98 ans de déni : ça suffit !


Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous le régime kémaliste dans les années 1920



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Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous le régime kémaliste dans les années 1920
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c

19 février 1941 -- 1 010 juifs quittent Vienne (Autriche) pour Kielce (Pologne).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19

19 février 1921 -- France : publication du N°4068 du périodique "L’illustration". Au sommaire : "La prise d’Aintab"
Archives Imprescriptible
http://www.armenews.com/IMG/L_illustration_19_fevrier_1921_La_prise_d_Aintab.pdf

19 février 1942 -- Ce jour devient célèbre comme le « Jeudi sanglant » pour les juifs du ghetto de Radom (province de Kielce, Pologne), dont 40 furent fusillés dans les rues par les nazis.

Le professeur August Hirt propose à Himmler de sélectionner 80 juifs du camp d'extermination d'Auschwitz, destinés à enrichir la collection de squelettes de l'université de Strasbourg. Ils doivent être tués par des piqûres, puis leurs cadavres seront bouillis afin de ne pas endommager les squelettes. Himmler approuve le projet. Cette collection est destinée à faire partie d'un « Musée juif » en préparation.


Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19

19 février 1942 -- Ouverture du procès de Riom : le gouvernement de Vichy assigne en justice les anciens dirigeants politiques et militaires français: Edouard Daladier, Guy La Chambre, Maurice Gamelin, Léon Blum et Robert Jacomet à Riom dans le Puy-de-Dôme. Ils sont accusés d'être responsables de la défaite de 1940. Plus de 400 témoins sont appelés à comparaître. Les juges ont pour instruction de juger les coupables sur la période allant de 1936 à 1940. Ainsi les actions du maréchal Pétain, ministre de la Guerre en 1934 sortent du champ du procès. Le procès de Riom tournera rapidement à la confusion et Hitler, irrité, le suspendra en avril. Les accusés seront renvoyés en prison puis livrés aux Allemands.
L'Internaute
http://www.linternaute.com/histoire/jour/19/2/a/1/0/1/index.shtml

19 février 1943 -- 1 000 juifs sont déportés de Berlin au camp d'extermination d'Auschwitz .
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19

19 février 1959 -- Un accord reconnaissant l'indépendance de Chypre est signé à Londres par la Grèce, la Turquie et la Grande-Bretagne.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/19_f%C3%A9vrier

19 février 1960 -- L'ONU soutient les droits du peuple algérien.
La Citoyenneté
http://lacitoyennete.com/magazine/mois/mois02.php

19 février 2004 -- Dans la capitale hongroise, Ramil Safarov avait décapité l'officier arménien Gourguen Markarian durant son sommeil, à l'occasion d'un séminaire de formation de l'OTAN intitulé... 'Partenariat pour la paix'. L'autopsie a conclu que Safarov avait frappé à seize reprises la tête du lieutenant Markarian avec une hache, la détachant presque du corps. L'Arménien a également été poignardé plusieurs fois à la poitrine. Selon la police hongroise, l'assassinat avait été perpétré « avec une cruauté inhabituelle ». Le criminel avait reconnu les faits et annoncé avoir également tenté d'exécuter un autre militaire arménien, Hayk Makuchyan. Il a dit regretter n'avoir pas réussi à tuer « tous les Arméniens » et a déclaré haïr tellement les Arméniens que tuer l'un d'entre eux constituait « un soulagement ». Condamné le 13 avril 2006 par la Cour d'assises de Budapest à la prison à vie avec une peine incompressible de 30 ans, Ramil Safarov a acquis - du fait de son geste pourtant monstrueux - une stature de héros national en Azerbaïdjan. En 2006, il s’était vu nommer « homme de l'année» en récompense de « ses efforts dans la protection de l'Etat et des intérêts nationaux ». Ramil Safarov vient de bénéficier d'une soudaine mansuétude de la justice hongroise et a été remis aux autorités azerbaïdjanaises.
Nouvel Obs le Plus : L’assassin qui valait 3 milliards d'euros
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/621987-.html

19 février 2005 -- John Evans, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Arménie, déclare à des Arméniens des Etats-Unis, le 19 février 2005: "Aujourd’hui, je devrais le nommer « génocide arménien »". "Je crois que nous - le gouvernement des Etats-Unis - devons à nos concitoyens une discussion honnête et sans détours sur ce problème. Je vous le dis en tant que personne qui a étudié le sujet - je n’ai aucun doute sur ce qui est arrivé." "Je crois qu’il est malvenu pour nous, les américains, de jouer avec les mots dans ce cas ". "Je crois qu’il nous faut dire les choses telles qu’elles sont."
Le Musée-Institut du Genocide Arménien
http://www.genocide-museum.am/fr/quotations.php

19 février 2008 -- Arménie: Serge Sargsian est élu le troisième président de la république. L'opposition parle de fraudes massives et manifeste plusieurs jours durant dans les rues de la capitale. Le 1er mars, les manifestations dégénèrent en émeutes qui feront plusieurs morts.
Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_de_l%27Arm%C3%A9nie

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=71409

    1. Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.




