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Massacre de Sivas - Wikipedia



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Massacre de Sivas - Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Sivas
2 juillet 1488 -- Au cours d'un autodafé qui se déroule à Tolède, 20 hommes et 7 femmes, accusés d'être des « judaïsants », c'est-à-dire de descendre de juifs obligés de se convertir au siècle précédent et de pratiquer toujours clandestinement la religion juive, sont brûlés sur le bûcher.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02


2 juillet 1915 -- Empire ottoman: le décret d'expulsion est émis dans la ville de Mouch.
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (July-September)
http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html


2 juillet 1915 -- Empire ottoman: le deuxième convoi de Mezreh, comprenant les habitants des quartiers de Karaçöl, Icadiye et Ambar, près de trois mille personnes, est mis en route vers Malatia où les hommes sont séparés du groupe et exécutés. Après être passés par Urfa, les déportés survivants parviennent dans le désert syrien, à Der Zor, plusieurs semaines plus tard.
** (Piranian, 1937 :222-227).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf


2 juillet 1915 -- Empire ottoman/vilayet de Bitlis : les 2 598 Arméniens du village de Khoultig, situé à 2h au sud-est de Bitlis, sont attaqués par cent soldats et miliciens kurdes. Ils sont entassés dans des granges et brûlés vifs par Humaslı Farso et ses hommes.
*** (Kévorkian, 2006 :421-422).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf*


2 juillet 1915 -- Empire ottoman/Çemızkezek (vilayet de Mamuret ül-Aziz) : un convoi de 1 000 déportés originaires de Çemızkezek est mis en route vers Arapkir. 150 personnes parviennent vivantes à Alep deux mois plus tard.
*** (Kévorkian, 2006 :517-518).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf


2 juillet 1915 -- Empire ottoman/Mardin: le 2 juillet, un troisième convoi d’hommes de 600 hommes emmène vers la mort une partie des survivants arméniens du second convoi restés en prison à Mardin : ils sont massacrés près des murailles de la ville. Mais le reste de la communauté arménienne n’a pas encore été déporté, alors que dans le reste du vilayet et dans les autres vilayet orientaux la déportation est presque achevée.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : Chapitre IV, Liquidation des Arméniens de Mardin
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch4


2 juillet 1915 -- Empire ottoman: le massacre de Gulié est un exemple de collusion entre tchété et Kurdes, ce qui confirme que les ordres sont bien venus de Mardin. Le 2 juillet, la milice Al Khamsin investit le village. Les tchété interdisent aux habitants de quitter leurs maisons. Vers midi, quatre à cinq mille Kurdes, venus des environs de Tell Armen, se rassemblent autour de Gulié. Au coucher du soleil, ils demandent au commandant de la milice, Youssouf, le fils de Nouri-el-Bitlissi [Nouri-el-Ansari], la permission d’attaquer. Le second de Youssouf, Mohamed bey, ordonne à ses hommes d’encercler le village pour empêcher les habitants de fuir. A la nuit tombée, cinq chefs kurdes vont trouver Mohamed bey. Ils lui proposent de faire payer trois cents livres aux chrétiens pour que les Kurdes partent. Avec quelques miliciens, Mohammed bey va trouver le chef du village, Elia Jabbour, un syrien catholique, pour lui transmettre l’offre des tribus. Celui-ci refuse. Le lendemain, à l’aube, les Kurdes attaquent Gulié12. La milice feint d’abord de défendre les villageois, puis elle fait cause commune avec les Kurdes pour tuer et piller.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : L’élimination des Chrétiens du sandjak de Mardin
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p4-ch1


