flacon, aucun appareil, aucune tâche ou dépôt ou trace supposée d'ordre chimique, ni même odeur...Sans cela, la poussière n'est pas enlevée ni les traces de chaussures des étudiants sur les pieds des paillasses ou sur les meubles, ni les chewing-gums et éventuels graffitis : les techniciens de labo et/ou chercheurs nettoient ce qui est consécutif à leur activité.
2009 : évaporateurs rotatifs sous sorbonne ?
Au cours d'une réunion de correspondants de laboratoires j'ai présenté une affiche de sécurité sur les évaporateurs rotatifs. Me basant sur la bibliographie sur ce point, j'ai indiqué que les rotovap doivent être installés sous sorbonne pour évacuer les éventuelles vapeurs résiduelles de solvant que laisserait échapper le dispositif. Cela a suscité de nombreuses réactions car non seulement les labos n'ont pas assez de sorbonnes disponibles pour y installer ces appareils et en plus ils ne voient pas pourquoi car selon eux un dispositif bien conçu ne devrait pas laisser échapper des vapeurs de solvant. Quel est votre point de vue sur la question ?
ben dis donc ils n'étaient pas fins ce jour là tes correspondants, ils n'avaient pas eu leur dose de roteux ou ? je dis qu'il est préférable de le placer sous la sorbonne, même s'il faut reconnaitre les progrès des évaporateurs rotatifs (cf. la fiche). En cas de rupture, d'éclatement de la partie en verre (c'est déjà arrivé où ça déjà rappelle moi ??), comment assurer l'évacuation des vapeurs de solvants de l'appareil bien conçue dans ce cas ?
Comme Vincent fait référence à la biblio, j'ai regardé le "Picot-Grenouillet" et la brochure de l'INRS à la rédaction de laquelle le GP Sup a participé. Effectivement, cette dernière propose d'installer le rotavap dans une sorbonne, ce que ne mentionne pas Picot, qui parle seulement de la protection du ballon récepteur. J'en profite pour vous informer de ballons plastifiés vendus par les fournisseurs, au prix d'un surcoût modique par rapport à l'investissement du rotavap.
En ce qui concerne l'implantation, les nôtres sont sur les paillasses et pas sous les sorbonnes, qui, à mon avis, doivent être réservées aux utilisations de solvants en milieu ouvert. L'évaporation en rotavap se fait en système fermé, et le piégeage des vapeurs en fiole de garde peut être amélioré en utilisant des fluides réfrigérants en circuit fermé, qui améliorent le refroidissement, donc le piégeage des vapeurs. Il est également recommandé d'utiliser des pompes à membrane plutôt que les trompes à eau, qui entrainent de grandes quantités de vapeurs dans les eaux usées. Je suis personnellement d'accord avec les utilisateurs qui redoutent un encombrement inutile des paillasses sous sorbonnes : nous avons ici un labo d'orga qui a fait installer 4 nouvelles sorbonnes de 1m80 et qui ne peut pas pour autant installer les évaporateurs rotatifs dessous.
J'ai la même réaction (ne pas encombrer les sorbonnes) pour les HPLC, par exemple.
Quant au devenir des liquides répandus en cas d'accident, si le rotavap est sous la sorbonne, les solvants partiront dans l'évier aussi facilement. Il est par contre nécessaire de disposer dans ces laboratoires de matériau absorbant.
2006 : qui nettoie les éviers des salles de TP ?
chez vous qui nettoie les éviers des salles de TP ? Les femmes de ménages, un technicien ou les étudiants à la fin du TP ? pour moi, pédagogiquement parlant, ce serait à ceux qui déversent les produits de nettoyer. Ou à la rigueur un technicien chimiste ou biologiste mais certainement pas aux autres
Ici, le ménage étant assuré par une société extérieure, tout ce qui présente un risque est assuré par les personnels techniques des TP.
Il s'agit, en plus du travail de préparation) :
- du transfert des poubelles de TP (papiers souillés, etc...) qui sont identifiées par un logo spécial ;
- du nettoyage des paillasses, de la vaisselle, des éviers ;
- du regroupement et de l'élimination des déchets chimiques, de la mise au rebut de la verrerie abimée,...
Dans la pratique, il y a des dysfonctionnements.
Exemples : un flacon de potasse à 40% mal étiqueté ; une bonbonne de soude normale avec fuite au robinet (sol souillé),...
