Curriculum vitae détaillé I. Lagroye 2015
Isabelle LAGROYE
Maître de Conférences de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
Laboratoire de Bioélectromagnétisme
Docteur de l’Université Bordeaux 2 (PhD)
Docteur en Pharmacie de l’Université Bordeaux 2 (PharmD)
Carrière académique
2011-2015 Qualification Professeur
N°11165214175, section 65
2009 Habilitation à diriger les recherches
Ecole Pratique des Hautes Etudes, ED472,
« Etudes des effets biologiques des champs électromagnétiques non-invasifs »
1997 Doctorat de l’Université Bordeaux2, mention Sciences Biologiques et Médicales – Neurosciences et pharmacologie,
1997 Doctorat en Pharmacie, Université Bordeaux2
1991 Diplôme d’Etude Approfondie
DEA neurosciences et pharmacologie, option pharmacologie, Université Bordeaux2
1984 Baccalauréat
Série C, Marmande
Autres diplômes
Autorisation d’expérimenter sur animaux vivants N°33 0021
Certificat de Maîtrise des Sciences Biologiques et Médicales : Techniques d’études en biologie cellulaire, Université Bordeaux 2, 1993
Diplôme d’Université en homéopathie, Université Bordeaux 2, 1990
Carrière professionnelle
2010- Responsable de l’équipe Bioélectromagnétisme du laboratoire IMS
1999- Maître de Conférences de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, Section Sciences de la Vie et de la Terre, Département Biologie des Systèmes Intégrés
Laboratoire de bioélectromagnétisme, EPHE, Pessac, France
Responsable EPHE : Bernard
2007- UMR 5218 Laboratoire de l’intégration du matériau au système (IMS)-site ENSCBP, groupe de bioélectronique, Equipe de bioélectromagnétisme, Pessac, France
Responsable: Claude Pellet
1999-2006 UMR 5501 Laboratoire Physique des Interactions Ondes-Matière (PIOM), groupe de Bio-électromagnétisme, Pessac, France
Responsable CNRS : Jean-Paul Parneix
Thème de recherche: Etudes des effets biologiques des champs électromagnétiques non-invasifs.
Modèles in vitro: Lignées cellulaires (C6, U937, L929, SW480, macrophages murins, cellules trachéales épithéliales, etc)
Modèles in vivo : Rats, souris
Mots clés: microondes, GSM, champs magnétiques pulsés, champs magnétiques 50 Hz,
in vivo, in vitro, cerveau, peau,
génotoxicité (test des comètes, micronoyaux), apoptose, expression protéique, barrière hémato-encéphalique
1998-1999 Post-doctorat, Research Assistant
Radiation Oncology Center, Mallinckrodt Institute of Radiology, Washington University, Saint-Louis, Missouri, USA
Responsable : Joseph Leroy Roti-Roti, PhD
Thème de recherche: Etudes des effets génotoxiques des micro-ondes 2450 MHz in vitro et in vivo.
1996-1997 ATER, Université Bordeaux 2 (mi-temps)
Laboratoire de signalisation cellulaire CNRS UMR 5017
Thème : Physiologie
Travaux pratiques et travaux dirigés à partir d’articles de recherche
1993-1997 Travaux de recherche de thèse d’Université (contrat formation par la recherche, CEA)
Commissariat à l'Energie Atomique, Direction des Sciences du Vivant, Laboratoire de Radiotoxicologie, Bruyères-le-Châtel, France
Responsable : Chantal Mironneau, Professeur Université Bordeaux 2
Thème de recherche: Etude in vitro de l’influence des champs magnétiques sur le processus de transformation cellulaire.
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Thèse de Pharmacie : Travaux de recherche et rédaction
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Contrat de recherche : laboratoires Guerbet
UFR des Sciences Pharmaceutiques, laboratoire de biologie cellulaire
Responsable : Jean Cambar, Professeur Université Bordeaux 2
Thème de recherche: étude in vitro de la néphrotoxicité du cisplatine et de ses dérivés et de produits de contraste iodés sur glomérules isolés et cellules glomérulaires
Thèse de pharmacie : Intérêt des modèles glomérulaires in vitro en pharmacologie et toxicologie rénales
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Stage de Diplôme d’Etude Approfondie
UFR des Sciences Pharmaceutiques, laboratoire de biologie cellulaire
Responsable : Jean Cambar, Professeur Université Bordeaux 2
Thème de recherche: étude in vitro de la néphrotoxicité du cisplatine et de ses dérivés sur glomérules isolés et cellules glomérulaires
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Assistante en pharmacie d’officine et hospitalière (temps partiel)
Activités scientifiques
Activités de recherche
Ma recherche concerne l’étude des effets biologiques des champs électromagnétiques, principalement des champs de fréquence extrêmement basse et radiofréquences, sur des modèles d’études cellulaires et animaux. Ma recherche détaillée est présentée plus loin dans le chapitre « résultats de recherche ». J’indique ici les thèmes de recherche et les contrats obtenus.
