Pôles de compétitivité


PACA Solutions communicantes sécurisées : matériels pour télécommunications**



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PACA Solutions communicantes sécurisées : matériels pour télécommunications**

"Mer, sécurité, sureté" : Océanographie, constructions navales*.

"Photonique" : Optique électronique et photonique.


Avec Rhône-Alpe et Languedoc-Roussillon : Fruits et légumes.

Energies non génératrices d'effet de serre (CEA)

Avec Languedoc-Roussillon : Gestion des risques naturels et technologiques.

Parfums, arômes, senteurs, saveurs.

Avec Languedoc-Roussillon : médicaments.
Pays de Loire** Végétal spécialisé : Semences, horticulture, arboriculture*.

"Biothérapie" : Agents et diagnostics thérapeutiques.

Ensembles mécaniques et composites complexes de grande dimension.

Utilisation de moyens de test pour le BTP.

Pôle enfant, produits destinés à l'enfant.

Avec Bretagne et Poitou-Charentes : Auto haut de gamme.

Avec Basse et Haute-Normandie, Centre : Polymers Technology#.

Picardie Avec Champagne-Ardenne : "Industries et agro-ressources", utilisation non-agricoles de produits agricoles*.


Avec Nord-Pas-de-Calais : Transports terrestres, construction ferroviaire*.
Poitou-Charentes Mobilité, transports avancés, véhicules urbains spéciaux, manutention.

Avec Bretagne et Pays de Loire : Auto haut de gamme.

Eco-industries#.
Réunion Agronutrition en milieu tropical.

Rhône-Alpes "Minalogic" : nanotechnologies (Sneider Electric)**.


"Lyonbiopole" : virologie**.

Chimie environnement (Grand Lyon)*.

Avec Franche-Comté : "Pôle plasturgie" : plastiques.

"Techtera" : textiles techniques.

Avec Auvergne : mécanique générale.

Energies renouvelables.

Avec PACA et Languedoc-Roussillon : Fruits et légumes.

Nutrition, santé, longévité, maladie cardio-vasculaires.

Loisirs numériques, jeux vidéo.

Bus et camions.


Décolletage (Agence économique départementale).



Presque Partout Auvergne, Bretagne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes : Viandes, produits carnés, abattage, transformations.


Les "clusters" à l'étranger


Les clusters, initiés par le MIT, ont connu un fort développement depuis 1960. Partis des Etats-Unis, ils sont progressivement touchés tous les pays, y compris l'ex-URSS (les "Naukograd), et aujourd'hui l'Inde et la Chine. Ils correspondent à une tendance lourde : l'externalisation de la recherche des grands groupes.



