Présents : D. Ansel, P. Besnard, A. Boucekkine, O. Dauteuil, L. Gaudin, F. Guillocheau, G. Guillaume, C. Koenig, D. Louër, N. Mahé, J.-L. Monnier, D. Plusquellec, C. Ravenne, J.-Y. Saillard, T. Rouxel.
Invités : D. Bideau, D. Boujard ( Dir. ED VAS), J.-P. Conze (Dir. ED MATISSE), M. Le Floc’h (Dir. ED SMIV, UBO).
Excusés : H. Arribard, P. Dixneuf, C. Ecolivet, A. Gorgues, P. Macaudière, Serge Mignani, J.P. Mohen, H. Vandamme
Ordre du jour conseil de l’Ecole Doctorale “Sciences de la Matière”
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Approbation du PV du conseil du 11 juin 2001
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Le point sur la rentrée
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Bilan des premiers rapports de thèse à mi-parcours
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Bilan de l’action “consulting collectif”
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Méthode de répartition des allocations de thèse
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Dérogations pour 4ème et 5ème années de thèse
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Relations avec les autres Ecoles Doctorales
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Questions diverses
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Ouverture du Conseil à 10h00.
J-Y. Saillard rappelle qu’il vient d’être nommé Directeur de l’Ecole Doctorale « Sciences de la Matière », en remplacement de Daniel Bideau, démissionnaire qui vient d’être nommé Directeur Adjoint de la Direction Scientifique Universitaire Physique et SPI (DSU2) au Ministère de la Recherche. Depuis la rentrée 2001, le secrétariat de l’ED est assuré par Mme N. Celton en remplacement de Mme D. Lemoine. Après présentation des personnes présentes on passe à la discussion des différents points mis à l’ordre du jour.
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Approbation du P.V. du conseil du 11 juin 2001
Le procès verbal est approuvé à l’unanimité.
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Le point sur la rentrée
Les effectifs des DEA sont en légère augmentation : 134 inscriptions en 2000-2001 contre : 145 enregistrées à l’heure actuelle pour 2001-2002 (voir tableau annexe 1). La baisse des effectifs en Chimie Moléculaire était souhaitée étant donné le nombre d’allocations de recherche (8) accordées aux laboratoires d’accueil de ce DEA. Cette baisse est compensée par une augmentation des effectifs dans d’autres DEA, augmentation en partie due à un renforcement du contingent des étudiants de l’INSA.
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Bilan des premiers rapports de thèse à mi-parcours
Dans le système actuel, les directeurs de thèse ne sont pas autorisés à assister à la soutenance de leurs étudiants doctorants, ceci afin que l’étudiant se sente libre de parler devant le jury d’éventuels problèmes liés à son encadrement. L’expérience des années passées montre qu’il y a en effet quelques cas par an de conflits entre le doctorant et son directeur de recherches.
L’exclusion du directeur de thèse de la soutenance à mi-parcours suscite néammoins une vive opposition de la part de nombreux enseignants-chercheurs et chercheurs.
J-Y Saillard propose d’autoriser le directeur de thèse à assister à la soutenance de son étudiant, mais de ménager à la suite de celle-ci un entretien entre le thésard et le jury hors de la présence du directeur de recherche. A la suite de cette proposition, un nouveau texte fixant les modalités des rapports de thèse à mi-parcours est élaboré et approuvé à l’unanimité (voir annexe 2).
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Bilan de l’action “consulting collectif” ou “brain storming”
Cette action, organisée par D. Bideau a eu lieu pour la première fois en juin dernier en partenariat avec la société CF-Gomma de Rennes (voir p. 3 du numéro 60 de Rennes 1 Campus). D. Bideau en fait le bilan : 15 étudiants aidés de 4 experts seniors ont été répartis 3 groupes qui pendant une semaine complète ont travaillé sur la résolution d’un problème technique proposé par l’industriel. Des propositions concrètes ont pu être formulées. Les étudiants sont très satisfaits de cette expérience, de même que l’industriel.
Une autre action est prévue entre janvier et mars 2002 en collaboration avec l’ED VAS. D’autres pourraient suivre dans lesquelles plusieurs ED de l’Ouest pourraient être associées.
Remarques :
Il est rappelé que la participation à une semaine de “consulting collectif” équivaut pour un doctorant de première ou deuxième année à avoir suivi un module d’enseignement obligatoire de 24h.
