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Blocher veut sévir contre les jeunes délinquants étrangers



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SUISSE


Blocher veut sévir contre les jeunes délinquants étrangers

Le conseiller fédéral Christoph Blocher, qui a présenté plusieurs variantes visant à abolir ou limiter la loi suisse (norme pénale antiracisme), et propose la suppression de l'article pénalisant la négation du génocide arménien (article qui a valu au négationniste turc Dogu Perinçek d'être condamné par un Tribunal de Lausannne en mars 2007), veut par contre sévir contre les jeunes délinquants étrangers et "donner un signal clair aux jeunes immigrés qui ne respectent pas nos lois". Sic.

RÉPRESSION | 00h05 Le conseiller fédéral a proposé hier un catalogue de mesures pour lutter contre la violence des mineurs. Sur un air de campagne électorale, il remet sur le tapis son idée d’expulser les jeunes délinquants étrangers et leur famille.

On l’aura compris, le thème est cher à Christoph Blocher. C’est la deuxième fois en une semaine qu’il s’exprime au sujet de la délinquance juvénile. Hier, c’est flanqué de ses nombreux chefs d’office, rapport et catalogue de mesures à l’appui, qu’il l’a fait. Des mesures en forme de programme électoral, désapprouvent ses détracteurs, déplorant qu’elles soient essentiellement axées sur la répression et très peu sur la prévention.

Si le conseiller fédéral admet que les statistiques des plaintes et des jugements pénaux ne permettent pas de tirer des conclusions précises sur le phénomène – en raison du «chiffre noir» de la criminalité qu’elles ignorent – il n’en constate pas moins une augmentation de la violence chez les jeunes. Selon le rapport présenté hier, le nombre de mineurs arrêtés pour lésions corporelles est passé de 760 à 1525 entre 1999 et 2006. Cette augmentation ­serait plus forte chez les étrangers, en particulier ceux originaires des Balkans. Jugeant que l’on fait habituellement trop de psychologie avec les auteurs de délits, il veut donner un signal clair aux jeunes immigrés qui ne respectent pas nos lois.

C’est ainsi que le chef de file de l’UDC remet sur le tapis une idée lancée il y a un an suite au viol, dans les Grisons, d’une fillette de 5?ans par deux garçons d’origine balkanique: expulser plus systématiquement les jeunes délinquants étrangers. Pour Christoph Blocher, la famille devrait aussi être renvoyée. Ce dernier point, très controversé et selon certains spécialistes, contraire au droit pénal, ne fait toutefois pas partie du catalogue de mesures. Le patron de Justice et Police veut également rendre plus difficile la naturalisation des auteurs de délits. Et enfin, accélérer la procédure pénale applicable aux mineurs. Toutes ces propositions sont mises en consultation jusqu’à fin août.

http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/infos_generales/detail_infos_generales/(contenu)/101623

GRANDE-BRETAGNE


Grande-Bretagne : Le chirurgien Sir Ara Darzi au Ministère de la Santé

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette traduction d'un article paru en anglais sur 10 Downing Street du 29 juin 2007.

Ara Darzi, Sous-Secrétaire d'Etat au Département de la Santé du nouveau gouvernement britannique formé par Gordon Brown, continuera à exercer en tant que chirurgien. Ce chirurgien d'origine arménienne de 47 ans, travaillera pour le gouvernement 4 jours par semaine. Ara Darzi est l'un des chirurgiens reconnus internationalement dans le domaine de la chirurgie hi-tech de pointe (techniques non-invasives).

Ara Darzi a étudié en Irlande et est diplômé de la faculté de médecine de Dublin. Le père du Professeur Darzi, Vartkes, était ingénieur et premier Arménien parti d'Irak pour étudier à l'Université de Berkeley en Californie à la fin des
années 1940.

Fils d'un survivant du Génocide arménien, Vartkes Darzi (Terzian) s'était installé à Dublin après avoir obtenu son diplôme et y avait fondé sa famille. "Nous étions une famille arménienne très unie et j'ai élevé Ara comme un Arménien," a dit Vartkes Darzi, le père du chirurgien.

" La presse britannique a dit que mon fils Ara était un irlandais. C'est correct, mais il est aussi un Arménien et il est le premier Arménien à devenir Commandant des chevaliers de l'Ordre de l'Empire britannique, la meilleure distinction de l'Empire britannique "avait déclaré Vartkes Darzi lorsque son fils avait reçu cette distinction.

Bien que n'étant pas impliqué dans les affaires arméniennes, le docteur Darzi reste très intéressé par les questions arméniennes.

La Reine a annoncé son intention de l'élever au rang de Pair du Royaume-Uni (Life peerage). Tous les Pairs portent le titre de "Baron" et ont automatiquement le droit de sièger à la Chambre des Lords.