Jusqu'en 1970, les grands groupes américains, du pétrole à la pharmacie, avaient des laboratoires de recherche forts, incluant des recherches fondamentales. A partir de cette date, les choses se sont infléchies, plus fortement encore avec la montée des TIC, des biotechnologies et le succès des "clusters". Progressivement, on a vu les entreprises externaliser une partie de leur recherche, misant sur les innovations des PME innovantes, des laboratoires universitaires et des sociétés de capital-risque, qu'ils rachètent ensuite. Ce processus est beaucoup plus rentable pour les groupes. D'abord, parce qu'il externalise aussi le risque : 80 % des start-up ne survivent pas. Aussi, parce que le système a une grande adaptabilité au marché.
Si les clusters sont la forme la plus visible de ce phénomène, les grands groupes ont un réseau mondial : Merck estime qu'un tiers de son chiffre d'affaire provenait d'accord de partenariat et d'achat de licence aux PME. C'est en quoi ce modèle pose la question de savoir qui contrôlera in fine les résultats des PME innovantes créées à grand frais, et en amont les inventions du secteur public. C'est là où les réponses divergent fortement, des libéraux misant avant tout sur le marché, les partisans d'un secteur public renforcé dans la valorisation et le transfert, ou le rapport Beffa, insérant les PME dans des projets d'intérêt national, mis en œuvre par de grands groupes à base française ou européenne. Sur ce problème aussi la définition d'une politique européenne est indispensable.
Les informations données ici proviennent principalement de la brochure "Cartographie des pôles de compétitivité dans 17 pays", éditée en 2005 par le Ministère de l'Industrie.
Allemagne
- Le système est basé sur les "réseaux de compétence" thématiques. Ils ont été créés en 1995 sous l'impulsion du Ministère fédéral de l'éducation et de la recherche. Il convient de rappeler qu'un Länder a beaucoup plus de rôle politique et financier qu'une région française.
- Ces réseaux sont 109, divisés en 18 secteurs thématiques par le ministère. 51 reçoivent un soutien fédéral au travers de 7 programme nationaux (biotechnologie, recherche en génomique, techniques médicales, médecine, nanotechnologies, techniques optiques). Les critères sont proches de ceux des pôles de compétitivité : générer des innovations présentant un fort potentiel de valeur, rassembler des partenaires performants ayant un ancrage régional, concerner plusieurs branches et disciplines, etc. Une vingtaine de réseaux ont organisé une coopération inter-sites (médecine, textile).
- Ces 109 réseaux sont regroupés en 32 "régions d'innovation" qui doivent répondre à des critères tels que les échanges de personnel, la mise en commun d'appareillages et d'informations. Ces régions ne correspondent pas aux Länder : leurs limites sont celles des réseaux qui la composent. Quatre fortes concentrations existent sur Berlin-Brandebourg, Stuttgart, Hanovre et Braunschweig, Ruhr et Aix-la-Chapelle. L'exemple de la Saxe est détaillé dans Le Monde du 6/12/05. Un Conseil consultatif définit la stratégie : quatre universitaires, un entrepreneur, un responsable de Chambre de commerce, un représentant des Instituts de recherche et d'un représentant de centre d'innovation étranger.
Belgique
- En décembre 2005, le ministre wallon de l'Economie a lancé l'appel à projets pour la constitution de pôles de compétitivité. Un budget de 280 M€ sur quatre ans y sera consacré. Les futurs pôles réuniront des entreprises d'un même secteurs, des centres de formation et des unités de recherche en vue de dégager des coopérations autour de projets innovants.
- Ces pôles se répartissent en cinq domaines : les sciences du vivant, l'agro-industris, le génie mécanique, le transport et la logistique, l'aéronautique et le spatial. Le du Pôle aéronautique et spatial se concentre autour de trois axes : matériaux composites, avions intelligents et services, 85 projets déposés en mars 2006.
Corée du Sud
- Dans les années 70, la Corée a basé son industrialisation sur de grands complexes spécialisés dans des secteurs stratégiques : acier, mécanique, construction navale,électronique, métaux et pétrochimie. Un soucis d'aménagement du territoire est ensuite apparu. L'ensemble restait globalement très pauvre en R&D.
- Depuis 2000, la politique s'inscrit dans la volonté de développement de "l'économie du savoir", base de la compétitivité, et dans celle d'une distribution plus équitable sur le territoire. Le but est de transformer les complexes industriels en pépinières d'innovations technologiques, en y attirant les activités R&D du secteur et en renforçant la coopération entre entreprise et secteur de recherche.
- Sur les 35 complexes, six ont été désignés comme pilotes (machinerie, accessoires automobiles, électronique, optique, composants high-tech, équipements médicaux) et se verront adjoindre une "ville de la connaissance. Les autorités locales sont pleinement associées à la désignation des sites appelés à devenir des clusters. Seize "Regional Innovation Councils" ont été formés impliquant collectivités locales, universités, centres de recherche et entreprises.
Danemark
Depuis 20 ans les PME ont appris à travailler en réseau. L'Etat soutient financièrement un programme d'incubateurs d'entreprises technologiques au travers de 7 "sphères d'innovation". C'est un réseau de statut privé mais financé par l'Etat. Chaque sphère doit être liée à une université par un accord de coopération. Ces sphères sont surtout centrés sur les TIC et les biotechnologie. Il existe aussi un crédit d'impôt pour les entreprises et un "Fonds pour le developpement des hautes technologies", créé en 2004, doté de 270 M€/an.
Espagne
- Le gouvernement Zapatéro vient de lancer un plan de dynamisation de l'économie prévoyant la création de pôles technologiques industriels. Les deux secteurs prioritaires sont l'aéronautique et les énergies nouvelles et renouvelables, mais sans logique de pôles régionaux. Dans ce dernier secteur, les entreprises ont su développer une technologie propre avec l'aide des pouvoirs publics. Ainsi, une filière de l'industrie éolienne regroupe 700 entreprises. En rapport avec les régions et les communautés autonomes, le gouvernement va vers la mise en place de "districts industriels" associant entreprises, PME et centres de R&D.
- La Catalogne a des positions fortes en micro-électronique, télécommunications, santé et environnement. Elle concentre ses efforts sur 4 secteurs émergents (aéronautique, biotechnologies, énergies propres et agro-alimentaire) et trois secteurs traditionnels en mutation (automobile, textile et électronique grand public).
Etats-Unis
Le rôle de l'Etat fédéral

