ÉTAT DES LIEUX GLOBAL EN OUTREMER :
Les régions d'outremer sont assez complexes d'une part à cause de leur insularités à l'exception de la Guyane, du mode de gestion administratif, des moyens accordés pour effectuer des taches identifiés comme obligatoires, mais surtout à cause des nombreux type de consommateurs et de l'instabilité démographique de la population puisque celle-ci varie au gré des différentes saisons touristique. Les différentes politiques en place ne sont pas toujours suivies des moyens nécessaires à leur mise en applications.
Les types de populations :
Les régions se composent de différents types de producteurs :
-
Les ruraux : Ce sont les plus nombreux, ils produisent du déchets ménagers plutôt riches en résidus.
-
Les ruraux – citadins ce qui vivent à la campagne et travaillent à la ville eux produisent dans 2 secteurs des déchets différents, à la ville plus d'emballage à la campagne le ménager de base rural
Les citadins en constante augmentation produisent des
-
familles de déchets analogues à celle que l'on trouve dans les villes
-
Les touristes en quantités variable selon les périodes, ils produisent plus de déchets liés à l'alimentaire et aux cosmétiques
-
Les natifs exilés entrainent un surplus de production de type citadin quelque soient l'endroit où ils se trouvent.
-
-
L’environnement
Les différents plan départementaux existe depuis 1992, mais dénote, en Guadeloupe, un décalage certain entre ceux que prônent ces plans et la réalisation voire la retranscription sur le terrain.
Un dernier plan a été mis en place le 16 janvier 2008. Il a fixé plusieurs axes permettant de prendre
En main la filière déchet au sein de la Guadeloupe. Il permet notamment de définir trois pôles
Importants :
-
La prévention
-
La valorisation
-
Le stockage
-
Malgré un suivi drastique de ces différents plans, la Guadeloupe n’a pas su, avec bien dix ans de recul, répondre correctement à la problématique de ces déchets. En effet différentes directives mettant en avant les axes de la valorisation, du recyclage n’ont pu pointer une efficience certaine.
On peut rappeler :
-
la directive 94/62/CE du 20 décembre 1994
-
• le décret 94-609 du 13 juillet 1994
-
• le décret 96-1008 du 18 novembre 1996 retranscrit ces objectifs en droit français,
Explicités par la circulaire du 28 avril 1998
De même, certains déchets produits en Guadeloupe sont exportés en métropole en l’absence de filière de valorisation sur place (emballages, matériaux recyclables, huiles et déchets dangereux par exemple).A de 1997
En 11
Donnée 2005 -CG
|
Tonnage par habitant
|
Tonnage de l’usine
|
OM
|
357 kg/an/hab
|
181 200 tonnes
|
Ordure Vert
|
139 kg/hab/an
|
62 185 tonnes
|
Déchets encombrants
|
65 kg/hab/an
|
29 079 tonnes
|
DIB
|
|
306 000 tonnes
|
Les centres de tris de la Guadeloupe sont :
-
ECODEC’ tonnages entrants ‘environ 26 219 T en 2 005 583 tonnes en décharge
Déchet ménagés et assimilés (Abymes)
– d’une chaîne de tri pour les DIB, utilisable pour les emballages ménagers ;
-
d’une chaîne de traitement/valorisation des plastiques ;
-
d’une chaîne de traitement/valorisation des pneus
-
-
Caribéenne de recyclage ‘tonnages rentrant environ 4 525 tonnes (sur moins de 10 mois) en 2005 La mise en décharge concerne 2 800 tonnes
Le département produit chaque année 450 000 tonnes de déchets, pour que cela ne devienne un réel problème sanitaire il est nécessaire de revoir différentes points.
-
Photo : site karuphoto
Obtenir une implication forte de la part des élus locaux Créer des liens et des ententes avec la population environnante «développer la responsabilité sociétale». Laisser aller de la population
La population peut devenir des éco consommateurs. C’est-à-dire initier de nouveaux comportements face aux lobbies des grandes entreprises.
3.2.4 Résorber le Faible taux de regroupement de commune
commune
En effet, on dénombre quatre regroupements de communes qui accompagnent environ plus de 90 000 Hab soit un peu plus de 20 % de la population (14 communes sur 34).
-
La CCMG (Communauté de Communes de Marie Galante),
-
la CCNBT (Communauté de Communes du Nord-Basse-Terre)
-
la CCSBT (Communauté de Communes du Sud Basse-Terre)
-
la CCNGT (Communauté de Commune du Nort Grande-Terre)***********
Le reste des communes ont gardé leur indépendance sur le traitement de ces déchets.