    1. TURQUIE

  1. Un nouveau procureur affecté aux affaires Ergenekon et Dink



  2. NAM 

    Le Procureur Murat Inam s’est vu attribué les dossiers du complot Ergenekon et de l’assassinat du journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink, après que le procureur Muammer Akkas ait été mis à l’écart lors d’une purge judiciaire le mois dernier. 

    Inam a reçu tous les dossier dont Akkas suivait à Istanbul, y compris l’affaire Ergenekon et l’ assassinat de Hrant Dink. 

    Akkas a été affecté au bureau du procureur en chef de Tekirdag suite à une décision du Conseil suprême des juges et des procureurs de Turquie (HSYK), le 16 janvier. 

    mercredi 19 février 2014, 
    Stéphane ©armenews.com 


http://www.armenews.com/article.php3?id_article=97309

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78613

Le président turc approuve la loi sur le contrôle d'Internet

L'Express 

Par Reuters, publié le 19/02/2014 à 02:02, mis à jour à 02:02 

(Daren Butler; Tangi Salaün pour le service français) 

REUTERS 

Le chef de l'Etat a indiqué mardi sur son compte Twitter avoir donné son feu vert à cette législation qui fait craindre pour la liberté d'expression en Turquie. 

Abdullah Gül a précisé avoir pris cette décision après que le gouvernement s'est engagé à faire adopter par le Parlement des amendements en réponse aux réserves qu'il avait émises à propos de deux articles de la loi. 

La loi sur Internet, couplée à une loi renforçant l'influence du gouvernement sur le pouvoir judiciaire, est présentée par Recep Tayyip Erdogan comme un moyen de protéger la démocratie en empêchant la circulation des rumeurs. 

(Daren Butler; Tangi Salaün pour le service français) 
Par Reuters

http://www.lexpress.fr/actualites/2/high-tech/le-president-turc-approuve-la-loi-sur-le-controle-d-internet_1493019.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78612

Internet et le Premier ministre turc, une histoire compliquée

Europe1 


Par Pauline Hofmann 
Publié le 19 février 2014 à 12h46 

Bloquer Internet, c’est le seul moyen qu’a trouvé Erdogan pour éviter les fuites sur un scandale de corruption qui touche ses proches. 

Pour avoir suivi la ligne dure de son Premier ministre, le président turc a perdu mardi 80.000 followers sur Twitter. Les internautes lui ont reproché d’avoir promulgué une loi de blocage d’Internet, voulue par Recep Tayyip Erdogan. Le chef du gouvernement a en effet mis en place une série de dispositions qui facilitent l’interdiction de sites internet en Turquie. L’autorité gouvernementale des télécommunications pourra désormais bloquer un site web sans passer par une décision de justice, s’il porte atteinte à "la vie privée" ou contient des informations jugées "discriminatoires ou insultantes". Une nouvelle déclaration de guerre à la liberté sur internet. 

Pas à une contradiction près, le conservateur Erdogan avait pourtant fort apprécié le concours du web pour faire tomber son rival Deniz Baykal, en 2010. Une vidéo qui faisait fi de toute considération de vie privée et montrait le leader du parti d’opposition avec une députée après une relation extra-conjugale. Mais depuis longtemps, Erdogan sait aussi que le web peut desservir ses intérêts. En 2007, il avait interdit YouTube dans son pays, après une vidéo critique sur le père de la nation turque, Mustafa Kemal. 

Sept ans plus tard, "ce n’est pas la patrie qui est en danger, mais le parti d’Erdogan", décrypte pour Europe 1 Tancrède Josseran, auteur de La nouvelle puissance turque. Depuis plusieurs semaines, un scandale de corruptiontouche de près le gouvernement turc. Récemment, un enregistrement de la fille d’Erdogan a circulé sur Youtube. Elle négocierait le prix d’achat de villas en échange de faveur de l’administration. Le but de cette nouvelle loi sur internet est clairement d’empêcher ses opposants de publier ce genre d’informations. 

Peu importe si les mesures sont jugées liberticides par des internautes et des membres de la communauté internationale. "Depuis les violentes manifestations de juin 2013, l’AKP (le parti au pouvoir, ndlr.) n’est plus à ça près pour se maintenir en vie", souligne Tancrède Josseran. 