Thème 1 : Etudes de confirmation
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Confirmation des études Chinoises sur la fonctionnalité des jonctions communicantes 2014-2015
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Bordeaux-Moscow Project: Confirmation studies of the Russian data on immunological effects of microwaves – MMF / GSMA, 2005-2007
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Programme multicentrique pour la réplication des résultats de l’équipe de Leif G. Salford sur les dommages dans le cerveau de rats exposés au GSM-900- France Telecom Recherche & Développement /Bouygues Telecom, 2004-2005
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Effets des champs magnétiques 50 Hz sur le récepteur sérotoninergique 5-HT1B- EDF / RTE, 2003-2005
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PERFORM B : In-vitro and in-vivo replication studies related to mobile telephones and base stations - MMF (6 laboratoires européens), 2001-2004
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Confirmation de l’étude de Lai et Singh sur les lésions de l’ADN des cellules de cerveau de rat - Motorola, 1998
Thème 2 : Effets biologiques des radiofréquences des communications sans fil
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GERONIMO : Generalised EMF Research using Novel Methods, an integrated approach: from research to risk assessment and support to risk management- FP7, Grant agreement no: 603794, 2014-2018
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NIMPHE : NeuroInflammation and Mobile PHone Exposure- « Swiss Research Foundation Mobile Communication », 2012-2014
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TEMCER : Radiofréquences de la téléphonie mobile et cerveau- Bouygues Telecom, 2011-2014
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Radiofrequency radiation related to mobile telephony and radical stress in vivo- « Swiss Research Foundation Mobile Communication », 2006-2007
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In Vivo-Experimente unter exposition mit hochfrequenten elektromagnetischen Feldern der Mobilfunkkommunikation: Blut-Hirn-Schranke- Bundesamt für Strahlenschutz- Ministère allemand de l’environnement et office fédéral allemand de protection contre les radiations, 2004-2007
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Etude des signaux de téléphonie mobile sur le système nerveux central : protéines de stress, inflammation, génotoxicité- Action Concertée Incitative « Effets biologiques et sanitaires de la téléphonie mobile », 2003-2006
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Etude de l’expression des protéines de choc thermique (HSPs) après exposition aux signaux GSM-900 et -1800 dans des modèles animaux et cellulaires- France Telecom Recherche & Développement, 2002-2004
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EPSIS 3.5 : Effets in vivo de signaux radiofréquence WiMAX et LTE, ANSES N° EST-2011/1/062, 2012-2014
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Étude expérimentale d’effets biologiques liés à l’utilisation de nouveaux signaux de la communication sans fil - France Telecom Recherche & Développement /Bouygues Telecom / Conseil Régional Aquitaine, 2003-2006
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Effets des ondes radiofréquences sur la peau - France Telecom Recherche & Développement / Conseil Régional Aquitaine, 2001-2003
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Étude des effets biologiques éventuels des radiotéléphones- FEDER, 2000-2001
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Effet sur les jeunes animaux
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EROPS : Effets des radiofréquences sur des organismes potentiellement sensibles-ANR « contaminants, écosystèmes, santé » CESA 007 01, 2008-2011
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INUTER : Effets d’une exposition WiFi in utero chez le rat : Tératologie et Toxicologie- Fondation “santé et radiofréquences”, 2009-2010
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ERYA : Effects of radiofrequency fields on young animals- Fondation “santé et radiofréquences”, 2007-2009
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ELEYAR: Early life exposure of young animals to radiofrequency fields- France-Télécom R&D, 2007-2008
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READ : Effets d'exposition aux radiofréquences chez des études comportementale et neurovasculaire souris âgées ou modélisant la maladie d’Alzheimer, ANR 2011-2014
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Etude sur le rat des effets des émissions GSM sur deux maladies neurodégénératives : sclérose en plaques et sclérose latérale amyotrophique- Bouygues Telecom, 2002-2005
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REFLEX : Risk Evaluation of Potential Environmental Hazards From Low Energy Electromagnetic Field Exposure Using Sensitive in vitro Methods- 5ème PCRD Communauté Européenne (11 laboratoires européens), 2000-2005
Thème 3 : Effet biologiques des champs magnétiques d’extrêmement basse fréquences
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CLeMAn : Childhood leukaemia and magnetic fields – ITMO cancer/INSERM N° EN201309, 2013-2016.
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CHAMMA : Exposition à des champs magnétiques EBF et maladie d’Alzheimer- RTE, 2012-2015.
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MAALS: Role of 50-Hz magnetic fields on the development of lateral amyotrophic sclerosis- ANR SEST « environnement santé/environnement travail », 2005-2007
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le Conseil Régional Aquitaine : Effets toxiques des signaux de rTMS
Activités d’animation de la recherche
Principales collaborations scientifiques -
Ph. Lévêque (XLIM, UMR 6172, Limoges)
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J. Wiart (Whist Laboratory, Paritec, Paris)
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B. Bontempi et N. Macrez (Centre de Neurosciences Intégratives et Cognitives, UMR 5228, Bordeaux)
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Y. Le Dréan (IRSET, UMR 6026, Rennes)
Encadrement scientifique
Doctorat
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Saliha Aït Aïssa, 2008- 2011 (EPHE)
Effet de l'exposition à un signal Wi-Fi chez le jeune rongeur.
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José Espinosa, 2002-2004 (UB1, coencadrement avec Bernard Veyret)
Etude des effets des champs magnétiques basses fréquences sur le récepteur 5HT-1B de rat
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Sandrine Sanchez, 2003-2006 (EPHE, coencadrement avec Bernard Veyret)
Etude de l’induction de stress cellulaire par les nouveaux signaux de communication issus de la téléphonie mobile sur la peau et le système nerveux central.
IATOS
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Emmanuelle Haro, ingénieure d’études IPB, 2000-
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Annabelle Hurtier, technicienne IPB, 2006-
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Elodie Ladeveze, technicienne contractuelle, 2006-2007
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Laetitia Mayeur, technicienne contractuelle, 2006-2007
Master
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Julie Enderlin, 2013-2014 (EPHE)
Recherche de marqueurs de stress dans le cerveau de rats exposés aux ondes des communications sans fil
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Axel Athané, 2007- 2009 (EPHE)
Effets des radiofréquences des signaux de communication sans fil sur le cerveau de rat
Titulaire d’une bourse SFRP
Diplômes EPHE
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Sandrine Sanchez, 2001-2003 (coencadrement avec Bernard Veyret)
Evaluation des effets biologiques des radiofréquences de la téléphonie mobile sur la peau: exemple du GSM-900.
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Murielle Taxile, 1998-2004 (coencadrement avec Bernard Veyret)
Aspects toxicologiques des radiofréquences de la téléphonie mobile in vitro et in vivo.
Chercheurs en Postdoctorat
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Florence Poulletier de Gannes, 2001-2005
Effets des signaux de téléphonie mobile sur l’apoptose cellulaire et l’expression génique et protéique, Etude des signaux de téléphonie mobile sur le système nerveux central : protéines de stress, apoptose, neurones sombres
Etude des signaux de téléphonie mobile sur le système nerveux central : protéines de stress, inflammation
Stagiaires courte durée
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Licence professionnelle « Image et son », IUT Caen (6 mois)
Cécile Madelon, 2007: Mise au point de l’analyse d’images de différents marqueurs biologiques sur coupes de cerveaux de rats à l’aide du logiciel Aphélion
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TER neurosciences, Université Bordeaux 1 (4 à 6 semaines)
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Amélie Simonnet, 2007 : Comparaison de deux heures d’exposition au GSM-1800 et à l’UMTS sur le cortex du rat jeune-adulte et âgé: effets sur la microglie et l’induction d’Hsp25
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Loïc Chareyron, 2006 : Comparaison de l’exposition sub-chronique et de l’exposition unique au GSM-1800 et à l’UMTS sur l’induction de protéines de choc thermique
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Elisabeth Deschaseaux et Julien Castera , 2006 : L’exposition aux ondes WiFi peut-elle avoir une influence sur l’anxiété chez le rat ?
