© Benoit
Linero
V
© Adrien Hippolyte
endredi 21 février / 20h30 / Théâtre Liberté
En coréalisation avec le Théâtre Liberté
David Grimal violon
Brice Pauset clavecin
Les Dissonances
Mozart Concerto pour violon n°1 en si bémol majeur, K. 207
Concerto pour violon n°3 en sol majeur, K. 216
Concerto pour violon n°5 en la majeur, K. 219
David Grimal et les Dissonances ont entamé une « Intégrale des concertos pour violons » de Mozart. Ils leur donnent, incontestablement, une nouvelle vigueur. Pour cette halte toulonnaise ils ont souhaité offrir le Premier, le Troisième et le Cinquième, le plus élaboré de cette heureuse série de l’année 1775.
David Grimal (violon)
Après le Conservatoire de Paris, où il travaille avec Régis Pasquier, David Grimal bénéficie des conseils d’artistes prestigieux, tels que Shlomo Mintz ou Isaac Stern, passe un an à Sciences-Po Paris, puis fait la rencontre, décisive, de Philippe Hirschhorn. Il est sollicité par de nombreux orchestres : Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de Russie, Orchestre National de Lyon, New Japan Philharmonic, Orchestre de l’Opéra de Lyon, Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, Orchestre Symphonique de Jérusalem ou Sinfonia Varsovia, sous la direction de Christoph Eschenbach, Michel Plasson, Michael Schønwandt, Peter Csaba, Heinrich Schiff, Lawrence Foster, Emmanuel Krivine, Mikhaïl Pletnev, Rafael Frühbeck de Burgos, Peter Eötvös…
De nombreux compositeurs lui ont dédié leurs œuvres, parmi lesquels Marc-André Dalbavie, Brice Pauset, Thierry Escaich, Jean-François Zygel, Alexandre Gasparov, Victor Kissine, Fuminori Tanada, Ivan Fedele, Philippe Hersant, Anders Hillborg, Oscar Bianchi, Guillaume Connesson, et Frédéric Verrières.
Depuis de nombreuses années, David Grimal poursuit par ailleurs une collaboration avec Georges Pludermacher en récital. Ils se produisent dans le monde entier et leur discographie, qui comprend des œuvres de Ravel, Debussy, Bartók, Franck, Strauss, Enesco, Szymanowski et Janáček, a obtenu des récompenses prestigieuses. David Grimal a enregistré les Sonatines de Schubert avec Valery Afanassiev. En 2009, son intégrale des Sonates et Partitas de Bach, accompagnée de Kontrapartita - une création de Brice Pauset qui lui est dédiée -, a obtenu le Choc de Classica - Le Monde de la Musique. Son enregistrement du Concerto pour violon de Thierry Escaich avec l’Orchestre National de Lyon a quant à lui reçu le Choc de Classica en 2011.
En marge de sa carrière de soliste, David Grimal a souhaité s’investir dans des projets plus personnels. L’espace de liberté qu’il a créé avec Les Dissonances lui permet de développer son univers intérieur en explorant d’autres répertoires, qui ont déjà fait l’objet de quatre enregistrements : Strauss / Schoenberg, Métamorphoses, 2007 (Naïve-Ambroisie) – ffff de Télérama, BBC Music Choice, Arte Sélection ; Beethoven, Concerto pour violon et Symphonie n°7, 2010 (Aparté) - ffff Télérama, Sélection 2010 du Monde ; Les Quatre Saisons de Vivaldi et de Piazzolla, 2011 (Aparté) ; Beethoven, Symphonie n°5, 2011 (Aparté) - ffff Télérama. Paraîtront prochainement trois enregistrements avec Les Dissonances : « Est-Ouest » / Beethoven#2-#3 / Brahms, Concerto pour violon et 4ème Symphonie.
Sous l’égide des Dissonances, il a également créé « L’Autre saison », une saison de concerts en faveur des sans-abris, en l’église Saint-Leu à Paris.