2 juillet 1915 -- Empire ottoman /Le journal de Hans Bauernfeind : "[...] Hier après-midi, Haschim beg, notre voisin, est venu nous voir. La seule chose qu’il nous a dit fut: “Les Arméniens seront tous envoyés en bannissement dans la région d’Ourfa”. Si cela aboutit à un bannissement général, la mesure est incroyablement cruelle et inutile [...] L’exécution de cette peine correspond toutefois entièrement au bas niveau intellectuel et moral du pays et paraît dans les cas particuliers infiniment cruelle et arbitraire. C’est également pour cette raison qu’il faut fermement la qualifier de massacres, même si, à la différence des massacres des années 1895/96, ceux-ci se déroulent sous la forme fastueuse d’un meurtre judiciaire qu’on déguise en nécessité patriotique devant le public et qu’on justifie, sans presque aucune raison, en citant l’exemple des Allemands en Belgique. "

******1er et 2 juillet 1915, sancak de Malatia : 480 Arméniens détenus dans la prison de Malatia sont exécutés dans les environs de la ville, à Indere, par un escadron de çete basé à Taspinar.
** (Kévorkian, 2006 :505).
Imprescriptible.fr : Les déportés de Sivas et de Mezré/Kharpert; les préparatifs de déportation à Malatia http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b


Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf


2 juillet 1915 -- Empire ottoman/Midiat: le vendredi 2 juillet, le kaïmakam envoie à Salah un émissaire, Bachar bey, demander au mudir de ce nahié, Hessno, de réunir les tribus kurdes pour qu’elles mettent les chrétiens à mort. Le lendemain, Salah est attaquée : les hommes sont tués, les femmes violées, les maisons pillées, le bétail volé. Hessno s’empare des maisons et des biens. Salah comprend 80 maisons musulmanes, 30 jacobites. C’est un siège épiscopal. C’est là que se trouve le célèbre monastère de Mar Yakoub7.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : Massacres dans le Tur Abdin
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p4-ch2


2 juillet 1916 -- France : publication du N°136 du périodique « Le miroir ». Dans cette édition Le miroir publie les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.
Archives Imprescriptible
http://www.armenews.com/IMG/pdf/Le_miroir_2_juillet_1916.pdf


2 juillet 1916 Empire ottoman: les Russes prennent Erzincan.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_de_l%27Arm%C3%A9nie


2 juillet 1918 -- Empire ottoman: Mehmed VI est le nouveau sultan ottoman peu avant la capitulation de l'armée turque face aux forces alliées qui occupent Istanbul, la capitale de l'empire. Au lieu de résister, il préfère jouer le jeu des forces d'occupation étrangère, espérant leur arracher des conditions de paix clémentes. Il pense qu'une résistance n'a aucune chance de réussite et ne peut que faire empirer la situation. Cette position est perçue comme une trahison, et il perdit sa légitimité au sein de l'opinion publique qui se révolte contre l'occupation du pays. La lutte nationale, dirigée par Mustafa Kemal Atatürk depuis Ankara, se retourne contre lui. Suite à la victoire des kémalistes en septembre 1922, la Grande assemblée nationale de Turquie abolit la monarchie le 1er novembre suivant, ainsi le sultanat (pouvoir politique) est séparé du califat (pouvoir religieux). Le cousin de Mehmet VI, Abdülmecit II, est élu calife par l'assemblée. Face à cette situation et par peur d'être jugé, Mehmet VI quitte le pays le 17 novembre 1922 à bord du cuirassé britannique HMS Malaya pour se réfugier à Malte. Cet événement marque la fin officielle de l'Empire ottoman.
Wikipedia'>La Citoyenneté

http://lacitoyennete.com/magazine/mois/mois07.php


Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mehmed_VI


2 juillet 1919 -- 15 juifs sont massacrés et 15 autres grièvement blessés quand des unités de l'Armée nationale ukrainienne, commandées par Jelezniak et Sokolov, se livrent à un second pogrome en deux semaines à Volodarka, près de Kiev.
Israelvivra.com__http://israelvivra.com/calendjuillet.htm02___2_juillet_1942'>Israelvivra.com__http://israelvivra.com/calendjuillet.htm02___2_juillet_1937'>Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02