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Nicolas Schlinger, 2005 : Effets d’une exposition de cellules microgliales humaines aux radiofréquences GSM-900 sur l’induction de protéines de choc thermique
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Justine Lafargue, 2005 : Le signal GSM-900 émis par les téléphones portables pourrait-il induire la dégénérescence des neurones chez le rat ?
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Stéphanie Robert, 2005 : Détection immuno-histochimique de marqueurs d’inflammation
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Maîtrise Sciences Biologiques et Médicales, Bordeaux 2 (1 semaine)
Rapports bibliographiques (1 étudiant/an, 2000-2005) : rTMS et dépression, Radiofréquences et barrière hémato-encéphalique, Enfants et champs électromagnétiques, … etc.
Tutorat pédagogique
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Diplômes EPHE: Valérie Boyer (2012-2015), Magali Salmon (2011-2013), Stéphanie Pascal (2011-2013), Pierrette Courtois (2003-2007), Caroline Van der Velden (2003-2005), Sébastien Duleu (2001-2003)
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Master EPHE: Ian Ruigrok (M1, 2012-2013), Shamila Sachithanantam Vibhushan (M1&M2, 2012-2014), Jean-François Godard (M1&M2, 2007-2009)
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Master GRISSE : Elsa Wepsiec (M2, 2013-2014), Quentin Allard (M2, 2012-2013)
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Thèses : Alban Bessède (2009-2011), Dominique Bodet (1999-2004), Laetitia Salauze (2001-2005)
Rapporteur de thèse
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Christophe Nicolas Nicolaz (Novembre 2009), Université de Rennes
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Naimj Gambi (Mars 2010), Thesis Mondus
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Sylvie Bourthoumieu (Septembre 2010), Université de Limoges
Présidence de jury et participation à des jurys
Présidence
Diplômes EPHE : Thomas Boulo (2013), Fabrice Casenave (2013), Sophie Daburon (2008), Olivier Periot (2006)
Assesseur
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Thèses EPHE : Dominique Bodet (2004), Laetitia Salauze (2005)
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Thèses d’Université: Rania Ghosn, Université Picardie Jules Verne (2013) ; Amandine Pelletier, Université Picardie Jules Verne (2011)
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Thèses Université Bordeaux 1 : Sandrine Sanchez (2006), José Espinosa (2005)
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Diplômes EPHE : Magali Salmon (2013), Stéphanie Pascal (2013), Pierrette Courtois (2007), Caroline Van der Velden (2005), Murielle Taxile (2004), Sandrine Sanchez (2003), Sébastien Duleu (2003)
Responsabilités scientifiques
Porteur de projet
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CLEMAN : Childhood leukaemia and magnetic fields
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NIMPHE : NeuroInflammation and Mobile PHone Exposure
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EROPS : Effets des radiofréquences sur des organismes potentiellement sensibles
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ERYA: Effects of radiofrequency fields on young animals
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ELEYAR : Early life exposure of young animals to radiofrequency fields
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MAALS : Role of 50-Hz magnetic fields on the development of lateral amyotrophic sclerosis
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ACI « effets biologiques et sanitaires de la téléphonie mobile »
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Programme « Radiofrequency radiation related to mobile telephony and radical stress in vivo »,
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Programme « In Vivo-Experimente unter exposition mit hochfrequenten elektromagnetischen Feldern der Mobilfunkkommunikation: Blut-Hirn-Schranke »
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Programme multicentrique pour la réplication des résultats de l’équipe de Leif G. Salford sur les dommages dans le cerveau de rats exposés au GSM-900,
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Programme « Effets des champs magnétiques 50 Hz sur le récepteur sérotoninergique 5-HT1B »
Coordination
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GERONIMO: Workpackage 5, cellular and molecular studies (4 laboratoires)
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Action COST BM0704: groupe de travail “Biology”
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PERFORM B: volet “in vitro” (Génotoxicité et expression de l’Ornithine Decarboxylase), 4 laboratoires
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REFLEX: thème “transformation cellulaire et apoptose”, 4 laboratoires
Rédaction
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Projets scientifiques nationaux et internationaux
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Demandes subvention : bourse, formation, congrès (associations : SFRP, NEB ; Région Aquitaine ; FEDER ; etc)
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Rapports scientifiques liés aux programmes de recherche nationaux et internationaux
Dissémination/vulgarisation de la science
Thème : les champs électromagnétiques
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Contribution au magazine de l'Inserm ''Science & santé'' autour du titre ''Notre environnement nous veut-il du mal ?'' (2012)
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Emission de radio, RadioCampus, Talence (2008)
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Interviews pour journaux de vulgarisation scientifique et documentaires télévisés (2001-)
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Fête de la science : ENSCPB/CNRS, Cap Sciences (2001-2003, 2006)
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Rencontres-débats lycée Camille Jullian, Bordeaux (2005)
Activités d’expertise
Union Européenne
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Action COST BM0704: Emerging EMF Technologies and Health Risk Management (2008-2012)
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EFHRAN : European Health Risk Assessment Network on Electromagnetic Fields Exposure, Union Européenne, DG SANCO (2009-2011)
Workpackage 5, Risk analysis of exposure to EMF : in vitro and in vivo (animals) studies.
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EMFNET: Effects of the exposure to electromagnetic fields: from science to public health and safer workplace, 6ème PCRD (2004-2008)
Workpackage 2, Results from laboratory studies and on going projects on the effects of EMF exposure: rédaction des chapitres « Reports on blood-brain barrier projects” et “Reports on cancer related projects at cellular and molecular level (genotoxicity, apoptosis, gene expression, etc.)”
International Commission on Non-Ionising Radiation Protection (ICNIRP)
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Membre du Project Group on "Data gaps identified during guidelines’ development (research agenda)" (2013-)
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Membre du Standing Committee Biology (2009-2012).
