Une délibération du Conseil Général signalait cet ouvrage; voici copie de cette délibération



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CHAPITRE DEUXIÈME

Dispositions pour bien profiter de l'Ecole do Pontmain. — I. Préambule. — II. Confiance en Marie. — III. Humilité et Componction. — IV. Respect et Docilité.


I — PRÉAMBULE.

L'Apparition de Pontmain, avec sa merveilleuse inscription, est une véritable école où Marie elle-même vient instruire ses enfants, leur révéler de nouveau son pouvoir et sa bonté, les convoquer à la prière et les préparer à des faveurs extraordinaires.

L'admirable inscription rappelle les dispositions, tant extérieures qu'intérieures, qu'il faut apporter dans la prière : respect, attention, foi, confiance, humilité, ferveur et persévérance.
II — CONFIANCE FILIALE EN MARIE.
La confiance est le premier sentiment que la sainte Vierge veut nous inspirer en venant à nous comme Mère : Priez, mes enfants. Elle nous révèle elle-même qu'elle est la Mère de Jésus : Mon Fils se laisse toucher. La première lettre qu'elle fait paraître, M, est l'initiale de son nom béni, de MARIE, Mère de Dieu, Mère des hommes, Mère de miséricorde, Messagère de la grâce, Médiatrice toute-puissante.
III — HUMILITÉ ET COMPONCTION.
En apparaissant comme Mère, Marie doit inspirer à ses enfants la Confiance ; comme Reine, le Respect. Le voile noir qui couvre sa tête doit de plus exciter l'Humilité et la Componction.

Dans toutes ses apparitions récentes, la sain te Vierge a eu particulièrement à cœur de nous enseigner l'humilité et la componction, et n'a voulu se servir que de personnes très simples, de pauvres et faibles enfants : à la Saiette, en 1846; à Lourdes, en 1858 ; à Pontmain, en 1871.

Pour cette dernière apparition, elle choisit un village ignoré, elle n'a pour trône que le toit d'une grange, et ne veut autour des voyants que de simples ouvriers des champs, de bonnes mères de famille, de modestes religieuses, sous la présidence de leur bon pasteur. Puis elle tient entre ses mains l'image de son Fils crucifié, image teinte de rouge, couleur de sang.
IV - RESPECT ET DOCILITÉ
Bien malavisé serait celui qui se laisserait prendre aux faiblesses apparentes de la Salette, de Lourdes et de Pontmain.: à ces lieux écartés où Marie se montré, à l'ignorance des enfants dont elle fait ses ambassadeurs, à la simplicité des fidèles dont elle s'entoure ; car, avec ces dehors si obscurs, Marie n'en reste pas moins celle qui s'avance comme une aurore naissante, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille. (Cant., vi, 9.) Le respect et la docilité lui sont dus comme à la Reine du ciel et de la terre, à la Souveraine de tout l'univers, à la Mère de la divine science, à celle qui est appelée la Vierge prudente, le Miroir de justice, le Siège de la sagesse.

CHAPITRE TROISIEME

Ce chapitre de la Circulaire traite des dispositions extérieures pour bien prier, d'après l'exemple qui en est donné à Pontmain, où la population respectueuse, recueillie, se livre sous le regard de Marie, à une prière ardente, persévérante, pendant trois heures, malgré le froid de la saison.

Ces dispositions, la Circulaire les résume en ce qui suit : 1° Bien faire le signe de la croix, signe dont l'importance nous est rappelée par la croix que, dans l'apparition de Pontmain, la sainte Vierge montre sur sa poitrine, sur ses épaules et dans ses mains. — 2° Commencer parfaitement chaque exercice : constante exactitude à arriver au commencement, instant de complet silence avant de commencer, penser aux intentions à se proposer. — 3° Prendre et garder dans toutes les prières une tenue exemplaire. — 4° Eviter toute précipitation. — 5° A l'Office et dans les prières vocales, observer six choses : la prononciation, la ponctuation, la médiante, la finale, le ton de la voix et la manière de répondre.

La même Circulaire explique pourquoi il faut tenir beaucoup à l'extérieur dans les prières, et les effets que produisent, quant à la piété intérieure, les choses extérieures bien observées.



II

L'Ecole de Pontmain ou l'Ecole de la Prière (suite).

La Circulaire du 24 mai 1875, faisant suite aux instructions et aux réflexions sur l'apparition de Pontmain, traite de ce qui suit.


CHAPITRE QUATRIÈME
Il faut toujours unir l'intérieur à l'extérieur dans la prière et dans tout exercice religieux. Le corps et l'âme sont prédestinés par la prière : c'est ce qui explique la haine du démon contre la prière, et les efforts qu'il fait pour nous empêcher de prier. Il faut, dans nos églises et chapelles, faire avec foi et piété, avec empressement et amour, avec ensemble et de notre mieux, toutes les cérémonies, tous les signes et mouvements que prescrivent les rubriques sacrées. Les moindres actions plaisent infiniment à Dieu, dès qu'elles sont accomplies avec amour et fidélité.

La prière peut être considérée comme un sacrifice d'adoration, de louange, d'action de grâces et doit prendre l'homme tout entier. Parmi les recommandations contenues dans la Circulaire, le R. F. Supérieur n'a garde d'oublier le soin et l'application qu'il faut apporter aux chants de l'Eglise ; il insiste fortement sur ce point.

La prière est le grand moyen d'éducation ; rien, dans l'éducation des enfants, ne peut remplacer la piété. Un enfant accoutumé de bonne heure à parler à Dieu avec respect, à prier avec attention, à garder la modestie dans le lieu saint, à se prêter aux chants religieux, un enfant ainsi formé et élevé, aura nécessairement un crieur excellent, une conscience droite, un bon esprit, un bon jugement et des manières honnêtes et civiles.

Le Frère pieux, le Frère qui prie, vit dans la pensée et le souvenir de Dieu, dans le désir et la poursuite du ciel, dans une conversation sainte et anticipée avec ses heureux habitants. A la fin de sa carrière, il ne fait que suivre sa pente; son corps et son âme sont tout disposés, et comme tout façonnés pour la vie éternelle ; il passe paisiblement, du travail libre et méritoire de la foi et de la charité, aux jouissances heureuses et nécessaires de la claire vision de Dieu et de son éternel amour.

Tout autre, hélas ! est le milieu du religieux qui ne prie pas, qui n'est pas pieux : c'est l'oubli de Dieu, l'amour des créatures, la recherche de soi-même, l'orgueil et la sensualité. Rien en lui ne se travaille pour le ciel : ses yeux ne sont point faits à voir Dieu, ses oreilles à l'entendre, son esprit à le connaître, son cœur à l'aimer.

Pendant la vie, il lui a fallu un milieu tout charnel, tout terrestre : combien il est à craindre qu'à la mort il ne suive cette pente funeste et qu'il ne tombe, pour son malheur, avec ceux dont il a pris les sentiments et suivi les exemples : L'arbre tombe, dit l'Esprit-Saint, du côté qu'il penche.

La prière seule, la prière ardente et persévérante, la prière de tous nos Frères, peut nous préserver des influences sataniques qui ont envahi la terre: l'orgueil, la dureté de cœur, l'aveuglement de l'esprit, la lâcheté, l'irréflexion, la stupidité et l'extrême folie dans l'extrême orgueil.


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