Pour faire passer la pilule, amère, Erdogan sait flatter son électorat populaire. Il en a une nouvelle fois fait la preuve, mardi, dans une école d’Ankara. Lors d’une distribution de tablettes tactiles, le Premier ministre conservateur a mis en garde les petits Turcs contre les dangers du web. Recep Tayyip Erdogan les a exhortés à ne pas devenir "prisonniers de l’internet". "Sortez jouer dans les parcs et les jardins, n’oubliez pas qu’un ordinateur ne pourra jamais prendre la place d’un livre", a déclaré le Premier ministre. "Il utilise un langage de bon sens, compréhensible par la majorité des électeurs et loin de celui des élites occidentalisées", souligne Tancrède Josseran. Si au passage, les écoliers (et leurs parents) peuvent éviter de tomber sur les nombreux articles concernant le scandale de corruption, Erdogan aura gagné son pari. 

http://www.europe1.fr/International/Internet-et-le-Premier-ministre-turc-une-histoire-compliquee-1806039/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78620

Turquie: feu vert au contrôle d'Internet

Le Figaro avec Reuters 

Publié le 19/02/2014 à 06:41 

Le président turc Abdullah Gül a approuvé la loi renforçant le contrôle d'Internet en Turquie, adoptée à la demande du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan en réaction au scandale de corruption qui a ébranlé son gouvernement. 

Le chef de l'Etat a indiqué mardi sur son compte Twitter avoir donné son feu vert à cette législation qui fait craindre pour la liberté d'expression en Turquie. 

Abdullah Gül a précisé avoir pris cette décision après que le gouvernement s'est engagé à faire adopter par le Parlement des amendements en réponse aux réserves qu'il avait émises à propos de deux articles de la loi. 

La loi sur Internet, couplée à une loi renforçant l'influence du gouvernement sur le pouvoir judiciaire, est présentée par Recep Tayyip Erdogan comme un moyen de protéger la démocratie en empêchant la circulation des rumeurs. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/19/97001-20140219FILWWW00018-turquie-feu-vert-au-controle-d-internet.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78618

Les présidents turc et hongrois conviennent de renforcer les échanges commerciaux

Quotidien du Peuple 

( Xinhua ) 
18.02.2014 à 08h31 

Le président turc en visite Abdullah Gül et son homologue hongrois Janos Ader ont annoncé lundi qu'ils aimeraient voir les échanges commerciaux plus que doubler entre leurs pays d'ici les cinq prochaines années. 

Les relations entre les deux pays se sont beaucoup intensifiées ces dernières années, et le commerce a été multiplié par plus de quatre durant les dix dernières années, augmentant de presque 30% seulement en 2013, a indiqué M. Ader lors d'une conférence de presse conjointe suite à des pourparlers entre les deux dirigeants. 

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 2 milliards de dollars US par an, a fait savoir M. Gül. L'objectif, a-t-il ajouté, est que ce chiffre s'élève à 5 milliards de dollars par un, ce qui nécessite l'investissement privé. 

M. Ader a mis en lumière les 32 accord bilatéraux signés lors de la visite du Premier ministre hongrois Viktor Orban en Turquie l'année dernière, ajoutant que la Turquie avait connu des "accomplissements économiques fantastiques" lors de la dernière décennie, en triplant son PIB. 

M. Gül a remercié la Hongrie pour son soutien à la demande d'adhésion à l'Union européenne (UE) d'Ankara et également invité M. Ader à une visite en Turquie. 

M. Gül qui se trouve actuellement en visite officielle en Hongrie a rencontré M. Orban plus tôt et prononcé un discours lors d'un forum sur le commerce turco-hongrois.

http://french.peopledaily.com.cn/International/8538575.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78607

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. 

TRT 


La Turquie sera au sein de la troïka du G-20 

La Turquie assumera la présidence tournante du G-20 à partir du 1er décembre 2014. 

La réunion qui sera amorcée le 21 février à Sydney, en Australie, sera la première à laquelle la Turquie assistera en qualité de futur président du G-20 au sein de la troïka. 

Le vice-premier ministre Ali Babacan y représentera la Turquie. 

Lors de la première réunion au niveau ministériel du G-20 de cette année seront abordée au cours des six séances : l’économie globale, les investissements et l’infrastructure, les stratégies de croissance d’envergure, la réforme du FMI, les aménagements financiers et les questions se portant à la fiscalisation internationale. 

Mis à part le G-20, le vice-premier ministre Ali Babacan fera le vendredi 21 février l’allocution d’ouverture d’une conférence qui réunira les dirigeants politiques, les présidents des institutions internationales de finance et les représentants éminents du monde des affaires, organisée par l’Institut de la Finance internationale. 

M. Babacan prendra également place autour de la table ronde conjointe qui réunira le G-20 et le B-20. Il participera par ailleurs à la cérémonie de signature d’un protocole pour la création d’un Conseil d’affaires Turquie-Australie organisée par l’Union des Chambres et des Bourses de Turquie (TOBB) et le Groupe industriel de l’Australie. 

Des entretiens individuels du vice-premier ministre Ali Babacan sont prévus avec les dirigeants politiques, ainsi que les hauts responsables des compagnies multinationales, les milieux d’affaires et les représentants des hommes d’affaires turcs et de la communauté turque. 

