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REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple - Un But - Une Foi


MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN

BANQUE DE DONNEES ECONOMIQUES ET FINANCIERES



Version définitive 2016 et provisoire 2017

ISSN 0850-1777


Décembre 2018




AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE

ET DE LA DEMOGRAPHIE


Directeur Général
Directeur Général Adjoint

Directeur des Statistiques Economiques et de la Comptabilité Nationale


Directeur du Management de l’Information Statistique
Chef de la Division des Statistiques Economiques

Babacar NDIR Allé Nar DIOP


Mbaye FAYE Mamadou NIANG

Insa SADIO




EQUIPE DE REDACTION

Rédacteurs

Insa SADIO
Ibrahima TALL Papa Samba FALL Moussa DIALLO Oumy DIOP

Agents d’appui Nicolas DIAME Djiby SENE

El Hadj Ibra DIAGNE Abdou Karim DIOP Abdoulaye Saïdi SARR Aminata DRAME

Distribution El Hadji Malick GUEYE

Pour toute information, s’adresser à la Division des Statistiques Economiques Tél : 33 869 21 67

ISSN 0850-1777




Rocade Fann Bel Air - Cerf Volant, ex terrain foyer - BP116 DAKAR RP Tel : (221) 33 869 21 46 / 33 869 21 39 - fax : 33 869 21 62 / 33 824 36 15

Site : www.ansd.sn E-mail : statsenegal@ansd.sn




U

S O M M A I R E

AV AN T P R O P O S i S I G L E S E T AB R E V I AT I O N i i I N T R O D U C T I O N 1

S Y N T H E S E 2

P R E S E N T AT I O N D E S R E S U L T AT S 4


AVANT - PROPOS

L’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a entrepris un projet de modernisation et d’amélioration des applications d’immatriculation au NINEA et de traitement des états financiers. Ce projet devrait permettre de faciliter la mise à jour des informations contenues dans le répertoire national des entreprises et associations à travers l'identification satisfaisante des unités et de disposer d’une nouvelle application moderne et conviviale de traitement des états financiers afin d’améliorer la couverture et raccourcir le délai de publication de la Banque de Données Economique et Financières (BDEF). La présente édition de la BDEF porte sur les résultats provisoires de l’exploitation des déclarations statistiques et fiscales des entreprises pour l’exercice 2017. Toutefois, les données des années 2015 et 2016, publiées dans les éditions précédentes, sont révisées à la suite de la disponibilité de documents complémentaires d’entreprises.


Les dirigeants d’entreprises devraient y trouver des outils précieux pour se situer dans leur secteur d’activité ainsi que dans l’économie globale afin de faire leurs projections et déterminer leurs choix stratégiques. En outre, les autorités publiques devraient pouvoir y disposer d’informations utiles à la gestion en vue de mettre en œuvre des politiques susceptibles de conduire le pays sur le sentier de l’émergence. Les chercheurs, les étudiants, les institutions internationales et les organisations syndicales et patronales devraient aussi y trouver des informations pertinentes pour l’analyse, le suivi et l’évaluation de la gestion économique.
Conscient de l’aide et des précieuses contributions sans lesquelles la réalisation de cette édition ne saurait être possible, je tiens à remercier nos partenaires qui ne ménagent aucun effort pour fournir les informations de base nécessaires à l’élaboration de ce document. L’ANSD accueillerait avec grand intérêt toutes les remarques et suggestions visant à aider à l’amélioration de la qualité de cette publication.
Puisse ce document répondre aux préoccupations de l’ensemble des utilisateurs.
Le Directeur néral de lAgence Nationale de la Statistique et de la Démographie


Babacar NDIR
SIGLES ET ABREVIATIONS

AF Autofinancement


ANSD Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest BDEF Banque de Données Economiques et Financières BFE Besoin en Fonds d’Exploitation

BFR Besoin en Fonds de Roulement


BTP Bâtiments et travaux publics
CAFG Capacité d’Autofinancement Globale
CGU Contribution Unique Globale
CUCI Centre Unique de Collecte de l’Information
DGID Direction Générale des Impôts et des Domaines
EBE Excédent Brut d’Exploitation
ETE Excédent de Trésorerie d'Exploitation
GUDEF Guichet Unique de Dépôt des Etats Financiers
HAO Hors Activité Ordinaire
NINEA Numéro d’Identification National des Entreprises et Associations
PME Petite et Moyenne Entreprise
PSE Plan Sénégal Emergent
RGE Recensement Général des Entreprises
RNEA Répertoire National des Entreprises et Associations
SMT Système Minimal de Trésorerie
SYSCOA Système Comptable Ouest Africain
TAFIRE Tableau Financier des Ressources et des Emplois
TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée
ii
Rappel sur le système d’information sur les entreprises de lANSD