David Grimal est artiste en résidence à l’Opéra de Dijon depuis 2008.
Il enseigne le violon à la Musikhochschule de Sarrebruck en Allemagne, donne de nombreuses masterclasses et a été membre du jury du Concours International Long-Thibaud à Paris en 2010. Il a été fait chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture en 2008.
Il joue sur un Stradivarius, le « ex-Roederer » de 1710, et sur un violon fait pour lui par le luthier français Jacques Fustier, le « Don Quichotte ».
Les Dissonances
L'unique orchestre au monde à jouer le grand répertoire symphonique sans chef d'orchestre.
A une époque où l’individualisme forcené a brisé les rêves collectifs, il m’a semblé urgent de repenser les rapports entre les musiciens et leur relation au monde. De ce double questionnement est née l’idée des Dissonances.
Les Dissonances, collectif d’artistes : on a pris l’habitude de voir les musiciens dirigés à la baguette. Jouer sans chef, c’est prendre la liberté de se réunir lors de sessions de travail, dans un espace décloisonné où chacun crée sa place. Solistes, chambristes, musiciens d’orchestre et brillants étudiants en devenir se retrouvent afin de s’enrichir mutuellement. Un espace où compositeurs et interprètes renouent un dialogue nécessaire après des années durant lesquelles une partie de la musique contemporaine s’est éloignée du public et des musiciens en se cantonnant parfois aux champs de l’expérimentation.
Les Dissonances, c’est un projet de résistance : la volonté de créer un espace de liberté dans un monde où l’art est trop souvent considéré comme une marchandise. Résistance au modèle économique extrêmement inégalitaire des institutions musicales où le différentiel de salaire entre un musicien d’orchestre et celui du chef peut aller jusqu’à un facteur x 200. Au sein des Dissonances, ce n’est pas l’argent qui est une donnée centrale mais la musique et la volonté d’excellence. Les Dissonances doivent être un laboratoire d’idées pour sortir la musique classique du ghetto dans lequel elle s’est enfermée, sans pour autant tomber dans une démagogie commerciale qui lui ferait perdre sa beauté. L’art est notre part de sacré. Les artistes des Dissonances en sont convaincus : c’est avant tout leur passion qu’ils veulent vous faire partager. (David Grimal, violoniste & directeur artistique)
Noël 2003, David Grimal réunit quelques amis musiciens de renom pour l’organisation d’un concert en faveur des sans abris. Naissance d’un collectif d’artistes dont les mots clés sont partage, passion et exigence. L’esprit Dissonances est né.
L’idée d’appeler un ensemble musical Dissonances peut paraître de prime abord insolite. Toutefois l’engagement des artistes se fait par cooptation entre concertistes reconnus, musiciens issus d’orchestres prestigieux nationaux et internationaux et jeunes musiciens talentueux. Plus d’un tiers d’entre eux viennent de divers pays européens partager le plaisir de jouer ensemble un orchestre de musique de chambre, sans chef d’orchestre. Les musiciens jouent en condition de musique de chambre ce qui leur confère une grande liberté d’interprétation.
Des programmes non conventionnels : au cours d’une même soirée, venez écouter une symphonie du grand répertoire, une œuvre de musique de chambre ou une création contemporaine.
Retrouvez régulièrement Les Dissonances de l’Opéra de Dijon (où l’ensemble est en résidence depuis 2008), à la Cité de la musique et au Volcan – Scène Nationale du Havre ; mais aussi à l’Eglise Saint-Leu (Paris 1er) pour leur Autre Saison : une série de concerts en faveur des Sans Abris. L’ensemble donne carte blanche à ses musiciens qui proposent ainsi un concert par mois.
Les Dissonances confient désormais leurs enregistrements au Label Aparté.