Il est bien connu que l'Etat fédéral joue un rôle considérable dans le financement de la recherche privée au travers de l'Armée, de l'Initiative de défense stratégique, de la NASA ou d'autres agences, des dégrèvements d'impôt pour les donations aux fondations, etc. Mais il intervient aussi dans les clusters : promotion des entreprises innovantes, mise en place d'un cadre réglementaire cohérent, promotion des transferts de technologies, financement public des projets, aide à la création d'entreprises. Par là même, il intervient aussi sur les contenus et oriente comme en témoignent le haut niveau de financement fédéral de la recherche du Massachussetts ou l'impulsion donné au cluster automobile de Detroit.


Une grande diversité

- Si les clusters existent de longue date, ce n'est que depuis 1980 que le transfert de technologies des établissements publics vers les entreprises est devenu une priorité fédérale. Tous les Etats mettent en place des clusters mais avec un succès variable. Il faut parfois plusieurs décennies pour parvenir au succès quand il n'y a pas de tradition de relations entre secteur public et industrie.


- Certains clusters sont très focalisés sur un thème, d'autres plus larges. Leur histoire diffère. Le cluster du Massachussets découle de l'action du MIT, celui de Seattle a été favorisé par Boeing, l'Etat fédéral a fortement favorisé celui de Detroit sur l'automobile, le cluster de Raleigh provient de la volonté politique de l'Etat de Caroline du Nord de sortir, la célèbre Silicone Valley est partie d'une initiative individuelle, etc. Ces clusters sont très évolutifs : par exemple, la Silicon Valley a traversé une grave crise il y a un dizaine d'année et ses membres ont du repenser leur stratégie.
L'ancêtre : le MIT

- L'ancêtre est bien sûr le MIT qui, en nombreuses décennies, participa à la constitution de cluster : 8 centres de recherche universitaire employant 120 000 personnes, avec un taux très élevé de thésards et de diplomés. Ces centres sont des incubateurs d'entreprises très actifs : le MIT a créé une centaine d'entreprises d'informatique et une trentaine de biotechnologie. Les universités et les hôpitaux déposent plus de brevets que les entreprises privées.