2 juillet 1937 -- Limitation plus stricte du nombre des élèves juifs dans les écoles.
Compagnienomades.free.fr
http://compagnienomades.free.fr/fredericchronologie.htm


2 juillet 1940 -- Les nazis qui occupent La Haye décrètent que tous les juifs étrangers doivent se faire recenser.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02


2 juillet 1940 -- Formation du gouvernement dirigé par Pétain, avec Laval comme Premier ministre. Ce gouvernement entend être un gouvernement de « redressement national » dans le cadre d’une collaboration avec l’envahisseur allemand auquel il est totalement soumis, et qu’il suivra avec beaucoup de zèle et d’entrain dans la persécution des Juifs.
ajpn
http://www.ajpn.org/1940.html


2 juillet 1941 -- Le 1er décembre 1941, le SS-Standartenführer Karl Jäger, commandant de l’Einsatzkommando 3 de l’Einsatzgruppe A, rédige un long rapport intitulé « Bilan des exécutions effectuées par les commandos spéciaux EK3 jusqu’au 1er décembre 1941 ». Ce rapport fournit une comptabilité sanglante et détaillée des sorties meurtrières de ces « unités spéciales » dans l’URSS occupée par les Nazis. La plupart du temps, les chiffres des Juifs assassinés sont divisés en trois catégories, « les hommes juifs », « les femmes juives », et « les enfants juifs ». Pendant les cinq mois couverts par ce rapport, l’E.K.3 a assassiné 137 346 personnes, presque toutes juives, dont un tiers d’enfants, et un tiers de femmes. Le rapport est accompagné quelques constats et réflexions, dont voici un extrait : « Le commando EK3 est entré en action le 2 juillet 1941 pour accomplir une mission spéciale […] Aujourd’hui, il m’est possible d’affirmer que le EK3 a atteint l’objectif fixé, il a résolu le problème juif en Lituanie. Il n’y a plus de Juifs dans le secteur, excepté les travailleurs juifs affectés à des tâches spéciales […] Notre but [était de] débarrasser la Lituanie de ses Juifs […] En ce qui concerne la mission du EK3, je considère que les opérations juives sont pratiquement terminées. On a un besoin urgent des quelques travailleurs juifs restants et je pense que nous en aurons encore besoin à la fin de l’hiver. Il faudrait, à mon avis, déjà commencer à stériliser les hommes afin d’empêcher toute procréation. Si une Juive était enceinte malgré cela, il faudrait la liquider. »
PHDN
http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html


2 juillet 1941 -- Les troupes allemandes occupent Stryj (province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine), tuant plusieurs centaines de ses juifs, sur un total de 12 000, avec l'aide des Ukrainiens.

Des juifs habitent la ville depuis le XVIe siècle.

Des troupes slovaques et des unités ukrainiennes en uniforme allemand occupent Belechov (R.S.S. d'Ukraine).

Des juifs y ont vécu dès la fin du XVIIe siècle, constituant à plusieurs reprises la majorité de la population. Au début de la guerre, la communauté compte 3 500 membres.

La ville de Rohatyn (province de Stanislavov, R.S.S. d'Ukraine), où vivent 40 000 juifs, est occupée par l'armée allemande après le déclenchement du conflit germano-soviétique.

Une communauté juive existe à Rohatyn depuis le XVIIIe siècle.

Les troupes allemandes occupent Korzec (R.S.S. d'Ukraine), où vivent 5 000 juifs, dont 500 parviennent à fuir.

Les premiers juifs s'étaient installés à Korzec au XVIIIe siècle. En l'an 1648, pratiquement tous les habitants juifs furent massacrés par les cosaques de Bogdan Khmielnicki.

200 juifs sont tués lors d'un pogrome contre les 13 000 juifs de Borislav (R.S.S. d'Ukraine), auquel se livrent les Ukrainiens et les troupes allemandes le lendemain de l'entrée des Allemands dans la ville.

