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E. C.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2015/07/02/Un-Poitevin-extradable-au-Rwanda-pour-genocide-2389087

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89839

France-La justice favorable à l'extradition d'un Rwandais

Boursorama

Reuters le 01/07/2015 à 18:09

BORDEAUX, 1er juillet (Reuters) - La justice française s'est prononcée mardi en faveur de l'extradition vers le Rwanda d'Innocent Bagabo, accusé par son pays d'origine d'avoir participé au génocide de 1994, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

La décision définitive quant à son éventuelle extradition appartient toutefois au ministère de l'Intérieur, et, selon l'usage, elle ne devrait pas être prise tant que toutes les voies de recours n'ont pas été épuisées.

Or son avocat, Me Arthur Vercken, a indiqué à Reuters qu'il allait se pourvoir en cassation après la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Poitiers (Vienne).

Plusieurs demandes d'extradition vers le Rwanda ont été rejetées en France ces dernières années. La décision de la cour, contraire aux réquisitions du ministère public, va donc à contre-courant.

Le parquet général avait invoqué en février dernier la jurisprudence de la Cour de cassation selon laquelle le crime de génocide n'était pas inscrit dans le code pénal rwandais à l'époque des faits, et ne peut donc pas fonder une demande d'extradition.

D'après cette jurisprudence, si poursuites il devait y avoir, elle devraient se faire en France.

Tutsi par sa mère et Hutu par son père, Innocent Bagabo, 49 ans, a bénéficié du statut de réfugié politique en France où il a obtenu la nationalité française.

Accusé par la justice rwandaise d'avoir tué de ses mains, à la machette ou à la grenade plusieurs dizaines de Tutsi, y compris des enfants, pendant le génocide de 1994, il a reçu le soutien d'Amnesty International.

Son père et sa soeur ont été assassinés par les hommes du Front patriotique rwandais (FPR) aujourd'hui au pouvoir, selon son avocat.

Innocent Bagabo s'est réfugié en Tanzanie après le génocide avant de rentrer spontanément au Rwanda où il a agi aux côtés des ONG et intégré un comité de réconciliation.

"Il avait refusé quelques années plus tard de porter de fausses accusations contre des personnes suspectées d'avoir elles aussi participé au génocide, ce qui lui avait valu de se retrouver en mauvaise situation avec le pouvoir en place", dit Me Arthur Vercken.

Le génocide de 1994 a fait 800.000 morts en à peine 100 jours au Rwanda, Tutsi pour la plupart, mais aussi Hutu modérés.

Plusieurs procès de Rwandais accusés de génocide sont prévus en France en 2015 et 2016, après le premier du genre début 2014.

Pascal Simbikangwa, ancien militaire et agent des renseignements rwandais condamné le 15 mars 2014 à 25 ans de prison, doit être jugé en appel d'ici fin 2015.

Deux anciens bourgmestres rwandais seront par la suite jugés à partir de mai 2016.

(Claude Canellas, édité par Chine Labbé)

http://www.boursorama.com/actualites/france-la-justice-favorable-a-l-extradition-d-un-rwandais-69967cab0fba0d3daa15cc062e576aef

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89840

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    1. SHOAH

L’histoire de la Shoah racontée par les lycéens




L'essentiel

30 juin 2015 09:00

Le vernissage de l’exposition «Histoire(s) et Mémoire(s)» a eu lieu, lundi, à l’École de la deuxième chance.

Connaître son histoire pour avancer. C’est l’objectif que se sont lancé les élèves de l’E2C. De l’histoire, les lycéens n’en avaient pas assez dans leur programme. «Cette large étude de la Seconde Guerre mondiale débutée en mars relève de leur initiative», confie Melanie Noesen, coordinatrice du projet. De visites en rencontres, une cinquantaine de lycéens de 5e et de 9e ont recueilli des informations sur les camps de concentration.

Le tout est compilé dans une exposition dont le vernissage a eu lieu lundi à l’E2C. Poèmes, photos, comptes rendus, les témoignages des élèves mettent en avant les temps forts de leur rencontre avec le passé.