Les déclarations statistiques et fiscales (DSF) des entreprises sont utilisées pour la tenue du répertoire des entreprises du Centre unique de Collecte de l’Information (CUCI), pour la comptabilité nationale (calcul des indicateurs macroéconomiques, séquence des comptes des sociétés et quasi-sociétés non financières) et l’alimentation d'une Centrale des Bilans en informations comptables et financières pertinentes et sûres. En plus du CUCI, le Sénégal a adopté un système d’immatriculation unique et un répertoire national des entreprises et associations (RNEA).
Ce dispositif est complété par un suivi conjoncturel auprès d'un échantillon d'entreprises sélectionnées et périodiquement mis à jour. Après le Recensement Général des Entreprises (RGE) qui a permis d’améliorer ce système d’information et de fournir des informations économiques plus actuelles pour l’élaboration d’une nouvelle année de base des comptes nationaux, l’ANSD a entrepris un projet de modernisation et d’amélioration des applications d’immatriculation au NINEA et de traitement des états financiers. En outre, pour assurer une meilleure collaboration entre les différents acteurs, il est mis en place une plateforme d’interconnexion des systèmes d’information qui permettra le partage et la mise à jour des informations.
Toutefois, malgré le grand bond réalisé dans la couverture des entreprises du secteur formel avec 9 703 déclarations statistiques et fiscales de 2017 reçues, des défis majeurs restent à relever dont la complétude des documents, la limitation des doublons et la dématérialisation des états financiers. Le nombre d’entreprises répertoriées au CUCI s’est établi à 14 975 en

2017 dont 47,4% dans les services, 31,1% dans le commerce, 13,0% dans les industries et 8,6% dans les BTP. Cette population est composée de 97,3% de PME.

L’un des principaux produits tirés du système d’information sur les entreprises est la Banque de Données Economiques et Financières.

Elle est issue de l’agrégation des données fournies par les entreprises à travers les déclarations statistiques et fiscales complétées par des estimations pour celles en activité dont les documents comptables ne sont pas disponibles. Le champ couvert par la base de données est celui des sociétés et quasi- sociétés établies au Sénégal et assujetties au plan comptable SYSCOA. Les entreprises sont classées selon leur activité principale.


Pour la compilation des données, un premier niveau d’agrégation ramène la classification des activités de cent quinze (115) à trente-cinq (35) secteurs qui sont, à leur tour, regroupés en neuf groupes de secteurs. Ces groupes de secteurs sont ensuite rassemblés en quatre macro-secteurs. Les données sont agrégées pour l’ensemble du secteur dit moderne en un compte « global ». Pour chaque niveau d’agrégation, les résultats sont présentés à travers 6 types de tableaux : actif ; passif ; charges ; produits ; soldes caractéristiques du Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE) ; tableau des ratios.
Afin d’appréhender la situation générale des entreprises formelles, l’analyse est faite d’abord de manière globale et porte sur l’ensemble des entreprises qui ont déposé au moins une fois leurs états financiers au CUCI. Ensuite, une analyse détaillée de chaque macro-secteur est faite. L’analyse, basée essentiellement sur des ratios, a trait à la création de richesse, aux moyens mis en œuvre, à la structure financière et à la rentabilité.

Cette publication présente les résultats provisoires de 2017. Les données de 2015 et

2016, publiées dans les éditions précédentes et pour lesquelles des estimations avaient été faites, sont révisées à la suite de la disponibilité de documents d’entreprises complémentaires.


Synthèse des résultats


La mise en œuvre effective du Plan Sénégal émergent (PSE) dans un contexte international favorable a permis à l’économie sénégalaise d’enregistrer de bonnes performances depuis 2015. Ainsi en 2017, les tendances sont demeurées favorables avec une progression de 8,7% de la valeur ajoutée des entreprises du secteur formel par rapport à 2016. Elle s’est chiffrée à 2 187 milliards de FCFA à prix courants contre 2 012 milliards en

2016. Les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à deux milliards qui représentent

5,4% des unités répertoriées sont celles qui ont le plus contribué à cette création de richesse avec une part de 94,0%.
La consolidation de l’activité est imputable aux BTP (+53,9%) même si le résultat net reste négatif, à l’industrie (+11,7%) et aux services (+4,7%). Quant au commerce, la valeur ajoutée s’est repliée de 0,9%. Ce dynamisme de l’activité s’est traduit par une amélioration sensible du résultat net global. Les sous- secteurs qui ont le plus progressé sont la préparation de sites et la construction d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil, l’énergie, les industries extractives, les hôtels, bars et restaurants et le transport.
La valeur ajoutée a enregistré un taux de croissance moyen de 7,7% sur la période

2011-2017. La production s’est accrue de

11,8% en 2017, en relation avec les progressions enregistrées dans tous les secteurs notamment les BTP (45,0%), les industries (10,9% et les services (5,7%).
Le taux de valeur ajoutée s’est rétréci de 0,7 point en ressortant à 23,9% en 2017 contre

24,6% en 2016. Cette situation est liée à un abaissement de 1,6 point dans le commerce.


Relativement à la répartition sectorielle, la part du secteur des services demeure prépondérante avec 49,2% de la valeur ajoutée.

