Curriculum vitae joëlle Le Marec



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CURRICULUM VITAE

Joëlle Le Marec







Mars 2015






Joëlle Le Marec

Née le 11 juillet 1960 à Villepinte (93)



Domicile : 38-40 rue Stephenson 75018 Paris

Téléphone : 0663280140


Adresse professionnelle :

CELSA, Université Paris 4 Sorbonne



77 rue de Villiers, 92200 Neuilly sur Seine

Situation actuelle

Depuis la rentrée 2015, professeure en sciences de l’information et de la communication au CELSA Université Paris 4 Sorbonne, membre du GRIPIC, responsable de l’axes de recherche : « Cultures, savoirs et communication »

Postes Précédents

  • De septembre 2011 à septembre 2015 : Professeure en sciences de l’information et de la communication, à l’Université Paris Diderot, membre du Centre d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Arts et Cinéma (CERILAC), Co-responsable avec Evelyne Grossman de l’un des quatre axes du CERILAC : Esthétique, Médias/Musique, Oralité, Image (EMOI), responsable du Master de Journalisme, Culture et Communication Scientifique (M1 et M2) (voir site de la formation : http://sciences-medias.fr/blogs/)

  • De septembre 2006 à septembre 2011 : Professeure en sciences de l’information et de la communication à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, responsable de l’équipe « Culture Communication et Société » devenue en 2010 composante du Centre Norbert Elias (UMR 8562), pilote du cluster de recherche « Enjeux et représentations des sciences, des technologies et de leurs usages » de 2007 à 2010.

  • De septembre 2000 à septembre 2006 : Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines, Lyon, habilités à diriger des recherches en 2002 et fondatrice en 2003 de la Jeune Equipe « Culture Communication et Société » (JE 2419).

  • De septembre 1997 à septembre 2000 : Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Charles de Gaulle, Lille 3, UFR Arts et Culture.

  • De 1989 à 1995 : Responsable de la Cellule Évaluation à la Direction des Expositions de la Cité des Sciences et de l’Industrie (CSI), puis en congé sans solde à l’île de la Réunion

  • De 1986 à 1989 : Attachée scientifique à mi-temps à la Cité des Sciences et de l’Industrie, vacataire à mi-temps au LASIR (CNRS), à Thiais, puis vacataire mi-temps au service études et recherches de la BPI du centre Pompidou

Titres universitaires français et formation initiale

  • Habilitation à Diriger des Recherches en sciences de l’information et de la communication, « Ce que le terrain fait aux concepts : publics, représentations, usages - vers une théorie des composites », Soutenance le 9 mars 2002 à l’Université de Paris 7 - direction Baudouin Jurdant. Jury : Suzanne de Cheveigné, Jean Davallon, Élisabeth Fichez, Yves Jeanneret, Baudouin Jurdant, Isabelle Stengers.

  • Doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication, « Le visiteur en représentations — l’enjeu des études préalables en muséologie », Soutenance le 29 janvier 1996 à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne - Directeur de thèse : Jean Davallon. Jury : Jacques Perriault (président), Paul Caro, Jean Davallon, Daniel Jacobi, Pierre Moeglin, Bernard Schiele. Mention Très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité

  • D.E.A. de Didactique des Disciplines, Université Paris VII, 1988. Option Information scientifique et technique, stage au service études et recherches de la BPI du centre Georges Pompidou, sous la direction de J.-F. Barbier-Bouvet en muséologie.

  • Formation en chimie des matières picturales à l’Institut Royal du Patrimoine Artistique, Bruxelles en 1984, et auprès du Pr. Julius Von Asperen de Boer à Amsterdam (séjours intensifs de type « compagnonnage » hors cursus académiques)

  • Maîtrise d’Histoire de l’Art, Université Paris I Sorbonne, 1985

  • École du Louvre : Titre d’Ancienne Élève et 4ème année de Muséologie, 1984, mémoire sur la technique des peintres et l’étude des altérations de la couche picturale - peintures sur cuivre et supports rares dans la peinture de chevalet des XVIIème et XVIIIème siècles

  • Maîtrise de Biologie des Organismes et des Populations, Université Pierre et Marie Curie, Paris VI, 1982. Spécialisation en comportement animal, stage au CREPAL, Université de Marseille sur la latéralisation chez les babouins Papio papio.

