Nos investigations font apparaître une grande variété de produits et services pour l’enseignement primaire18 et secondaire19 sous la forme de documents pédagogiques ou de fonds « bruts ». Les premières constatations que l’on peut faire sont :
L’hétérogénéité des ressources en fonction des disciplines d’une part et des niveaux d’enseignement d’autre part. Les disciplines « traditionnelles » sont les mieux pourvues (l’histoire20, l’éducation civique, la géographie, le français, les sciences de la vie et de la terre et les mathématiques), quelque soit le support électronique (Internet, cédérom, logiciel).
L’hésitation des éditeurs traditionnels à se lancer dans la production et la diffusion de services pédagogiques sur le WEB : si le nombre de cédéroms édités est important, la présence de ces éditeurs dans INTERNET reste modeste. Les nouveaux « éditeurs électroniques » sont en revanche très présents.
En histoire-géographie et éducation civique, les ressources sont surtout sous forme de documentaires thématiques et d’exposés ; en français, ce sont à la fois des exercices et des ressources littéraires (poésie, conte, œuvre intégrale, théâtre,..) ; en maths et sciences, le contenu est plutôt pédagogique (exercices, corrigés, TD, TP.....). Par ailleurs, plus on monte dans la hiérarchie scolaire, plus les ressources disponibles sont importantes. Ceci est valable tant à la maternelle qu’au lycée.
Une offre éditoriale scolaire importante dans les disciplines « générales » telles que le français, les mathématiques, l’histoire-géographie. Une offre importante en matière de préparation au bac pour les classes de première et terminale, filière S, ES, lettres, avec une mention particulière pour les séries scientifiques. Une fois encore on peut noter la sous-représentation des filières technologiques et professionnelles.
La rareté des ressources électroniques dans certains domaines et ceci, quel que soit l’éditeur (institutions, CNDP, éditeurs scolaires par exemple) : l’éducation physique et sportive, les langues rares, ou les filières professionnelles (à l’exception, peut être, des sciences médico-sociales21) pour ne citer que ceux-là.
Le nombre important d’outils et de projets de coopérations dans les disciplines « traditionnelles » de l’école maternelle au lycée (banques coopératives de données, sites d’enseignants, d’écoles, d’associations....). Il semblerait que les enseignants du primaire soient plus nombreux que ceux du secondaire, à mettre en commun leurs ressources. En effet, les initiatives individuelles sont plus nombreuses dans le secondaire.
Le nombre considérable des répertoires de liens et de ressources qui renvoient vers des sources complémentaires, quelle que soit la discipline. Le site Web de Hachette (www.hachette.net) propose, par exemple, une sélection de plus de 1000 liens, pour chaque discipline, de la maternelle à la terminale. Le portail « adresses pour enseigner » (www.ens-mag.com) qui contient l’adresse d’organismes publics susceptibles d’aider les enseignants dans l’actualisation des données pour l’illustration des cours. Le site peut aussi aider les élèves pour préparer dossiers et exposés.