La présence de personnel technique dans les salles de TP, même de catégorie C, me semble de ce fait indispensable ( et en cas d'absence, on en voit les "mauvais" résultats), et je crains beaucoup des orientations sur les créations de postes (forte diminution des catégories C).
Pour moi aussi, ce n'est pas à une femme (ou un homme)de ménage de faire ça.
Un technicien de labo formé peut en revanche le faire. Les étudiants également en suivant les recommandations de l'enseignant.
A l'EGIM, je donne "ordre" aux femmes de ménages de ne pas les nettoyer, ainsi que la surface des paillasses. Ceci présenterait un risque pour elles. C'est effectivement aux étudiants de le faire.
2006 : mélange de vapeur :
Savez-vous s'il peut y avoir incompatibilité (et donc danger) si l'on mélange des vapeurs de solvants organiques différents (solvants classiques utilisés en chimie organique) ?
Pour être + clair, dans un bât de recherche en chimie organique, nous avons remplacé toutes les trompes à eau par un dispositif de vide centralisé (constitué de 2 groupes de pompage installés dans un local en sous-sol) alimentant un réseau fixe de prises de vide installées sur les paillasses.
Tout se passa très bien en phase conception (aucune remarque particulière de l'équipe de M.Oeuvre ni du BC), mais depuis la mise en service, les chimistes se plaignent d'odeurs nauséabondes. Une petite visite sur place et une mesure rapide ont permis de dire que les vapeurs qui devaient être, soient piégées dans un réservoir d'eau installé en sortie de chacun des groupes, soient aspirées au dessus de l'orifice de sortie, et bien ces vapeurs ne respectaient pas le cahier des charges du fournisseur des groupes de pompage (les vilaines !) et se diffusaient dans le local puis dans le sous sol et donc dans le bâtiment (pour les plus coriaces !!).
Bien sur, j'ai écrit à l'architecte afin de l'informer du risque lié à la formation d'ATEX (vu qu'il y avait un gros défaut de ventilation du local) et depuis patatra, l'architecte cherche tous les moyens pour décharger sa responsabilité en évoquant le fait qu'il n'a jamais eu en sa possession la liste des solvants, ni les quantités, etc ... et a écrit à notre présidente afin de l'informer de "ses vives inquiétudes quant au caractère dangereux de cette installation" !!!!!!
D'ou ma question de savoir si vous avez connaissance d'une éventuelle incompatibilité concernant le mélange de vapeurs de plusieurs solvants (acétone, acétate d'éthyle, éther, dichlorométhane, DMSO, cyclohexane, ......).
Merci aux bonnes âmes qui liront ce mot jusqu'au bout (!) et qui me répondront (si possible avec des références).
vraiment, je te trouve très exigeant quand tu demandes des références !!
Pour les références, je te conseille les " réactions chimiques dangereuses" de l'INRS, que tu as sans doute dans ta bibliothèque ; pour la forme, j'ai vérifié pour le déthyle oxyde (l'éther, quoi !) et l'acétone, l'éther étant bien connu pour les risques liés à la formation de peroxydes, qui peuvent exploser, notamment dans un rotavapor quand on va à sec.
A mon avis, il n'y a pas de risques liés aux mélanges de vapeurs de solvants.
A mon avis toujours, pour le piégeage des vapeurs, un piège à eau me semble insuffisant, le vide de ta pompe étant sans doute très efficace.
Pour info, sur le campus de Grenoble, lorsque les rotavaps fonctionnaient sur des trompes à eau, il y avait régulièrement des problèmes sur le réseau (pompes "givrées" par l'évaporation des solvants entraînés avec l'eau,...).
Au LEDSS, on avait installé dans les labos des pompes à membrane, mais il a fallu doubler le piégeage (2 récipients en série).
A l'INRA, les gens utilisaient un mélange réfrigérant plus efficace pour mieux piéger les vapeurs : je ne sais plus lequel, mais tes chimistes ont sans doute des propositions à te faire.
Distillation : connaissez-vous un système qui permet de couper le chauffage lors d'une distillation lorsqu'il y a un problème avec le réfrigérant (coupure d'eau par exemple). Il me semble que l'on peut utiliser un pressostat mais je ne connais pas le principe
Lionel Fatoux : effectivement nous avons mis en place un système de coupure automatique du chauffage sur manque de circulation d'eau. Si tu veux plus d'info, appelles moi, je te mettrais éventuellement en contact avec notre bureau d'études