- Le pôle est pluridisciplinaire mais est centré sur les logiciels, les services innovants, les services de communication ou financiers, les TIC au service de la santé. Pour le tiers, la recherche dans le Massachussetts est financée par l'Etat fédéral américain.
- Le secteur privé est un pilier important avec pour l'industrie des sociétés de haute technologie (Digital, Rayton, etc.). Les services financiers sont déterminants avec 10 des 50 plus grosses sociétés américaines. Enfin, l'Etat est le deuxième pôle de capital-risque des Etats-Unis.
Un pôle récent : le Research Triangle Park de Raleigh

- La création de ce pôle est beaucoup plus récente (Le Monde, 6/11/05). Son origine, autour de 1960, est la volonté de l'Etat de Caroline du Nord de sortir du sous-développement. Sa montée en puissance fut lente. Ce fut d'abord la venue d'IBM qui entraîna l'installation de 21 centre de recherche d'entreprises. C'est vers 1980 que commence véritablement les relations entre entreprises et universités locales. La fusion de Glaxo et de Wellcom, avec suppression de nombreux axes de recherche, c'est accompagné d'un essaimage et de la création de PME. De biotechnologies, phénomène qui s'est amplifié entre 1997 et 2002.


- Le Parc s'étend sur 15 km de long sur 4 de large. Il est situé à égale distance de trois grandes universités. Il rassemble 137 entreprises et 2 milliards de dollars d'investissement en dix ans. Il va de la technologie (télécoms, informatique, microélectronique) avec une dominante en pharmacie, santé publique et biotechnologies. Avec 6 % des biotechnologies américaines seulement, cela représente le potentiel européen.
Les principaux secteurs

- Avec un chiffre d'affaires de 53 M$ en 2004, contre 2,5 pour l'Europe, les Etats-Unis sont loin devant pour les biotechnologies. Il existe des clusters dans la plupart des Etats avec une concentration sur la côte Ouest, en Californie (San Francisco, San Diego, Orange district) et à Seattle ; sur la côte Est (NY, Nouvelle Angleterre, Caroline du Nord, Philadelphie, etc.) ; le Middle West pour les biotechnologies agricoles, grâce à la proximité de grandes entreprises comme Monsanto. De ces clusters proviennent 60 % des laboratoires NIH, 67 % des brevets issus des technologies, 95 % des sommes investies dans des partenariats.