Il est important d’obtenir une meilleure lisibilité, levé le schéma abscons, entre les différents opérateurs de collecte et de traitement pour la gestion de la filière collecte.
En effet pour le sud Basse-terre, les communes sont regroupées en Syctom, en communauté de commune où gèrent seules leurs filières déchet. A cela, on peut ajouter que certains délèguent la gestion de la collecte où la gestion du traitement. Tout ceci montre qu’il est extrêmement compliqué de savoir qui sont les réels détendeurs de délégations. De ce fait la Basse terre a besoin de lisser leur méthode de fonctionnement.
Il faut Créer des groupements de commandes pour la Guadeloupe.
Cette formule permettrait de répondre aux problèmes adjacents des référents d’opérateurs de la Guadeloupe. En effet, celle-ci permettrait de rapprocher les différentes communes qui n’ont pas les mêmes opérateurs et les mêmes délégations afin de construire un projet commun, dont l’entité «Maître d’ouvrage serait le SYTCOM». En conclusion, cette nouvelle entité pourrait récupérer soit la collecte où soit le traitement des ordures ménagères où bien les deux pour certaines communes qui en auraient besoin accessoirement. Dans ce cas, et seul dans ce cas, les communes ne bénéficiant pas, par exemple, de l’accompagnement collecte se verraient aider afin d’avancer pour remédier à la problématique que réserve les délégations. (Source Eco Emballage)
Il est à rappeler que lorsqu’une commune délègue un service, il faut noter que le personnel subit inévitablement cette nouvelle orientation soit en étant réaffecté où soit transféré à leur tour.
Rechercher les tonnages réels de la Guadeloupe
On dénote une insuffisance de tonnage des déchets sur le territoire, Aucune étude précise n’a été lancée pour prendre en compte les tonnages cachés. Les études actuelles continuent a être présentées avec des chiffres approximatifs, tel que le taux de : 357 Kg/an/hab, ce chiffre est de surcroît celui du radio des OM de la Martinique, qui a été transféré dû fait d’une extrapolation. «Source Conseil général».
Optimiser le système de collecte et de tri Développer les Ambassadeurs de tri -
Développer la collecte sélective
-
Pour faire descendre le taux de refus
-
Diminuer les frais liés aux traitements
-
Augmenter les performances de la filière
Mettre en place une démarche durable de tri «atteindre l’équilibre optimal entre performance et coût -
Fournir une deuxième benne uniquement pour les emballages
-
Utiliser un système de primes/amendes sur la taxe ménagères
-
Développer les brigades volantes de contrôles des bennes lors des collectes
-
Remettre au goût du jour le système de consigne bouteilles pour tout type de bouteille et contenu
-
Développer l'usage des caddies afin de limiter le besoin de sacs
-
Privilégier les bornes semi enterrées et les bornes enterrées
-
Cibler une collecte avantageuse pour les employés, en abaissant aussi les coûts liés à la main d’œuvre : «collecte robotisée»
-
Un camion de 20 m3 revient à environ 200 000 €
-
Développer le tri optique pour les papiers et les cartons
-
Dégager des plans d’actions afin d’atteindre l’éco économie
-
Centre de tri
|
Type 1
|
Type 2
|
Type 3
|
Type 4
|
Collecte multi matériau
|
|
Une chaîne comportant :
|
Une chaîne comportant :
-
2 tapis pour corps plats
-
2 tapis pour corps creux
|
Une chaîne mécanisée comportant des tapis e contrôle qualité
|
Collecte multi matériau
|
|
Une chaîne comportant :
-
1 tapis pour corps plats
-
1 tapis pour corps creux
|
Une chaîne comportant :
-
2 tapis pour corps plats
-
2 tapis pour corps creux
|
Une chaîne mécanisée comportant des tapis e contrôle qualité
|
Collecte séparée
Emballages légers et journaux/ MAG
|
1 chaîne d’1 tapis travaillant en alternance
Non recommandée
|
Une chaîne légers à 2 tapis
Une chaîne J/M à 1 tapis
|
Collecte séparée non recommandée
|
Collecte séparée non recommandée
|
Tonnage entrant
Y compris refus
|
|
SOURCE – Eco emballage
Déchets vert
Favoriser la valorisation de ces déchets sachant que l’habitude était de les brûler. La Guadeloupe possède une forte manne exploitable dû fait des conditions atmosphérique et de l’activité agricole autour de la canne à sucre.
DIB
Ces déchets sont encore très mal gérés en Guadeloupe. La réglementation n’est pas respecté (source CG).Le taux de valorisation des DIB est de 6 à 8%. Le taux de valorisation est aussi faible, alors que l’hexagone plafonne autour 80%.
Répartition des DIB –Source Conseil Général
Dostları ilə paylaş: |