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Travail sur écran


Pause pour le personnel travaillant sur écran : un collègue me questionne sur le fait de savoir si les informaticiens, au sens large du terme, peuvent bénéficier d'une pause. De mémoire, j'avais entendu parler d'une pause de 10mn /heure (il s'agit d'une pause consistant à soustraire le champ visuel de l'écran d'ordinateur et non pas d'une pause café....).

Pour ma part en formation 'travail sur écran', je signale une recommandation, de mémoire venant d'une étude d'une association de banques, pour les personnes qui travaillent plusieurs heures d'affilée sur écran, d'instaurer une pause de 15 minutes tous les 3/4 d'heure...

Le texte réglementaire (décret n°91-451 du 14/05/91) mentionne l'obligation de prévoir des pauses ou de modification du travail permettant de diminuer la charge de travail sur écran, mais sans donner d'indication quantitative.

Il faut voir l’activité réelle. S’ils ne décollent pas de l’écran, une pause s’impose, au moins toutes les deux heures (15/20 minutes c’est bien mais il n’y a pas de d’obligation réglementaire sur la durée). Mais souvent, l’activité permet des pauses “naturelle”, changement d’activité, déplacement ... Tout ceci peut se régler dans le cadre de l’évaluation des risques.



Logiciel de grossissement (écran de visu) : tu peux en télécharger gratuitement (des versions d'essais !!) sur le site suivant : HYPERLINK "http://handy.univ-lyon1.fr/service/softs/sur_handy.html" http://handy.univ-lyon1.fr/service/softs/sur_handy.html

Ergonomie


2009 : siège ergonomique

Comme pour la plupart de nos établissements, chez nous la commande de mobilier se fait auprès d'un fournisseur titulaire d'un marché, et pour du mobilier référencé dans le marché.


En ce qui concerne les sièges de bureau, plusieurs personnes ayant notamment des problèmes de dos ne sont pas bien installées dans les sièges "ergonomiques" fournis dans le cadre du marché.
L'idéal serait qu'ils puissent acheter leur siège après l'avoir essayé et ayant la possibilité d'en essayer plusieurs, c'est à dire de procéder à un achat "hors marché".
Avez-vous été confronté à ce type de situation ? Comment avez vous fait ?

Nous avons un marché à plusieurs lots:

- un lot pour le mobilier standard (celui-ci comporte tout de même des sièges ergonomiques assez complets),

- un lot pour du mobilier et du matériel spécifique, notamment du fait des aménagements de postes de travail pour des travailleurs handicapés.

C'est la société EDU4 qui est titulaire de ce lot. A chaque demande particulière, nous analysons avec eux le besoin et ils établissent un devis. EDU4 étant basé dans l'agglo nantaise, nous avons la chance de pouvoir tester leurs produits dans leur show room.

Je suis également confrontée à cette problématique. Sauf que chez nous il n’y a pas de marché public. Nous devons passer par l'UGAP et l'UGAP peut apporter que 1 seul modèle sur site et qu'elle n'a pas de show room ! Je n'ai pas encore trouvé LA solution


Ambiance

Eclairage


2009 : Eclairage salles de cours

Il existe une norme qui nous précise le niveau d'éclairement pour les salle de cours, ... (norme: NF X 35-103 et décret n°83-721 du 2 août 1983) mais pour les amphis quel est le niveau d'éclairement, existe-t-il une norme spécifique?

Je n'ai pas la réponse sous le coude mais si j'avais à étudier l'éclairage de locaux je consulterais également les minimum imposés par la réglementation d'accessibilité aux personnes handicapées. Nous sommes en cours de diagnostic et aurons à "booster" l'éclairage en plusieurs endroits pour accueillir les personnes mal voyantes, alors que personne ne s'est jamais plaint d'un manque de lumière dans les locaux d'enseignement (ce qui ne veut pas dire que nous étions dans la norme, je le reconnais).

Aération


2009 : problème de maux de tète : que faire ?

