Nouveaux Bleus
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Source des données : Rapports d’évaluation de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur – AERES Mode de calcul : L’indicateur prend en compte les enseignants-chercheurs des équipes évaluées par l’AERES sur la base d’une production scientifique qui ne se limite pas à la publication (cf. définition AERES). Le nombre d’enseignants-chercheurs « produisants » est rapporté au nombre total des enseignants-chercheurs dans les équipes évaluées. La valeur est révisée après chaque vague d’évaluation préliminaire à la contractualisation. Elle est disponible à la clôture de la campagne d’évaluation AERES des établissements concernés par la vague en cours de contractualisation, soit 1/5e environ de la population totale par vague ;
A compter de l’année 2014, l’AERES modifie la nature de ses comptes-rendus d’évaluation des unités de recherche. Le calcul d’un taux de produisants par unité de recherche, donnée jugée désormais non discriminante, est abandonné au profit d’analyses plus textuelles. ANALYSE DES RÉSULTATS Les résultats montrent que les prévisions, s’agissant de la production scientifique (indicateur 3.1), étaient réalistes. Relativement au reste du monde, la part française se situe mécaniquement en recul, du fait de la montée en puissance des pays émergents, notamment de la Chine. S’agissant de la production européenne (UE 27), la part française est en légère et constante progression depuis 10 années, et avoisine désormais les 9 %. Mais l’indice le plus pertinent de la dynamique et de la qualité de la science française est bien celui relatif à la place de notre pays dans la production de l’espace France-Allemagne-Royaume Uni, où il faut souligner un gain de plus de 2 points (2,2 %) en 10 ans. Sans doute cette situation n’est-elle pas étrangère à un recours accru de nos équipes à des financements européens, notamment, augmentant la compétitivité internationale et nous replaçant en bonne place dans cette compétition. Il est à cet égard remarquable de constater que le programme ERC de l’UE récompense proportionnellement plus de chercheurs français et en particulier de jeunes chercheurs par rapport à nos voisins, ou au moins les désigne comme très compétitifs, ce qui est en accord avec les données constatées. Ce dynamisme est également corroboré par l’indice de citation de ces publications (indicateur 3.2), lui-même en sensible et constante augmentation depuis 7 années. Il est toutefois nécessaire de nuancer cet indicateur par le fait que 2 années est un délai très court pour apprécier l’impact exact de la publication, eu égard aux délais des publications, de l’ordre d’une année en moyenne. L’indicateur 3.3 faisant référence aux enseignants-chercheurs « produisants » n’est plus renseigné par l’AERES et n’est pas repris au PLF 2014. Enfin, en vue de mieux positionner notre production des connaissances, deux remarques supplémentaires s’imposent : 1) ces données ne tiennent pas compte des habitudes de publications du secteur des sciences humaines et sociales (SHS), elles ne répondent que partiellement aux canons de la production des sciences exactes et expérimentales alors que 75 % des chercheurs en SHS de notre pays sont affectés dans des équipes universitaires ; 2) considérant aussi qu’il se trouve sensiblement autant d’équipes universitaires que d’équipes liées aux organismes de recherche (UMR) c’est donc un grand pan de notre recherche universitaire (69 %) qui est peu pris en compte par nos indicateurs. Compte tenu de l’évaluation conduite par l’AERES de ces équipes, dont il ressort qu’au moins la moitié sont notées A+/A, c’est-à-dire qu’elles sont de grande qualité intrinsèque, il est vraisemblable que notre impact sur la production mondiale et européenne est certainement au-delà du constat actuel.
(du point de vue du contribuable)
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