La visite des camps de Terezín (République tchèque) et de Hinzert (Allemagne) en fait partie. Christophe, 25 ans, a été bouleversé par la rencontre avec Gerd Klestadt, survivant des camps de la mort. «Son parcours, qui ressemble à celui d’Anne Frank, m’inspire beaucoup de tristesse». Présent lors du vernissage, il n’était pas peu fier de voir les plus jeunes raconter son histoire. Comme un passage de témoin...


(Luca Chiapparicci et Thomas Holzer/L'essentiel)

http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/12192466

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89865

La folle histoire de Nicholas Winton, le "Schindler britannique" mort à 106 ans

Métronews

02-07-2015 09:24

HÉROS - Sir Nicholas Winton, un Britannique qui a sauvé au moins 669 enfants tchèques durant la Seconde guerre mondiale, est décédé mercredi à l'âge de 106 ans. En 2010, il avait reçu le titre de "Héros britannique de l'Holocauste".

Le "héros britannique de l'Holocauste" - un titre reçu en 2010 - s'en est allé mercredi matin à l'âge de 106 ans. "Le monde a perdu un grand homme", a aussitôt réagi le Premier ministre britannique David Cameron. "Nous ne devons jamais oublier l'humanité dont a fait preuve Sir Nicholas Winton en sauvant tant d'enfants de l'Holocauste".

Sir Nicholas Winton, qui a reçu l'an dernier l'Ordre du Lion blanc, la plus haute distinction tchèque, est connu pour avoir contribué à évacuer vers la Grande Bretagne 669 enfants juifs menacés par l'occupation allemande en Tchécoslovaquie, entre mars et août 1939.



Huit trains évacués

Jeune employé de la Bourse de Londres, il avait répondu à la sollicitation d'un ami travaillant à l'ambassade britannique de Prague. Il avait alors ouvert un "bureau" dans un hôtel de Prague, recevant des parents juifs pressés de mettre leurs enfants en lieu sûr. Une tâche ardue : pour obtenir un visa pour la Grande-Bretagne, il fallait trouver pour chaque enfant une famille d'adoption et verser une caution. Winton devait également rassembler les fonds pour le transport par train.

Le Britannique a ainsi contribué à évacuer huit trains vers son pays natal. Un neuvième convoi, prévu le 3 septembre 1939 pour 250 enfants, fut bloqué par l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne et tous ces enfants ont disparu. L'acte de bravoure de Nicholas Winton rappelle celui de l'industriel allemand Oskar Schindler, qui a sauvé 1200 juifs durant la guerre.

Il cache son héroïsme à sa propre famille

Cet acte héroïque, Nicholas Winton l'a longtemps gardé pour lui. Sa propre femme, Greta, n'en savait rien avant de tomber par hasard sur un livre rassemblant des photos et des informations sur les survivants. Le grand public, de son côté, ne l'a découvert qu'en 1988 lorsqu'une émission de la BBC a eu l'idée de l'inviter et de truffer le public de personnes secourues par lui. A sa plus grande surprise (voir vidéo ci-dessous).

Trois films ont raconté l'histoire de Nicholas Winton depuis : All My Loved Ones (1999), The Power of Good (2002) et La famille de Nicky (2011). Quant aux descendants des rescapés, ils continuent de s'appeler "les enfants de Winton". Un bel hommage.


Voir la vidéo :

Sir Nicholas Winton - BBC Programme "That's Life" aired in 1988

http://www.metronews.fr/info/la-folle-histoire-de-nicholas-winton-le-schindler-britannique-mort-a-106-ans-videos/moga!pE7HHKjzBzZMo/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89854

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    1. MASSACRE DE SREBRENICA

Srebrenica. Acquittement d'un ancien soldat serbe inculpé de génocide




Ouest-France

Serbie - 12h27

Un tribunal bosnien a acquitté un ancien militaire serbe de Bosnie, Aleksandar Cvetkovic, inculpé de génocide et accusé d'avoir participé au massacre de Srebrenica en 1995.