Actuellement confronté à des problèmes pulmonaires, à des maux de têtes, certains agents ont fait appel à la médecine de prévention. La médecine de prévention renvoi ces agents vers le service hygiène et sécurité, de ce fait je souhaiterais savoir vers qui me tourner pour régler ces problèmes, à qui doit on faire appel pour réaliser des prélèvements d'air, quelles sont les procédures à respecter ... ?

 Certaines personnes se plaignaient dans notre établissement d'avoir la gorge irritée...suite à des travaux longs et importants.

Nous avons donc fait appel au laboratoire ITGA/Prisme qui réalise des prélèvements d'air. Ils ont un bureau à St Etienne je crois.

Suite à une suspicion de pollution de l'air dans notre bibliothèque nous avons fait appel à l'ASPA
  HYPERLINK "http://www.atmo-alsace.net/site/Accueil-2.html" http://www.atmo-alsace.net/site/Accueil-2.html
Je ne sais pas s'ils interviennent en dehors de l'Alsace.


2009 : recherche de polluants dans une reprographie

Certain(e)s d'entre vous ont -ils(elles) déjà réalisé ou fait réaliser des prélèvements d'air dans des locaux techniques, comme les locaux de reprographie, afin d'y rechercher les taux d'acrylates, les taux d'ozones ou toutes autres substances susceptibles d'être nuisibles à la santé ?

Voilà ce que nous avions fait mesurer en avril 2008 dans notre local de reprographie suite à des plaintes d'agents après avoir effectués au préalable des mesures de températures et d'hygrométrie et aussi en fonction des FDS des encres et produits utilisés.


2008 : VMC éteinte par économie d’énergie

Afin de faire des économies de chauffage (et donc d'énergie), un enseignant propose d'éteindre les VMC pendant les périodes d'inoccupation des laboratoires et/ou salle de TP personnellement je n'y vois pas d'inconvénient à condition de les laisser allumer au moins 1h après la fin des TP afin de bien aérer les lieux et sous réserve que tous les produits dangereux aient bien été entreposés dans les armoires ventilées et donc non concernées par cette restriction. Evidemment, la plupart des TP se font sous sorbonne...

Je n'ai rien vu dans le code du travail à ce sujet (remarquez, c'est plutôt normal)... alors, si vous trouvez des objections...

Pas d'objection sauf que la réglementation impose des mini de débit d'air neuf pour assurer le renouvellement d'air hygiénique pendant l'occupation des locaux et que l'on se doit de le respecter.

Il faut savoir que les constructeurs de systèmes de ventilation "ALDES" , "France AIR" etc. font de la régulation par détection de CO2 justement pour limiter les débits hors occupation..

Il est possible aussi que le service technique ajoute des ondes de présence avec temporisation pour (je l'ai fait dans des salles de formation il y a 20 ans!)



2007 : recherche de polluants dans une reprographie

Nous avons quelques soucis avec notre reprographie (maux de tête, sécheresse occulaire …) et nous souhaiterions faire des mesures : à part les taux en ozone et en COV, avez-vous d'autres idées de polluants éventuels à rechercher ??

il faudrait regarder du côté de la ventilation du local, voir de la climatisation s'il y en a une ; cf. en particulier les conduits d'amenée d'air : propreté ? sinon les réglages en humidité etc.

Peut-être faire également des mesures du taux d’humidité de l’air (taux d’humidité souvent bas dans les imprimeries, qui peut favoriser la sécheresse oculaire) et regarder la qualité de l’éclairage (Indice de Rendu des Couleurs, température de couleur) et la quantité (niveau d’éclairement et luminances) pouvant, le cas échéant, entraîner des maux de tête (de même qu’une forte sollicitation de la vision de façon continue ; suggérer dans ce cas, de faire des pauses courtes et fréquentes ou de changer de tâches, manutention…)

L'évaluation de la qualité de l'air dans un local de reprographie a été effectué par un organisme agréé extérieur de l'Université Pierre et Marie Curie.