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Membre correspondant, rédaction de chapitres des « blue books : review of the scientific evidence » pour les champs statiques et d’extrêmement basse fréquence (2003) et les champs radiofréquences (2007-2009).
Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
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Membre du groupe de travail « 2010 RF research agenda » (2010)
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Membre du groupe de travail « Environmental Health Criteria champs d’extrêmement basse fréquence » (2005)
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Membre du groupe de travail « Environmental Health Criteria champs statiques » (2004)
Food and drug administration (FDA)
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Membre du groupe de travail « effects of radiofrequency energy (RF) exposure on micronucleus formation », center for devices and radiologic health, department of health and human services (Rockville, Maryland, USA, 2000).
Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF)
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Expert, section : milieux de vie (2002-2007)
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Rapporteur du rapport d’experts « champs magnétiques d’extrêmement basse de fréquence et santé » (2004)
Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale et du Travail (AFSSET)
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Membre du groupe d’experts nommé pour la rédaction du rapport « Téléphonie mobile et santé » (2003 et 2005)
Evaluation scientifique de projets de recherche
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Français : OSEO ANVAR (2005), AFSSET (2005), ANR (2007, 2008), Conseil Régional de Picardie (2014)
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Etrangers : The Netherlands Organisation for Health Research and Development (2006, 2007), The Austrian Research Project (2003)
Evaluation scientifique pour des journaux scientifiques à comité de lecture
Plus de 80 articles évalués pour :
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International Journal of Radiation Biology, depuis 1997
-
Radiation Research, depuis 1998
-
Bioelectromagnetics, depuis 1999
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Physical Biology ; Chronobiology International ; Mutation Research ; Plos One ; Brain Research ; Environmental Research ; General Physiology and Biophysics ; Archives of Oral Biology
Organisation de colloques
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Journée scientifique de la Société Française de Radioprotection SFRP « Effets biologiques et sanitaires des champs électromagnétiques », Octobre 2016 : Colloque national.
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Congrès joint URSI commission K – COST BM0704, 26-28 Mai 2010: Congrès international, 120 personnes.
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8ème congrès de l'European BioElectromagnetics Association EBEA2007, 10-13 Avril 2007: Congrès international, 250 personnes.
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Journée scientifique de la Société Française de Radioprotection SFRP « Effets biologiques et sanitaires des champs électromagnétiques », 14 Avril 2004 : Colloque national, 80 personnes.
Membre de comités techniques de congrès nationaux et internationaux
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Journées Scientifiques URSI France 2012 : Champs électromagnétiques : de la dosimétrie à la santé humaine, Paris, France (Avril 2012)
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European BioElectromagnetics Association 2011 conference Rome, Italie (Février 2011)
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Int. Conference on Electromagnetic Fields, Health and Environment, Coimbra, Portugal (Mai 2011)
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« 2011 International Scientific Conference on EMF and Health » (SCENHIR) Bruxelles, Belgique (Novembre 2011)
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Congrès BioEM09, Davos, Suisse (Juin 2009)
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Congrès EBEA2007, Bordeaux, France (Avril 2007)
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Congrès BioEM05, Dublin, Irlande (juin 2005)
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Deuxième International Workshop on Biological effects of EMF's, Rhodes, Crète (Octobre 2002)
Responsabilités collectives
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Membre du Comité Ethique CEEA50 (2014-)
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Editrice associée du journal Bioelectromagnetics (2013-)
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Assistante de prévention au laboratoire IMS (2013-)
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Membre du CHSCT de l’IMS (2011-)
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Responsable de l’entretien professionnel des ITRF Bordeaux INP (2010-)
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Responsable de l’animalerie conventionnelle A33-522-5 du laboratoire (PIOM puis IMS, 1999-)
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Responsable financière du Laboratoire de Bioélectromagnétisme EPHE (1999-)
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Responsable financière du laboratoire PIOM (délégation de signature CNRS, 2001-2003)
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Membre de l’European BioElectromagnetics Association (EBEA)
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Membre de la BioElectroMagnetics Society (BEMS)
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Membre de la Société Française de RadioProtection (SFRP)
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Secrétaire exécutive de l’EBEA (2003-2010)
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Vice-présidente de la commission K Française, Union RadioScientifique Internationale (2007-2011)
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Vice-présidente de la section « rayonnements non-ionisants » de la SFRP (2009-2015)
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Membre de la commission des enseignements section SVT de l’EPHE (2012-2016)
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Membre du Conseil Scientifique de l’ENSCBP (2001-2009)
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Membre de la Commission Scientifique de la section Sciences de la Vie et de la Terre de l’EPHE (2003-2006)
Formation continue Formation Assistant de prévention (Université de Bordeaux, 2013) Formation 7 Jours au Management de Projet (CRED transfert, Gradignan, 2008) Formation au montage de propositions et à la gestion de projets du 7° PCRD (Vitamib®, Lyon, 2008) Cytométrie en flux (BD Biosciences, Rungis, 2007, 2000) La barrière hémato-encéphalique (ULP, Strasbourg, 2005) Autorisation d’expérimenter sur animaux vertébrés vivants N°33 0021 (2001) Expérimentation sur animaux vertébrés vivants (EPHE, Dijon, 2001) Techniques on apoptosis, International course of EULEP (CEA, Saclay, 1995)
Activités d’Enseignement
Ces activités concernent l’enseignement universitaire en 2° cycle et les responsabilités pédagogiques associées, ainsi que les formations auprès de professionnels, en particulier les professionnels de la santé.