Pour baron Ara Darzi, cela ne changera pas grand-chose de s'appeler désormais Baron Ara Darzi...(Nota CVAN : "baron" en arménien, signifie "Monsieur"...).

Secrétaire d'Etat à la Santé : Rt Hon Alan Johnson MP
Ministre d'Etat - Rt Hon Dawn Primarolo MP
Ministre d'Etat et Ministre pour le Sud-Ouest - Ben Bradshaw MP
Sous-Secrétaire d'Etat - Professeur Sir Ara Darzi
Sous-Secrétaire d'Etat - Ann Keen MP
Sous-Secrétaire d'Etat - Ivan Lewis MP

© Traduction Collectif VAN - 02 juillet 2007 - 08:35 - www.collectifvan.org



http://www.number10.gov.uk/output/Page12240.asp

ALLEMAGNE


L'Allemagne émue par le cas Marco, détenu en Turquie après un flirt

La mésaventure de Marco, un Allemand de 17 ans emprisonné depuis la mi-avril en Turquie pour "agression sexuelle" après un flirt de vacances avec une Anglaise de 13 ans, suscite l'émotion en Allemagne, où les autorités se gardent de critiquer trop ouvertement la justice turque.

Une affiche vantant les vacances en Turquie à Berlin

BERLIN (AFP) - 29 juin 2007 | 19H16


Chaque jour ou presque, la presse allemande revient en détails sur les conditions de détention du jeune homme, un grand blond au regard doux, qui doit être jugé vendredi prochain en Turquie, où il risque huit ans de prison. L'adolescent n'a pas pu passer ses examens de fin d'année dans son lycée professionnel d'Uelzen, dans le nord de l'Allemagne, car il croupit depuis 11 semaines dans une cellule de la prison d'Antalya, qu'il partage avec une trentaine d'autres détenus.

A l'origine de cette affaire peu banale, un flirt entre adolescents pendant les vacances de Pâques, dans un immense complexe touristique à Side, une station balnéaire de la côte méditerranéenne turque.

Marco, venu en Turquie avec ses parents, rencontre en discothèque Charlotte, une jeune Anglaise de Manchester qui séjourne dans le même hôtel que lui. La jeune fille lui dit avoir 15 ans, mais n'en a, en réalité, que 13. Il lui rend visite dans la chambre qu'elle partage avec sa soeur.

Là, les versions divergent. "Nous nous sommes embrassés, elle m'a touché. Nous voulions faire l'amour, elle était plus que prête", a affirmé Marco dans une interview donnée depuis sa prison au quotidien populaire turc Hürriyet. Mais "il ne s'est rien passé", a-t-il ajouté.

Charlotte, elle, affirme qu'elle s'est endormie pendant la visite de Marco. Le lendemain matin, elle se rend avec sa mère à la police turque et dépose plainte pour agression sexuelle.

Depuis qu'elle a été rendue publique la semaine dernière, l'affaire suscite incompréhension et émotion en Allemagne, où les autorités politiques sont montées au créneau pour demander à la justice turque de remettre le jeune homme en liberté en attendant son procès.

La chancelière Angela Merkel elle-même a indiqué que son gouvernement allait faire son possible pour que Marco "rentre vite à la maison". Mais Mme Merkel s'est bien gardée de prendre position sur le fond de l'affaire ou d'appeler à la clémence des juges turcs.

A Ankara, le gouvernement rejette en effet catégoriquement toute intervention en faveur de l'adolescent, au nom de l'indépendance de la justice.

Un principe qui figure d'ailleurs en bonne place dans les exigences de l'Union européenne face à la Turquie dans le cadre des pourparlers d'adhésion, a eu beau jeu de rappeler mardi à Bruxelles l'émissaire turc chargé de ces négociations, Ali Babacan.

D'autres voix se font cependant plus critiques. "On ne peut pas soumettre un mineur à de telles conditions. En l'état actuel des choses, il n'est pas justifié de maintenir ce jeune homme en détention", a ainsi fustigé le commissaire européen Günter Verheugen, allemand, qui fut longtemps chargé à Bruxelles du dossier de l'élargissement, et donc des relations avec la Turquie.

Face à ces protestations, le vice-Premier ministre Mehmet Ali Sahin a haussé le ton vendredi: "La justice indépendante va décider. Je considère l'exagération de cette affaire comme politique", a-t-il martelé.

Reste qu'une partie de la presse allemande se demande si le cas inverse susciterait la même émotion en Allemagne. Si Metin, 17 ans, d'Istanbul, était incarcéré en Allemagne pour agression sexuelle sur Anita, 13 ans, de Suède, "l'opinion publique allemande critiquerait-elle les magistrats?", se demandait mercredi le quotidien Tagesspiegel.



http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/info_express/monde/detail_monde/(contenu)/101554

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