Jouer sans chef, ce n’est pas le problème, c’est la solution ! - Télérama / Octobre 2011
Les Dissonances, un collectif rebelle et facétieux. - Télérama / octobre 2010
Les Dissonances… une réunion au sommet de solistes de tous horizons animés par le bonheur de jouer ensemble. -
La Croix / mars 2010
Les Dissonances sont une bulle d’oxygène, un espace de liberté. - Le Monde 2 / décembre 2005
David Grimal joue d’un archet qui irradie, comme lui, densité et transparence. - Le Monde / octobre 2011
Il y a, chez David Grimal, quelque chose d’un peintre. Ou d’un danseur. Ou des deux à la fois. On croit déceler, en fermant les yeux, un corps parfaitement libre dont chaque geste serait un son, chaque déplacement une ligne de couleur. - Arte / septembre 2006
On comprend, en écoutant David Grimal, qu’une large part de la beauté de son geste musical vient d’une capacité unique à interroger son art. - Arte / Septembre 2006
L’Ensemble Les Dissonances est en résidence à l’Opéra de Dijon.
Il est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication.
Il est membre de la Fevis.
Ce concert reçoit le soutien de la Caisse d’Epargne – Esprit musique
« Grand piano à Neptune »
M
© Alix Laveau
ardi 11 mars / 20h30 / Palais Neptune
Abdel Rahman El Bacha piano
Beethoven Sonate n°21 en ut majeur « Waldstein », opus 53
Sonate n°14 en ut dièse mineur « Clair de lune », opus 27 n°2
Ravel « Pavane pour une infante défunte » / Jeux d’eau / Sonatine / Gaspard de la nuit
Abdel Rahman El Bacha retrouvera sûrement avec plaisir et gourmandise le grand piano du Festival qu’il avait tant apprécié lors de ses précédentes venues. Il fera sonner à merveille les pièces délicieuses d’un programme superbe.
Abdel Rahman El Bacha (piano)
Né à Beyrouth dans une famille de musiciens, Abdel Rahman El Bacha commence à étudier le piano en 1967 avec Zvart Sarkissian, un élève de Marguerite Long et Jacques Février. À dix ans, il donne son premier concert avec orchestre. En 1973, Claudio Arrau lui prédit une grande carrière et en 1974, la France, l’Union Soviétique et l’Angleterre lui offrent une bourse d’études. Il choisit la France par affinité culturelle et entre au Conservatoire National de Musique de Paris, dans la classe de Pierre Sancan, où il y obtient quatre Premiers Prix (piano, musique de chambre, harmonie et contrepoint).
Depuis l’éclatante révélation de son talent au Concours Reine Elisabeth de Belgique à dix-neuf ans qu’il remporte à l’unanimité, et après un temps d’arrêt qu’il consacre à accroître son répertoire, il se produit dans les salles les plus prestigieuses d’Europe et du monde.
Du Mozarteum de Salzbourg au Théâtre des Champs élysées à Paris, du Concertgebouw d’Amsterdam à la Herkulessaal de Munich, il joue avec de prestigieuses formations telles que l’Orchestre Philharmonique de Berlin, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Gulbenkian, le NHK Tokyo, l’Orchestre de la Suisse Romande… sous la direction de grands chefs.
Depuis son premier disque, consacré aux premières œuvres de Prokofiev, qui obtient le Grand Prix de l’Académie Charles Cros, il enregistre de nombreux disques (Bach, Ravel, Schubert, Schumann, Rachmaninov) chez Forlane, ainsi que les cinq concertos de Prokofiev (live) chez Fuga Libera. Ses intégrales des sonates de Beethoven et de l’œuvre pour piano seul de Chopin - par ordre chronologique - sont un très grand succès, tant au concert qu’en CD. C’est à Nantes, puis au festival de La Roque d’Anthéron, à Bruxelles, Avignon, Sintra… qu’il donne l’Intégrale Chopin en six jours consécutifs.
Ses tout derniers enregistrements parus en 2011 et en 2012 sont consacrés au Clavier bien tempéré – 1er livre de Jean-Sébastien Bach chez Triton, et à Serge Prokofiev chez Mirare.
Un événement est à paraître à l’automne 2013 : sa nouvelle « Intégrale des Sonates pour piano seul » de Beethoven gravée chez Mirare.