Enseignement universitaire
Diplôme et Master EPHE
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UE/module de Communication cellulaire (responsable, 2000-)
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UE de base en biologie cellulaire (2000-2005)
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UE Méthodes d'exploration du système nerveux (2005-2011)
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UE/module Communication orale et écrite, documentation (2006-2007)
Maîtrise Sciences Biologiques et Médicales toxicologie, Université Bordeaux 2
UER Environnement et Santé - Toxicologie et Epidémiologie, Université Bordeaux
Champs électromagnétiques et santé (1999-)
Mastère Environnement et Risques industriels, ENSCBP
Champs électromagnétiques et santé (1999-2011)
Master GRISSE, ENSCBP
Risques relatifs aux rayonnements physiques & radioprotection (2012-2015)
Formation Ingénieur, ENSEIRB
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TP BioELectronique (avec N. Lewis), 2° année (2013-)
Formation Ingénieur, ENSCBP
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Biologie cellulaire et moléculaire, 1° année (2002-2007)
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Transfection et vectorisation, 2° année (2004-2007)
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Projet tutoré (2005, 2008, 2009)
Master professionnel Politiques de santé publique et sécurité sanitaire, Paris V
Champs électromagnétiques et sécurité sanitaire (2004-2008)
Diplôme Inter Universitaire de santé environnementale, Paris V, VI, VII
Les principaux enjeux sanitaires dans l’environnement : les rayonnements non-ionisants (2010-2012)
Responsabilités Pédagogiques
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“Academic coordinator” pour la convention ERASMUS (puis ERASMUS+) entre l’EPHE et l’Université de Pérouse (Italie) (2013-2014 ; 2014-2020)
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Responsable de l’UE/Module EPHE de Communication cellulaire (2000-)
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Responsable de l’enseignement de biologie en 1° et 2° année à l’ENSCPB (2001-2007)
Formations
Thème : Champs électromagnétiques (champs EBF et radiofréquences) et santé
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Formation continue EPHE : Application de la Directive Européenne 2013/35/UE (2014)
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Formation RC12 : Les effets sur la santé des champs électromagnétiques, INERIS (2008, 2010)
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Formation des membres de CHSCT et des assistants de prévention, Université Paris Sud (2013-2014)
-
Information des professionnels de santé sous l’égide des Observatoire Régionaux de la Santé (2003-)
-
Information des collaborateurs de Bouygues Telecom (2001-2003)
-
Journée des médecins du travail (Limoges 1997, Nancy 2002, Bordeaux 2011)
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Journées d’information des médecins de la Direction Générale de la Santé (2001)
PUBLICATIONS, CONFÉRENCES
Publications
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46 publications dans des journaux avec facteur d’impact
-
2 publications de vulgarisation, 2 actes de congrès
Conférences invitées
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National: 8
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International : 17
Ouvrages - Expertise
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Ouvrage méthodologique : 1
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Rapport d’expertise nationale/internationale : 7
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Rapport projet européen 5ème PCRD : 1
Conférences -
Conférences nationales : 13
-
Conférences internationales : 44
Communications par affiche
Activités de recherche
Le spectre électromagnétique représente la majeure partie des rayonnements physiques dont la nature est une onde électromagnétique (Fig. 1). Les champs électromagnétiques ont une fréquence inférieure à 300 GHz et toute onde est définie par sa fréquence (hertz, Hz) ou sa longueur d’onde (mètre, m).
Figure 1: Le spectre électromagnétique et ses applications technologiques: les rayonnements non-ionisants sont aussi appelés champs électromagnétiques.
Les champs électromagnétiques sont des rayonnements non-ionisants. Les particules associées (photons) sont peu énergétiques, avec une énergie maximale de 10-4 electron-volt (eV), énergie largement insuffisante pour rompre les liaisons chimiques ou ioniser la matière vivante. Par exemple, l’énergie d’une des plus faibles liaisons chimiques, la liaison hydrogène, est de 0,2 eV. D’autres mécanismes d’interactions régissent l’existence d’effets biologiques et sanitaires caractérisés. En fonction de la gamme de champs électromagnétiques : champs d’extrêmement basse fréquence (EBF), champs radiofréquences (RF) ou champs millimétriques, les mécanismes biophysiques d’interaction avec la matière vivante, à la base des effets délétères, vont varier.
Ainsi, dans la gamme des champs électromagnétiques EBF, le risque sanitaire caractérisé est lié aux courants induits dans les tissus qui provoquent l’excitation des muscles et des nerfs. A partir de champs électriques induits de 4 V/m, l’excitation devient délétère avec apparition de tétanie et de fibrillation ventriculaire pouvant entraîner un arrêt cardiaque.
Dans la gamme des champs RF, le risque sanitaire caractérisé est lié à l’échauffement excessif des tissus qui absorbent l’énergie radiofréquence par relaxation diélectrique. Pour une même puissance incidente, l’absorption des RF par le corps entier est plus critique que l’absorption locale (au niveau d’une main par exemple). Le risque sanitaire est celui de l’hyperthermie : risque de brûlures, d’altération des fonctions cognitives, d’œdème cérébral, de tératologie, etc. Pour une exposition corps entier, le niveau d’énergie absorbée traduit en débit d’absorption spécifique (DAS) et entraînant des effets délétères, est de 4 W/kg. Pour une exposition locale, il est de 100 W/kg.
L’évaluation des risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques date du 20ème siècle avec la notion de radioprotection et l’apparition des organismes dédiés à la radioprotection. Une distinction entre la radioprotection stricte (protection contre la radioactivité) et la protection contre les rayonnements non-ionisants ou champs électromagnétiques est intervenue dans les années 1960. En France, la Société Française de RadioProtection comporte une section « ionisant » et une section « non-ionisant ». Au plan international, à l’instar de la CIPR1 pour les rayonnements ionisants, l’ICNIRP2 est l’organisme qui propose les normes d’exposition aux rayonnements non-ionisants. Ces normes sont établies à partir de l’analyse collective des articles scientifiques parus dans des journaux à comité de lecture et des niveaux indiqués précédemment et connus pour entraîner des effets délétères. C’est donc sur les connaissances scientifiques que se fait l’évaluation des risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques. Ces propositions de limites d’exposition peuvent donc évoluer si les résultats des évaluations périodiques du risque le justifient. Toutes les technologies émettant des champs électromagnétiques doivent donc se conformer à ces limites.
Les sources d’exposition aux champs électromagnétiques que l’on rencontre dans l’environnement (équipement électroménager, lignes haute tension, antennes-relai, téléphones, etc) entraînent des expositions inférieures aux limites proposées par l’ICNIRP.
