Introduction géNÉrale si les



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Le clan maximal - Il se confond avec l'ethnie diola répartie sur un territoire délimité, donné - à l'origine des temps - par Dieu (domaine du mythe).

- 2°) Les clans nominaux - ils sont représentés par « les animaux totémiques », symboles des ancêtres lignagers fondamentaux et distribués par villages ou groupes de villages. Avec eux apparaissent les premières divisions territoriales, fruit le plus souvent de conquêtes militaires (domaine commun du mythe et de l'histoire).

- 3°) Les lignages étendus, (4 à 6 générations) - ils sont nés de l'éclatement démo-géographiques des clans nominaux et constituent les Hukin, liés territorialement au village ou organisés en quartiers (...).

- 4°) Les lignages restreints - Ils répondent à deux structures sociales qui demeurent les centres de référence concrets et nettement localisées de la tenure foncière :

a)- Le Hâk ou concession, c'est-à-dire la famille large, indivise occupant « le carré » et soumis au patriarche-prêtre. Il se désagrège rapidement de nos jours.



b)- Le butôg ou famille conjugale vivant dans la case et devenant rapidement le « groupe dominant ». Cf. L. V. Thomas, précité, p. 248-249.

* 79 En effet, la philosophie diola était basée sur l'oralité, c'est-à-dire le débat démocratique, la discussion jusqu'à l'extinction des voix. Parce qu 'au début était le verbe : pour eux « c'est le verbe, en effet, que Dieu a crée le monde et commande la pluie qui féconde les rizières ». Cf. Thomas dans « Revue de psychologie des peuples », n°3 troisième trimestre, 1968, page 246.

* 80 Voir au niveau des rapports de force.

* 81 Cf. Yaya Wane dans le « Fuuta Toro : Stratification sociale et structures familiales », Dakar, I.F.A.N., 1969, page 43 et suivantes.

* 82 Ibidem.

* 83 Fernandes Valentin, Trad. Th. Monod, A. Teixeira Da Mota et R. Mauny « Description de la côte occidentale d'Afrique » par Fernades (1506-1507) Bissau Centro de estudo de Guine Portugal, 1951, page 11, rapporté par Jean Boulègne page 53.

* 84 Ca Da Mosto 1966, pages 42 / 43 rapporté par Jean Boulègne, ibidem.

* 85 D'après Yoro Dyao publ. R. Rousseau « le Sénégal d'autrefois. Études sur le Oualo », 1929 page 185.

* 86 Cf. Almada 1964, op-cit, page 265.

* 87 Cf. Louis Chambonneau de « Traité de l'origine des nègres du Sénégal Côte d'Afrique ... suivi de « l'histoire de Toubenan ... » en 1677 bibliothèque municipale de Dieppe ms 66 et « deux textes sur le Sénégal 1673-1677 » publ. Carson I. A. Ritchie B. IFAN B t XXX 1968, 1 p. 289-35. Mais surtout l'édition de 1968 disponible aux archives Nationales du Sénégal qui asemble-t-il supprimé certains passages devenus illisibles. Cependant, il existe un manuscrit à la bibliothèque municipale de Dieppe ms f 15 que nous n'avons pas pu consulter mais que J. Boulègne nous rapporte dans le « Grand Jolof », page 54.

* 88 G. Balandier dans « Anthropologie politique ». Ed. P.U.F, 1967, page 100.

* 89 Cf. L. V. Thomas sur les diolas, précité.

* 90 Louis Dumont « Homo hiérachicus » Paris Gallimard 1967, pages 271 / 272.

* 91 Voir Jean Boulègne, précité page 56.

* 92 CF. Mamadou Diouf : « La Kayor au XIX siècle » Thèse, Paris 1, 1980, page 165.

* 93 Ceci expliquerait donc que les relations matrimoniales soient plus fréquentes entre « geer » et « jaam » qu'entre « jaam » et « gnegno », même actuellement les descendant des «géér » se marient plus facilement avec les descendants des « jaams » qu'avec ceux des « gnegno ». Confirmé par Abdoulaye Bara Diop « La société wolof » tome 1 Paris Karthala 1981, page 208.