3 000 juifs sont assassinés par les nazis à Lwow (ancien Lemberg, R.S.S. d'Ukraine) lors d'un pogrome de trois jours qualifié de « vengeance pour Petlioura ».

Les nazis et la police locale fusillent 1 160 juifs à Lutsk (district le Lvov, R.S.S. d'Ukraine).

Les nazis fusillent un juif à Salonique (Grèce) pour « offenses à un membre de l'armée allemande ».

Plusieurs centaines de juifs sont massacrés lors d'un pogrome déclenché par les nazis et les Ukrainiens à Kamionka-Strumilova (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine), alors peuplé de 4 000 juifs. Des juifs y vivent depuis le XVe siècle.

Au cours d'une Aktion de deux jours à Dünaburg (Dvinsk, R.S.S. de Lettonie), la synagogue est brûlée avec 50 juifs qui y ont été enfermés.

7 000 juifs sont tués par les nazis, aidés par la milice ukrainienne, lors d'une Aktion à Lvov (R.S.S. d'Ukraine).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02


2 juillet 1942 -- 850 juifs tombent victimes d'une Aktion des nazis à Ropczyce (district de Cracovie). Des juifs sont assassinés et d'autres déportés au camp d'extermination de Belzec.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02


2 juillet 1942 -- Les Juifs de Berlin sont envoyés à Theresienstadt.
ajpn
http://www.ajpn.org/1942.html


2 juillet 1942 -- Accords Bousquet-Oberg pour la collaboration des polices françaises et allemandes, en présence d'Heydrich, adjoint de Himmler.
ajpn
http://www.ajpn.org/1942.html


2 juillet 1944 -- Les derniers 3 000 juifs du ghetto de Vilna (R.S.S. de Lituanie), utilisés pour le travail obligatoire, sont transportés dans la forêt de Ponary, près de la ville, et fusillés par les SS.

Début de la déportation de 6 500 juifs entassés dans des baraquements dans la ville de Kaposvar (Hongrie) au camp d'extermination d'Auschwitz.



Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02


2 juillet 1985 -- ONU: la 38e réunion du Sous-Comité de l’ONU pour la prévention des droits de l’homme et la protection des minorité examine et approuve le rapport présenté par Benjamin Whittaker, représentant de la Grande-Bretagne. Le paragraphe 24 de ce rapport qualifie le massacre des Arméniens de génocide.
American University of Armenia: This day in armenian history http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf


Imprescriptible.fr
http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/pedagogie/travaux/Cocito/Francesco-Cocito-04.pdf


2 juillet 1993 -- Turquie: le massacre de Sivas (en turc Madimak Olaylari ou Sivas Katliami) a eu lieu de 2 juillet 1993 à Sivas, une ville du centre de la Turquie. Il a entraîné la mort de 37 personnes, dont 33 intellectuels alévis. Les victimes, qui s'étaient rassemblées pour un festival culturel alévi à Sivas en Turquie, ont été tuées quand une foule d'islamistes radicaux a mis le feu à l'hôtel Madimak où le groupe s'était regroupé. L'incendie de l'hôtel a fait 37 victimes, y compris des musiciens, des poètes, des touristes et des membres du personnel de l'hôtel. La police n'est pas intervenue. Aziz Nesin a réussi à s'échapper car les assaillants ne l'ont pas reconnu. Le 26 mai l'écrivain Aziz Nesin a traduit le livre de Salman Rushdie, Les Versets sataniques et a commencé sa diffusion, au nom de la liberté d'expression, dans un journal, ce qui a amené beaucoup de protestations au niveau national.
Cette tragédie est restée un traumatisme pour la communautés alévie de Turquie (environ 12 millions de personnes), régulièrement confrontée dans l'histoire récente de la Turquie, à des bouffées d'intolérance de la part de sunnites radicaux (Corum, Marache...). Le soupçon d'une manipulation par certaines factions de l'Etat turc demeure. En 1993, le président Turgut Özal venait de mourir subitement, remplacé par Suleyman Demirel. Tansu Ciller accédait à la tête du gouvernement. Des manifestants qui protestaient contre la décision de la justice ont été dispersés par la police à Ankara. Les cinq suspects n'ont jamais été retrouvés et l'opposition accuse le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son Parti l'AKP, issu de la mouvance islamiste, d'avoir entravé toute enquête sérieuse. "Certains des assassins se sont mariés, ont fait leur service militaire, ont envoyé leurs enfants à l'école, mais n'ont pas pu être retrouvés !", s'est offusqué Kemal Kilicdaroglu, dirigeant du CHP.
Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Sivas


