L'acide nitreux est une source importante de radicaux OH au lever du jour qui peut, sous certaines conditions même influencer la production photochimique d'ozone durant le restant de la journée. Malgré cette importance, les sources d'acides nitreux restent mal décrites. Très récemment, de nouvelles réactions ont été identifiées qui peuvent aboutir à la formation d'ions nitrite (et donc d'acide nitreux). Celles-ci mettent en jeu le dioxyde d'azote et une série d'alcools aromatiques (phénols et dérivés). D'autre part, de très récents travaux concernant la description de la fraction soluble organique de l'aérosol submicronique permettent désormais l'utilisation de "proxy" représentant "le mieux possible" l'aérosol organique. Ainsi il devient possible d'étudier ces réactions de manière très contrôlée afin de quantifier leur impact sur le bilan de l'acide nitreux. Notre but est donc d'étudier la réactivité multiphasique de NO2 sur différents substrats mimant l'aérosol organique afin d'obtenir les constantes de vitesses nécessaires à la modélisation de ces réactions potentiellement importantes pour l'environnement urbain.