 -Les hydrocarbures aromatiques monocycliques norme AFNOR NF X 43-251,

-les concentrations de dioxyde de carbone selon norme AFNOR NF X 20361,

-l'ozone selon norme AFNOR NF X 43-024,

-la température mesurée à l'aide à thermistance,

-l'hygrométrie à l'aide d'un détecteur de type capacitif ont eté les facteurs étudiés.

Le suivi de la teneur en ozone a été fait en continu pendant une semaine.

Le suivi de la température, de l'humidité relative, de la concentration de dioxyde de carbone ont servi d'indicateurs du renouvellement d'air. La mesure des concentrations moyennes d'hydrocarbures aromatiques monocycliques, dont le styrène comme substance potentiellement émise lors de photocopies de documents.

Ce ne sont pas des polluants, mais si les locaux sont climatisés, tu peux essayer aussi le taux d'hygrométrie, ainsi qu'une mesure de la vitesse de soufflage et une étude du % d'air neuf apporté (préconisé par la CRAM chez nous récemment).


2007 : ventilation poste de soudage

Existe-t-il une norme ou des recommandations pour l’installation d’un extracteur de fumées sur un poste à soudure, outre le fait que l’extraction ne doit pas se faire en façade ?

J'ai eu le même problème à résoudre il y a quelques années. Je n'ai pas trouvé de norme ou d'étude publiée à l'époque, mais j'ai fait réaliser une hotte, et le résultat est satisfaisant, au dire des utilisateurs. En plus d'empêcher que les soudeurs respirent les vapeurs issues des soudures, ce système a eu le mérite d'empêcher que ces vapeurs provoquent des déclenchements intempestifs de l'alarme incendie (le problème est que pour empêcher ces déclenchement intempestifs, les soudeurs désactivaient le capteur, "juste le temps de la soudure", mais pensaient rarement à le remettre en service une fois le travail de soudure terminé).

- Table de soudure en bois (un ancien établi) de 80 cm sur 120 cm

- Hotte en acier à 70 cm au dessus de la table de soudure de forme similaire au hotte que l'on trouve dans les grandes cuisinières (piano) de restaurent (tronc de pyramide). de 80 cm sur 120 cm également, 60 cm de hauteur. Cette hotte contenait 2 néons d'éclairage de la table de soudure.

- extracteur de 200 w, 200 mm de diamètre

- conduite d'extraction de 200 mm, environ 10 m de conduite, avec 4 coude à 90° à entre la hotte et la sortie de l'extracteur

J'ai essayé de mesurer la vitesse de l'air à la hauteur des visages des soudeurs, mais elle était inférieur à la précision de mon anémomètre (10 cm/seconde), donc non mesurable. Cependant les soudeurs trouvaient ce système suffisant, et en tout cas il représentait une amélioration significative par rapport aux conditions de travail précédentes.

La SAF propose des solutions d’aspiration des fumées sur les postes à soudure. A l’Ecole Centrale nous avons des extracteurs muraux dans certaines cabines, des systèmes d’aspiration adaptés sur les torches pour d’autres applications, et une « usine à gaz » adaptée à notre machine de découpe plasma……Tous ces procédés sont reliés à une centrale d’extraction équipée de filtres spécifiques à l’activité soudage. Les branchements ont été réalisés de telle manière que les postes ne se mettent pas en route si les systèmes d’aspiration ne sont pas activés. Ce dispositif a coûté une fortune et est adapté à une utilisation industrielle des équipements que nos élèves utilisent finalement très peu (à l’échelle industrielle).

Je ne connais pas la norme mais l’IS (Institut de Soudure) à Paris devrait pouvoir communiquer ce renseignement



2007 : Ventilation dans activité de catalogage. Dans une B.U. le catalogage est-il considéré comme activité à pollution spécifique ou normale ? Dans ce cas précis , bâtiment neuf entièrement vitré , sans possibilité d'ouverture des fenêtres , sans clim , vmc quasi inexistante , il faisait ce matin 27 degré à 9h30 et 8 degré dehors 8 personnes y travaillent dans d'es conditions de chaleur insupportable puis je exiger 30 m3 heure par personne qn a-t-il déjà utilisé la recommandation CNAM R 226 en cas de chaleur avec quels résultats.