Le Monde - blogs

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/03/13/sivas-pas-de-justice-pour-les-victimes-du-madimak/
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65206

    1. Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.

    1. FRANCE/LA COMMUNAUTE ARMENIENNE

Valérie Toranian, l’« étrangère » héroïne

L'Orient Le Jour

02/07/2015

La romancière Valérie Toranian, ex-directrice du magazine Elle, a reçu le Grand Prix de l'héroïne, qui récompense des ouvrages qui ont pour héroïnes des femmes exceptionnelles. Ce prix a été décerné par Madame Figaro pour son roman L'Étrangère (Flammarion) où elle reconstitue le calvaire de sa grand-mère rescapée du génocide arménien.

Dans la catégorie biographie/document, le prix a été attribué à Alysia Abbot pour Fairyland (éditions Globe), et le prix du roman étranger a été décerné à Angelika Klüssendorf pour La fille sans nom (Presses de la Cité). Le jury, présidé par Patrick Poivre d'Arvor, a décidé de remettre en outre un prix spécial à Marceline Loridan Ivens pour son livre bouleversant Et tu n'es pas revenu (Grasset), longue lettre adressée par cette rescapée des camps à son père assassiné à Auschwitz.

Valérie Toranian, qui dirige aujourd'hui La Revue des deux mondes, a utilisé les souvenirs de sa grand-mère, Aravni, dite Nanni, pour écrire son premier roman.

L'Étrangère est un récit à la fois atroce et poignant, racontant le calvaire des Arméniens et notamment des femmes dont certaines, épuisées, furent obligées d'abandonner leurs jeunes enfants près d'un point d'eau lors de marches forcées dans des contrées désertiques.

Ces femmes, se souvient la grand-mère de l'auteur, espéraient qu'une âme charitable prît soin de leur enfant. En fait, la nuit venue, ce fut le hurlement des bêtes sauvages et les cris des enfants qu'elles entendirent. Heureusement, le récit de cette tragédie est également l'occasion d'évoquer les tendres et gais souvenirs d'enfance de l'auteur avec sa grand-mère « étrangère ».

La fille sans nom évoque dans un style dépouillé à l'extrême et presque froid les errances d'une fillette d'une dizaine d'années, brimée et livrée à elle-même, dans l'ex-RDA. Le livre a reçu de nombreux prix littéraires en Allemagne.

Dans Fairyland, Alysia Abbott raconte son enfance à San Francisco avec son père, l'écrivain et militant homosexuel, Steve Abbott, dans le milieu des années 70, alors que le sida commence à faire des ravages.



http://www.lorientlejour.com/article/932476/valerie-toranian-l-etrangere-heroine.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89852



Valérie Toranian et Marceline Loridan-Ivens, héroïnes de Madame Figaro




Le Figaro

Par Mohammed Aissaoui Publié le 01/07/2015 à 16:33

La première a reçu mardi soir Le Grand Prix dans la catégorie « roman français ». La deuxième a été distinguée par un Prix spécial. Alysia Abbott et Angélika Klüssendorf ont également été couronnées.

