Université Louis Lumière Lyon 2 Faculté de Géographie, Histoire de l’Art, Tourisme



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ibid., pp. 482-485). Ainsi « tout système peut être rendu analogue à un sous-système de n’importe quel autre système », ibid., p. 481 (“Any system may be analogized as a subsystem of any other”).

2 Voici un témoignage de Rosen au sujet de la biologie relationnelle de Rashevsky qui confirme notre analyse : “I do not think that Rashevsky was fully aware of how radical his approach actually was. I do not think he was aware that he was doing new physics, or that his relational ideas are literally living violations of the constraints underlying the Newtonian simplifications [sur la mécanisation du monde et de ses représentations] I addressed previously”, [Rosen, R., 2000], pp. 260-261.

3 “integrated activities”, [Rashevsky, N., 1960a], Tome 2, p. 306. C’est l’auteur qui souligne.

4 “the most essential manifestation of life”, [Rashevsky, N., 1960a], Tome 2, p. 306.

5 “a transient nature”, [Rashevsky, N., 1960a], Tome 2, p. 307.

6 [Rashevsky, N., 1960a], Tome 2, pp. 307-308.

1 Voir [Barker, S. B., Cumming, G. et Horsfield, K., 1973], p. 33.

1 Voir [Leopold, L. B., 1971], pp. 341-342.

2 Nous reviendrons plus bas sur l’impact des nombres de Strahler en informatique théorique.

3 Institution dépendant du U.S. Department of the Interior, Département de l’Intérieur des Etats-Unis.

4 “The river as a whole can be visualized as an open system in steady state. The quasi-equilibrium or steady-state condition has been found susceptible of analysis by considering its energy distribution analogous to thermodynamic entropy. The steady state in the river represents a balance between the opposing tendencies for minimum power expenditure in the whole system and equality of the distribution of power throughout the system”, [Leopold, L. B., 1971], p. 345.

1 “By analogy, it seems possible that the branching patterns of trees and of other biologic forms are governed by opposing tendencies which are analogous to minimum energy expenditure and uniform energy utilization. In the case of trees it might be supposed that the former involves minimizing the total length of all branches and stems. The uniformity of energy utilization might concern providing a photosynthetic surface which tends, under certain constraints, to obtain the most efficient use of sunlight”, [Leopold, L. B., 1971], p. 345.

2 “The stem system of a plant forms a structural support serving to expose photosynthetic organs to sunlight and at the same time to provide the routes for removing photosynthetic products from them”, [Leopold, L. B., 1971], p. 339.

3 Voir [Leopold, L. B., 1971], pp. 342-345. Sa technique se présente comme plutôt artisanale : il choisit des arbres et des ordres de ramification en fonction de leur accessibilité par un escabeau. Et il fait ensuite des estimations au juger pour les ordres les moins accessibles de cette manière…

4 [Leopold, L. B., 1971], p. 345.

1 [Leopold, L. B., 1971], p. 348.

2 [Leopold, L. B., 1971], p. 348.

3 Il ne les cale donc pas sur une connaissance botanique précise. Mais cela n’a justement pas d’incidence à cause de la généralité du résultat qu’il veut indiquer.

4 Ce qui ne rejoint pas, on pouvait s’en douter, les valeurs particulières mesurées statistiquement sur le sapin, par exemple. Mais là n’est pas l’objectif de Leopold : il lui suffit de montrer que ces nombres, résultats d’une convergence statistique, existent.

5 [Leopold, L. B., 1971], p. 351. L’entropie d’un système est maximale quand les probabilités des états alternatifs sont égales, rappelle Leopold. Elle s’exprime alors comme le logarithme de la probabilité de cet état stable.

6 [Leopold, L. B., 1971], p. 353.

1 Voir notre entretien [Collot, F. et Varenne, F., 2004].

2 Kostitzin avait été encouragé à cette publication par Prenant et Teissier avec lesquels il entretenait des rapports étroits.

3 [Kostitzin, V. A., 1937], p. 11.

4 [Kostitzin, V. A., 1937], p. 12.

1 [Kostitzin, V. A., 1937], p. 13.

2 [Kostitzin, V. A., 1937], p. 13. Plus loin (p. 14), il donne un exemple fictif : « Descartes statisticien ne découvrirait jamais la loi de réfraction ». Et il commente à la même page : « Cet exemple n’est pas du tout destiné à abaisser la méthode statistique, mais simplement à lui ôter ce caractère de passe-partout universel qu’on lui attribue souvent ».