* 94 Voir Théodore Molliendans « l'Afrique occidentale en 1818 vue par un explorateur français ». Présentation de Hubert Deschamps, Paris Calmann-Lévy, 1967, page 80.

* 95 Cf. Pathé Diagne dans « Le pouvoir politique traditionnel en Afrique noire », Paris, Présence Africaine, 1967, pages 61 / 71.

* 96 Confirmé par Jean Boulègne, précité, page 57.

* 97 Cf. Mamadou Niang : « La notion de mbok », bull. IFAN, octobre 1972, page 820 et suivantes.

* 98 Termes rapportés par Mamadou Niang, ibidem.

* 99 Cf. Ibidem.

* 100 Cf. Ibidem.

* 101 Assane Marokhaya Samb nous rapporte que le prince Latsoucabé Ngoné Dièye cherchait de nombreuses femmes et enfants dans plusieurs villages en vue de bénéficier de l'aide des habitants en cas de conflits. Cf. Ibidem.

* 102 CF. Mamadou Niang, précité.

* 103 Lire à ce sujet Histoire du Oualo, lutte contre le Cayor, Bull. com. et histoire scientifique, A.O.F, 1920, pages 242 / 252.

* 104 Pathé Diagne, op-cit page 132.

* 105 CF. Infra témoignages de Yoro Dyao sur l'alliance entre les Européens et les gens du Toubé, chapitre IV.

* 106 Cf. Ibidem.

* 107 Cf. Mamadou Niang, précité.

* 108 Cf. Ibidem.

* 109 Selon Mamadou Niang ibidem.

* 110 CF. Ibidem

* 111 Seulement le lignage paternel sera revalorisé notamment avec l'islamisation du Sénégal ainsi que le guégno (lignage paternel) se substituera progressivement au meen (lignage maternel) avec l'oncle maternel grand responsable du droit coranique. Le « meen » subsista encore par son rôle de tuteur, de protecteur de ses neveux mais il vit à côté de lui l'oncle paternel qui emprunte d'ailleurs le même terme « nijaay » pour assurer les mêmes fonctions.

* 112 CF. Mamadou Niang Ibidem.

* 113 Cf. Nathalie Reyss dans « Les Révolutionnaires, page 12.

* 114 Cf. Pathé Diagne dans « Pouvoir politique traditionnel en Afrique »,Op-cit page 61.

* 115 Cf. Pathé Diagne, op-cit, page 64.

* 116 Aujourd'hui le terme «  alkatis » signifie  policier en wolof.

* 117 D'après Pathè Diagne, ibidem, page 64.

* 118 Surtout aussi, nous précise Pathé Diagne du fait des droits que leur confère l'appartenance à la même lignée que celle des maîtres de terres. Cf. Pathé Diagne, op-cit page 66.

* 119 Note Pathé Diagne, dans « Pouvoir politique traditionnel en Afrique », p. 67 et qui fait remarquer que : « les esclaves des communautés sont propriété des lignées. Ils ne peuvent être redistribués quelle que soir l'époque ancienne ou tardive à la quelle les familles qui les constituent ont été acquises et aussi quelles que soient les modalités de cette acquisition. Toutefois, ce qui les caractérise procède surtout du fait qu'ils forment un corps plus ou moins cohérent qui donne non seulement un contenu au patrimoine de la lignée mais lui confère sa continuité et son seul élément d'unité réelle ». Il poursuit en disant que : « les esclaves des communautés se classent dans des hiérarchies qui épousent en tout point de vue de point celles de leurs maîtres. Les esclaves de la communauté Guelwar l'emportent en noblesse, si l'on peut dire, sur ceux des autres communautés. De façon générale, l'autorité et le prestige du chef de famille rejaillit sur les personnes détenues par sa lignée ». Cf. Ibidem.