Ainsi, les nouvelles technologies de communication sans fil sont des sources d’exposition RF de faible puissance. Pourtant, avec la téléphonie mobile, une source RF est placée, pour la première fois, près du cerveau. Des questions sanitaires légitimes se sont alors posées quant aux effets sanitaires potentiels liés à cette nouvelle technologie. En parallèle, la perception du risque lié aux nouvelles technologies, les nouveaux usages, le thème « santé-environnement » et la question des faibles doses et des expositions à long terme ont généré une demande sociétale forte qui justifie également des recherches. Enfin, le Principe de Précaution est inscrit dans le préambule de la constitution française depuis 2005. Consacré dans le champ de la protection de l'environnement – il s’agit de ne pas attendre de disposer de toutes les certitudes scientifiques sur l'existence d'un risque de dommage grave et irréversible pour agir – ce principe demande « la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques ». La recherche doit être considérée comme un élément à part entière de ce principe qui est appliqué, au moins en France, pour les RF des nouvelles technologies. Des effets délétères liés à ces technologies, et plus généralement à des sources d’exposition environnementales, impliqueraient des mécanismes d’action encore inconnus.
Ma recherche s’inscrit ainsi dans le thème « santé-environnement, santé-travail » en contribuant à l’évaluation des risques liés à l’exposition à des champs électromagnétiques de l’environnement, principalement champs magnétiques de fréquence extrêmement basse (EBF) et radiofréquences (RF) des communications sans fil, sur des modèles cellulaires et animaux.
Sur l’ensemble de ma carrière, ma recherche a été soutenue par 6 contrats de type ANR, Aviesan, ANSES, Action Concertée Incitative ou Ministère (Français et Allemand), 2 contrats Européens, 4 contrats fondations (France, Suisse), 11 contrats industriels, 2 contrats Conseil Régional Aquitain, 1 contrat FEDER, 1 contrat ARC. Elle a été réalisée en premier lieu dans le cadre d’un post-doctorat aux USA, au sein du Mallinckrodt Institute of Radiology de Saint-Louis, dans le Missouri. Depuis ma nomination à l’EPHE, j’effectue mes recherches dans le laboratoire de Bioélectromagnétisme (BioEM) qui est hébergé en tant qu’équipe BioEM, par le laboratoire de l’Intégration du Matériau au Système (IMS, UMR 5218), précédemment laboratoire PIOM (UMR 5505).
Ma recherche peut se présenter en trois thèmes : Les études de confirmation, l’étude des effets biologiques des RF des communications sans fil, l’étude des effets biologiques des champs magnétiques d’extrêmement basse fréquence.
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Les études de confirmation de résultats publiés antérieurement par d'autres équipes sont rendues nécessaires par le manque de robustesse de nombreux résultats biologiques publiés dans la littérature et il s’agit de la première étape avant de s’intéresser aux mécanismes d’action sous-jacents.
Plusieurs thèmes ont été choisis pour confirmation du fait de leur importance potentielle en santé publique. La plupart des études ont été réalisées dans le cadre de collaborations internationales. Les programmes rédigés ont visé non seulement à reproduire les expériences en utilisant les conditions les plus proches des conditions expérimentales initiales, mais aussi à améliorer le protocole et étendre l'étude (autres signaux RF, autres types cellulaires ou autres tests biologiques).
Nous avons ainsi tenté de reproduire, sans succès :
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les effets des RF rapportés sur le système immunitaire des rats (Poulletier de Gannes et al, 2009a), sur la barrière hémato-encéphalique (BHE) dans le cerveau des rats (Poulletier de Gannes et al, 2009b) ou sur les lésions de l’ADN des cellules de cerveau de rat (Lagroye et al, 2004a, 2004b) et sur les effets génotoxiques et sur l’activité de l’ODC in vitro (Billaudel et al, 2009a, 2009b),
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les effets des champs magnétiques EBF 50 Hz sur le récepteur sérotoninergique 5-HT1B (Masuda et al, 2011 ; Espinosa et al, 2006) et sur la fonctionnalité des jonctions communicantes intercellulaires (Percherancier et al, 2015).
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Les effets biologiques des RF des communications sans fil constituent le thème le plus développé dans le cadre de mes activités de recherche; il peut se subdiviser en sous-thèmes correspondant aux cibles potentielles de ces ondes.
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Effets sur le cerveau : L’usage du téléphone portable a amené, pour la première fois, une source RF près de la tête. La tête absorbe la moitié de l’énergie émise par un téléphone portable et une partie de cette énergie pénètre dans le cortex. Le cerveau représente donc une cible majeure à étudier.
In vivo, nous avons étudié l’effet de différents signaux RF pulsés (GSM-900, GSM-1800) ou non (UMTS-1960, WiFi-2450) à différents niveaux de puissance (DAS) exprimés en Watts/kg (W/kg) sur le cerveau de rongeurs adultes.
Afin de clarifier comment les effets sur le cerveau dépendent du DAS, nous avons exposé le cerveau de rats très localement (site cible) à des RF de DAS allant de 10,5 à 263 W/kg. Le flux cérébral sanguin (FSC) et la température (site cible, rectum et hypoderme) ont été mesurés. Nos résultats suggèrent que c’est l’augmentation de la température locale au niveau du site cible (et donc le DAS local) et non l’augmentation de la température corporelle qui détermine l’augmentation précoce du FSC sous exposition RF (Masuda et al, 2010).
Dans la majorité de nos études, des rats ont été exposés en configuration locale (dite tête-seule) à des niveaux de DAS moyennés sur le cerveau allant de 0,026 à 15 W/kg. Les paramètres que nous avons étudiés sont le stress radicalaire, l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique (BHE), l’expression de protéines de stress, l’inflammation et la génotoxicité. Nous avons montré qu’une exposition unique de 2 heures aux RF n’a aucun effet sur les paramètres étudiés. Les expositions répétées aux RF (2 heures/jour, 5 jours/semaine, 4 semaines) ont montré (i) une augmentation de l’expression d’Hsp25 et Hsp70 (Lagroye et al, 2008) corrélée à une diminution du stress radicalaire (8-oxodG, 4-HNE) par le GSM-1800 et l’UMTS à 2,6 W/kg et (ii) une augmentation de la perméabilité de la BHE à 13 W/kg, correspondant chez l’homme à un niveau 25 fois supérieur à la réglementation de l’exposition aux téléphones portables, par le GSM-1800 mais pas l’UMTS (article soumis).