C'est quoi le catalogage ? Est-ce une activité assis / debout / demandant un effort physique particulier ? Est-ce 8 personnes temps plein sur 8h/jour... ou est-ce plutôt un lieu de "passage" ? Est-ce qu'il y a des machines ? Est-ce un lieu de stockage ? Est-ce qu'une ouverture naturelle vers l'extérieur est techniquement possible (oubli lors de la construction ?.)

le catalogage comprend deux actions sur un même poste de travail, un grand

bureau ,


1ère un micro ordinateur

2ème une pile de livres

l'activité consiste à rentrer dans une base de données les cotes de chaque livre ça veut dire être assis toute la journée, manipuler des livres

généralement neufs, et travailler sur écran dans le cas présent c'est l'environnement qui est cata à cause de l'intelligence de l'architecte ( encore un ) car le bâtiment est entièrement en verre , situé sud et ouest , et comme il n'a pas obtenu les crédits suffisant il n'a pas installé de clim , et de plus il n'a fait aucune fenêtre. on ne peut même pas désenfumer en cas d’incendie. en été il y fait plus de 30 tous les jours c'est la Région qui était maître d'ouvrage et payeur. j'ai participé au programme et ensuite interdit de chantier jusqu'à réception.

Sur ces problèmes architecturaux, on a eu le même problème sur un bt neuf;en été, les gens s'évanouissent. Peut-être que Jean-Luc lacroix pourra te dire comment cela a évolué, car je n'étais plus à l'UJF.

Thermique


2011 : température maximale (34°C ?)

au vu des 1ères fortes chaleurs, les demandes affluent.... un agent vient

de me préciser qu'un texte "canicule" donnait une température de 34° au

dessus de laquelle le droit de retrait pouvait s'exercer....

à part le code du travail (Article R4213-7 à 9 sur les ambiances

thermiques, et sans explicatif direct sur les Températures), je ne vois

pas quel texte il invoque

Ci joint l'article;


La loi est vague concernant la protection des travailleurs en période de forte chaleur. L’article L. 230-2 du Code du Travail stipule que les employeurs sont tenus "de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements, en y intégrant les conditions de température", sans citer de seuil de tolérance. Autres obligations : l’employeur doit mettre à disposition des salariés de l’eau potable fraîche et sur les chantiers, les ouvriers doivent pouvoir boire 3 litres d’eau par jour.
Mais plus que les conditions de travail, c’est toute l’organisation du travail qui est revue en cas de canicule. Certains employeurs, suivant les recommandations de l’INRS, augmentent les plages de récupération. Où mieux, décalent les horaires de travail lorsque cela est possible. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cam) recommande par ailleurs d'évacuer les locaux en cas de défaut prolongé de renouvellement d'air, dès lors que la température dépasse les 34°C.
je crois que la recommandation CNAMTS R 226 a été abrogée, le lien vers la liste en vigueur :

HYPERLINK "http://www.ameli.fr/employeurs/prevention/recherche-de-recommandations.php?secteur=A&ctn=A&recherche_tout=Rechercher&action=resultats" http://www.ameli.fr/employeurs/prevention/recherche-de-recommandations.php?secteur=A&ctn=A&recherche_tout=Rechercher&action=resultats

Ce qui explique pourquoi on ne la trouvait plus

Je ne savais pas qu'on pouvait abroger une recommandation !!!

Tiens suivez cette recommandation, oh en fait non ne la suivez pas c'était des conneries .......


2009 : températures recommandées ?

Travail mental sédentaire : 21°C


Travail manuel léger, assis ou debout : 18 - 19°C
Travail manuel pénible, debout : 17°C
Travail très pénible : 15 - 16°C
source INRS : ED 950

L'article R 131-20 du code de la construction et de l'habitation dit que dans les locaux à usage d'habitation, d'enseignement, de bureaux ou recevant du public, les limites supérieures de température de chauffage sont fixées en moyenne à 19°C. La logique de développement durable doit penser la même chose ...