Date de l'information : 18 Février 2014 17:24

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/la-turquie-sera-au-sein-de-la-troka-du-g-20/12743

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78603

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. 

TRT 


Ahmet Davutoğlu s’est rendu en Azerbaïdjan 

Ahmet Davutoğlu s’est rendu dans la ville de Gandja en Azerbaïdjan en vue de prendre part à la réunion tripartite des ministres des Affaires étrangères de la Turquie, l'Azerbaïdjan et de la Géorgie. 

Des échanges de vue devraient avoir lieu à propos des moyens de développer la coopération régionale dans les sujets concernant les 3 pays et les décisions prises lors des précédentes réunions devraient être révisées. 

Dans le cadre de ses prises de contacts, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu devrait réaliser des entretiens tripartites et des tête-à-tête avec ses homologues azerbaïdjanais Elmar Mamediarov et géorgien Maya Pandjikidze 

Les ministres des Affaires étrangères des trois pays devraient tenir une conférence de presse au terme de la cérémonie de signature de la réunion tripartite. 

M. Davutoğlu participera à l’inauguration du nouveau bâtiment du consulat géorgien à Gandja. 

La première réunion tripartite des ministres des affaires étrangères de la Turquie, l'Azerbaïdjan et de la Géorgie avait eu lieu le 8 juin 2012 à Trabzon en Turquie et la seconde à Batoumi en Géorgie. 

Date de l'information : 19 Février 2014 11:15 



http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/ahmet-davutoglu-sest-rendu-en-azerbadjan/12754

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78615

Article du journal franco-turc Zaman - 19/02/2014 - 1

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). 

Zaman France 



Réforme du HSYK et contrôle d'internet : Gül s'exprime 

Par Redaction | mar, 18/02/2014 - 17:32 

MUSTAFA ÜNAL, BUDAPEST 

Actuellement en visite en Hongrie, Gül s'est exprimé sur les deux textes de loi qui lui ont été récemment soumis. Il a déclaré qu'il jugeait problématiques 15 questions du projet de loi de réorganisation du Haut Conseil de la magistrature (HSYK). 

«J'espérais que ces questions auraient été prises en compte par la commission des lois et en séance publique», a-t-il dit. Parmi les questions jugées problématiques, celle du «choix du président du Conseil de la magistrature» et de la subordination du Conseil au ministre de la Justice.

Le président turc avait dit en février 2013 qu'aucun changement dans l'organisation du plus haut organe judiciaire de Turquie n'était nécessaire. En effet, la Turquie avait déjà aligné sa législation sur celle des institutions européennes avec le référendum constitutionnel de 2010. 

Quant à la loi sur internet, Gül a souligné que le stockage des données de navigation des internautes était le principal problème. Il a déclaré qu'il reverrait ces questions dès son retour en Turquie. Le président a noté que la nouvelle législation présentait de très bons points, comme la protection de la confidentialité des individus. 

Mais il a reconnu l'existence d'un probleme de perception dans l'environnement politique actuel. "Si ce projet avait été adopté il y a deux ou trois ans, ces problèmes de perception n'auraient même pas existé", a-t-il affirmé.



http://www.zamanfrance.fr/article/reforme-hsyk-controle-dinternet-gul-sexprime-7860.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78608

    1. GENOCIDE ARMENIEN

Une délégation interparlementaire britannique honore les victimes du génocide des Arméniens

NAM 


Une délégation d’une union d’un groupe interparlementaire britannique a honoré la mémoire des victimes innocentes du génocide arménien aujourd’hui au Mémorial Tsiternakaberd et a examiné les archives de presse britanniques de la collection de l’AGMI. 

Le chef du Groupe d’Amitié interparlementaire Arménie-Grande-Bretagne, John Witingdale, a indiqué que c’était sa troisième visite au monument commémoratif du génocide arménien. “Il est important de réaliser et ne jamais oublier ce qui s’est passé il y a cent ans. Avant le centenaire du génocide, nous sommes ici pour le condamner “, at-il dit. Ajoutant : “ Nous sommes là pour montrer que le monde n’oublie jamais le génocide arménien. “Les peuples civilisés partout dans le monde devraient se rejoindre pour commémorer le crime odieux commis en Arménie occidentale“, a déclaré M. Pound, ajoutant qu’il est fier du courage du peuple arménien. 

mardi 18 février 2014, 
Jean Eckian ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=97420
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78602


    1. CONFLIT DU HAUT-KARABAKH

Dixième anniversaire de l’assassinat de Gourgen Margaryan

NAM 


Il y a juste 10 ans, le 19 février 2004, le lieutenant Gourguen Margaryan qui participait à un stage de l’OTAN à Budapest était retrouvé mort dans son lit, décapité. L’auteur de cette véritable boucherie, le lieutenant azerbaïdjanais Ramil Safarof, avait tranché la tête à coup de hache de son homologue arménien durant son sommeil. Il vit désormais dans son pays où il est traité en héros. Malgré sa peine de prison de 30 ans incompressible que lui avait infligée la justice hongroise en 2006, il a été libéré le 31 août 2012, au terme de ce qui est apparu comme le résultat d’une transaction honteuse entre le gouvernement Orban et l’Etat azerbaïdjanais. Une fois en Azerbaïdjan, un accueil officiel a été réservé au monstre qui a bénéficié d’une grâce présidentielle et élevé en grade. 