Abdel Rahman El Bacha, qui possède depuis 1981 la double nationalité franco-libanaise, est également compositeur. En 1998, le ministre de la Culture de la République Française lui a décerné le titre de Chevalier des Arts et des Lettres et en 2002, le président de la République Libanaise lui a remis la Médaille de l’Ordre du mérite, la plus haute décoration de son pays natal.
« La façon dont le pianiste franco-libanais s’approprie les partitions est saisissante: il y a, bien sûr, un jeu d’une infinie variété, avec une sonorité tour à tour ronde et violente, presque brutale, un phrasé net et sans fioritures, un legato parfait, une main droite d’une précision foudroyante et une main gauche qui sait se faire légère, bref du grand piano comme on en entend rarement » Concertonet.com
« Métamorphoses »
V
© Lukas Gysin
© Simon Fowler
endredi 11 avril / 20h30 / Palais Neptune
Renaud Capuçon violon & direction
Orchestre de Bâle
Bach Concerto en mi majeur, BWV 1042
Frank Martin « Polyptique ». Concerto pour violon et deux orchestres à cordes
Richard Strauss « Métamorphoses » pour vingt-trois cordes solistes
Seront ici réunis l’un des meilleurs orchestres de chambre européens et Renaud Capuçon qui en sera tout à la fois, le chef et le soliste. Après Jean-Sébastien Bach et Franck Martin, ils clôtureront ce concert avec l’ultime partition et suprême chef-d’œuvre de Richard Strauss.
Renaud Capuçon (violon & direction)
Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon est admis à quatorze ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et suit l’enseignement de Gérard Poulet et Veda Reynolds. Il travaille ensuite avec Thomas Brandis à Berlin, puis auprès d’Isaac Stern. En 1992 Premier Prix de musique de chambre, 1993 Premier Prix de violon au CNSM de Paris et 1995 Prix de l’Académie des Arts de Berlin. De 1998 à 2000 Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester ce qui lui permet de parfaire son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim et Franz Welser-Moest. En 2000, il est nommé « Rising Star » et « Nouveau talent de l’Année » aux Victoires de la Musique puis « Soliste instrumental de l’année » en 2005. En 2006, Prix Georges Enesco décerné par la Sacem.
En novembre 2002, il fait ses débuts avec le Philharmonique de Berlin et Bernard Haitink, en juillet 2004 avec le Boston Symphony et Christoph von Dohnanyi.
Renaud Capuçon est soliste de prestigieuses formations : Deutsches Symphonie-Orchester, Bayerische Rundfunk, Bamberger Symphoniker, Hessicher Rundfunk, NDR Hambourg, WDR Cologne, Gürzenich-Orchester Köln, Budapest Festival Orchestra, Los Angeles Symphony, Philadelphia Orchestra, Montreal Symphony, Houston Symphony, Washington National Symphony, Jerusalem Symphony, Philharmonique de Radio France, Orchestre National de France, Orchestre de Paris, Ensemble Orchestral de Paris, Orchestres de Bordeaux, Lille, Lyon, Monte-Carlo, Strasbourg, Toulouse, Gustav Mahler Jugendorchester, Royal Danish et Swedish Radio Orchestras, Orchestre Tchaikovski de Moscou, Academy of St-Martin in the Fields, Chamber Orchestra of Europe, Birmingham Symphony, Mahler Chamber, Firenze Maggio Musicale, Philharmonique de la Scala, Roma Santa Cecilia, Tokyo Philharmonic, NHK Symphony, Orchestre de la Suisse Romande, Orchestres de Chambre de Bâle, Lausanne, Zurich, avec Roberto Abbado, Marc Albrecht, Christian Arming, Lionel Bringuier, Frans Brüggen, Semyon Bychkov, Myung-Whun Chung, Jean-Claude Casadesus, Jesus Lopez Cobos, Thomas Dausgaard, Charles Dutoit, Christoph Eschenbach, Vladimir Fedoseyev, Ivan Fischer, Hans Graf, Daniel Harding, Gunther Herbig, Armin et Philippe Jordan, Emmanuel Krivine, Kurt Masur, Marc Minkowski, Andris Nelsons, Yannick Nezet-Seguin, David Robertson, Dennis Russel-Davis, Wolfgang Sawallisch, Leonard Slatkin, Michael Schonwandt, Tugan Sokhiev, Jeffrey Tate, Hugh Wolff… Il s’est produit, avec Gautier Capuçon et Martha Argerich, au festival de Salzbourg avec le Simon Bolivar Orchestra et Gustavo Dudamel.
