Elles sont de droit pour tous les fonctionnaires, syndiqués ou non-syndiqués.
Dans le premier degré, chaque instituteur ou P.E. bénéficie de deux demi-journées par an. La journée dite de prérentrée peut en outre, comporter dans les écoles, collèges et lycées une séquence de deux heures consacrée à des réunions de ce type, dans la mesure du possible en fin de journée.
Les dates des réunions sont proposées par l’organisation syndicale en concertation avec l’inspection académique. Les personnels qui souhaitent y participer en informent leur IEN 8 jours avant. Ils font savoir par écrit aux parents de leurs élèves qu’ils ne feront pas classe ce jour là. Le cas échéant, le directeur établit un tableau de services tenant compte de l’absence des enseignants.
Fortement fréquentées par les enseignants du Rhône, il n'est pas rare que tous les enseignants de l'école participent à ces demi-journées et que l'école soit, de fait, fermée cet après-midi-là.
Face aux pressions exercées par l'Inspecteur d'Académie contre la fermeture des écoles dans ce cas-là, le snuipp a dû lui rappeler le droit des collègues à participer aux réunions d'informations syndicales et l'impossibilité dans laquelle il se trouve de maintenir les écoles ouvertes dans ces cas-là (absence de remplaçants, sécurité, …).
- Tous les collègues de l'école se rendent à la demi-journée ou sont en grève : l'école sera, de fait, fermée. L'IEN, le Maire en seront avertis 8 jours avant, les familles le plus tôt possible. En l'absence de mesures d'accueil prises par la municipalité ou l'Education Nationale, l'école est de fait fermée. Une affiche pourra indiquer "ni classe, ni cantine, ni étude".
- Certains collègues ne vont pas à la demi-journée syndicale ou sont non grévistes : tout collègue présent, refusant dans ce cas d'accueillir un enfant qui se présenterait sans adulte responsable, porterait en justice l'entière responsabilité d'un éventuel accident ou problème. En cas de surnombre ingérable (cas rarissime), prévenir l'IEN de la situation.
langues vivantes
ou … le feuilleton versatile des langues
de multiples dispositifs
Plusieurs dispositifs ont été mis en place depuis plus de dix ans.
On est passé - au moins sur le papier - de l’initiation, à l’apprentissage et à l’enseignement des langues.
En fait, la différence est bien difficile à faire, car après plusieurs années d’initiation, l’initiation devient inéluctablement un apprentissage ...
Expérimentation contrôlée de l’enseignement d’une langue vivante étrangère (circulaires de 1989, 90 et 91)
Cet enseignement amorcé en 89/90 était censé permettre aux élèves du cours moyen une initiation à une langue enseignée au collège de secteur (1ère langue vivante).
Cet enseignement s’articule sur des moyens audiovisuels, des situations de dialogues, des jeux, des faits de civilisation des pays concernés…
Il était dispensé par :
• des instituteurs ;
• des professeurs du 2nd degré (en théorie du collège de secteur) ;
• des intervenants extérieurs.
Initiation aux langues vivantes (contrat pour l’école ; circulaire de 1995)
Dès le cours élémentaire, tous les élèves étaient initiés chaque jour pendant 15 minutes à une langue vivante étrangère en utilisant les techniques audio-visuelles. Une formation continue des enseignants du 1er degré était mise en place à cet effet.
Généralisation de l’enseignement des langues vivantes (J. Lang 2002) :
Dès la rentrée 2002, les élèves de CE2 devaient bénéficier de l’enseignement d’une langue étrangère, puis les CE1 en 2003, pour atteindre la grande section en 2005 ...
Désormais, la progression de l'apprentissage scolaire des langues vivantes sera mesurée à l'aune de l'échelle des niveaux communs de référence fournie par le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) publié en 2001 par le Conseil de l'Europe.
Les objectifs à atteindre ont été définis grâce à cette échelle de la façon suivante :
- A1 à la fin de l'école primaire
- B1 à la fin de la scolarité obligatoire,
- B2 à la fin des études secondaires, dans la voie générale ou professionnelle
Les programmes de langues ont fait l'objet d'une refonte complète et tiennent compte de ces orientations et notamment de l'adoption du CECRL.
A l'école primaire, à compter de la rentrée 2007, les élèves commenceront l'apprentissage d'une langue dès la classe de CE1. D'ici là, les classes du cycle des approfondissements de l'école élémentaire devront en totalité bénéficier d'un enseignement de langue.
qu’en pense le SNU ?
Le SNUIPP a dénoncé les conditions de mise en place de cet apprentissage et, notamment, l’absence d’une véritable formation des enseignants, d’une réelle évaluation et les conséquences néfastes, en terme d’équité, d’une mise en place basée encore sur le volontariat. En effet, l’absence criante de moyens humains et/ou de véritable formation rend aléatoire toute mise en place efficace de ce type d'apprentissage. Des postes fléchés (remis en place malgré un premier échec) aux habilitations de fait ou fortement conseillées en passant par les stages aussi massifs qu'insuffisants en rapport avec les compétences demandées désormais aux enseignants, il y a fort à parier que cet enseignement demeure encore longtemps et uniquement un pur affichage médiatique. Au moment où les pressions se font fortes pour que les collègues partent en stage, voire enseignent la langue qu'ils maîtrisent du fait de leur formation (personnelle et non didactique …), le snuipp continue à demander les moyens d'une véritable politique des langues vivantes à l'école et la nécessaire cohérence à mettre en place avec le second degré. Dans l'attente, il soutiendra tous les collègues qui, non formés véritablement, non habilités ou habilités de fait (sans formation suffisante), refuseront de mettre en place un enseignement approximatif. Une véritable politique des langues vivantes à l'école mérite mieux que le seul souci d'économies budgétaires qui consiste à transférer des compétences véritables (professeurs de langues, intervenants qualifiés, …) aux enseignants des écoles. La polyvalence a ses limites et elles sont désormais atteintes …
adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés
de l'AIS vers l'ASH
loi 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées
loi 2005-380 du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école
décret 2005-1014 du 24 août 2005 (dispositifs d’aide et de soutien pour la réussite des élèves à l’école)
décret 2005-1589 du 19 décembre 2005 relatif à la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
décret 2005-1587 du 19 décembre 2005 relatif à la Maison départementale des personnes handicapées
décret 2005-1752 du 30 décembre 2005 relatif au parcours de formation des élèves présentant un handicap
circulaire 2006-126 du 17 août 2006 mise en œuvre et suivi du projet personnalisé de scolarisation
arrêté du 17 août 2006 les enseignants référents et leurs secteurs d’intervention
Depuis la nouvelle loi d'orientation et la loi sur le handicap (références ci-dessus), l'AIS (Adaptation et Intégration Scolaire) a fait place à l'ASH (Adaptation scolaire et Scolarisation des élèves Handicapés).
Vous trouverez ci-dessous les principaux extraits des textes qui régissent désormais la scolarisation des enfants en difficultés et/ou handicapés.