* 120 En effet le respect de cette hiérarchisation était telle que « les alliances entre esclaves des différentes communautés » ne pouvaient se faire « au hasard des rencontres mais comme celles de leurs maîtres en tenant compte des positions respectives des partenaires dans les structures sociales » Cf. Pathé Diagne, Op-cit, page 69.

* 121 « Elles n'en ont pas été moins fréquentes sous des formes plus ou moins légitimes. Comme l'a déjà dit nombre de domi Bour de père donc Guelwar sont de mère esclave. Mais en principe dans les familles peu aisées, le fils d'une esclave conserve la condition de sa mère. Cf. Pathé Diagne, op-cit, page 70.

* 122 Cf. Pathé Diagne, op-cit, page 71.

* 123 L. V. Thomas « Le socialisme et l'Afrique », tome 1, Paris 1966, page 8.

* 124 Comme le Damel du Cayor.

* 125 La royauté s'était établie tout naturellement dans la famille d'abord, dans la cité plus tard. Elle ne fut pas imaginée par l'ambition de quelques-uns, elle n'aquit d'une nécessité qui était manifeste aux yeux de tous. Pendant de longs siècles elle fut paisible, honorée, obéie. Les rois n'avaient ni armées, ni finances, mais soutenues par les croyances qui étaient puissantes sur l'âme ; l'autorité était sainte et inviolable ». Cf. Fustel de Coulanges / « La cité antique », Paris 1930, page 208, Ed. Hachette.

* 126 Voir Langenhove dans « Conscience tribale et conscience nationale en Afrique ».

* 127 Cf. Dictionnaire de l'ethnologie de Michel Panoff et Michel Perrin, Petite bibliothèque Payot, page 96.

* 128 Cf. Infra, page 96/97.

* 129 Voir Léopold Sédar Senghor dans «Libertés I, Négritude et Humanisme ». Ed. Seuil, 1964, page 29.

* 130 Après un bain rituel (xuli xuli) qui était censé commémorer le séjour de Njajaan Njaay dans le fleuve Sénégal, le roi recevait des armes qu'il tenait en sa main gauche, puis il gravissait le tertre où il recevait `l'investiture définitive. Cf. « Cahiers de Yoro Dyao ». Publ° H Gaden « Légendes et coutumes sénégalaises », 1912, page 27.

* 131 Cf. Geodefroy de Villeneuve René « L'Afrique ou l'histoire des moeurs, usages et coutumes des Africains. Le Sénégal, Paris Nepveu, 1814, tome III, page 44.

* 132 Cf. « Le Sénégal d'autrefois. Études sur le Cayor. Les cahiers de Yoro Dyao ». Publ° R. Rousseau, 1933, page 280.

* 133 Rapporté par Jean Boulègne « Le Grand Jolof », page 61.

* 134 Jean Baptiste Labat « Nouvelles relations de l'Afrique occidentale » Paris Cavalier, 1728, tome IV, page 134.

* 135 Rapporté par Jean Boulègne, op-cit, page 70.

* 136 La plupart des auteurs que nous avons rencontrés sont unanimes sur ce point et c'est confirmé par Jean Boulègne. Cf. Ibidem.

* 137 Cf. Ibidem.

* 138 Cf. Ibidem.

* 139 Cf. Infra, pages 39/40.

* 140 Il s'agit des « grands » dont parlent les textes européens d'après J. Boulègue précité, page 70.

* 141 Cf. Infra, chap. IV.

* 142 Voir Chap. IV infra ... Notons aussi que les Kangams formaient un véritable réseau de percepteurs mais ceci était la situation du XIX° siècle. Jean Boulègue nous fait remarquer qu'ils étaient « certainement moins nombreux au moment où la fiscalité était embryonnaire, c'est-à-dire quatre siècles plutôt » Cf. J. Boulègue, op-cit page 71.

