Recueil des résumés retenus par les membres du Conseil Scientifique du gicc le 5 décembre 2016


Evaluation par Aude Bodiguel (CS GICC)



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Evaluation par Aude Bodiguel (CS GICC)


Acronyme et titre du projet : INDICASH - INDicateurs nIvo-Climatiques pour l'Adaptation des Stations de sports d'Hiver

Responsable scientifique (Nom et organisme) : Samuel Morin Dr - IPEF, Chercheur et Directeur du Centre d’Etudes de la Neige

Score final (somme des scores des rubriques) : 15

Appréciation globale (A B C) : A

Commentaire :

Points forts du projet

Très forte demande des parties prenantes des domaines skiables et de l’industrie touristique hivernales (mais aussi des environnementalistes) pour des données de ce type ; résultats permettant d’enrichir plusieurs bases de données ‘services climatiques’ et de toucher des publics différents ; partenaires aux nombreuses collaborations antérieurs (et publications communes) ; proposition bien présentée et bien argumentée.



Points faibles du projet

Pas de véritable point faible. Tableau budgétaire incorrect : à revoir



Appréciation générale justifiant l’avis

L’approche retenue est généraliste et méritera des analyses plus spécifiques en vue d’être appliquée à des projets ou enjeux locaux spécifiques. Néanmoins, disposer d’un éclairage national permettant d’éclairer des décisions politiques structurantes pour le budget des collectivités et l’économie touristique de montagne, apparaît un investissement nécessaire. L’approfondissement d’INDICASH est d’ores et déjà prévu avec le projet DEVIN (à soumettre à l’APP ANR 2017 – défi 1)


Evaluation par Jean-Louis Dufresne (CS GICC)


Acronyme et titre du projet : INDICASH

Responsable scientifique (Nom et organisme): Samuel Morin, Météo-France

Score final (somme des scores des rubriques) : 16

Appréciation globale (A B C) : A

Commentaire :

Points forts du projet Motivation : difficulté de percevoir le changement climatique du fait de la variabilité naturelle et inadaptation des indicateurs existants pour estimer la vulnérabilité de la filière et de son potentiel d'adaptation. Étude intégrée et pluridiscplinaire : climatologie, étude de la neige, statistique, économie. Productions de nombreux résultats qui seront ensuite mis à disposition via différents portails.

Points faibles du projet. Pas de réel point faible

Appréciation générale justifiant l’avis Projet très murs, très bien ciblé, bien organisé par des partenaire reconnus dans leurs domaine. Bonne valorisation et diffusion attendue des résultats. A soutenir pleinement.

(21) REPLAY (déclassé)


Titre du projet

Réhabilitation Energétique du Parc de Logements Anciens

Acronyme

REPLAY

Mots clés (5 à 10)

Outil d’aide à la décision multicritère Réhabilitation énergétique Logement social

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

Marion BONHOMME

Docteur, Maitre Assistant des ENSA



Organisme

Adresse

Téléphone

Email

Laboratoire de recherche en Architecture (LRA)

83 rue Aristide Maillol

BP 10629 - 31106 Toulouse Cedex 1 +33 (0)5 62 11 50 40

lra@toulouse.archi.fr



Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet

LRA (Laboratoire de Recherche en Architecture)

LMDC (Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions)

USH MP (Union Sociale pour l’Habitat Midi--‐Pyrénées)

IDV (Institut de la Ville)



Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

LRA

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

Coût prévisionnel total (TTC) : 279065,24 € TTC

Montant de l'aide demandée : 95671,24 € TTC



Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)

  1. 394 € TTC d’autofinancement

Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

24 mois


Résumé

Nous assistons aujourd’hui à la concomitance de deux phénomènes : un changement climatique à l’échelle de la planète, et la généralisation d’ilots de chaleurs urbains, sous l’effet d’une métropolisation galopante. Dans ce contexte, il est important de concevoir des bâtiments moins vulnérables à la chaleur et qui ne contribuent pas à l’augmentation des températures extérieures. Le renouvellement du parc immobilier dans les villes étant très lent, le gisement principal est à rechercher dans le parc existant. Ce parc revêt une valeur patrimoniale et des qualités architecturales particulières, en termes de matériaux, ou de morphologie. Il est souvent placé dans des centres urbains historiques avec des contraintes et opportunités urbanistiques particulières. Beaucoup de techniques traditionnellement utilisées dans les bâtiments neufs (isolation par l’extérieur, par exemple) ne peuvent être appliquées à la réhabilitation énergétique de ce parc. De plus les bâtiments d’habitation de ce parc sont utilisés, et certaines de ces populations sont soumises à des précarités énergétiques fortes. Dans ce contexte, l’objectif de ce projet est de contribuer à lever les verrous à la réhabilitation du parc de bâtiments existants. Nous prenons le parti de concentrer notre travail sur le parc de logement social qui présente une vulnérabilité particulière au changement climatique. Nous développerons un outil d’aide à la décision qui permette aux bailleurs sociaux :

1) d’identifier les logements à rénover en priorité au filtre d’une approche multicritère ;

2) de capitaliser les précédentes réhabilitations menées sur des opérations similaires, au travers d’un recensement de retours d’expérience.

La méthode envisagée débutera par une revue de littérature. Elle sera scindée en deux tâches concomitantes : la tâche 1, centrée sur l’identification des logements à rénover en priorité par la définition de critères de sélection, d’indicateurs afférents, et leur contextualisation dans une plateforme de Système d’Informations Géographiques (SIG) ; la tâche 2, centrée sur le retour d’expériences sur les opérations de réhabilitation, débutant par un inventaire d’opérations, et rendant ensuite opérationnelles ces connaissances dans un portail web, par le biais de la définition de grilles d’analyse multicritère. L’équipe sera constituée non seulement de chercheurs du LRA (ENSA Toulouse) et du LMDC (INSA Toulouse), fédérés autour de l’Institut de la Ville, et travaillant à différentes échelles spatiales, du matériau, à la ville, mais encore de bailleurs sociaux par le biais de l’Union Sociale pour l’Habitat Midi‐Pyrénées qui permettra un accès aux opérations de réhabilitation de logements sociaux anciens, ainsi que son expertise pour l’évaluation de leurs performances notamment énergétiques. Le projet durera deux ans et se clôturera par une journée d’atelier de restitution publique de l’outil.



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