Cvetkovic avait été arrêté en 2011 en Israël et extradé deux ans plus tard vers la Bosnie. « Inculpé de génocide, Aleksandar Cvetkovic est acquitté », a annoncé le juge Darko Samardzic.

Quelque 8 000 hommes et garçons musulmans ont été tués en juillet 1995 à Srebrenica par les forces serbes de Bosnie, la pire tuerie en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, que la justice internationale a qualifiée de génocide.

Membre d'une force d'élite

Les preuves et les dépositions des témoins « mettent sérieusement en doute les accusations du parquet (...) et lorsqu'il y a un doute, le tribunal doit trancher en faveur de l'inculpé », a expliqué le juge du tribunal de Sarajevo chargé de crimes de guerre.

Aleksandar Cvetkovic, 47 ans, avait été pendant la guerre intercommunautaire de Bosnie (1992-1995) membre du 10e détachement de sabotage, une force d'élite sous commandement direct de l'état-major des forces serbes de Bosnie. Il s'agit d'une unité notoire dont des membres ont participé aux exécutions lors du massacre de Srebrenica (est), et dont certains ont été condamnés.

Plusieurs coupables dans son unité

Le paquet l'accusait notamment d'avoir participé, avec plusieurs autres membres de son unité, à l'exécution le 16 juillet 1995 d'environ 900 musulmans de Srebrenica dans une ferme à Branjevo, à 70 km au nord de Srebrenica.

Le procureur s'appuyait sur les dépositions d'un témoin protégé et de Drazen Erdemovic, premier soldat serbe condamné pour le massacre de Srebrenica. Lui-même membre du 10e détachement de sabotage, Erdemovic a été condamné en 1998 à 5 ans de prison pour crimes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Plusieurs membres de la même unité, reconnus coupables en appel en 2013 d'avoir participé aux exécutions à Branjevo, ont affirmé que Cvetkovic les avait conduit dans un fourgon sur place, mais qu'il était seulement le chauffeur et qu'il n'a pas lui-même tiré sur les prisonniers, a expliqué le juge.


http://www.ouest-france.fr/srebrenica-acquittement-dun-ancien-soldat-serbe-inculpe-de-genocide-3530783

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89862

L'ONU rend hommage aux victimes du massacre de Srebrenica en Bosnie

french.cri.cn

2015-07-02 09:52:03 xinhua

L'Organisation des Nations Unies a commémoré mercredi à New York le massacre de Srebrenica, au cours duquel plus de 8.000 hommes et adolescents musulmans bosniaques ont été assassinés en juillet 1995 par des unités de l'Armée de la République serbe de Bosnie sous le commandement du général Ratko Mladic.

"Nous sommes ici pour nous souvenir des milliers de personnes qui ont perdu la vie lors du génocide à Srebrenica il y a 20 ans. Nous sommes ici pour dire aux familles et à leurs amis que nous partageons leur douleur", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors d'une cérémonie au siège de l'Organisation.

"Le meurtre atroce d'hommes et d'adolescents musulmans à Srebrenica pèsera pour toujours sur la conscience collective de la communauté internationale", a-t-il ajouté. "Les Nations Unies qui ont été fondées pour empêcher que de tels crimes se répètent, a échoué à protéger les vies de civils innocents cherchant une protection contre le conflit et la violence autour d'eux. Le secrétariat de l'ONU, le Conseil de sécurité et les Etats membres partagent cette responsabilité."

Le chef de l'ONU a rappelé qu'il s'était rendu en Bosnie-Herzégovine en 2012 et qu'il se souviendrait pour toujours des larmes et de la douleur des mères et des êtres chers de ceux qui ont été tués pour ce qu'ils étaient. "Ici, aujourd'hui, je présente à nouveau mes plus sincères condoléances aux familles des victimes", a-t-il dit.

M. Ban a ajouté que lors de sa visite il avait également vu ce que la Bosnie était devenue depuis ces jours sombres et comment les différentes communautés s'efforçaient de restaurer la confiance entre elles pour une réconciliation complète.

Depuis le massacre de Srebrenica, l'ONU a également renforcé son travail de prévention, a-t-il souligné. Les Conseillers spéciaux sur la prévention du génocide et la responsabilité de protéger lancent ainsi des alertes quand la situation dans certains pays les inquiète.

