En préalable à la construction de la bibliographie, voici quelques éléments de méthode et la base des codes permettant d’indexer de manière rigoureuse vos documents3. L’ensemble est certes un peu lourd, mais bien utile pour qu’un lecteur puisse identifier à son tour vos références, et aussi pour s’y retrouver soi même !
Les quatre cas les plus courants
Le plus important est de repérer la logique de retranscription d’une référence. La question est : que faut-il indiquer, à la fois pour retrouver un document, et pour donner une bonne idée de ce qu’il y a dedans ? Pour l’ordre des rubriques et la typographie, il y a plusieurs variantes (regardez comment sont faites les bibliographies). Dans les articles scientifiques, ou ceux à visée récapitulative qui citent énormément d’auteurs, c’est fréquemment la méthode anglo-saxonne qui est utilisée4.
Peu importe laquelle vous choisissez, mais gardez toujours la même. En voici une, déclinée selon les quatre cas les plus fréquents.
Référencer un ouvrage
AUTEUR, Prénom. Titre de l'ouvrage. Lieu de publication, éditeur, année, nombre de pages.
Exemple : DONZELOT, Jacques. L'invention du social. Paris, Ed. Fayard, 1984, 263 p.
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AUTEUR, Prénom. « Titre de l'art. », Titre du périodique, (volume), numéro, année, pagination
Exemple : AUTES, Michel. « Les sens du territoire », Recherches et Prévisions, n°39, mars 1995, pp. 57-71.
Référencer un article dans un ouvrage collectif
AUTEUR, Prénom. « Titre de l'art. » in : Référence de l’ouvrage, pagination.
Exemple : DUBET, François. « L’exclusion scolaire, quelles solutions ? » in : PAUGAM, Serge (dir.). L'exclusion, l'état des savoirs, Paris, Ed. La Découverte, 1996, pp. 497-506.
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C’est le plus délicat, d’ailleurs la manière de référencer le même rapport varie souvent d’une bibliographie à l’autre, ce sont des documents difficiles à identifier dans les bibliothèques : c’est le problème de la « littérature grise ». En théorie, la collectivité responsable d'une publication est considérée comme l’auteur (Association Internationale de Science Politique), et les publications officielles rentrent au nom de l'Etat, de la région, du département ou de l'organisme international (France - Ministère des affaires sociales…). En pratique, l’auteur du rapport, s’il est identifié, est parfois considéré comme l’auteur. Le mieux est encore de regarder comment font des auteurs « sérieux » qui citent également le document…
Exemple : SCHWARTZ, Bertrand. L'insertion professionnelle et sociale des jeunes, Rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation Française, 1981, 146 p.
Les subtilités, les cas particuliers Il y a plusieurs auteurs : deux cas
Ils sont co-auteurs, on les met tous.
Ex. : MULLER, Pierre ; SUREL, Yves. L’analyse des politiques publiques, Paris, Montchrestien, col. Clefs, 1998.
Certains sont moins égaux que d’autre : on l’indique (sous la direction de…).
Ex. 1 : CHARLOT, Bernard ; GLASMAN, Dominique (dir.). Les jeunes, l’insertion, l’emploi, Paris, PUF, 1998, 341 p.
Ex. 2 : DE RIDDER, Guido (coord. par). Les nouvelles frontières de l’intervention sociale, Paris, L’Harmattan, coll. "Politiques sociales", 1997, 294 p.
Ce n’est pas la première édition, ou il s’agit d’un ouvrage traduit :
AUTEUR, Prénom. Titre de l'ouvrage. Edition, Lieu de publication, éditeur, [année de première édition], année, Nombre de pages.
Ex. : BOUTINET, Jean Pierre. Anthropologie du projet, 4ème Ed. augm., Paris, PUF, Coll. Psychologie d’aujourd’hui, [1990], 1996, 351 p.
Si l'ouvrage est la traduction d'une langue étrangère, l’indiquer et noter, en théorie, le titre original.
Document sous forme électronique (en ligne, CD, disquette…)
Ouvrage :
AUTEUR, Prénom. Titre de l'ouvrage. [support]. Édition. Lieu de publication, éditeur, date de publication. Disponibilité et accès.
Ex : JOLY, Monique. Comment trouver l'information technologique, guide de l'ingénieur INSA, chercheur en laboratoire ou en entreprise [On-line]. Villeurbanne (Fr) : Inst. Nat. Sci. Appl., Doc'INSA, Nov. 1995 [modifié le 13.11.96] Available from Internet : http://csidoc.insa-lyon.fr
Revue :
AUTEUR, Prénom. Titre de la contribution. Titre du périodique [support]. Année, volume, numéro, [date de consultation]. Disponibilité et accès
Ex. : HOFMANN, Karl H. A short course on the lie theory of semigroups I : the fundamental theorems. Journal of the lie theory [On-line]. 1991, vol 1, n° 1 [19.06.1997] Available from Internet : http://cirm.univ-mrs.fr/EMIS/journals/JLT/vol.1_n°1/index.html>
Autres éléments trouvés sur un site :
Dans la pratique, les éléments trouvés sur Internet sont rarement indexés ainsi, mais plutôt en indiquant l’adresse du site et le jour où le texte a été identifié ou copié.
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Chapitre d'un ouvrage, Rapports scientifiques, Thèses, Conférences électroniques, Brevets, Publications en série, une référence : connectez-vous à l'INSA - Lyon http://csidoc.insa-lyon.fr/docs/refbibli.htm
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