C. Ravenne propose de remplacer les termes anglo-saxons “consulting collectif” ou “brain storming” par “remue méninges”
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Méthode de répartition des allocations de thèse
Le bureau de l’ED a entamé une réflexion sur la façon de définir des critères objectifs d’attribution et de répartition des allocations de thèse dans ses laboratoires d’accueil. Il souhaite que le Conseil s’exprime sur ce point et définisse des grandes lignes. Après discussion, les critères majeurs suivants sont retenus :
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Capacité d’accueil et taux d’encadrement (nombre de thésards/nombre de HDR)
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Capacités à trouver d’autres sources de financement de thèse
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Devenir des thésards
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Effet mémoire
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Dérogations pour 4ème et 5ème années de thèse
Bien qu’il soit encore trop tôt pour disposer de statistiques, le nombre de demande de dérogations pour une 4ème, 5ème, voire 6ème année de thèse semble être en légère augmentation.
Après discussion le conseil propose de :
Ne pas faire de barrage aux demandes de dérogation pour une 4ème année.
Pour les dérogations au delà de 4 ans, soumettre le dossier à l’approbation du bureau de l’ED, lequel peut être réuni dans des délais assez brefs. Dans sa décision d’accepter ou non la dérogation, la situation matérielle du doctorant sera tout particulierement prise en compte par le bureau.
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Le point sur les relations avec les autres Ecoles Doctorales
Des relations s’établissent avec plusieurs ED scientifiques :
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projets d’actions “remue méninges” (brain storming) avec les ED VAS et MATISSE de notre université (voir ci-dessus).
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projet de mise en place d’enseignement pluridisciplinaire pour les doctorants des ED SM de VAS. Ce projet devrait aboutir à la mise en place d’un ou deux modules communs à la rentrée 2002. D’autre part, il faut noter que plusieurs étudiants de notre ED suivent cette année des modules de l’ED VAS.
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création d’un module “Matériaux Polymères” commun avec l’ED de l’Université de Bretagne Sud.
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des contacts ont été pris entre notre ED et l’ED scientifique (SMIV) de l’Université de Bretagne Occidentale afin de permettre aux étudiants d’une ED de suivre des enseignements dans l’autre. Une aide financière pourrait être apportée aux étudiants intéressés. D’autres actions de collaboration pourraient être envisagées (remue méninges…).
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Questions diverses
Journée des doctorants : Cette journée est organisée une ou deux fois par an. Un de ses principaux buts est de former les doctorants à la communication scientifique. Dans cette optique, on peut regretter que certains étudiants ne communiquent jamais au cours de leurs trois années de doctorat. Pour pallier à cette désaffection relative et pour renforcer l’aspect formation à la communication scientifique, les deux propositions suivantes, formulées par J.-Y. Saillard, sont approuvées par le conseil :
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tout doctorant devra avoir obligatoirement communiqué (oralement ou par affiche) au moins une fois à la journée des doctorants durant ses trois années (ou plus) de thèse. Ceci est une condition nécessaire pour obtenir l’autorisation de soutenance de thèse. Cette obligation s’applique aux doctorants s’étant inscrits en thèse pour la première fois en 2001 ou plus tard.
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un commission pluridisciplinaire composées d’enseignants-chercheurs ou chercheurs et d’un doctorant commentera individuellement (en privé) les communications et éventuellement formulera des conseils aux étudiants. La mission de cette commission n’est en aucun cas d’attribuer une note (bonne ou mauvaise) à l’étudiant, mais de lui founir une aide pédagogique destinée à améliorer ses aptitudes à la communication scientifique.
Financement des thèses : Jusqu’à présent, aucun contrôle du mode de financement des thèses n’était fait lors des formalités d’inscrition en thèse. Pour éviter que des autorisations d’inscription soient données à des étudiants sans ressources, le conseil décide de conditionner l’autorisation d’inscription en première année de thèse à la présentation d’une garantie de ressources.
Autorisation de redoublement en DEA : Jusqu’à présent, les autorisations de redoublement en DEA ne pouvaient être accordées qu’aux étrangers ne maitrisant pas suffisamment la langue française. J.-Y. Saillard propose d’étendre ces autorisations aux étudiants étrangers qui d’une façon plus générale se trouvent en situation de décalage culturel, ou bien qui n’ont pu s’inscrire que tardivement à l’université pour des raisons de visa. Ces autorisations doivent rester exceptionnelles et sont soumises à l’approbation du bureau de l’ED. Cette proposition est adoptée par le conseil.
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