3 [Kostitzin, V. A., 1937], pp. 198-199.

4 [Brillouin, L., 1959, 1988], p. 280.

5 En 2002, Collot publiait encore régulièrement sa revue.

6 Voir [Collot, F., 1991], pp. 291-293, [Collot, F., 1992], pp. 77-79 et [Collot, F., 1995], p. 197.

7 [Collot, F., 1995], p. 197.

1 [Collot, F., 1995], p. 197.

2 [Jean, R. V., 1978], p. 147. En 1978, le mathématicien Jean rappelle que, depuis quelques décennies, il devient pensable que les êtres vivants violent le second principe de la thermodynamique (d’augmentation de l’entropie) à partir du moment où l’on précise que ce sont des systèmes ouverts. Il s’appuie pour cela sur les travaux de Prigogine et de la thermodynamique des états dissipatifs (ibid., p. 146). Mais en fait, avant qu’il connaisse les travaux sérieux et poussés de Prigogine et de son école, Collot avait de toute façon été convaincu par Teilhard de Chardin et son livre influent et populaire en France : Le phénomène humain (1955).

3 Nous ne parlerons pas davantage ici du travail d’Atlan (L’organisation biologique et la théorie de l’information, 1972) puisqu’il n’a pas servi à clarifier les problèmes de formalisation de la forme et il n’en avait d’ailleurs pas l’intention. L’organisation biologique y est conçue en termes purement informationnels voire communicationnels, cognitifs et linguistiques.

4 Voir son auto-biographie intellectuelle in [Pinel, E., 1981], pp. 14-15. Collot publiera plusieurs fois Pinel dans sa revue. Après l’avoir pratiquée, Pinel se prononça contre la statistique en médecine et pour une physique des champs unitaires appliquée au vivant.

5 Voir le ton nettement bergsonien de [Vendryès, P., 1942], pp. 342-344. Le médecin et biophysicien (au sens de la médecine : par exemple, il contribua à instrumenter les sportifs de manière à suivre leur rythme cardiaque à distance) Vendryès se présente en faveur de la prise en compte de la probabilité objective dans le vivant et pour une mise en avant de la généralité des phénomènes aléatoires. L’idée est de répondre à Bergson que la physiologie nous dévoile un hasard créateur. Ainsi on évite le vitalisme de l’« élan vital », et on peut rester tout de même un chantre de la vie créatrice.

me Voir les bibliographies consistantes et quasi-exhaustives de [Jean, R. V., 1978], [Jean, R. V., 1983], [Jean, R. V., 1987] et [Jean, R. V., 1994, 1995].

1 [Jean, R. V., 1978], p. 216.

2 C’est le titre de [Jean, R. V., 1978].

3 Adler et Jean donneront une histoire personnelle des modèles de phyllotaxie dans [Adler, I., Barabe, D. et Jean, R. V., 1997].

4 [Jean, R. J., 1983], p. 159.

5 [Jean, R. J., 1983], p. 161.

6 Voir [Jean, R. V., 1983], pp. 203-205.

7 [Jean, R. V., 1983], p. 230.

1 [Jean, R. V., 1983], p. 243.

2 « Par le seul fait qu’elle permet l’utilisation du Principe de configuration optimale, nous croyons que notre approche a une justification et une fin en soi », [Jean, R. V., 1978], p. 223.

3 Il ne citera plus Collot à partir de ce moment-là.

4 [Jean, R. V., 1994, 1995], p. 132.

5 « La compilation de modèles isolés ne peut donner à la phytomathématique son statut de science. Nous recherchons des principes fondamentaux qui exprimeraient l’unité du monde végétal tout en permettant une mathématisation progressive », [Jean, R. V., 1978], p. 209.

6 [Jean, R. V., 1994, 1995], pp. 185-203.

1 Nous renvoyons pour cela à ses nombreuses publications ainsi qu’à celles de Jean Petitot. Voir également la présentation épistémologique de [Boutot, A., 1993].

2 [Weyl, H., 1952, 1964].

1 [Weyl, H., 1952, 1964], préface.

2 [Waddington, C. H., 1962], p. 45.

3 [Thom, R., 1972, 1977], p. 151.

4 [Thom, R., 1972, 1977], p. 158.