Domaines de recherche

  • Publics et pratiques liées à la vie des savoirs (dans les musées, centres de culture scientifique et technique, bibliothèques)

  • Muséologie

  • Dispositifs et discours relatifs aux sciences dans les médias et les institutions culturelles

  • Pratiques de communication dans les pratiques de recherche

  • Approche communicationnelle de l’enquête et du terrain

  • Sociabilités scientifiques et réflexivité institutionnelle

Mes recherches concernent bien sûr quelques thèmes majeurs : les communications sociales à propos de sciences et en particulier l’expression culturelle des sciences de la nature et sciences sociales dans les musées, les sciences dans les médias, les publics et les pratiques des publics des institutions culturelles, les pratiques de communication dans la recherche. Dans tous les cas, c’est un intérêt pour l’enquête sur les rapports aux savoirs qui inspire mes recherches dans le champ des sciences de l’information et de la communication.

Je développe depuis longtemps une approche communicationnelle des pratiques de circulation des savoirs, dans des milieux institutionnels particuliers. C’est la pratique de terrain qui me fournit l’ancrage dans la communication : j’assume depuis des années un parti-pris empirique pour décrire et problématiser les tensions et les articulations entre les pratiques de la communication ordinaire interpersonnelle, les modèles de la communication professionnalisée, et les normes de la communication intégrée à des procédures scientifiques normées dans l’enquête de recherche. L’enquête sur la condition des publics et sur celle des agents dans des espaces institutionnels qui ont recours à des professionnels des médias et de la communication active ces différents registres.

Je pratique une mise en œuvre empirique de la réflexivité dans l’enquête, dans les sociabilités scientifiques et dans les productions de la recherche qui ont une dimension médiatique et culturelles. Il s’agit d’expliciter les conditions de production des savoirs que nous produisons et d’élargir le domaine de ce qui est discutable et partageable entre chercheurs. Les résultats en terme d’effets de ce parti pris sur la recherche sont, dans mon propre cas, une redéfinition des notions qui regroupent et pré-conceptualisent les phénomènes liés à la circulation des savoirs et au fonctionnement des médias, sur lesquels portent les observations et les enquêtes : le rapport au terrain, le public, les usages, les représentations.

La démarche empirique d’intégration des communications de recherche dans la problématique est développée pour trois niveaux de mise en œuvre de la recherche :



  • Le niveau d’un projet de recherche individuel du type thèse, qui peut durer toute la vie : le chercheur face à son terrain et construisant son objet. A ce niveau, l’articulation entre sens commun et méthode est saisie dans les pratiques d’enquête et plus précisément, la relation interindividuelle à des personnes lors des entretiens, des collectes, de la constitution des corpus, etc. L’enquête est une situation de communication sociale qui active des formes culturellement construites des relations à la science pour les enquêteurs et pour les enquêtés. Le statut du public, par exemple, s’actualise dans ces situations d’enquête.

  • Le niveau de la synthèse d’un ensemble de recherches inspirées par une problématique particulière : dans mon cas, les usages des technologies de la communication. Il s’agit de réintégrer, dans la réflexion sur les pratiques de recherche, l’ensemble des cadres et des situations trop souvent omises dans la réflexion sur la méthode : contextes politiques et administratifs de la programmation de la recherche, situations subies ou choisies, savoirs de proximité, démarches d’occasion, qui participent de la construction des objets. Les effets en termes de construction de connaissance sont une orientation, qui est celle du renoncement à une montée en généralité, et une radicalisation de l’exigence de gagner en précision – les usages comme entrée dans les phénomènes définis par rapport à une offre, et par rapport à des objets, et qui ouvrent la voie à l’observation d’autres phénomènes : des « composites » (notion définie dans mon habilitation à diriger des recherches).

  • Le niveau de la construction d’un collectif : l’articulation entre sens commun et recherche y est travaillée dans la création d’espaces interdisciplinaires et intergénérationnels qui permettent la construction d’une intersubjectivité très située, entre membres de collectifs de recherche. Ce niveau de mise en œuvre de la réflexivité collective est celui qui a inspiré la plupart de mes initiatives institutionnelles avec le pilotage d’une communauté de recherche en études de sciences ou la réflexion sur les formes de sociabilité scientifique et d’alliance inter-institutionnelle (entre musées et équipes de recherche par exemple). Ainsi, dans des programmes interdisciplinaires menés avec des biologistes, nous avons réfléchi à partir de nos propres recherches en commun et éprouvé le fait que les distances disciplinaires s’établissaient parfois moins entre sciences sociales et biologie, qu’entre chercheurs de terrain et chercheurs en laboratoire. Les conséquences sont très importantes en termes de développement du dialogue et de construction des objets.