Le code du travail art. R. 4223-13 (partie applicable à la FPT) dit ceci :
Les locaux fermés affectés au travail sont chauffés pendant la saison froide.
Le chauffage fonctionne de manière à maintenir une température convenable et à ne donner lieu à aucune émanation délétère.
Qu'est-ce qu'une température convenable ?
Quatre sources donnent des valeurs approchantes: l'ANACT, l'INRS, le Ministère du Travail et la norme X 35-203 :
Travail sédentaire en position assise: 20 à 24°c
Travail physique léger en position assise: 18 à 20°c
Travail physique léger en position debout: 17 à 22°c
Travail physique intense: 15 à 17°c"

Le code du travail ou les textes d'application qui en découlent ne font aucune mention d'une température imposée dans locaux de travail. Les seules mentions faites à la température restent donc souvent lieu à une grande marge d'appréciation.

 
Des obligations générales pour le maître d'ouvrage et l'employeur

 

- Une obligation pour le maître d'ouvrage qui construit des bâtiments destinés à devenir des locaux de travail de concevoir des locaux et leurs équipements permettant d'adapter la température au corps humain (art. R4213-7 du code du travail).



 

- D'autre part, le code du travail oblige aussi l'employeur, utilisateur des lieux à assurer un chauffage en fonctionnement pour maintenir une température convenable - sans plus de précision sur ce que l'on peut entendre par convenable (art. R4223-13). L'aération devant être conçue pour qu'on ne voit pas une augmentation exagérée de la température.

 

Alors comment déterminer cette température ?



 
Deux documents permettent de préciser un peu plus ce point. Tout d'abord, la circulaire DRT 95/07 du 14 avril 1995 qui précise tous les éléments pouvant servir à réguler la température et qui cite la norme NF X 35-203 (voir paragraphe suivant). D'autre part, une recommandation de la Cnamts (R226), qui fournit une fourchette, dans le cas bien particulier d'un bâtiment à destination de bureau où le système de conditionnement d'air / la ventilation mécanique tomberait en panne de manière prolongée. Ainsi, la Cnamts recommande d'évacuer les lieux si la température se situe au-dessous de 16°C en hiver et au-dessus de 33°C en été.

 

Une norme ISO et NF pour prédire et prescrire une ambiance thermique confortable



 

La norme NF X 35-203 (ISO 7730) citée par la circulaire DRT 95/07 présente une méthode de prévision de la sensation et du degré d'inconfort pour des ambiances thermiques modérées en intérieur. Cette norme prescrit aussi des conditions d'ambiances thermiques acceptables en matière de confort. Elle explique bien qu'il est toujours impossible de trouver une ambiance thermique acceptée de tous, cette perception étant très subjective et conjoncturelle (fatigue, type d'habits, habitudes etc.). Globalement, il ressort que l'ambiance qui devrait satisfaire le nombre de personne maximum serait pour un bureau une température entre 20 et 22°C, un taux d'humidité de 50% et une vitesse de circulation de l'air de l'ordre de 0,1 m/s.

 

L'employeur doit évaluer les risques



 

Dans tous les cas, il est connu que l'excès de froid ou de chaud représentent des risques. L'employeur doit donc les évaluer et prendre les dispositions nécessaires pour les prévenir quand ceux-ci sont inhérents au travail lui-même. L'employeur se doit aussi d'assurer cette évaluation et cette prévention lors d'un événement exceptionnel venant à perdurer (canicule, panne de chauffage etc.).



2009 : Température minimale dans les locaux

Nous rencontrons des problèmes de températures basses dans les bureaux et salles de cours (12 à 15°C). Pouvez-vous me dire s'il existe une réglementation précisant les T°C acceptables pour travailler dans de bonnes conditions.


INRS précise des recommandations mais le Code du travail ne précise rien.
Il me semble que dans la brochure ed 950 (rubrique ambiance thermique) de l’INRS sur la conception des lieux de travail, des recommandations sont données sur les températures acceptables.