5 [Thom, R., 1972, 1977], p. 155 : « on peut d’ailleurs se demander d’ores et déjà si, au lieu d’expliquer la Morphogenèse par la Biochimie, ce n’est pas l’attitude inverse qu’il convient de prendre ».

1 [Thom, R., 1972, 1977], p. 154.

2 [Thom, R., 1972, 1977], pp. 2-8.

3 [Thom, R., 1972, 1977], p. 21.

4 [Thom, R., 1972, 1977], p. 4.

1 [Thom, R., 1972, 1977], p. 7. Dans cette page en fait particulièrement ambiguë, Thom mélange de façon symptomatique le problème de la localité des modèles avec celui de leur conformité au réel. Il en ressort que tout ce qui sera de toute façon observable et par suite modélisable en un langage mathématique le sera en termes de modèles locaux continus. Il s’agit donc bien d’un mathématisme ontologique, l’être reposant ici en dernière analyse sur ce que l’on en sait et dit, c’est-à-dire, comme souvent dans les philosophies du vingtième siècle, sur le langage. Selon nous, il s’agit donc indifféremment d’un linguisticisme mathématiste (ou structuralisme selon la légère correction et adaptation de Petitot reprise par Boutot) ou d’une ontologie mathématiste doublée si l’on veut d’une vision linguistique de l’être et par déduction de tout ce qui y participe, c’est-à-dire tous les types de « substrats » a priori : d’où s’ensuit une morphologie générale effectivement fondée sur une ontologie.

2 Selon [Boutot, A., 1993], p. 83.

3 Voir [Boutot, A., 1993], p. 74 : « Thom projette au-dessus de l’espace substrat des morphologies un espace idéal paramétrisant l’état, c’est-à-dire les propriétés qualitatives du substrat en chacun de ses points. » C’est l’auteur qui souligne.

4 Voir l’article critique de la biologiste Françoise Gaill in [Petitot, J., 1988], pp. 269-279. Elle y trace un bilan et elle étudie le malentendu initial, qui persistera encore dans les années 1980, entre les biologistes et la théorie des catastrophes. Selon elle, Thom propose une biologie théorique, au sens de la physique théorique, alors que les biologistes cherchent au mieux des théories biologiques.

1 [Thom, R., Noël, E., 1991], passim.

2 [Thom, R., 1972, 1977], p. 152.

3 [Thom, R., 1972, 1977], p. XIV.

4 Extrait de la préface de Waddington à l’édition anglaise de Stabilité structurelle et morphogenèse, [Thom, R., 1972, 1977], p. XII.

5 Voir par exemple [Bouchon, J.,1995], p.16.

1 [Thom, R., 1972, 1977], p. 161.

2 Il s’agira de Hallé et Oldeman. Voir infra.

3 Cette idée est relativement consensuelle chez les historiens de la biologie théorique. Voir, par exemple, [Keller, E. F., 2002, 2003], p. 6. Nous la trouvons incidemment confirmée par nos travaux. Mais on en a trop souvent conclu à la disparition de la biologie théorique. Ce qui serait le cas si la biologie théorique n’était justement caractérisée parfois, notamment dans sa forme rashevskyenne, par une grande capacité à varier ses formalismes et donc à se muer chez certains, au contact avec l’ordinateur, en une biologie formelle voire informationnelle et qui, elle, est persistante.

1 Sur la reconstruction de la recherche française et notamment du CNRS dans l’après-guerre, voir [Picard, J.-F., 1989].

2 Notamment à cause d’une querelle sur le principe même de la machine à calculer automatique amplifiée par la personnalité du cybernéticien Louis Couffignal. Dans ses travaux, Girolamo Ramunni a ainsi bien mis en évidence les raisons de la non-construction de l’ordinateur français dans les années 1950 et le retard conséquent pris par l’instrumentation scientifique française dans ce domaine au cours des années 1960. Voir [Ramunni, G., 1989c].

1 Voir la préface d’Etienne Landais in [Legay, J.-M., 1997], pp. 3-8. Voir également l’entretien avec la philosophe Anne-Françoise Schmid publié dans la revue Natures, Sciences, Sociétés in [Legay, J.-M. et Schmid, A. F., 2002]. Afin de compléter notre information, nous avons nous-mêmes rencontré Jean-Marie Legay lors d’un entretien de 2h30 et qui a donné lieu à une transcription. Voir [Legay, J.-M. et Varenne, F., 2001].

2 [Legay, J.-M., 1981], p. 8.