Cette injustice sans nom, qui constitue sans doute l’un des plus grands scandales judiciaires enregistrés en Europe depuis le début du siècle, a provoqué l’indignation des communautés arméniennes dans le monde entier. Le lendemain même de l’extradition de Safarov, le président arménien Serge Sarkissian convoquait les ambassadeurs présents à Erevan, en enjoignant leurs Etats à dénoncer ce déni manifeste de justice. Il s’en est suivi une série de pétitions de principe condamnant l’attitude de l’Azerbaïdjan. Mais aucune sanction concrète. 

Ce manque de réactivité et de fermeté a encouragé l’agressivité de l’Azerbaïdjan, qui multiplie les violations du cessez-le-feu sur le front du Haut-Karabagh. Quant aux autorités hongroises, elles se sont placées avec l’extradition d’un tel criminel en rupture totale avec les valeurs démocratiques. Et leur image est au plus bas dans l’opinion. Il n’en demeure pas moins qu’elles continuent de bénéficier de tous leurs droits dans les instances européennes. 

A Paris un service commémoratif à l’officier arménien Gourgen Margaryan a eu lieu à l’église Saint-Jean Baptiste de la rue Jean Goujon. La cérémonie a été suivie par des représentants de l’ambassade d’Arménie en France, la Représentation de la République du Haut-Karabakh et un certain nombre de membres de la communauté arménienne de France. 

Etaient présents l’ambassadeur arménien en France Vigen Tchitetchian et les dirigeants du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France. 

Après le service, les participants se sont rendus au Jardin d’Erevan, où ils ont déposé des couronnes de fleurs au pied de la statue de Komitas au nom des Arméniens d’Arménie, d’Artsakh et de France. 

D’autres services commémorant Gourgen Margaryan ont été offerts dans les églises arméniennes de Marseille, Lyon et d’autres villes. 

Le 16 février un service commémoratif pour Gourgen Margaryan a eu lieu à Moscou. La cérémonie a été suivie par les dirigeants de l’Union arménienne de Russie, l’ONG de coopération russo-arménienne, l’Union culturelle “Ararat“, et un certain nombre d’autres invités. 

Le Comité National Arménien du Canada (ANCC) rappelle également à la communauté internationale l’horrible assassinat du lieutenant arménien Gourgen Margaryan, et appelle les dirigeants des nations a condamné le mépris flagrant du droit international dont fait preuve l’Azerbaïdjan. 

mercredi 19 février 2014, 


Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=97435

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78611

Dépêche de l'APA [ 18 Février 2014 16:29 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 18 février 2014. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. 

APA 


Président du parlement azerbaïdjanais: « Le conflit du Karabakh est une menace pour la sécurité des pays de la région et du monde » 

[ 18 Février 2014 16:29 ] 

Bakou. Real Jafarli – APA. « Le conflit du Karabakh est une menace pour la sécurité des pays de la région et du monde » a annoncé le Président du parlement azerbaïdjanais Ogtay Assadov, lors de la 9ème session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats membres de l'OCI (UPCI) débutée mardi à Téhéran. 

Comme rapporte l’APA citant ISNA, Assadov a souligné que le gouvernement de l'Azerbaïdjan attache une grande importance au développement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et l'Union parlementaire de l'OCI : « Si l'Etat ou la société ne peuvent pas résister à la difformité morale, la stabilité durable ne peut pas être : « Nous voyons que nous ne sommes pas en mesure de résoudre indépendamment les problèmes. Par conséquent, tous les pays musulmans doivent agir ensemble ». 

Le Président de parlement a également abordé la politique agressive de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan : «En 2008, l'OCI a joué un rôle important dans le soutien de la position de l'Azerbaïdjan. Avec le soutien des pays islamiques, l'Organisation des Nations Unies a adopté une résolution sur le règlement de la situation conflictuelle en Azerbaïdjan». 

En conclusion, Assasov a remercié l'OCI pour soutenir la position du gouvernement azerbaïdjanais.



http://fr.apa.az/xeber_pr__sident_du_parlement_azerba__djanais_____21673.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78600

    1. GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU.




Condamnation en Allemagne d'un Rwandais pour le génocide de 1994
Le Monde.fr | 18.02.2014 à 12h09 

La justice allemande a condamné à quatorze ans de prison, mardi 18 février, un Rwandais, reconnu coupable de complicité dans le génocide au Rwanda en 1994. Agé de 56 ans et réfugié depuis 2002 sur le sol allemand, Onesphore Rwabukombe était jugé depuis janvier 2011 par la haute cour régionale de Francfort. Le parquet fédéral avait requis la réclusion à perpétuité, tandis que la défense avait demandé l'acquittement. 