"Il est clair que nous devons faire plus", a conclu le secrétaire général, notant que la communauté internationale n'assumait pas ses responsabilités à l'égard de trop de gens dans le besoin, qu'il s'agisse par exemple de la Syrie ou du Soudan du Sud.

http://french.cri.cn/621/2015/07/02/562s439485.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89863



Des milliers de civils fuient Srebrenica

La Croix



Archives - Paru dans la Croix du 13 juillet 1995

30/6/15 - 12 H 14

Bosnie. Après la chute, mardi 11 juillet 1995, de l’enclave musulmane de Srebrenica, des milliers de réfugiés fuient à la recherche d’une éventuelle protection de l’ONU. Les casques bleus néerlandais se sont repliés sous le feu des Serbes, laissant la zone sans défense. Malgré des paroles offensives, la communauté internationale se révèle une fois encore impuissante à défendre un territoire qu’elle avait elle-même décrété « zone protégée ».

« L’armée serbe de Bosnie contrôle désormais Srebrenica. » C’est par un communiqué laconique que le porte-parole de l’ONU, Alexander Ivanko, a annoncé mardi, de Sarajevo, la prise de l’enclave musulmane, l’une des six « zones de sécurité » instaurées par l’ONU en Bosnie. « Srebrenica a été envahie et les Casques bleus néerlandais, qui tentaient de bloquer l’entrée sud, ont dû battre en retraite vers leur base de Potocari, à 3 km au nord. »

Poursuivant leur offensive, les forces serbes ont pénétré, mercredi, dans le dernier camp des casques bleus de l’ONU dans l’enclave de Srebrenica, où elles n’ont pas rencontré de résistance.

PAS D’EAU ET PEU DE MÉDICAMENTS


Avant de fuir leurs locaux à Srebrenica, les membres du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) ont signalé par radio à Genève que près de 20 000 personnes se massaient autour du camp, sans trop savoir où s’abriter. Pour le HCR se pose la question de l’acheminement des réfugiés vers des zones sûres.

De son côté, Médecins sans frontières qualifiait la situation humanitaire de « dramatique ». Mardi soir, vers 18 h 30 des milliers de personnes étaient assises par terre et craignaient les bombardements qui se poursuivaient au rythme d’une bombe toutes les dix secondes environ. « Les quantités de nourriture et de médicaments disponibles sont extrêmement réduites et la population est privée d’eau », précise encore MSF qui demande « un cessez-le-feu immédiat et la garantie d’un accès rapide de l’aide humanitaire ».

Le déroulé de l’avancée serbe a suivi un scénario hélas déjà éprouvé en Bosnie. Une offensive serbe en direction de l’enclave protégée par l’ONU avec une attaque sur les Casques bleus puis un avertissement de l’ONU : « Si vous poursuivez vos attaques nous intervenons par des frappes aériennes. » Silence radio des Serbes qui prennent alors des Casques bleus en otages et lancent de nouvelles offensives. À la demande des Nations unies, des avions américains et néerlandais interviennent sur des positions serbes.

Cela n’a pas empêché les Serbes de se rendre maîtres, mardi, en l’espace de quelques heures à peine, de l’enclave « protégée » tandis que les Casques bleus abandonnaient leur position sous le feu de l’ennemi.



LA DÉCEPTION VISIBLE DES CASQUES BLEUS

Commentaire désabusé d’un porte-parole de la Forpronu à Zagreb : « La petite frappe sur un char à l’arrêt n’a pas donné beaucoup de résultats. » L’officier ne se fait guère d’illusions quant à la suite des événements : « Discussions, réunions, tergiversations pendant plusieurs jours. »

Les Casques bleus sur le terrain ne cachent plus, eux aussi, leur déception : « On avait un peu d’espoir début juin lorsqu’on a créé la force de réaction rapide (FFR). Mais on se rend compte que l’on en revient toujours aux mêmes errements. Les gens se foutent et se contre-foutent de la Bosnie. »