Discographie : Quintette de Schumann avec Maria Joao Pirès (DGG), chez EMI avec Martha Argerich : Trios Haydn / Mendelssohn et Triple de Beethoven, chez Virgin Classics dont il est artiste exclusif : Berlioz / Saint-Saëns / Milhaud / Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie / Daniel Harding ; Ravel avec son frère Gautier et Frank Braley, L’Arbre des Songes / Dutilleux avec le Philharmonique de Radio France /Myung-Whun Chung (Grand Prix Académie Charles Cros, Choc de la Musique, Diapason d’Or, Fonoforum / Stern des Monates), duos avec son frère, Saint-Saëns / Carnaval des animaux, Trios de Brahms avec son frère et Nicholas Angelich (Preis der deutschen Schallplattenkritik…), Schubert / La Truite, Mendelssohn / Schumann avec le Mahler Chamber Orchestra / Daniel Harding, Sonates de Brahms avec Nicholas Angelich (Gramophone / Editor Choice – Scherzo / Excepcional-Diapason d’or – Choc / Monde de la Musique), les Trios de Schubert avec Gautier Capuçon et Frank Braley et les Quatuors de Brahms avec Gérard Caussé et Nicholas Angelich. Dernière parution : des Concertos de Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra, Louis Langrée et Antoine Tamestit.
Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern, acheté pour lui par la Banque Suisse Italienne (BSI).
Renaud Capuçon chez EMI Classics.
Orchestre de Bâle
Kammerorchesterbasel - c'est la joie de faire de la musique ensemble, un son d'orchestre transparent et flexible, la découverte à la recherche de nouvelles façons d'interpréter et l'association de la musique ancienne et nouvelle. L’orchestre perpétue ainsi une tradition établie par le Kammerorchesterbasel de Paul Sacher.
Fondé en 1984 par des musiciens de diverses académies musicales suisses, aujourd’hui les invitations à se produire dans les grandes salles de concerts et les festivals de musique classique européens importants font partie de l’agenda de l’orchestre autant que les séries de concerts d’abonnement à Bâle.
L’orchestre joue volontiers sous la direction musicale de ses propres premiers violons et apprécie, en alternance, la collaboration avec des chefs d’orchestres tels que Paul Goodwin, Kristjan Järvi, Paul McCreesh et Giovanni Antonini. Avec ce dernier, les musiciens ont élaboré l’interprétation du cycle des symphonies de Beethoven. L’enregistrement des symphonies 1 à 6 est déjà paru chez Sony. Pour l’enregistrement des symphonies 3 et 4, l’orchestre a reçu le prestigieux prix ECHO Klassik dans la catégorie « Ensemble de l’année 2008 ». Ce succès a été confirmé l'année dernière : sous la direction de son premier violon Julia Schröder et avec la soprano Nuria Rial, l’Orchestre de Bâle a gagné l'ECHO Klassik 2012 dans la catégorie « Meilleur enregistrement Opéra (opéra airs et duos) » pour l'enregistrement d'airs de Telemann. De même, l'édition CD « Klassizistische Moderne » sous la direction de Christopher Hogwood, ainsi que les enregistrements d’opéras et d’oratorios selon la « Neuen Hallischen Händelausgabe » sous la direction de Paul Goodwin lui valent des critiques très élogieuses. Le documentaire « Bartòks Quinten » (2010, régie Christine Burlet), qui permet un regard coloré sur les coulisses de l’Orchestre de Bâle, a été diffusé sur les ondes de SF1 et 3sat.