Cet ancien maire de Muvumba, dans le nord-est du Rwanda, était accusé d'avoir ordonné et coordonné un massacre commis en avril 1994 par des soldats rwandais et des miliciens hutus, au cours duquel ont péri au moins 1 200 Tutsis qui s'étaient réfugiés dans une église. Il avait été également accusé d'avoir participé à deux autres massacres, avant que ces accusations ne soient abandonnées fin 2011. 

435e RANG SUR UNE LISTE DES RESPONSABLES DU GÉNOCIDE 

Selon l'organisation non gouvernementale TrialWatch, spécialisée dans la justice internationale, M. Rwabukombe, sur lequel le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) n'a jamais enquêté, est au 435e rang sur une liste des responsables présumés du génocide au Rwanda. Outre ce procès, deux anciens chefs rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basées en République démocratique du Congo, Ignace Murwanashyaka, et son adjoint, Straton Musoni, sont également jugés à Stuttgart. Ils sont accusés de crimes de guerre et contre l'humanité commis en 2008 et 2009 contre des centaines de civils. 

PREMIÈRE EN ALLEMAGNE 

Outre le Rwanda et le TPIR, à Arusha (Tanzanie), plusieurs pays d'Europe ont déjà jugé des Rwandais pour des faits liés à ce génocide. En France, le procès de Pascal Simbikangwa, autre responsable rwandais accusé de complicité de génocide, se poursuit à Paris. Mais en Allemagne, ce verdict constitue une première. Depuis le procès à Nuremberg des anciens dirigeants nazis (1945-1946), des ex-Yougoslaves ont été jugés pour génocide, mais aucun Rwandais à ce jour pour des faits de cette nature. 

Incarcéré depuis 2011, M. Rwabukombe avait fait l'objet d'un mandat d'arrêt de Kigali, relayé en 2007 par Interpol. Il avait été arrêté une première fois en juillet 2008 par les autorités allemandes dans la région de Francfort, où il résidait depuis 2002 avec sa famille. L'Allemagne avait toutefois refusé de l'extrader vers le Rwanda, estimant que les conditions d'un procès équitable n'étaient pas garanties. Par la suite, la justice allemande avait elle-même engagé des poursuites contre ce Rwandais, envoyant notamment des procureurs allemands en Afrique afin d'entendre des témoins sur place. 

L'assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994 avait marqué le point de départ de tueries ayant entraîné la mort de 800 000 personnes entre avril et juillet 1994, selon l'ONU. Les victimes ont été principalement des Tutsis mais des Hutus modérés figuraient également parmi elles.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/02/18/condamnation-en-allemagne-d-un-rwandais-pour-le-genocide-de-1994_4368634_3212.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78599

Génocide au Rwanda : sourde bagarre mémorielle au procès Simbikangwa
Sud Ouest 

Deux semaines après le début du premier procès en France d'un ex-capitaine de l'armée rwandaise accusé de complicité de génocide, la cour d'assises de Paris, présidée par Olivier Leurent, affronte, bien au-delà de la personnalité de Pascal Simbikangwa, un « passé qui ne passe pas », y compris dans l'ancienne Europe coloniale. 

Ces deux premières semaines, consacrées à l'histoire du Rwanda avant et au moment des faits (1994), ainsi qu'au portrait du « capitaine à roulettes » - le surnom de Pascal Simbikangwa -, ont révélé combien les positions demeurent antagonistes entre experts et anciens militaires français ou belges, proches de l'ex-pouvoir génocidaire hutu ou pro-Tutsis. 

Le parti des Hutus 

Tous deux cités par la défense de l'accusé, cloué sur un fauteuil roulant depuis un accident de la route remontant à 1986, l'universitaire belge Filip Reyntjens et le colonel français en retraite Michel Robardey ont, d'une certaine manière, pris à la barre le parti du clan hutu, pourtant coupable d'un génocide ayant fait 800 000 morts entre avril et juillet 1994. 

« S'il y avait des escadrons de la mort au Rwanda en 1992-1993, c'était ceux du FPR (l'armée des rebelles tutsis de l'époque), pas ceux du gouvernement (hutu) », a estimé l'officier français, dédouanant l'accusé. L'universitaire belge a pour sa part évoqué le « rapport assez particulier à la vérité » entretenu selon lui par les Rwandais, et notamment les Tutsis. En réponse, le militant belge des droits de l'homme Éric Gillet, un autre expert cité à la barre, a rappelé la « proximité de Filip Reyntjens avec l'ancien régime hutu ». 