Et de s’interroger sur la prochaine cible : « Zepa pourrait tomber très prochainement, en moins d’une semaine. Ensuite, ce sera Gorazde. L’année dernière les Serbes n’avaient pas réussi, cette fois… »

À Sarajevo, le premier ministre bosniaque Haris Silajdzic avait des mots très durs : « Les frappes aériennes de l’Otan sont venues trop tard. L'ONU a lâché les Bosniaques. C’est une trahison et une hypocrisie complète. C’est clair : c’est un accord entre certaines personnes des Nations unies et les terroristes serbes. Aujourd’hui on assiste à un véritable bradage de Srebrenica. Nous ne pouvons pas croire ce qui arrive, mais cela arrive. »

LA FRANCE PRÊTE « À UTILISER SES MOYENS »

Tadeusz Mazowiecki, rapporteur spécial de la Commission des droits de l’homme de l’ONU, faisait lui aussi part de son indignation. « La situation est très grave, non seulement pour les enclaves en Bosnie-Herzégovine, mais également en ce qui concerne l’ordre international et la crédibilité de l’ONU. Il est temps d’agir. »

Mardi, à Strasbourg, pour le sommet franco-allemand, le président Jacques Chirac a déclaré que la France était prête « à utiliser ses moyens » pour rétablir l’intégrité de la zone de sécurité de Srebrenica, « si le Conseil de sécurité en décidait ainsi ». « Si nous ne rétablissons pas l’enclave de Srebrenica dans son intégrité, je ne vois pas très bien ce qui pourrait arrêter les Serbes pour les autres enclaves et même pour Sarajevo », a ajouté le chef de l’État.

Mercredi, au Sénat, le président Jacques Chirac a haussé le ton : « Si la communauté internationale ne réagit pas, alors il faut se demander ce que la Forpronu fait sur place et, le cas échéant, en tirer les conséquences. Si les enclaves ne sont pas respectées, si celle de Srebrenica n’est pas réhabilitée, c’est toute la mission de la Forpronu qui est en cause. »

L’Allemagne et la France ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU « pour prendre les mesures qui s’imposent ».

Mais, dès mercredi matin le secrétaire général de l’ONU a exclu une intervention armée. « la nouvelle force de réaction rapide n’est pas opérationnelle. Nous attendons son renforcement qui n’est pas achevé », a d’abord assuré Boutros Boutros-Ghali.

Avant de conclure, dans un bel élan d’optimisme : « Srebrenica n’est pas un échec de l’ONU. En dépit de cette agression, la négociation est pour l’heure la seule option pour trouver une solution générale à la crise bosniaque. »

Mathieu Castagnet, Agnès Rotivel, Luisa Ballin (le 13 juillet 1995)

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Des-milliers-de-civils-fuient-Srebrenica-2015-06-30-1329452

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89864

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    1. GENOCIDE CAMBODGIEN

L'idéologue du régime khmer rouge face à la justice

24heures.ch

02.07.2015

Ils ont déjà été condamnés à perpétuité pour crimes contre l'humanité. Mais c'est un procès en appel auquel ils font face. Nuon Chea, l'idéologue du régime, 88 ans, et le chef de l'Etat de l'ex-«Kampuchéa démocratique» Khieu Samphan, 83 ans, sont jugés ce jeudi 2 juillet 2015.

Tous deux assurent n'avoir pas été au courant des atrocités commises pendant le régime de Pol Pot. Les deux hommes assurent n'avoir pas été au courant des atrocités commises pendant le régime de Pol Pol, dans le cadre d'une utopie marxiste jusqu'au-boutiste visant à créer une société agraire, sans monnaie ni citadins.

«Au nom des Nations unies et du peuple cambodgien, l'audience en appel est ouverte», a annoncé Kong Srim, président de ce tribunal spécial de Phnom Penh, parrainé par l'ONU, créé pour juger un régime qui fit près de deux millions de morts entre 1975 et 1979.



Société autosuffisante

Nuon Chea, l'idéologue du régime, 88 ans, et le chef de l'Etat de l'ex-«Kampuchéa démocratique» Khieu Samphan, 83 ans (notre photo), avaient été condamnés en août 2014 pour crimes contre l'humanité par ce même tribunal.