Dans l’espace spécifique de l’équipe de recherche C2So (composante du centre Norbert Elias) avec Igor Babou, Philippe Hert, Sarah Cordonnier, et dans le cadre plus large d’un réseau en sciences de l’information et de la communication depuis le séjour à Lille 3 avec Yves Jeanneret et Emmanuel Souchier, j’ai développé avec mes collègues une réflexion sur la description de formations à la fois discursives et matérielles qui permettent de faire circuler les savoirs, et d’en suivre les transformations : il peut s’agir, par exemple, d’analyser des ensembles composés d’objets textuels, audio-visuels, et de discours qui sont tous reliés entre eux dans le cadre d’une tâche précise effectuée par des documentalistes ou des étudiants dans une bibliothèque universitaire. Il s’agit également d’analyser comment des corpus documentaires sont annotés et transformés par des usagers savants pour créer de nouveaux corpus dans le cadre des recherches qu’ils ont à mener. Dans le même esprit, nous avons développé une comparaison entre les représentations de la science dans des émissions de télévision et des expositions, en définissant des critères de description communs (modalités énonciatives, métaphores, traitement des thèmes, etc.).

Ces recherches nous ont permis de décrire, de comparer, et de voir évoluer des formations composites encore trop souvent considérées de manière séparée par les sciences humaines et sociales, ainsi que par les techniques de mise en forme et de mise en circulation des savoirs (textes et images, objets et panneaux d’expositions, banques de données, corpus documentaires, etc.). Il s’agit donc de mener une réflexion sur les représentations sociales des savoirs en articulant un travail sur les textes et les images, les discours des acteurs, et les productions médiatiques (en particulier la télévision et les expositions).

Plus récemment, depuis mon arrivée à Paris Diderot dans une UFR de Lettres, Arts, Cinéma, j’ai réorienté ma réflexion sur les formes et cultures de l’enquête, sur les savoirs de contact en situations d’enquête, et sur les engagements des chercheurs dans des sociabilités internes et externes au champ académique. Dans cette perspective, le champ académique apparaît à travers les frontières, très sensibles et très débattues, avec d’une part la réflexion politique sur la production des savoirs avec et pour un « public », et d’autre part la réflexion culturelle avec les usages de l’enquête en lettres et arts.

Il s’agit là encore, dans un contexte tout différent de l’ENS, de chercher ou créer un espace, à cheval entre des lieux académiques, et d’autres organisations (institutionnelles, associatives), pour développer une réflexivité collective et critique qui ne soit pas surdéterminée par des statuts, des identités professionnelles, des implicites culturels et sociaux, en bénéficiant d’un rapport au savoir rendu possible par la réflexion sur les communications sociales.



Activités de recherche

Directions de programmes ou d’opérations de recherche, responsabilités collectives, animation de réseaux

  1. Depuis septembe 2015, au sein du GRIPIC (EA 14 98) de l’Université Paris 4 Sorbonne



  1. Co-responsabilité avec Yves Jeanneret de l’axe « Cultures, savoirs et communication »

  2. Pilotage d’une recherche « Habiter l’institution » menée dans le cadre d’une convention avec la Bibliothèque François Mitterand (Octobre 2015 – Juillet 2016). Recherche menée avec Judith Dehail, doctorante, avec la collaboration d’Igor Babou, professeur à l’Université de la Réunion pour une campagne photographique dans le cadre de cette enquête. Entretiens et observation avec les visiteurs du Haut de Jardin et les responsables de la Bibliothèque impliqués dans son fonctionnement et ses évolutions.

  3. Pilotage avec François Mairesse (Pr à l’Université Paris 3 Sorbonne), dans le cadre du réseau Usages des Patrimoines Numérisés (UDPN, Sorbonne Paris Cité) d’une recherche sur les pratiques documentaires ordinaires des professionnels intellectuels (dans l’enseignement et la culture) et collectionnisme (voir : http://udpn.fr/). Enquête menée avec Dominique Le Tirant (ethnologue indépendante) auprès de quinze personnes (universitaires, chefs de projets muséologique, médiateurs, chercheurs indépendants, documentalistes).