* 143 Cf. Ibidem

* 144 Mot introduit par W. G. Summer, dans Folkways (1907). Attitude des membres d'une société qui ramènent tous les faits sociaux à ceux qu'ils connaissent ou qui estiment que leur culture est meilleure et préférable à toute autre. L'Ethnocentrisme peut être considéré comme un phénomène universel, mais il a revêtu dans certaines sociétés en particulier dans la notre un aspect activiste et conquérant qui justifié à la seule vue de notre supériorité technique, s'exerce au détriment des autres peuples sous la forme de racisme. La plupart des sciences occidentales sont rarement à cette attitude. Voir : acculturation, ethnocide, génocide. Cf. Définition Dictionnaire de l'Ethnologie précité.

* 145 Voir niveau religieux.

* 146 Cf. Jean Devisse « Ethnocentrisme ... » in « Recherche, Pédagogie et Cultures », mars-avril 1980, pages 38/39.

* 147 Dicton cité par J. Nyéréré.

* 148 « De ce que j'ai dans la conduite des Noirs. Les actes d'injustice sont rares chez eux ; de tous les peuples, c'est celui qui est le moins porté à en commettre et le Sultan (roi nègre), ne pardonne jamais à quiconque s'en rend coupable. De toute l'étendue du pays, il règne une sécurité parfaite ; on peut y demeurer et voyager sans craindre le vol ou la rapine. Ils ne confisquent pas les biens des hommes qui meurent dans leur pays, quand même la valeur serait immense, ils n'y touchent pas, au contraire, ils préposent à l'héritage des curateurs choisis parmi les hommes blancs et il reste entre leurs mains jusqu'à ce que les ayants-droits viennent les réclamer ». Ibn Batouta « Voyage au Soudan », Traduction slane p. 36 coté par Cheikh Anta Diop « L'unité culturelle d'Afrique noire ». Collection, Présence Africaine, Paris V° 1959, page 153.

* 149 « La corruption apparaît ... le long de la côte d'Afrique, peut-être parce qu'elle est depuis plus longtemps au contact de l'influence corruptrice du colonialisme de traite de ses compradores et de ses prostituées » René Dumont « L'Afrique est mal partie » Ed. Seuil, Paris 1962, page 78.

* 150 « La société africaine traditionnelle était parvenue à ce résultat, riches et pauvres y étaient les uns et les autres en sûreté ... Nul n'était privé de nourriture ou de dignité humaine par simple manque de richesse de la communauté dont il était membre ... Cf. Julius Nyeréré « Les fondements du socialisme africain » in Présence Africaine, 3° trimestre, page 10.

* 151 Cf. Ibidem.

* 152 Cf. Pathé Diagne dans « Pouvoir politique traditionnel en Afrique », page 77.

* 153 Pathé Diagne affirmera que « ni le Mad du Sine, ni le Bour du Saloum ne sont des incarnations de Rogsen ; encore moins les prêtres de son sacerdoce » et que « tout le monde s'accorde sur ce point de vue ». Mais il semblerait qu'une contestation existe sur ce point.

Mais « la conscience d'institutions simplement élaborées par des hommes et aménagées sur la base du droit de conquête et selon les intérêts alors en présence est restée vivace. Elle est attestée par toute une série de faits. La magistrature suprême personnifiée par le Mad n'est pas héréditaire mais élective ». Ibidem.



* 154 Pathé Diagne, op-cit, pages 75-76.

* 155 Pathé Diagne, op-cit, page 77

* 156 Voir L. V. Thomas dans « Le socialisme et l'Afrique », Livre africain, Paris 1966, page 7.

* 157 Voir Rousseau, « Le Sénégal d'autrefois » dans « les Cahiers de Yoro Dyao, P. S. tome XIV 10, juillet-septembre 1931, Ed. Larose 1932.

* 158 Voir Rousseau, op-cit pages 6-7, autour du village de Toubé (Nord), d'autres villages s'y fondèrent Ndiakhère, Maka, Gaye-Gaye, Balèle. Ce début de peuplement a en croire notre chroniqueur est de peu antérieur à la formation du Grand Jolof.

* 159 CF. J. Nyéréré « Les fondements du socialisme africain », Présence Africaine, 3° trimestre 1963, page 11.

* 160 Voir Basile J. Fouda dans « la philosophie africaine de l'existence : thèse de doctorat de troisième cycle Lille 1967.