La liste des solistes qui donnent des concerts avec l’Orchestre de Bâle est impressionnante : Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Andreas Scholl, Angelika Kirchschlager, Matthias Goerne, Sabine Meyer, Vesselina Kasarova, Angela Hewitt, Renauld Capucon, Victoria Mullova, Nuria Rial, etc.
Lors de la saison 2013 / 2014 l’Orchestre travaille à nouveau avec des solistes et chefs d'orchestre exceptionnels et présente à Bâle et dans la région ainsi que dans les grands centres musicaux d'Europe et dans divers festivals, son répertoire traditionnel tel que Amadigi de Haendel mais aussi des extensions attrayantes, par exemple la première représentation d'une œuvre commandée au compositeur suisse Rico Gubler.
Depuis janvier 2013, Clariant International Ltd. Commanditaire est devenue le sponsor de l’orchestre de Bâle, à côté du Crédit Suisse qui est le sponsor principal depuis juillet 2007.
« La tradition arabo-andalou »
Mercredi 21 mai / 20h30 / Lieu précisé ultérieurement
Fouad Didi violon, mandoline, oud et chant
Orchestre Tarab violon, alto, luth, kouitra, mandoline, mandole, derbouka et tar
De Grenade à Tlemcen : Nouba / Cha’bi / hawzi, madh…
« Tarab », c’est la « transe extatique de celui qui sait écouter et s’abandonner », ici dans les subtilités de la musique arabo-andalouse et l’enthousiasme et la fraîcheur des répertoires traditionnels de l’Ouest algérien.
Fouad Didi (violon, mandoline, oud et chant)
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Après plusieurs passages auprès d’associations tlemceniennes, toutes se prévalant de l’héritage du Cheikh Larbi Ben Sari, il étudie le répertoire et la technique des maîtres AbdelKrim Dali et Redouane Ben Sari. Cheikh Ben Sari, Cheikh Mustapha Brixi, Cheikh Ahmed Malti ainsi que Cheikh Salah Boukli Hacene l’encouragent dans sa soif d’apprendre.
Yahia El Ghoul attise sa passion pour le violon, qui devient alors son instrument de prédilection, même s’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud.
Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse. Chez lui, art de la musique et art de la parole sont intuitivement liés. Son interprétation est limpide et chaleureuse, elle laisse se confondre sens et sensations. Titulaire du diplôme d’Etat (D.E) et du certificat d’Aptitudes (C.A) de musiques traditionnelles, il enseigne cette musique au Conservatoire de Toulon et à la Cité de la musique de Marseille où il anime des cycles de formations, master-class et ateliers sur la musique arabo-andalouse.
Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la tradition orale ancestrale.
Résidence de Fouad Didi et l’Orchestre Tarab du 19 au 21 mai 2014
au Collège Django Reinhardt (Toulon)
Après le succès des résidences précédentes avec le Quatuor Parisii et l’Ensemble Polychronies au Collège de La Marquisanne, du Concert impromptu à l’école Jules Muraire, Le Festival de musique de Toulon et sa région programme en mai 2014 une résidence avec Fouad Didi et l’Orchestre Tarab au Collège Django Reinhardt ainsi qu’un concert tous publics.
Fouad Didi, des dumistes du Centre de Formation des Musiciens Intervenants et du CNRR de Toulon-Provence-Méditerranée, le professeur de musique du collège et une conseillère pédagogique d’enseignement musical, Emmanuelle This, interviendront tout au long de l’année à partir du collège, dans différentes classes de primaire et de secondaire abordant ainsi des notions telles que le rythme, la mélodie, la dissonance, le silence dans la musique, le dialogue, le geste et indiqueront des pistes de travail aux enseignants afin qu’ils préparent avec leurs élèves une séance de restitution qui aura lieu le lundi 19 mai au matin…
Durant l’après-midi du19 et la journée du 20 mai se dérouleront des concerts pédagogiques destinés aux écoles de Toulon.