Ils assurent n'avoir pas été au courant des atrocités commises pendant le régime de Pol Pol, dans le cadre d'une utopie marxiste jusqu'au-boutiste visant à créer une société agraire, sans monnaie ni citadins.

Affamer les gens

Pendant deux semaines, plusieurs témoins doivent être entendus, dont d'anciens responsables khmers rouges, à la demande de l'équipe d'avocats de Nuon Chea.

Jeudi, le premier témoin de la défense de Nuon Chea a dressé un portrait d'une société autosuffisante, basée sur une «coopération collective». Loin des rapports des historiens sur les morts de malnutrition ou de mauvais traitements dans des camps de travaux forcés.

«Il n'y avait pas d'instruction d'affamer les gens. En fait, c'était le contraire. Si un cadre n'arrivait pas à assurer les moyens de subsistance dans son secteur, il faisait l'objet de sanctions disciplinaires», a assuré Sao Van, un ancien cadre khmer rouge, aujourd'hui âgé de 74 ans.



Témoins attendus

Pendant deux semaines, plusieurs autres témoins doivent être entendus, dont d'anciens responsables khmers rouges, à la demande de l'équipe d'avocats de Nuon Chea.

L'octogénaire, au regard caché derrière ses habituelles lunettes de soleil, a quitté la salle au bout de moins de deux heures d'audience, afin de la suivre par écran interposé dans une salle séparée, en raison de douleurs dorsales selon ses avocats.

Le jugement en appel est annoncé par la Cour au premier trimestre 2016. (ats/Newsnet)

(Créé: 02.07.2015, 09h38)

http://www.24heures.ch/monde/ideologue-regime-khmer-rouge-face-justice/story/17495856

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89867

Khmers rouges. Début du procès en appel des derniers dirigeants vivants

Ouest-France

Cambodge - 11h03

Le procès en appel des deux anciens hauts dirigeants khmers rouges encore en vie, déjà condamnés à la perpétuité pour crimes contre l'humanité, s'est ouvert jeudi au Cambodge.

Nuon Chea, l'idéologue du régime, 88 ans, et le chef de l'Etat de l'ex-« Kampuchéa démocratique » Khieu Samphan, 83 ans, avaient été condamnés en août 2014 pour crimes contre l'humanité par ce tribunal spécial de Phnom Penh. Cette instance parrainée par l'ONU a été créée pour juger un régime qui fit près de deux millions de morts entre 1975 et 1979.

Les deux hommes assurent n'avoir pas été au courant des atrocités commises pendant le régime de Pol Pol, dans le cadre d'une utopie marxiste jusqu'au-boutiste visant à créer une société agraire, sans monnaie ni citadins.



"Il n'y avait pas d'instruction d'affamer les gens"

Jeudi, le premier témoin de la défense de Nuon Chea a dressé un portrait d'une société autosuffisante, basée sur une « coopération collective ». Loin des rapports des historiens sur les morts de malnutrition ou de mauvais traitements dans des camps de travaux forcés.

« Il n'y avait pas d'instruction d'affamer les gens. En fait, c'était le contraire. Si un cadre n'arrivait pas à assurer les moyens de subsistance dans son secteur, il faisait l'objet de sanctions disciplinaires », a assuré Sao Van, un ancien cadre khmer rouge, aujourd'hui âgé de 74 ans.

Pendant deux semaines, plusieurs autres témoins doivent être entendus, dont d'anciens responsables khmers rouges, à la demande de l'équipe d'avocats de Nuon Chea.

L'octogénaire, au regard caché derrière ses habituelles lunettes de soleil, a quitté la salle au bout de moins de deux heures d'audience, afin de la suivre par écran interposé dans une salle séparée, en raison de douleurs dorsales selon ses avocats.

Le jugement en appel est annoncé par la cour au premier trimestre 2016.

http://www.ouest-france.fr/khmers-rouges-debut-du-proces-en-appel-des-derniers-dirigeants-vivants-3530744

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89869Bas du formulaire

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