* 161 Voir titre d'intronisation des rois wolofs, infra, page 128. ...

* 162 En effet «  ce ne sont pas seulement les lointaines conséquences politiques de la Réforme, c'est le développement économique des États allemands qui fit l'unité allemande ; ce n'est pas un hasard si la notion de l'Économie nationale (Nationalökonomie) apparaît avec Liszt peu après que la notion de la Nation allemande se fut clarifiée dans l'esprit de Fichte et dès 1813 ... Mauss « Cohésion sociale » ..., op-cit page 589.

* 163 Il fallait que l'idée de nation fût présente à la masse française et allemande pour qu'elles se donnassent une unité économique ; il fallait réciproquement que l'unité économique fût une nécessité matérielle pour prévaloir sur les intérêts établis dans les économies fermées des villes, des petits États et des provinces ... Non seulement c'est l'histoire moderne qui est résumée ici » d'après Mauss « mais encore l'histoire économique générale de l'humanité ... «  Mauss précité page 590.

* 164 Cf. Ibidem.

* 165 Cf. Ibidem.

* 166 La coïncidence du nationalisme et du protectionnisme, l'idée que l'économie nationale doive être fermée n'est qu'une forme, sans doute pathologique, mais sûrement fréquente, et fort naturelle, une simple exagération du phénomène normal qui, naturellement, unifie économiquement les membres d'un même groupe ou d'une même nation, sans distinction de classe ou d'origine ... Mauss pages 590-591 in « Cohésion sociale et divisions de la sociologie ».

* 167 Voir E. Renan « La Revue », précité.

* 168 CF. J. Nyéréré dans « Les fondements du socialisme africain » dans Présence africaine, 3° trimestre 1966, page 12.

* 169 Cf. Supra, page 46.

* 170 D'après Joseph Ki-Zerbo, « Histoire de l'Afrique noire », Paris, Hatier, 1978, page 636.

* 171 Voir « L'esprit des lois » de Montesquieu. Paris, Ed. Garnier, 1922.

* 172 Pathé Diagne, « Pouvoir politique traditionnel en Afrique », op-cit, page 99.

* 173 En effet, « les fonctions restent dans une large mesure les émanations et classes des catégories sociales en présence. Tout l'appareil politique et administratif semble être pensé pour trouver une expression équilibrée des trois ordres noble, libre et servile. Cf. Pathé Diagne, ibidem.

* 174 « Au départ, il y a cette conquête Mandingue évoquée à propos de l'origine des Guelwar. Elle se situe au XIV° siècle. Les armées des Mansas qui conquièrent le pays mettent en veilleuse l'aristocratie locale des lamanes qui exerçaient jusqu'alors des pouvoirs épars. Ce sont les Farba, esclaves de la couronne du Mali, qui sont chargés de l'organisation et du contrôle du pays. Les principes qui sont mis en oeuvre ici restent typiques du pouvoir plus ou moins autocratique des Mansa. Ceux-ci ne procèdent pas différemment au Sine, dans les provinces tékrouriennes ou dans les régions arabo-berbères du Sahara. L'appareil politique dans ses différents cas semblent toujours être constitué par un personnel de condition servile. La présence de cette caste qui domine et exerce un pouvoir sans partage ne manquera pas d'avoir des effets sur les phénomènes socio-politiques. Elle déclare peut-être l'absence de complexe dont les descendants des Farba feront preuve par la suite et aussi la tolérance très large que le monde sérère a traditionnellement montrée à leur égard. La fréquence des unions entre les éléments de cet ordre et des ordres libres puise peut-être là l'essentiel de ses motifs. L'aristocratie, on le sait ne s'est pas épargnée de telles unions. Les « Sérères Refo Rekk » écartés de tout pouvoir et même méprisés comme des sujets conquis, le seront encore moins ». Ibidem.

* 175 Cf. Ibidem.

* 176 C'est le moins ce que rapporte la tradition orale. Les dépositions de Y. Dyao confirment cette hypothèse.