Les industries viennent en deuxième position avec 37,4%, suivies du commerce (7,7%) et des BTP (5,7%). A l’instar des années précédentes, la richesse créée par les entreprises est prioritairement affectée aux charges de personnel avec 50,6% de la valeur ajoutée globale. Elles sont suivies par les dividendes et l’autofinancement (32,3%), les frais financiers (10,3%) et les impôts sur le résultat (6,8%).


Le taux de vétusté comptable demeure acceptable en ressortissant à 36,8% en 2017, ce qui dénote de la modernité des équipements utilisés par les entreprises. Ce taux s’est accru de 2,9 points puisque qu’il était de 33,9% un an auparavant grâce surtout aux industries et aux services.
La rentabilité globale des facteurs s’est améliorée de 1,3 point en 2017 pour s’établir à

19,2% contre 17,9% en 2016. Cet accroissement est imputable surtout aux industries et aux BTP.


Les délais accordés par les fournisseurs se sont établis à 130 jours après 123 jours en

2016, alors que ceux des clients sont passés de 66 jours à 73 jours. Ainsi, les délais de paiement des fournisseurs dépassent de 57 jours ceux de règlement des clients, ce qui s’est traduit par un impact positif sur les besoins en fonds de roulement.


Le poids des dettes financières s’est légèrement abaissé en ressortant à 24,8% en

2017 contre 26,3% en 2016. Il a baissé de 4,6 points dans les industries et de 0,2 point dans les BTP et le commerce. En revanche, il a augmenté de 0,5 point dans les services en relation avec la hausse de 12,5% notée dans les dettes à moyen et long termes. Contrairement aux industries, les BTP, le commerce et les services affichent une marge




d’endettement confortable1 et restent à un niveau soutenable.
La capacité de remboursement des dettes s’est dégradée de 0,4 point en s’établissant à

15,8% en 2017 contre 16,3% en 2016, en raison d’un abaissement dans le commerce, les services et les industries. Cette situation résulte d’un accroissement plus important des dettes financières (4,6%) par rapport à la Capacité d'Autofinancement Global (CAFG) (+1,8%). Ainsi, environ six (06) exercices sont nécessaires pour rembourser les dettes à long terme.


Le poids des concours bancaires courants dans l’endettement des entreprises s’est apprécié de 0,7 point en 2017 en s’établissant à 18,4% contre 17,7% en 2016, à la suite d’une augmentation dans les industries, les BTP et le commerce où les crédits de trésorerie ont progressé respectivement de 17,5%, 16,2% et

10,4%. Cet accroissement a été atténué par une chute de 2,1 points dans les services. Le poids reste élevé dans le commerce (48,3%) et moyen dans les services, les industries et les BTP avec respectivement 15,2%, 15,6% et

22,2%.
L’indépendance financière s’est améliorée de

1,6 point en ressortant à 44,5% en 2016 contre

42,9% en 2016, à la suite d’une hausse plus prononcée de 11,4% des capitaux propres. Cependant, elle s’est dégradée dans les BTP,

le commerce et les services.

La faiblesse de ce ratio qui est largement inférieur à 1 est liée à l’insuffisance des fonds propres qui constituent une garantie pour les tiers (banques, fournisseurs, organismes sociaux et fiscaux). Cette situation pourrait entraîner des difficultés pour obtenir des crédits auprès des banques, notamment dans les industries et le commerce.


Le ratio de solvabilité est resté stable entre

2016 et 2017 en se chiffrant à 19,8%. Il a progressé de 1,6 point dans les industries tandis qu’il s’est replié dans les BTP, le commerce et les services de 2,1 points, 0,6 point et 0,2 point respectivement.


L’autonomie financière s’est améliorée de 4,8 points en 2017 en s’établissant à 80,1%, sous l’effet d’une progression plus forte des capitaux propres (+11,4%). Elle a diminué dans les BTP, le commerce et les services et a en revanche progressé dans les industries. L’autonomie financière reste assez importante dans les BTP où les capitaux propres sont trois fois plus élevés que les dettes financières, du fait des subventions d’investissements liés aux chantiers du PSE.
La rentabilité économique s’est améliorée de

0,3 point en ressortant à 4,7% contre 4,4% en



2016. Dans le même sillage, la rentabilité financière s’est appréciée de 3,8 points en relation avec les bonnes performances enregistrées dans les industries.



Tableau 1 : Valeur ajoutée par macro-secteur (en milliards de FCFA)



Macro-secteurs

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

Var 2016-2017 (%)

TOTAL

1 462,0

1 474,6

1 500,7

1 399,7

1 684,8

2 011,7

2 187,4

8,7%

INDUSTRIES

545,3

522,0

488,5

316,5

576,4

732,9

818,6

11,7%

BTP ET ANNEXES

110,0

48,5

55,7

65,8

39,3

80,8

124,3

53,9%

COMMERCE

131,3

140,3

146,5

149,5

159,0

169,9

168,4

-0,9%

SERVICES

675,4

763,9

810,0

868,0

910,1

1 028,1

1 076,2

4,7%


Source : BDEF / ANSD


1 Poids des dettes inférieur à 25%


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