3 [Legay, J.-M., 1981], p. 7.

4 [Legay, J.-M., 1981], p. 7.

1 Il nous paraît instructif de rappeler ici que le jeune et futur philosophe Michel Serres se fait une réflexion très similaire quasiment à la même époque et devant le même événement. Voir [Latour, B. et Serres, M., 1992, 1994], p. 29. Il en concevra une philosophie de la science en apparence bien différente de celle de Legay mais en fait pleine du même esprit de conciliation, de solidarité, de circulation et d’absence de cloisonnements et de hiérarchies entre les savoirs. Pour dire les choses succinctement, l’un comme l’autre témoigne d’un esprit du temps relationnel, circulationnel, finalement assez bien défini. Voir notre annexe B.

2 C’est donc à l’époque où officient Georges Darmois (1888-1960), Georges T. Guilbaud (né en 1912) et surtout André Vesserau (né en 1907). Fréchet enseigne la statistique mathématique. Guilbaud se charge du côté applicatif en économie et science humaines. André Vessereau, polytechnicien, ingénieur des Manufactures de l’Etat, enseigne pour sa part l’application des méthodes statistiques à la biologie et à l’agriculture. On peut le considérer comme l’introducteur principal de ces méthodes en France. Bernard Bru confirme cette impression dans un entretien publié dans Gérer et Comprendre, [Bru, B., Colasse, B. et Pavé, F., 2002], p. 77.

3 Par exemple, sous la plume du biométricien français Richard Tomassone, in [Tomassone, R. et Legay, J.-M., 1999], p. 41.

4 Ce manuel de méthodes de près de 500 pages sera réédité et augmenté trois fois, jusqu’en 1988. En 1947 paraît également chez Masson un petit d’ouvrage d’Eugène Morice (né en 1897) : Méthodes statistiques en médecine et en biologie. Mais il n’aura pas autant de succès car il est moins complet et il se limite aux applications essentiellement médicales et biométriques de la statistique sans insister sur la méthode fishérienne des plans d’expérience. Morice est au départ un licencié en mathématique. Il est diplômé de l’ISUP en 1939. Il dirigera l’école d’application de l’INSEE à sa création en 1946. Voir sur ce point [Bru, B., Colasse, B. et Pavé, F., 2002], p. 84. Daniel Dugué (1912-1987, ENS 1930) qui enseigne également à l’ISUP, publiera seulement en 1958 son Traité de statistique théorique et appliquée chez Masson. Pour sa thèse de mathématiques de 1937, il avait travaillé directement avec Fisher puis avec Darmois mais sur des questions essentiellement théoriques concernant des problèmes d’estimation de paramètres dans les modèles probabilistes.

5 Cet ouvrage connaîtra vingt-et-une éditions (mises à jour périodiquement), jusqu’en 2002...

6 Cet ouvrage de Fisher remontait déjà à 1925 : Statistical Methods for Research Works. Il paraît aux PUF dans une traduction de I. Bertrand.

1 Voir [Legay, J.-M. et Schmid, A.-F., 2002], p. 59.

2 Ces précisions nous ont également été données par Legay lui-même au cours de notre entretien [Legay, J.-M. et Varenne, F., 2001], p. 1.

3 Dans tout l’ouvrage majeur de Vessereau, dès 1947 semble-t-il, l’expression « modèle mathématique » est employée telle quelle, c’est-à-dire avec des guillemets, donc avec des pincettes en quelque sorte : avec une certaine répugnance. Elle sert à désigner chez lui quelque chose de très spécifique : les expressions mathématiques des hypothèses faites sur la forme des erreurs par exemple ([Vessereau, A., 1947, 1988], p. 181) ou les hypothèses (d’additivité le plus souvent) portant sur l’interaction entre les traitements agronomiques (ibid., p. 196).

4 Vessereau parle bien de représentation d’une hypothèse d’additivité au moyen d’un « modèle mathématique » [Vessereau, A., 1947, 1988], p. 197 : « l’effet des traitements A et B peut être représenté par des paramètres qui s’ajoutent purement et simplement. » C’est nous qui soulignons.

1 [Vessereau, A., 1947, 1988], p. 5.

2 C’est le mot que privilégie Vessereau pour légitimer l’introduction de modèles statistiques dans l’expérimentation agricole.