Dans nos études les plus récentes, nous avons observé que le nombre de cellules souches et progénitrices neurales en prolifération (incorporation de BrdU3) était diminué de façon DAS-dépendante chez des rats jeunes (6 semaines) exposés pendant 4 semaines (2 h/jour, 5 jours/semaine) à un signal GMS-900, tandis que le signal UMTS, non pulsé, n’avait aucun effet sur ce marqueur (Fig. 2). Le nombre de cellules souches neurales en cours de maturation (marquage double-cortine) dans le gyrus dentelé était diminué chez les rats exposés au GSM-900 à 15 W/kg. Ceci suggère que le signal GSM impacterait les populations des cellules souches et précurseurs proliférants.
Figure 2: Analyse par immunohistochimie du nombre de cellules souches et de progéniteurs proliférants dans le gyrus dentelé. Les cellules BrdU positives ont été suivies 48 h après la dernière exposition de la tête des rats (n=4-8 rats par groupe) à un signal GSM ou UMTS à quatre niveaux de DAS : 0 ; 0,5 ; 5 et 15 W/kg. Le test de Kruskall-Wallis est significatif sur l’ensemble des groupes GSM à p<0,05.
Enfin, dans une approche proactive, nous cherchons à déterminer les effets d’exposition à long terme (8 heures par jour, 5 jours par semaine, pendant 3 mois) à un signal de communication sans fil ubiquitaire, le signal WiFi sur la mémoire et le vieillissement de rongeurs âgés de 17 mois. Cette étude est menée en collaboration avec des collègues de l’Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN) de Bordeaux.
In vitro, nous n’avons pas mis en évidence de stress oxydant du signal EDGE-1800 MHz dans des neurones primaires de rongeurs et des cellules tumorales humaines (neuroblastome SH-SY-5Y, gliome U87, microglie CHME 5) immédiatement ou 24 heures après leur exposition jusqu’à 10 W/kg (Poulletier de Gannes et al, 2010). Une étude de génomique a révélé des modifications d’expression de gènes, après exposition au GSM-900 (2 W/kg, 1 heure), dans les cellules lymphoblastiques U937 mais pas dans les cellules microgliales CHME5 (Remondini et al, 2006).
Depuis 2009, notre intégration dans le groupe bioélectronique du laboratoire IMS nous a amenés à mettre en œuvre une approche « temps réel » permettant de mesurer des paramètres biologiques pendant l’exposition aux RF. Nous avons exposé des réseaux de neurones d’embryons de rats à un signal GSM-1800 (3,2 W/kg, 3 min, 0,06 °C d’échauffement). Les cultures étaient exposées dans des MEA4 placées dans une cellule transverse électromagnétique (TEM). L’effet principal observé (Fig. 3) était la réduction du nombre de bouffées de potentiels d’actions (bursts) de 30% (Moretti et al, 2013) pendant l’exposition. Cet effet très significatif et réversible est clairement de nature non-thermique. Nous souhaitons à présent comparer les effets des signaux GSM pulsés et CW non pulsés pour déterminer si la modulation du signal pourrait être un facteur déterminant pour des effets biologiques des RF, comme suggéré pour certains paramètres in vivo.
Figure 3 : montage expérimental permettant d’exposer des réseaux de neurones dans des MEA à l’intérieur d’une cellule TEM.
Effet de réduction du nombre de bursts (Moretti et al, 2013).
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Effets sur la peau : La peau représente la première barrière à tout agent extérieur. On estime qu’elle absorbe un quart de l’énergie des téléphones portables. Nos recherches in vivo n’ont montré aucun effet d’expositions uniques ou répétées aux RF sur la peau sur la prolifération, l’épaisseur du derme, l’expression d’Hsp25 et 70 (Sanchez et al, 2006b, 2008). In vitro, aucun effet n’a été montré sur l’expression de Hsp25 et Hsp70 dans des fibroblastes et des kératinocytes, tandis que l’expression de Hsp70 était augmentée dans des épidermes reconstruits humains (modèle 3D) après 3 et 5 semaines de culture (Sanchez et al, 2006a, 2007). Nous concluons de cet ensemble de données que les effets des RF sur les cellules de la peau semblent dépendre des conditions de culture et qu’ils ne sont pas extrapolables à la peau in vivo jusqu’à 4 semaines d’exposition.
- Effets sur les jeunes animaux : La question de la sensibilité des enfants aux agents de l’environnement a été posée, notamment par l’OMS en 2004, en raison du manque d’informations sur ce sujet. Parmi les champs RF de l’environnement, le Wi-Fi représentent un facteur de plus en plus prégnant de l’environnement et celui qui suscite le plus de questions dans la société française par rapport à leurs effets chez les enfants. Nous avons exposé de jeunes rongeurs corps entier in utero (à partir du 6° jour de gestation) et/ou en postnatal jusqu’à 5 semaines à 0,04 ; 0,4 et 4 W/kg. Nous n’avons mis en évidence aucun effet sur des marqueurs de stress (Hsp25, Hsp70, 3-NT, gliose, apoptose) dans le cerveau (Aït Aïssa et al, 2013, 2010) et le système immunitaire (Aït Aïssa et al, 2012). Nous avons également exposé des mâles et des femelles et n’avons montré aucune altération de la fertilité, le développement postnatal et la tératogenèse (Poulletier de Gannes et al, 2013 ; Poulletier de Gannes et al, 2012 ; Aït Aïssa et al, 2012).
En conclusion, nos résultats suggèrent que le cerveau serait sensible aux RF, contrairement à la peau.
In vivo, cette sensibilité semble dépendre (i) de la répétition des expositions, une exposition unique n’ayant montré aucun effet sur tous les paramètres testés, (ii) de la modulation du signal, les signaux pulsés type GSM générant globalement plus d’effets que les signaux non pulsés (UMTS, WiFi), y compris chez des animaux jeunes et (iii) du niveau d’exposition, les effets potentiellement délétères ayant été observés pour des DAS de 13-15 W/kg. Des calculs ont estimé que ce DAS dans le cerveau du rat serait équivalent chez l’Homme à un DAS de 50 W/kg, donc bien supérieur à la limite d’exposition locale pour le public. Ceci suggère cependant que le seuil de DAS auquel des effets délétères interviennent pourrait être inférieur au seuil de 100 W/kg considéré comme base des limites d’exposition locale. Cette hypothèse demande à être testée.
In vitro, l’approche « temps réel » a littéralement « changé la donne » en permettant de détecter une altération de l’activité électrique de réseaux de neurones pendant l’exposition, tandis que l’approche classique aurait « masqué » l’effet. Il est cependant difficile, à ce stade, de déterminer l’impact éventuel de cet effet en termes sanitaire.
