Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



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M. le Président - Merci, Monsieur CHASSIER.
Je donne la parole à Monsieur DEGUET.

M. DEGUET - Quand je commence la réponse sur ce rapport, en général, je souligne à quel point je suis content d’avoir un panel d’intervenants très féminisé. Nous avons encore eu à peu près la même chose mais pas uniquement !
Il y a clairement une sensibilité. Peut-être est-ce aussi parce que nous passons plus tard et qu’il y a un réveil à ce moment-là, mais certains sujets sont quand même un peu genrés. Je suis assez content d’être dans un sujet plutôt genré féminin habituellement.
Monsieur GODEFROY, je vais aller vite.
Il est vrai, en ce moment, que des exceptions contestent les conclusions du GIEC. Je vous fais remarquer que vous avez utilisé le terme de « votre bête noire ». Je ne suis pas sûr que ce soit un débat très scientifique de définir le GIEC comme étant sa « bête noire », mais après tout, il y en a chaque fois un. Vous l’avez été, cela existe et on fait avec.
Juste deux petits mots.
Premièrement, personne ne pense qu’il faut sauver la planète qui, vraisemblablement, a une grosse force de résilience. Si l’Humanité disparaissait, ce qui n’est pas complètement exclu, et c’est bien l’Humanité qu’il faut sauver, la planète survivrait vraisemblablement sous une autre forme, avec d’autres formes d’équilibre. Le problème est donc bien humaniste et non de préserver la planète.
Un autre mot rapidement sur les gaz à effet de serre. Vous en avez oublié un : c’est le protoxyde d’azote, 297 fois le CO2. Pour autant, c’est la masse du CO2 qui fait qu’au bout du compte, c’est lui le principal gaz à effet de serre. Il faut combiner ces éléments.
Enfin, un dernier mot sur les anticyclones : nous n’avons pas un anticyclone calé sur la région Centre et qui empêcherait le vent. En général, ils se déplacent un peu, les dépressions aussi, ce qui fait que le vent se déplace, donc il n’y a pas de zones côtières qui seraient particulièrement exposées au vent et d’autres qui le seraient moins.
De toute façon, nous n’allons pas refaire tout le débat sur cette question. Je voulais juste souligner ces points.
Revenons à des éléments de fond.
Bien entendu, nous parlons de stratégie et ce n’est pas un hasard si nous en mettons partout. Évidemment, pas la stratégie au sens militaire, même si c’est de là que vient le mot. C’est dans l’idée d’avoir une vision de long terme et c’est elle qui s’impose dans le développement durable. Oui, nous sommes sur des éléments de stratégie et, oui, ils sont extrêmement complexes.
On peut prendre l’exemple qu’a donné Annick GOMBERT sur l’isolation. Il ne suffit pas qu’il y en ait, il faut aussi regarder les éléments de santé. Je rappelle que le Schéma régional s’appelle « Climat Air Énergie » et ce n’est pas du tout un hasard. Nous avons expliqué à ce moment-là qu’il pouvait y avoir des objectifs antagonistes sur les questions de climat et de qualité de l’air. Il faut bien voir l’ensemble, y compris les éléments sociaux. Clairement, oui, nous sommes sur des éléments complexes.
J’adhère complètement à l’idée qu’il s’agit d’un objet éminemment politique.
Je veux faire remarquer que, dans les objectifs du développement durable, il ne faut pas maximiser le taux de profit. Est mise en avant la question des besoins humains qui conduit à revisiter toutes les notions, y compris celle de croissance.
Nous sommes bien sur un sujet éminemment politique, qu’il reste à traduire.
Une complexité consiste également à dire que nous évoluons ; c’est ce que Martine SALMON a indiqué. Nous ne partons pas de rien, nous construisons à partir de ce que nous avons fait. Pour autant, nous le dépassons et c’est un nouvel élément de complexité.
Ce sont tous ces éléments qu’il s’agit de traduire de façon simple. La difficulté est de refaire l’Agenda 21 et c’est la raison pour laquelle l’exercice est un peu plus compliqué.
Je veux faire remarquer que nous avons fait un des efforts sur les empilements de schémas. Ce n’est pas tout à fait un hasard si nous avons introduit le Plan climat dans le SRADDT et que, maintenant, nous parlons des deux de façon complètement mêlée. J’ai entendu Marie-Madeleine MIALOT expliquer à plusieurs reprises que l’on n’allait pas faire une stratégie de l’internationalisation, une stratégie de l’innovation, puis recommencer, comme si de rien n’était, un autre schéma ; nous imbriquons les schémas, nous en faisons une cohérence.
La cohérence ultime est le travail in fine que nous ferons sur l’Agenda 21 et c’est un travail qui sera toujours recommencé.
Un mot sur la dimension d’animation : oui, nous avons une politique forte d’incitation sur les Agendas 21. Nous avons une politique forte de coordination et nous l’avons mise dans nos politiques territoriales. À mon avis, c’est un vrai succès des politiques régionales que d’avoir impulsé des Agenda 21 de Pays. Pour autant, nous n’avons pas de dogme sur la question du Pays.
Si, dans n’importe quel contrat, on nous propose un Agenda 21 qui n’est pas forcément de la dimension du Pays mais inférieur, voire supérieur, c’est-à-dire qui s’intéresse à l’ensemble du bassin de vie parce qu’on estime qu’il y a une forme de cohérence, nous prendrons ces éléments et nous les intégrerons. Il n’y a aucune raison d’être dogmatique sur les Agendas 21 et nous ne le serons pas.
Peut-être un dernier mot sur les indicateurs : vous en avez parlé au sujet des logements sociaux isolés thermiquement. Probablement, au moment où l’on a créé les indicateurs, cette question ne se posait pas, mais elle va se poser. Nous espérons beaucoup sur l’Observatoire des énergies et des gaz à effet de serre, que nous soutenons par ailleurs, pour obtenir des statistiques pertinentes.
Je vais finir par un dernier terme, c’est une réflexion que nous nous faisions avec Aude-Laure VELATTA à propos d’une remarque sur les taux d’emplois. Nous les avons bien regardés : beaucoup d’indicateurs ne sont pas genrés et ils devraient l’être plus. Nous avons besoin de comprendre. Par exemple, les taux d’emplois sont un peu différents de la question de savoir combien d’actifs travaillent, puisqu’on pose en même temps la question de savoir qui est considéré comme actif. Cela distingue notamment la France ou l’Allemagne où des femmes ne se considèrent pas comme actives mais qui ne sont pas au chômage. On a besoin de faire ce type de comparaison. Vous regarderez, cela manque cruellement et ce sera sans doute l’un des éléments qu’il faudra introduire dans nos indicateurs.


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