- Les TIC représentent 8 % du PIB américain. Ils sont concentrés sur quelques grands pôles : Silicon Valley (logiciels, microprocesseurs, Internet), Boston (composants, bio-informatique), Texas (composants, télécoms), Washington (opérateurs télécoms), Seattle (logiciels), Los Angeles (cinéma, audiovisuel), ect.
- Les deux grands clusters liés à la santé sont autour de Minneapolis et de Cleveland. Me premier a fait du Minnesota un leader mondial en matière d'innovation dans la médecine et la santé : technologie cardiaque, électrothérapie, transplantation d'organes, ophtalmologie, etc. Autour d'institutions publiques se sont créées 500 entreprises et 15 000 salariés. La zone de Cleveland est plus récente et spécialisée dans la cardiologie.
- Le pôle de Detroit sur l'automobile, qui traverse une crise, est lié au programme fédéral de recherche et d'expérimentation de voitures à piles à combustible, incluant l'université du Michigan et de grandes entreprises (General Motors, Delphi, etc.). Le budget initial était de 100 M$ en cinq ans financés pour 50 % par les fonds publics. Récemment Bush a annoncé une somme de 1,2 milliard pour la pile à combustible.
Grande-Bretagne
- Le ministère du commerce et de l'industrie (DTI) est compétent en matière de développement économique et d'innovation, en particulier dans la déclinaison locale des politiques. Le système est centré autour des Agences de développement régionales (ADR). Les 9 régions anglaises ont une ADR dépendant du DTI, qui ont l'obligation de développer un Plan stratégique pour l'innovation en concertation avec les acteurs locaux. Les gouvernements locaux d'Ecosse, d'Irlande du Nord et de Galles ont une autonomie plus importante. Le DTI s'efforce de ne pas soutenir uniquement les secteurs de pointe mais aussi les industries traditionnelles pertinentes au niveau régional et national.
- Les stratégies régionales visent à encourager les collaborations entre entreprises et universités, mais aussi interentreprises, à promouvoir la création d'entreprises innovantes via les incubateurs d'entreprises, des parcs scientifiques, des fonds d'amorçage / capital-risque, ou des aides au stade pré compétitif. Certaines ADR ont créé des "Conseils de la science et de la technologie" réunissant universités et entreprises pour déterminer une stratégie régionale; D'autres ont mis en place des "partenariats pour la compétence", associant employeurs et organismes de formation, pour faire face aux besoins en potentiel humain. Les initiatives sont toujours spécifiques de la région et de l'industrie concernée. Une vingtaine de pôles sont considérés "d'envergure internationale". Ils sont assez bien répartis dans le pays.
- Les financements sont assurés par divers fonds pour l'innovation et les régions, les ministères, le DTI en premier lieu. Le budget annuel des ADR est de l'ordre de 3, 5 milliards d'€.
Japon
- Les "clusters" relèvement la politique gouvernementale encourageant l'innovation. La politique a été profondément revue en 2001. On distingue 18 "knowledge clusters" et des clusters industriels. Le rapport entre les deux étant effectué par des clusters régionaux ou par des réunions communes au niveau régional.
- Les "knowledge clusters" dépendent du ministère de l'éducation, de la culture, de la recherche et de la technologie. C'est en fait un système d'innovation, incitant aux recherches coopératives entre universités, instituts de recherche et entreprises, centré sur une organisation fédératrice désignée par les collectivités locales. La structure est bien dotée en spécialistes de la valorisation de la recherche, le développement des brevets étant l'un des buts majeurs.
- Les clusters industriels, lancés en 2001, dépendent du ministère de l'Economie, du commerce et de l'industrie. Il en existe 19 associant 250 universités et 6500 PME. Ils recoupent pour partie les knowledge clusters mais sont plus centrés sur les affaires, la création d'entreprises, le management, les financements relais, etc,
- Chaque knowledge cluster touche 4 millions par an. Les clusters industriels sont dotés de 380 M€. Il faut rappeler que l'Etat finance peu la recherche au Japon : 75 % des fonds proviennent du secteur privé. Cela représente 2,3 % du PIB soit le double de l'effort privé français (1,2 %). Toutefois le Japon vient de décider le doublement de son effort public pour créer "plusieurs dizaines de pôles d'excellence". Comme quoi, le niveau d'excellence dépend d'abord de l'argent qu'on met pour l'obtenir.
Suède
- Il existe 70 pôles de compétitivité, dans 38 secteurs d'activité, hébergeant 92 000 entreprises, employant 1,,4 millions de personnes. Certains de ces secteurs sont concentrés géographiquement : automobiles, pharmacie et biotechnologies, meubles, équipement électrique, aéronautique, chimie, etc.. Trois pôles, situés autour de Stockholm;Göteborg et Malmö, sont d'envergure internationale..

- La "Mobile Valley" (Stockholm/Uppsala) comprend 6 établissements d'enseignements supérieur, 4 parcs technologiques, 5 instituts de recherche, mais aussi Ericsson, Hewlett-Packard et IBM.


- La "Telematic Valley (Göteborg) est au confluent du secteur de l'automobile et des technologie de l'information, pôle dédié à la conception du "véhicule intelligent" : 4 universités, 3 parcs technologiques, 5 instituts, Volvo, Saab, Ford, IBM, Misubishi, Ericsson, Motorola, Vodafone, Hewlett-Packard, etc.
- La Medicon Valley (Malmö, Lund, Copenhague) est un pôle transfrontalier. Il est l'un des plus importants d'Europe pour la pharmacie, les biotechnologies et les dispositifs médicaux avec les sociétés Zeneca, Novo Nordisk, Gambro, 12 universités et 26 hôpitaux universitaires. Cela représente 4000 chercheurs et 135 000 étidiants.

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