Rapport d’activité de M. Cahen
Michel Cahen présente le rapport d’activité de l’association, activité rythmée par l’édition du volume issu des journées d’études de l’année précédente et la préparation des journées d’études suivantes. L’année écoulée a été marquée par des évolutions positives, mais aussi par des inquiétudes.
– fin 1997 ont eu lieu à Lisbonne les deuxièmes journées d’études de Lusotopie, consacrées aux protestantismes. On peut se féliciter de la participation nombreuse et vraiment internationale (une quinzaine de nationalités étaient représentées). La richesse des contributions est un motif de satisfaction, mais suscite aussi des difficultés techniques : il nous faut en effet publier 37 articles sur les 42 communications présentées. Le volume 1998 de Lusotopie atteint la taille maximale (et indépassable) de 650 pages. Il a donc été décidé de scinder en deux le dossier sur les protestantismes et d’en faire paraître la seconde moitié dans le volume 1999 de Lusotopie. La programmation des thèmes est donc le suivant :
- vol.1999 Christianisme diversifié en lusophonie moderne
- vol.2000 Lusophonies asiatiques, Asiatiques en Lusophonie
- vol.2001 (?) Portugal, la longue durée
- vol.2002 (?) Luso-narco-trafic
– la partie non thématique de Lusotopie 1998 (chronique, temps présent etc...) manque d’articles sur l’actualité politique du Brésil et du Portugal. Il faut aussi accélérer la rentrée des comptes rendus : une centaine d’ouvrages sont actuellement en souffrance. Les adhérents sont donc sévèrement rappelés à ce civisme élémentaire qui consiste à demander et à rendre leurs notes de lecture dans les meilleurs délais.
– Quelques collègues anglo-saxons commencent à s’intéresser à la revue et à désirer y publier. Le mouvement est encore timide, mais de bon augure pour le rayonnement de la revue.
– Il faut souligner le travail accompli par Jacqueline Vivès en ce qui concerne la présentation améliorée de la revue. Il faut cependant que les rédacteurs s’imprègnent religieusement des préceptes typographiques édictés par la profonde sapience de Christine Messiant et Michel Cahen. Les auteurs se contenteront d’un abrégé du bréviaire (cf. en fin du volume 1998). Le respect de ces règles allégera considérablement le travail d’édition de la revue.
Le président Cahen évoque maintenant les problèmes douloureux qui assombrissent l’horizon de l’association :
– Il est nécessaire de revoir le fonctionnement du comité de rédaction (fantômatique) et celui du conseil scientifique (dont quelques membres ne donnent plus signe de vie).
– le bulletin interne Courrier de Lusotopie est sous-utilisé par les adhérents qui ne font pas parvenir les informations utiles (appels à contributions, colloques, publications).
– Les soutiens institutionnels aux activités de l’association s’affaiblissent. La Maison des Pays Ibériques est en pleine restructuration, le CEAN manque de plus en plus des moyens nécessaires au fonctionnement normal d’un centre de recherches. La subvention du CNRS s’amenuise d’année en année et finit par coûter à Lusotopie plus qu’elle ne rapporte.
– Michel Cahen confirme sa décision de quitter ses fonctions en l’an 2000 et de se consacrer à ses propres recherches (voir ci-dessous). Il faut donc songer dès maintenant à faire évoluer l’association et la revue.
Préparation des IIIe journées d’études, 23-26 février 1999 à Goa
Déjanirah Couto et Louis Marrou rappellent les motifs qui ont conduit à l’oganisation de ce colloque (cf. Courrier de Lusotopie n°20). Ils font le point sur les difficultés qui ont contraint au repor en février 1999 de ces journées initialement prévues pour décembre 1998. Les journées d’études à Goa s’annoncent cependant sous les meilleurs auspices matériels et scientifiques. Il faut noter que l’aide financière principale vient du Portugal.
Nouvelles adhésions
Louis Marrou se livre à une émouvante biographie de Philippe Waniez, laquelle bouleverse l’assemblée générale et entraîne la ratification unanime de son adhésion. La même procédure se répète pour Maria Graciette Besse. Il est décidé en revanche de sursoir aux adhésions de Delmar Maria Gonçalves, António Manuel de Morais et João António Salvado (on leur demande de soumettre un article pour publication). Laurent Porcheret, présent comme observateur, agrégé de géographie travaillant sur les Açores, annonce qu’il va faire acte de candidature.
Remarques diverses
– le trésorier, par l’intermédiaire de Louis Marrou, attire l’attention sur la dérive des frais postaux.
– Philippe Waniez et Hervé Théry suggèrent de mettre tout ou partie de Lusotopie sur CD-rom, pour éviter l’encombrement, permettre un usage plus facile.
L’ordre du jour et l’assemblée étant épuisés, on promit de se revoir et on se sépara.
P.S. Armelle Enders profite de rédiger le compte rendu de l’A.G. pour demander la réunion du comité de rédaction au moins une fois par semestre.
Démission annoncée de M. Cahen
J’avais déjà annoncé au CA, et ai confirmé lors de l’AG (voir le compte rendu ci-dessus), ma décision – irrévocable – d’arrêter d’assumer la charge de président de l’association et de rédacteur-en-chef de Lusotopie. Les motifs sont strictement professionnels. J’ai beaucoup travaillé pour Lusotopie depuis 1992 (création de l’association) et 1994 (parution du premier volume), et je ne le regrette pas. Mais, évidemment, mon travail personnel de chercheur en a pâti, et j’ai maintenant trop de travaux en retard (une thèse jamais achevée, deux ouvrages en attente, une habilitation à diriger des recherches, etc.).
Il n’y a pas le feu à la maison : le volume 1998 vient de sortir, j’assumerai le volume 1999 et encore le volume 2000 issu des IIIes Journées d’études de Goa (février 1999). J’aurais alors « porté » sept volumes de Lusotopie, et il me semble qu’à ce stade l’association doit faire en sorte de me trouver un remplaçant. Du reste, j’avais toujours dit que la preuve de la réussite de Lusotopie serait quand je pourrais démissionner.
Cependant, j’ai bien conscience que le spectacle que j’ai donné pendant toutes ces années – un activisme forcené trop peu partagé – n’est pas très encourageant pour le successeur. Le passage de témoin doit donc évidemment être aussi l’occasion d’une réflexion sur les objectifs et la forme éditoriale de Lusotopie. Nous avons eu pendant sept ans un gros volume annuel et thématique, formule très utile pour démarrer et s’imposer. Peut-être faudra-t-il ensuite faire l’inverse : un quadrimestriel de mélange, fondé sur les abonnements (zet donc probablement changer d’éditeur) ?
Dans l’immédiat, le renforcement du comité de rédaction proposé par Armelle Enders est un impératif. M.C.
Association 1901 (JO n°31, 29.07.1992)
Association des chercheurs de la revue
Lusotopie
Enjeux contemporains dans les espaces lusophones
Répondre à :
Jacqueline Vivés, secrétaire de rédaction
Maison des Suds, B.P.200
33405 – Talence cedex, France
Tél. : (33) 05.56.84.82.26
Fax : (33) 05.56.84.68.44
Courriel :
Dostları ilə paylaş: |