Le mardi soir, à l'Hôtel Raphaël, l'assistance attendait ses héroïnes. On décernait le Grand Prix de l'Héroïne Madame Figaro. Le public n'a pas été déçu. Patrick Poivre d'Arvor, président du jury, qui vient lui-même de publier un roman Un homme en fuite (Robert Laffont) et Anne-Florence Schmitt, directrice de la rédaction de Madame Figaro, ont mis à l'honneur quatre écrivains dans les différentes catégories.

Dans la catégorie «roman français», c'est L'Étrangère (Flammarion), de Valérie Toranian, qui a remporté les suffrages. Ce superbe récit aux accents autobiographiques avait également été remarqué par Le Figaro Littéraire. Cette histoire d'une rescapée du génocide arménien racontée par sa petite-fille est touchante. En août 1915, à dix-sept ans, Aravni, la grand-mère de Valérie Toranian, fait partie d'un convoi de la mort, celui d'Amassia-Tecirhan, qui a tué des milliers d'Arméniens. Elle en échappe, mais une partie de sa famille est décimée. Valérie, dont le deuxième prénom est Astrig, qui signifie «petite étoile» en arménien, décide de recueillir ce témoignage essentiel.

Dans la catégorie «roman étranger», c'est un livre traduit de l'allemand que le jury a retenu, il s'agit de La fille sans nom (Presses de la cité), d'Angélika Klüssendorf (traduit par François et Régine Mathieu). Notre collègue Marie Rogatien en avait dit le plus grand bien dans Le Figaro Magazine : «Difficile de trouver des repères quand on est livrée à soi-même. Sadisée par une mère très occupée à boire, cloper et chercher des amants, abandonnée par les institutions de l'Allemagne socialiste, l'héroïne tente de se construire. Avec la brutalité pour seul mode d'expression, elle vole dans les magasins et chez ceux qui lui tendent la main, reproduit les maltraitances maternelles sur son petit frère ou ses camarades, ment comme elle respire. Que pourrait-elle faire d'autre pour hurler son envie de vivre?

D'une écriture âpre, Angelika Klüssendorf brosse le tableau réaliste d'une ex-RDA où les lendemains ne chantent pas. Un roman rude où l'espoir n'a pas sa place, mais dont les pages débordent d'une incroyable vitalité. La fille sans nom pourrait s'appeler Oliver Twist.»
L'esprit libre et la verve de Marceline

Le Grand Prix de l'Héroïne Madame Figaro s'intéresse également à la biographie et au document. Dans cette catégorie, le jury a décerné son prix à Fairyland (Éditions Globe), d'Alysia Abbott. L'histoire est résumée dans le sous-titre: «Un poète homosexuel et sa fille à San Francisco dans les années 1970», le livre devrait faire l'objet d'un film réalisé par Sofia Coppola.

D'habitude, ce prix couronne trois titres dans trois catégories. Mais cette année, le jury a voulu marquer un coup. Il a distingué une grande dame, Marceline Loridan-Ivens et son récit Et tu n'es pas revenu (Grasset), écrit avec la complicité de Judith Perrignon. Ce magnifique texte, on le doit donc à Marceline, l'une des rares rescapées des camps de concentration. Et tu n'es pas revenu est une longue lettre adressée à son père, qui, lui, n'a pas échappé aux bourreaux nazis d'Auschwitz-Birkenau. Marceline est infatigable et combative: son esprit libre et sa verve ont séduit le jury et le public. Son témoignage est d'une force extraordinaire, et aujourd'hui plus que jamais nécessaire. En janvier dernier, Le Figaro avait recueilli ce témoignage.

Autour de Patrick Poivre d'Arvor et d'Anne-Florence Schmitt, le jury rassemble Rachida Brakni, Isabelle Giordano, Virginie Ledoyen, Pierre Lescure, Alex Lutz, Nathalie Rykiel, Olivier Saillard, Bernard Babkine de Madame Figaro et cinq lectrices du magazine.

http://www.lefigaro.fr/livres/2015/07/01/03005-20150701ARTFIG00233-valerie-toranian-et-marceline-loridan-ivens-heroines-de-madame-figaro.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89853



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