Attention, dans les données de la CRAM et de l’INRS il ne s’agit que de recommandations. Il n’y a pas, sauf erreur, de températures réglementaires, si ce n’est un texte consécutif au premier choc pétrolier qui interdit de chauffer à plus de 19°C.



2003 : Distribution de boisson en période de canicule : Suite à la canicule de cet été (la faculté est restée ouverte tout l'été) et les problèmes de déshydratation, j'ai consulté le code du travail pour avoir des précisions sur les postes de distributions de boisson. L'art R 232-3 précise que "les employeurs doivent mettre à disposition des travailleurs de l'eau potable et fraîche pour la boisson" A votre avis celle ci doit être gratuite? L'art R232-3-1 stipule "dans le cas où les conditions particulières de travail entraînent les travailleurs à se désaltérer fréquemment, l'employeur est tenu en outre de mettre gratuitement à disposition au moins une boisson non alcoolisée". Avait on à mettre gratuitement à disposition des agents des bouteilles d'eau cet été? Peut on considérer que l'eau des robinets des sanitaires ou des éviers de paillasses de laboratoire remplissent toutes les conditions d'hygiène? Faut il installer une fontaine d'eau filtrée et réfrigérée? Si oui quelles sont les contraintes? Les bonbonnes d'eau sont une autre solution. Avez vous des retours d'expérience sur ce sujet?

Des distributeurs d'eaux (bonbonnes d'eau) sont à disposition à titre gratuit dans les locaux - espaces détentes ou circulations (art. R 232-3 du CdT), à mon avis on ne peut guère demander à des visiteurs d'aller se désaltérer dans les sanitaires ou aux robinets des paillasses des labos.


la société qui distribue les bonbonnes réalise un entretien au moment des livraisons. Des distributeurs de boissons chaudes sont aussi présents, mais à titre onéreux... il y a également entretien... mais ces distributeurs sont aussi à l'origine d'acte de vandalisme (vol...).

Ambiance thermique : BE Thermique nous propose : les températures suivantes (pour l'hiver):
Bureaux, salles de réunion, bibliothèque, salle d'enseignement : 19°C
Sanitaires, dépôts: 16°C
Halles, circulations: 14°C
Vestiaires: 22°C
Humidité relative : 40-70%
Vitesse de l'air : < 0,15m/s (hiver) - < 0,25 m/s (été)
Valeurs que l'on retrouve plus ou moins dans la brochure INRS ED 718 -conception des lieux de travail.

norme : EN ISO 7730 (Température maximum de l'air, hygrométrie, etc... ), norme NF X 35-203 concernant les températures acceptables dans les locaux en fonction du type d'activité.

Article R 235-2-9 du Code du Travail : "Les équipements et caractéristiques des locaux de travail doivent permettre d'adapter la température à l'organisme humain pendant le temps de travail, compte tenu des méthodes de travail et des contraintes physiques supportées par les travailleurs, sans préjudice des dispositions du code de la construction et de l'habitation relatives aux caractéristiques thermiques des bâtiments autres que d'habitation".
La circulaire DRT n°95-07 du 14 avril 1995 commente cet article : "La température des locaux de travail doit pouvoir être adaptée à l'organisme humain. La norme NFX 35-203 précise des fourchettes de températures acceptables en fonction du type d'activité des personnes. Ces conditions de température peuvent être obtenues par des équipements de
chauffage, de ventilation ou de conditionnement d'air, mais les caractéristiques des locaux doivent être également prises en compte, car l'isolement des parois et vitrages et les protections solaires sont des éléments importants pour les ambiances climatiques des locaux.
Les règles du Code de la Construction et de l'Habitation exigent un isolement minimum des parois des locaux, dès lors qu'il est prévu de chauffer ces locaux à plus de 14 °C (art. R. 111-21). Selon la norme précitée, NFX 35-203, une température inférieure à ce seuil n'est acceptable que pour les activités soutenues".
Pour un travail de bureau, iI est recommandé de respecter les valeurs suivantes :
- Température de l'air entre 22 et 26°C
- Humidité relative de l'air entre 40 et 60%
- Vitesse de l'air inférieure à 0,25 m/s

Bruit


2010 (échanges hors GP Sup) : cahier des charges pour la mesure du bruit

Dans le cadre d'une démarche de prévention contre le risque bruit, je suis à la recherche d'informations, ou encore mieux, de modèles, pour la rédaction d'un cahier des charges visant à la consultation d'un acousticien, en vue d'effectuer un mesurage de l'exposition au bruit, d'obtenir dans la mesure du possible une cartographie du bruit, ainsi que de conseils et/ou orientations en mesures préventives et correctives.