Le 21 mai au matin sera consacré à un concert spécial destiné aux collèges de l’agglomération toulonnaise.
Cette résidence s’inscrit dans le dispositif « Réseau ECLAIR » du collège Django Reinhardt en partenariat avec la Ville de Toulon (Service Education et Projet Educatif Local), l’Education Nationale (Inspection Académique du Var, Inspection Education Nationale Toulon 1 et 2), le Conseil Général du Var, et l’active collaboration du Festival de musique de Toulon et sa région.
Les Classiques du Festival du 18 octobre 2013 au 21 mai 2014
Association Les Amis du Festival
Cotisation annuelle
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16€ par personne / 25€ par couple
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Renseignements / Adhésions
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Arlette Broudin
24, Allée du Parc Saint-Jean, 83100 Toulon
04 94 61 20 58
arlette.broudin@orange.fr
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Avantages réservés
aux adhérents
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Tarif réduit pour les deux saisons du Festival de musique de Toulon et sa région.
Tarif préférentiel dans les salles partenaires : Châteauvallon, Opéra,
Théâtre Liberté…
Priorité de réservation avant l’ouverture de la billetterie de chaque saison.
Information privilégiée.
Envoi de Cadence bulletin des Amis du Festival.
Entrée libre aux conférences et « Une heure avec… ».
Répétitions des orchestres.
Rencontres avec les artistes autour d’un verre.
Organisation de voyages musicaux : La Roque d’Anthéron, Fayence,
Le Thoronet, Italie…
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Agenda 2013 / 2014
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Du samedi 26 au dimanche 27 octobre 2013
Voyage en Pays de Fayence pour le Festival de Quatuors à cordes
Mardi 19 novembre 2013 / 18h / Hôtel Ibis Styles :
« Une heure avec l’art de la transcription » animée par Monique Dautemer
Mardi 21 janvier 2014 / 18h / Hôtel Ibis Styles :
« Une heure avec le Concerto de Max Bruch » animée par Monique Dautemer.
Mardi 11 mars 2014 / 18h / Hôtel Ibis Styles :
« Une heure avec le piano de Ravel » animée par Monique Dautemer
Lundi 24 mars 2014 / 19h / Hôtel Ibis Styles :
Conférence « Etre chef d’orchestre » illustrée par des extraits du Boléro de Ravel et animée par André Peyrègne (chef d’orchestre & directeur du CNRR de Nice)
Vendredi 11 avril 2014 / 18h / Hôtel Ibis Styles :
« Une heure avec Richard Strauss et Les Métamorphoses » animée par Monique Dautemer
Conférences et « Une heure avec » : entrée libre pour les adhérents, 3€ pour les non adhérents. Possibilité d’une collation après sur réservation auprès d’Arlette Broudin.
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Présidente Colette Gluck
Vice-Présidents Alain-Pierre Curé / Claude Pinet
Trésorière Monique Mulot
Trésorière adjoint Arlette Broudin
Secrétaire général Jean-Paul Bern
Secrétaire adjoint Françoise Fiat
Administrateurs Claude de La Bernardie / Antonella Gallotta / Françoise Kériguy / Jean-Marc Plançon /
Philippe Renon
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Les Classiques du Festival du 18 octobre 2013 au 21 mai 2014
Remerciements
Pour son action culturelle de création et de diffusion musicale, le Festival de musique de Toulon et sa région est soutenu depuis de nombreuses années par
les collectivités territoriales :
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La Ville de Toulon
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Le Conseil Général du Var
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La Communauté d’agglomération de Toulon Provence Méditerranée
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Le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
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La Ville de Six-Fours
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les partenaires :
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La Caisse d’Epargne Côte d’Azur
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et :
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Interflora
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Le mouvement choral « A Cœur Joie »
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Vinci autoroutes
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L’Hôtel Ibis Styles
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Les Classiques du Festival 2013 / 2014
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