« Entre l'armée et les milices » 

Depuis deux semaines, les jurés populaires ouvrent de grands yeux face à ce théâtre d'ombres sanglantes. L'accusé, dont Éric Gillet a décrit vendredi le rôle comme étant « à l'articulation de l'armée et des milices interahamwe (hutus) qui dressaient les barrages assassins », réfute toute participation aux crimes. 

Minimisant son rôle dans les services de renseignement où il avait été affecté après son accident, Pascal Simbikangwa se décrit comme un « bureaucrate », dont la filiation mixte (sa mère était une Tutsi) et la foi catholique font qu'il « ne pouvait pas tuer des gens » : « J'ai d'ailleurs sauvé des Tutsis de mon entourage », rappelle-t-il avec raison. Autant de faits qui vont être abordés d'ici la mi-mars. 

Surenchère de la défense 

En dépit de son intelligence, de son français châtié, le « tortionnaire » à roulettes, ainsi qu'il était surnommé dans nombre de rapports de militants des droits de l'homme, peine pourtant à convaincre dans son attitude de déni complet. Un trait de caractère - le déni - souligné par une des expertes psychologues qui ont dressé son portrait. En défense de ce client niant toute exaction alors qu'il était un très proche du pouvoir, les deux jeunes avocats commis d'office n'ont pas la tâche aisée. Au risque d'apparaître comme négationnistes, ils se laissent parfois aller à une surenchère déplacée et malhabile. 

Ainsi Me Alexandra Bourgeot, pour tenter de décrédibiliser l'expert Éric Gillet, n'a pas hésité à lui demander s'il n'avait pas eu « une petite amie rwandaise » lors de ses enquêtes à Kigali. Sous-entendu tutsi… Un argument coutumier des négationnistes.
http://www.sudouest.fr/2014/02/17/sourde-bagarre-memorielle-au-proces-simbikangwa-1463907-7.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78601

Procès Simbikangwa : un ex-Premier ministre dénonce les "mensonges" des historiens
France 24 

Texte par Guillaume GUGUEN 

Dernière modification : 19/02/2014 

Témoin du procès du génocidaire rwandais présumé Pascal Simbikangwa, l'ex-Premier ministre Faustin Twagiramungu a profité de son audition mardi pour s'offrir une tribune politique. Sans apporter d'éléments nouveaux sur le profil de l'accusé. 

C’est en qualité de témoin "volontaire" que l’ex-Premier ministre rwandais Faustin Twagiramungu se présente, mardi 18 février, au procès de Pascal Simbikangwa, premier Rwandais jugé en France pour son implication présumée dans le génocide de 1994. En ce 11e jour d’audience, la cour d’assises de Paris attend de cette audition qu’elle l’éclaire un peu plus sur le parcours effectué par l’accusé au sein du service central des renseignements (SCR) durant les années précédent le massacre de 800 000 Tutsis et Hutus modérés. 

Las, de Pascal Simbikangwa il ne sera presque pas question lors de l’audition de celui qui occupa la tête du premier gouvernement rwandais post-génocide (1994-1995). Tout juste apprendra-t-on de sa bouche que le prévenu, cloué dans un fauteuil roulant depuis l’accident qui mit fin à sa carrière militaire en 1986, était un fonctionnaire du SCR à "l’influence minimale". "S’il faisait un papier pour arrêter quelqu’un, il ne pouvait pas le sortir sans l’autorisation de la direction", croit savoir Faustin Twagiramungu, qui était alors à la tête du Mouvement démocratique républicain (MDR), parti d'opposition composé principalement de Hutus. Et d’affirmer à propos des mauvais traitements dont se serait rendu coupable l’accusé : "Personne n’est venu se plaindre à moi qu’il avait été maltraité par Pascal Simbikangwa. J’ai entendu parler de lui, c’est vrai, mais les décisions qu’il aurait prises je les ignore." 

"Êtes-vous venu délivrer un discours politique ou un témoignage ?" 

De fait, ce qui semble intéresser davantage le témoin est bien moins de rétablir la réputation du prévenu que la vérité d’une histoire trop longtemps laissée à l’appréciation de spécialistes occidentaux. "Des racistes sont venus raconter des choses ici-même dans le but de faire passer les Hutus pour des sauvages !", lâche à la barre celui qui se présente comme un "politicien rwandais" vivant en exil en Belgique. 

Son parti dissous en 2003 par les autorités de Kigali pour "propagation de l’idéologie du génocide", Faustin Twagiramungu s’est présenté la même année à la présidentielle rwandaise face à l’actuel chef de l’État Paul Kagamé. "Vous avez un itinéraire politique, un agenda politique. J’ai pu voir sur Internet qu’on vous présentait comme un ‘redoutable’ opposant au président Kagamé. Êtes-vous venu délivrer un discours politique ou un témoignage ?", s’insurge Me Simon Foreman, un des avocats des parties civiles passablement agacé par le peu d’empressement du témoin à s’arrêter sur le cas qui intéresse la cour. "C’est mon rôle d’homme politique rwandais de venir à la barre", rétorque l’ancien Premier ministre pour qui "connaître l’histoire de mon pays, ce n’est pas reconnaître les mensonges des historiens". 