* 177 « Les nouveaux suzerains auraient peut-être simplement contribué à réajuster les institutions politiques dans des perspectives telles, que la Monarchie qui s'installe ou se réinstalle partage le pouvoir avec la caste d'esclaves attachés à l'appareil d'État. Cette intervention des Bourba explique que les historiens locaux soutiennent une opinion que nous avions contestée à tort et qui fait de l'Empire wolof le pourvoyeur des institutions politiques sèréres ». Pathé Diagne, ibidem.

* 178 « Il manque encore des précisions pour déterminer la période à partir de laquelle des éléments constitutifs d'une Monarchie commencent à être mis en place. Il n'est pas impossible qu'un processus ait été déclenché en ce sens dès l'avènement de l'Empire Wolof avec la présentation des éléments immigrés au sein des institutions (Pathé Diagne, op-cit, pages 73/74.

* 179 Cf. A. Spirkine « Le matérialisme dialectique », Éditions du progrès Moscou 1986, page 172.

* 180 A. Spirkine, op-cit, page 173.

* 181 Cf. « Discours de la Méthode » Le Livre mondial.

* 182 Citation rapportée par Spirkine, op-cit, page 174.

* 183 Remarquez que dans la religion la conscience peut aussi se définir par rapport à la capacité de distinguer le Mal du Bien.

* 184 Cf. A. Spirkine, ibidem.

* 185 Cf. Ibidem.

* 186 A. Spirkine, op-ci page 177.

* 187 Voir P. Timbal dans Encyclopédie Universalis, page 7.

* 188 La « Patria Juris scripti », soumise au « droit écrit » fortement marquée par le droit romain englobe les ays où l'on parle « la lingua occitana » ; elle est constamment opposée à la « patria » consuetudinaria » pays de coutume où l'on s'exprime en langue d'oil. Ibidem.

* 189 Voir Joseph Greenberg dans « Présence Africaine », 1° trimestre 1963, pages 35 et suivantes.

* 190 Ainsi dit-il les langues romaines actuelles comme la français ..., ont commencé par être des dialectes du Latin qui était à l'origine la langue de Rome.

* 191 Cf.Greenberg dans « Présence Africaine », op-cit, pages 39/44.

* 192 Cité par A. Spirkine dans le « Matérialisme dialectique » in Manuel des Sciences sociales, Ed.° du progrès, Moscou, 1986, page 217.

* 193 Cf. Ibidem.

* 194 Cf. Ibidem.

* 195 Voir notamment Cheikh Anta Diop dans « Les fondements économiques et culturels d'un État fédéral en Afrique noire » Ed. Présence Africaine, 1974, page 19.

* 196 Cf. Ibidem.

* 197 Cf. Développement : niveau ethnique infra page 96.

* 198 Cf. Infra nationalité page 368.

* 199 CF. Supra intro, page 7.

* 200 CF. Dictionnaire de l'Ethnologie de Michel Panoff et Michel Perrin Petite Bibliothèque Payot, page 96.

* 201 Voir Marcel Mauss dans  « cohésions sociales et divisions de la sociologie ». Ed. Minuit, page 577.

* 202 Cf. Ibidem.

* 203 Cf. Ibidem.

* 204 M; Mauss précité, page 596.

* 205 Cf. Ibidem.

* 206 Cf. Ibidem.

* 207 Mauss, ibidem, page 597.

* 208 Les débats à la Conférence de la Paix mirent ceci en lumière : les critères linguistiques ont servi d'arguments, le nombre de mots de vocabulaire, de « l'onomastique géographique » (selon l'expression de Mauss) prouvant ceci ou cela ont fait l'objet de débats. « Telle population fut-elle deslavisée, dégermanisée, ou tel ou tel sol fut-il autrefois peuple de tels ou tels peuples dont la proportion linguistique a changé, c'est une raison suffisante pour revendiquer une frontière, une province dont les habitants n'ont pas le moindre souvenir ou le moindre goût de telle ou telle nationalité ... » Mauss op-cit, page 599.

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