Je me trompe sûrement mais dans le cadre de la prévention des risques professionnels liés au bruit, il me semble qu'il y a amalgame... ?
En effet, les mesures ont des protocoles différents en fonction de la source réglementaire.
Grossièrement :
Le code de la construction pratique une mesure en produisant un bruit d'une intensité et d'une fréquence précise (bruit blanc) et capte sa réflexion sur les surfaces des murs ou sa pénétration par mesurage à travers la cloison (notion de correction acoustique ou d'isolation)
Le code de la santé qui s'occupe plutôt des bruits de voisinage décrit un protocole de mesurage dans un local normalement différent de celui de la source du bruit et il est plutôt intéressé par la survenue du bruit : recherche  de la différence entre le niveau de bruit ambiant comportant le bruit particulier en cause et le niveau de bruit résiduel constitué de l’ensemble des bruits habituels, ceci en fonction du temps d’apparition du bruit. Cette différence s’appelle l’émergence globale.
Le code du travail lui s'intéresse uniquement à l'humain, c'est à dire au niveau de bruit subit par la personne au cours de sa période de travail. Il lui faut donc mesurer des intensités à proximité de l'oreille du sujet et sur des périodes de travail type pour ensuite l'extrapoler à l'ensemble de la période de travail.
Si c'est vraiment dans le cadre des risques professionnels donc dans le cadre d'application du code du travail l'INRS a fait un protocole inattaquable (je ne me rappelle pas des références mais la doc de ta CRAM te renseignera) que reprendront les différents IPRP et sur lequel ton cahier des charges doit reposer.
En espérant t'avoir donné une piste valable.


2009 : Achat de bouchons d’oreille moulés

J’étudie actuellement la possibilité d’acquérir des bouchons d’oreille moulés, en remplacement des bouchons jetables et casques anti bruit.

Avez-vous des retours d’expérience à ce sujet ?

Comment cela a-t-il été accepté dans les services ? Est-ce que cela a été imposé ou basé sur le volontariat ?

Les agents ont-ils pris l’habitude de les porter correctement, de les entretenir régulièrement ?

En consultant les fabricants, certains affirment qu’il est nécessaire de nettoyer les bouchons avec les produits spécifiques, fournis par eux-mêmes. D’autres disent que de l’eau savonneuse suffit.

Merci des informations que vous pourrez me communiquer à ce sujet.
C'est quoi les bouchons moulés ? Y a t-il une marque spécifique ?
Personnellement, j'utilise des bouchons quand je joue dans un orchestre d'harmonie où le niveau sonore en répétition est très important. Ce sont des bouchons en silicone dont on peut choisir le degré d'atténuation et qui sont très confortables. De plus ils ne masquent pas tout le spectre donc on entend quand même l'environnement. J'utilise de l'eau savonneuse pour le nettoyage mais on peut bien sûr utiliser tout produit compatible avec le silicone.
l'avantage des bouchons moulés : barrière anti - bruit, anallergiques et réalisés sur mesure, tous les sons forts et nuisibles pour l'oreille seront atténués, tout en laissant percevoir la voix (laisse passer les fréquences de la parole).

les bouchons sont confortable (empreintes de l'oreille réalisées) , facile à entretenir : se lave régulièrement à l'eau ou à l' aide d'une lingette désinfectante, une fois par an grâce aux pastilles effervescentes.

Confortable : se glisse aisément dans les oreilles. Il est relié par cordon plastique amovible.