3 Voir Jean-François Picard in [Picard, J.-F., 1989], p. 134.

1 Voir la préface d’Etienne Landais in [Legay, J.-M., 1997], p. 4. Par ailleurs, dans un article de 1996, Etienne Landais et Joseph Bonnemaire, chercheurs à l’INRA et à l’ENESAD, rappellent que la loi de 1946 organise de fait la « séparation institutionnelle des activités de recherche et d’enseignement en matière d’agronomie au sens large ». Voir [Landais, E. et Bonnemaire, J., 1996], p. 5. De plus l’orientation clairement zootechnique du Département de zoologie de l’INRA d’alors (liée à l’objectif de reconstruction nationale) pouvait sembler ne pas correspondre avec l’ambition plus naturaliste et plus émancipée du souci immédiat de diffusion et de développement opérationnel des techniques mises au point dans la recherche agronomique que semblait devoir incarner le conception d’une thèse d’Etat en sciences naturelles.

2 En 1966, dans un article écrit conjointement avec sa collègue Christiane Mourgues et que nous évoquerons bientôt plus longuement, Legay co-signera le texte suivant en forme de rappel : « A un ensemble de caractères X, définis sur un même individu, c’est-à-dire se rapportant à un même organe ou participant à une même fonction, on peut évidemment associer une structure, comme l’indique l’existence même des corrélations entre caractères », [Legay J.-M. et Mourgues, C., 1966], p. 1979. Ajoutons que comme dans les modèles de Fisher, cette structure est hypothétique et elle ne sert qu’à caractériser un ensemble de variances et de covariances mesurées.

1 Ce que nous confirme la lecture de nombreuses bibliographies de Legay.

2 C’est à ce titre qu’il s’engagera dans la « Fédération mondiale des travailleurs scientifiques » dont il sera le président entre 1978 et 1985.

3 [Legay, J.-M. et Schmid, A.-F., 2002], p. 59.

4 À cette époque il publie encore régulièrement des articles sur les processus métaboliques du ver à soie.

1 Notons que, dès 1952, Legay bénéficiera de l’appui constant de Grassé qui le présentera pour des communications régulières à l’Académie des Sciences en séance hebdomadaire.

me [Legay, J.-M. et Mourgues, C., 1966], p. 1979.

2 En 1948, dans la célèbre publication de son cours de l’ISUP, Malécot écrit : « Ce schéma général de l’hérédité mendélienne multifactorielle sera développé en détail dans le chapitre II, comme expliquant tous les résultats de la biométrie fondée par Galton et Pearson », [Malécot, G., 1948], p. 4. C’est l’auteur qui souligne.

3 Nous n’évoquerons pas ici davantage la figure importante de ce mathématicien et généticien français dans l’histoire de la génétique des populations. Pour un historique de son travail, nous renvoyons à [Malécot, G. et Bocquet-Appel, J.-P., 1996] et à [Nagylaki, T., 1989].

4 Là est bien sûr tout l’intérêt d’une modélisation statistique purement informationnelle ou descriptive : pouvoir supposer l’existence de « mécanismes » sans être obligé de les définir intrinsèquement.

1 [Legay, J.-M. et Mourgues, C., 1966], p. 1980.

2 [Legay, J.-M. et Mourgues, C., 1966], p. 1980.

3 Il condamnera toujours fermement mais bien sûr a posteriori la méthode de Lyssenko dans ses travaux des années 1970. Rappelons en effet qu’il n’a que 23 ans lorsque l’affaire éclate en France… C’est donc bien plus tard qu’il condamnera le lyssenkisme. Il le fera surtout en référence à sa propre épistémologie pragmatique des modèles et à sa décision pour la complexité irreprésentable de la nature : selon lui, Lyssenko fera partie des scientifiques qui se sont rendus coupables de transformer en mythe ou en idéologie (ce qui signifie pour lui la même chose) un simple modèle pragmatique. Cela se manifeste, comme dans la sociobiologie de E. O. Wilson, par le fait de croire et de faire croire que les mots ont toujours le même sens et colportent les mêmes contraintes et visions du monde, qu’il soient utilisés dans un cadre scientifique ou dans un cadre politique. Selon Legay, Lyssenko s’est rendu coupable de faire croire qu’un mécanisme conservateur en science de l’hérédité valait pour une confirmation du conservatisme en politique : « Mais un mécanisme conservateur en génétique et un mécanisme conservateur en politique n’ont pas la même signification, et s’appuyer sur l’un pour justifier l’autre relève
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