  4. Poursuite avec l’OCIM, depuis 2009 des journées et publications sur les alliances musées et recherche (une journée au CELSA le 17 novembre 2015 et une ouvrage paru en janvier 2916)



  1. De septembre 2011 à 2015, au sein du Centre d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires (CERILAC), de l’Université Paris Diderot



  1. Co-responsabilité de l’axe Esthétique, Médias/Musique, Oralité, Images (EMOI) avec Evelyne Grossman - Responsabilité du groupe Sciences et médias (J. Le Marec, T. Lefebvre, J.-F. Ternay, F. Tournier, C. De Bary, A. Chavarot)

L’axe EMOI est issu de la nouvelle architecture du CERILAC en quatre nouveaux axes, présentés et validés par l’AERES en 2011. Il fédère les projets de tous les chercheurs du Cerilac qui réfléchissent aux articulations entre recherche, création, médiation, dans le cadre de leurs travaux, quelle que soit leur inscription disciplinaire (littérature comparée, études théâtrales, sciences de l’information et de la communication, esthétique, cinéma, philosophie, lettres, etc.). Il s’agit de prendre en compte, en tant que chercheurs impliqués dans la vie culturelle, de conditions contemporaines complexes de production et de diffusion des savoirs issus de collaboration entre chercheurs, artistes, professionnels et acteurs de la culture ; des formes d’archivage et de patrimonialisation ; de l’analyse des phénomènes de communication sociale et culturelle dans l’édition, les bibliothèques, les musées les festivals, les expositions, les performances.

  • Dans ce cadre, nous avons organisé un séminaire mensuel de l’axe EMOI avec Evelyne Grossman et Isabelle Barbéris (http://ufrlac.lac.univ-paris-diderot.fr/CERILAC_WEB/FR/PAGE_Axe.awp?P1=10) J’ai en particulier proposé des journées consacrées aux cultures de l’enquête, avec des collègues de CERILAC en littérature comparée, lettres, études poétiques, ethno-poétique, et cinéma.

  • J’ai également poursuivi jusque juin 2014, dans le cadre de l’axe EMOI, les séances du séminaire mensuel « Le chaos des écritures » co-organisées depuis 2009 avec Baudouin Jurdant (Université Paris Diderot), Laurent Loty (CELLF CNRS), Yves Jeanneret et Emmanuel Souchier (CELSA Université Paris 4). Ce séminaire fait lui-même suite à d’autres séminaires qui se sont succédé depuis 2005, co-organisés avec Baudouin Jurdant : « Sciences médias et société » – « Engagements intellectuels aux marges de l’académie » – « Le chaos des écritures ». Un ouvrage collectif est en cours d’écritures, piloté par Baudouin Jurdant.

Je suis en outre responsable du groupe Sciences et Médias, qui regroupe les enseignants du Master Journalisme, Culture et Communication Scientifique et développe des recherches en études de sciences :

  • Dans ce cadre, j’ai piloté en 2010-2012 un programme interdisciplinaire de l’Université Paris Diderot « Médiation culturelle, médiation scientifique : objets, frontières, pratiques », avec Frédéric Tournier (CERILAC), Nathalie Montoya (LCS), Nicolas Pelay (laboratoire André Revuz) (séminaire et confrontation d’analyses de formes de médiation du point de vue des sciences de l’information et de la communication, de la sociologie et de la didactique).

  • Je co-organise également avec Jean-François Ternay les journées annuelles « transversalité des recherches en Sciences, santé et société ». Ce séminaire est réalisé en collaboration avec Guillaume Lachenal, et l’équipe du master de Philosophie et Histoire des Science de l’Université Paris Diderot (journées des 23 mai 2013 - 26 juin 2014)

Voir : http://sciences-medias.fr/blogs/event/journee-transversalite-des-recherches-en-sciences-sante-societe/ et http://sciences-medias.fr/blogs/event/2e-journee-transversalite-des-recherches-en-sciences-sante-societe/

Enfin, je co-organise régulièrement, à l’Université Paris Diderot dans le cadre du CERILAC des journées d’études thématisées, avec des collègues impliqués dans des recherches qui nous sont communes, ou bien avec des doctorants sur leurs questions de recherche. Je également à l’organisation de séminaires et de journées pilotées par des collègues et des équipes autres que le CERILAC :



  • En préparation : rencontre autour de l’ouvrage « Réparer les vivants » de Maylis de Kerangal, co-organisée avec Régis Salado, le 18 juin 2015, Paris Diderot

  • en préparation : « Ce que la nature fait aux sciences de la communication (et vice-versa) » co-organisée avec Igor Babou, Université de la Réunion, le 1er avril 2015, Paris Diderot

  • « Paysage d’énigmes », journée interdisciplinaire de confrontation de questions posées par la référence au paysage dans des recherches en sciences de la communication, esthétique, sociologie de l’environnement, et éthologie, le 3 novembre 2014, Paris Diderot,

  • « Le goût de l’archivage », séminaire co-organisé avec Nicolas Sauret (IRI, Centre Pompidou) dans le cadre de l’ANR Spectacle en Ligne(s), le 10 octobre 2014, Paris Diderot,

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