Les effets biologiques des champs magnétiques d’extrêmement basse fréquence (EBF)
Ce thème est développé en support expérimental aux études épidémiologiques qui ont suggéré une relation entre exposition aux champs magnétiques 50 Hz et les maladies neurodégénératives ou le cancer de l’enfant.
Des études épidémiologiques ont suggéré une association entre exposition professionnelle aux champs EBF et la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA). Nous avons exposé des souris modèles pour la SLA, les souris SOD1, à un champ magnétique 50 Hz de 100 et 1000 µT pendant 7 semaines (2 heures par jour, 5 jours par semaine). Cette exposition n’a pas influencé le poids et l’activité motrice, ni la survie des animaux exposés, qui représentent les signes cliniques majeurs de la SLA (Fig. 4, Poulletier de Gannes et al, 2009) ; ce résultat est en accord avec les études épidémiologiques récentes. Le rôle des chocs électriques (micro-chocs) dont la fréquence peut être augmentée dans le cadre professionnel, reste à élucider.
Figure 4 : Temps de survie des souris SOD-1 sham-exposées ou exposées à 100 ou 1000 µT pendant 7 semaines à partir de la 10° semaine.
Des études épidémiologiques récentes ont suggéré une association entre la présence de maisons de retraite près de lignes haute tension (champs magnétiques 50 Hz) et la maladie d’Alzheimer (MA) chez les pensionnaires. Nous apportons une contribution expérimentale à ces études épidémiologiques en exposant des souris âgées de 17-18 mois ou modèles pour la MA (souris APP/PS1) à un champ magnétique 50 Hz de 1 mT (8 heures par jour, 5 jours par semaine, pendant 3 mois) et recherchant des altérations mnésiques et des marqueurs de vieillissement et de la MA (Tau et tau phosphorylé, amyloïde ß, neuroinflammation). Cette étude est menée en collaboration avec des collègues de l’Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN) de Bordeaux.
Par ailleurs, les EBF 50 Hz environnementaux supérieurs à 0,3-0,4 µT ont été classés « cancérigènes possibles » pour la leucémie de l’enfant, en 2002, par le centre international de recherche sur le cancer. Cette classification est basée sur des données épidémiologiques qui n’étaient pas appuyées par les données expérimentales (en particulier cancérogenèse et génotoxicité) ni par la compréhension de mécanismes d’action des CM EBF à bas niveau. Nous avons aujourd’hui identifié des mécanismes qui pourraient expliquer un rôle des champs magnétiques EBF dans la LLA-B sans effet direct sur l’ADN : il s’agit d’étudier in vivo le rôle des champs magnétiques 50 Hz sur le microenvironnement de la moelle osseuse et plus particulièrement sur la présence d’altérations épigénétiques. Pour cela, nous utilisons des souris hybride DBF1 (modèle utilisé pour l’étude expérimentale de la LLA-B en radiobiologie) chez lesquelles une instabilité génomique est induite par irradiation de leur père aux rayons X (1 Gy). La LLA-B étant un phénomène bi-modal (un événement initiateur in utero suivi d’un événement dans l’enfance), l’exposition aux champs magnétiques EBF (1 mT, 8 heures par jour) débute dès le début de la gestation et dure jusqu’à la huitième semaine en post-natal.
Enfin, les effets génotoxiques des signaux de rTMS ont été étudiés au regard du développement des applications thérapeutiques de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive, pour laquelle peu d’études toxicologiques étaient disponibles dans la littérature. Des rats ont été exposés, au niveau de leur tête, à 2000 pulses magnétiques à raison de 20 pulses par seconde, à la fréquence de 1 Hz et avec une induction magnétique de 2,2 T. Aucune lésion de l’ADN n’a été détectée dans les cellules du cerveau des rats exposés par rapport aux rats exposés de façon factice (Charlet de Sauvage et al, 2008).
En conclusion, nos résultats expérimentaux n’apportent pas d’indications d’effets délétères des champs magnétiques EBF de l’environnement professionnel ou clinique testés. Notre recherche sur les modifications épigénétiques dans la moelle osseuse pourrait apporter un éclairage nouveau sur la relation épidémiologique, qui persiste dans la plupart des études récentes, entre champs magnétiques 50 Hz et leucémie de l’enfant.
Perspectives de recherche
Nos recherches sur les champs magnétiques 50 Hz sont en cours.
Nos perspectives de recherche concernent donc plus particulièrement les champs RF, nous chercherons à caractériser in vitro et in vivo, de manière approfondie, l’effet différentiel observé de l’exposition pulsée (GSM) versus non pulsée (CW) et à identifier le mécanisme à l’origine de l’effet du GSM-1800 sur les réseaux de neurones. C’est en ce sens que nous venons de déposer un projet en collaboration avec le laboratoire IMN (neurosciences, pharmacologie) et l’XLIM (biophysique, systèmes d’exposition).
L’approche in vitro reposera sur l’utilisation éprouvée du banc expérimental couplant électrophysiologie et exposition RF. Afin de progresser dans la compréhension du mécanisme d’interaction, il s’agira :
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de caractériser systématiquement l’effet de l’exposition en fonction de la puissance RF et du type de modulation (GSM, CW, UMTS)
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de rechercher par une approche pharmacologique le site d’action des RF et le mécanisme mis en jeu (ex : modulation GABAergique ou TRPV) et
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d’effectuer une réplication des investigations déjà publiées, dans un laboratoire indépendant.
L’approche in vivo visera à confirmer l’effet différentiel observé entre signaux pulsés et nonpulsés, en testant le GSM et la porteuse CW à 900 MHz. De jeunes rats (6 semaines) seront exposés 2 heures par jour, 5 jours par semaine pendant 4 semaines. Il s’agira :
1) de confirmer l’effet sur la prolifération des cellules souches, dans la zone sub-granulaire et la zone sub-ventriculaire
2) d’étudier l’expression des protéines majeures impliquées dans la neurogenèse adulte
De plus, une approche complémentaire in vitro sera mise en œuvre, permettant de mesurer, en temps réel et par impédancemétrie, la prolifération de cellules souches neuronales murines exposées aux différents signaux RF.
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