Ils sont tout à fait compatibles avec le port du casque de chantier ou de soudure, lunettes de protection.

Les bouchons d’oreille moulés sont des protections auditives personnalisées, puisqu’une empreinte auriculaire est faite pour chaque personne, en silicone ou résine acrylique.  Est inséré à l’intérieur un filtre que l’on peut changer en fonction de l’atténuation désirée.

Il faut compter de 130 à 150 € HT l'unité.


Les prix sont plus intéressant en grande quantité ~105 € HT/100 unités.
Sur l'INPG, nous avons travaillé avec la société Audilive, basée à Valence : il faut prévoir environ 1/2h par personne concernée : selon les personnes équipées, c'est le mode de protection le meilleur qu'ils aient eu en tenant compte de la protection et du confort de port. Comme tous ceux qui étaient concernés étaient fortement exposés, ils étaient plutôt demandeurs et volontaires. J'avais fait au préalable des analyses du spectre de bruit sur les différentes expositions, mais ce n'est pas indispensable.

Pour les tarifs, j’ai des propositions, pour 50 paires, de 84 à 89 € HT. Avec une garantie de 4 à 5 ans selon le modèle et le fournisseur (avec un niveau de garantie différent selon le fournisseur).



2007 : réduire le bruit d’une machine :

J’ai actuellement un laboratoire de spectrométrie de masse avec d’importants problèmes de bruit et des cas de maladies professionnelles. L’un de vous connaîtrai-t-il des sociétés proposant des solutions techniques en particulier de capotage et d’isolation, à l’heure actuelle j’ai seulement un devis de la société France Décibel et au vu des coûts !

Une autre approche est de contacter directement les constructeurs des machines bruyantes (lorsque ce ne sont pas des prototypes) qui proposent parfois des capotages spécifiques à chaque machine. L'avantage est que ces capots sont adaptés à l'utilisation et la maintenance de la machine.
L'inconvénient est que c'est plus long (si plusieurs constructeurs), pas toujours moins cher et que cela ne prend pas en compte les interactions entre différentes machines.


2003 : bruit de voisinage : -décret n°95-408 du 18 avril 1995 relatif aux bruits de voisinage (articles R. 48-1 à R. 48-5 du Code de la Santé publique) et l'arrêté au 10 mai 1995 relatif aux modalités de mesure des bruits de voisinage

-décret n°98-1143 du 15 décembre 1998 et l'arrêté de même date relatifs aux prescriptions applicables aux établissements ou locaux recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée, à l'exclusion des salles dont l'activité est réservée à l'enseignement de la musique et de la danse.



2003 : recommandation concernant le bruit dans les bureaux Savez vous s'il existe des niveaux sonores à ne pas dépasser pour les bureaux, en dehors des valeurs définies par le code du travail (85 dB et 90 dB) ? y-a-t-il des normes ou des recommandations concernant les ambiances de travail relatives au bruit ?

voir "Environnement bruyant de l'homme au travail"

rédacteur : J. J. BARBARA du département d'études techniques et

applications - INRS Paris

Pour faire court, voici une recommandation, issue des éditions d'ergonomie de Charles P.BERNARD, Ingénierie EHST:
- Encyclopédie Pratique de l'amélioration scientifique de la santé et de la qualité du travail.
- Guide de la Prévention des nuisances, des accidents et des risques professionnels.
Il est présenté, entre autres, un tableau  des nuisances sonores  pour les bureaux, il indique ceci: Evaluation et sensation (son de 1000 à 2000 Hertz)
- J'usqu'à 35 db, aucune gêne.   
- De 40 à 50 db, travail intellectuel pénible. Conversation possible à voix normale.
- De 50 à 60 db, travail de bureau courant ne s'en ressent pas. Conversation possible à voix normale.
- De 60 à 80 db, travail intellectuel extrêmement pénible, travail de bureau difficile. Conversation possible à voix forte.

Néanmoins, la tranche de 60 à 80 db, génère une fatigue nerveuse, qu'il faut gérer selon les durées d'expositions.



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