Classement B.
TRHYMS : TROPICAL HYDRO-METEOROLOGY FROM SATELLITE OBSERVATION TRANSVERSE
Porteurs : M. Gosset (GET) & T. Pellarin (LTHE)
Laboratoires impliqués : GET, LTHE, LEGOS, CESBIO, HSM, Autorité du Bassin du Niger (ABN), Direction Générale de l’Eau du Bénin, Institut de Recherche Hydrauliques de Porto Allegre IPH (Collischonn ; Paiva)
Année de première soumission et nombre d'années prévues : APR 2016-2017, 4 ans
Ce projet ambitieux vise à démontrer l’apport de multiples produits satellite (issus des missions MT/GPM, SMOS, GRACE, altimétrie et Sentinel, MODIS) pour la modélisation hydrologique en milieu tropical à travers le cas du bassin du Niger. Le dossier est bien construit et fédère des spécialistes de la télédétection et de la modélisation hydrologique.
L’axe 1 du projet s’articule autour du modèle brésilien MGB. Les proposants ont jugé qu’il serait plus performant que ISBA-TRIP avec lequel une partie du travail a pourtant déjà été réalisée sur ce bassin. Ce changement de modèle n’est pas suffisamment justifié dans le document soumis. Cependant, l’équipe proposante connait bien MGB, ce qui laisse penser que ce changement pourrait être justifié. Le point fort de cet axe reste l’évaluation de nouveaux produits de précipitations, d’altimétrie et de surface inondée à travers l’application d’un modèle hydrologique. Au-delà de MT, une mission aussi importante que GPM pour l’hydrologie mérite d’être évaluée et suivie par la communauté française. Deux produits satellites sont évoqués de façon très élusive, l’occupation des sols à partir de données S1/S2 et l’évapotranspiration, dont il faudra préciser les méthodes de production et l’exploitation.
L’axe 2 vise à mettre en place le modèle couplé surface-souterrain ParFlow-CLM sur le même bassin. Les objectifs affichés (“calibration du modèle en se basant soit sur des observations de terrain, soit exclusivement à partir d’observations satellites”) sont incompatibles avec les temps de calcul annoncés. En l’absence d’un plan clair qui définisse comment les données satellite sont exploitées, le comité craint que cet axe se limite à un exercice de modélisation intéressant mais sans relation avec l’appel d’offre. Par ailleurs le CNES finance déjà le postdoc de B. Hector sur cette thématique.
L’axe 3 concerne l’animation et les perspectives à long terme à la fois scientifiques (p. ex. assimilation de données) et opérationnelles (transfert du modèle vers l’agence de bassin du Niger).
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