"Personne ne peut me tromper sur l’histoire de mon pays" 

Tout au long de son audition, Faustin Twagiramungu ne cessera donc de se présenter comme le garant de la véracité historique. "Depuis 1959, je m’intéresse à l’histoire de mon pays. Personne ne peut me tromper là-dessus", lâche-t-il. Interrogé sur les mécanismes que le pouvoir hutu est accusé d’avoir mis en place pour orchestrer le génocide des Tutsis au lendemain de l’attentat contre le président Juvénal Habyarimana, l’ancien Premier ministre affirme n’avoir jamais eu connaissance d’une quelconque entreprise concertée et préparée. 

Pour le témoin, impossible de dire si les milices hutus Interahamwe ou la Radio télévision libre des Mille collines (RTLMC), qui jouèrent toutes deux un rôle significatif dans le génocide, ont été "manipulées" par un quelconque centre de décision : "Il y avait un vide du pouvoir. Le président et le Premier ministre avait été assassinés. Le pouvoir n’existait pas, il n’existait que de petites décisions." 

Même chose pour l’Akazu, cette organisation des proches de Juvénal Habyarimana qui aurait ordonné l’exécution du génocide : "Deux ou trois personnes qui avaient de l’influence dans le cercle présidentiel, c’était cela l’Akazu. Mais ce mot a été prononcé pour la première fois en 1991 quand cette histoire de génocide n’existait pas. Les gens inventent tout." 

Mauvaises fréquentations 

Sans jamais en prononcer le mot, Faustin Twagiramungu se fait plusieurs fois l’écho de la théorie du "double-génocide" selon laquelle les Hutus auraient également été victime d’un massacre de masse. "Je dis à mes frères tutsis que la souffrance ne peut pas être un monopole, c’est l’affaire de tous. Aussi longtemps qu’on distinguera les morts, nous ne pourrons pas nous réconcilier. On ne dit rien des Hutus tués en RD Congo." 

L’avocat général, Bruno Sturlese, en profite pour rappeler les mauvaises fréquentations du témoin. Récemment, ce dernier s’est en effet allié avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe armé de rebelles hutus rwandais accusé d’exactions dans l’est de la RD Congo. "La politique, ce n’est pas ma tasse de thé", intervient l’avocat général qui demande, faussement naïf, si les FDLR peuvent être considérées comme un parti politique. "Cela fait 20 ans que des gens sont poursuivis, arrêtés et tués dans cette région. J’ai pris cette décision en ma propre conscience, répond Faustin Twagiramungu. Et d’ajouter : "Les Hutus, ces tueurs de toujours, vous y croyez toujours ? Ce sont des histoires, des fantasmes, des hypocrisies." 

L’audition prend fin sans qu’elle n’ait pu offrir d’éléments nouveaux sur les actions de Pascal Simbikangwa au sein du SCR. "Vous pouvez retourner à vos activités politiques", conclut le président de la cour Olivier Leurent à l’adresse du témoin. 

Première publication : 19/02/2014
http://www.france24.com/fr/20140218-rwanda-france-justice-proces-genocide-pascal-simbikangwa/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78614


Procès Simbikangwa: un ancien Premier ministre rwandais à la barre
Publié le 18-02-2014 Modifié le 19-02-2014 à 00:07 

par RFI 

En France, le procès de Pascal Simbikangwa se poursuit à Paris. C’est le premier Rwandais poursuivi en France pour crimes liés au génocide, près de 20 ans après le drame. Ce mardi, 18 février, c'est l'ancien Premier ministre du Rwanda, Faustin Twagiramungu qui était appelé à témoigner, par la défense. 

En exercice de juillet 1994 à août 1995 dans un gouvernement d'union nationale, l’opposant Faustin Twagiramungu n'a pas vraiment soutenu l'accusé mais il a voulu faire passer un message politique en rappelant que les Tutsis ont également été responsables d'exactions. 

Il n’est pas venu défendre l’accusé car « il le connaît peu. De nom, seulement », dit-il et surtout, il ne sait pas quel rôle a pu jouer Pascal Simbikangwa avant et pendant le génocide. Il semble même s’en moquer. 

« Il appartiendra au tribunal de le trouver noir ou blanc », a-t-il dit avant d’affirmer qu’il n’avait pas connaissance du fait qu’avant 1992, on appelait Pascal Simbikangwa, le tortionnaire à roulettes. 

« Je n’ai jamais entendu parler de cela. Sincèrement. Je n’ai pas entendu parler de ce tortionnaire actif. Et je vous dis, pas plus tortionnaire que les gens que vous n’accusez pas ; qui ont tué les gens dans la préfecture de Byumba, de Ruhengeri depuis 1990 et qui continuent de le faire aujourd’hui », a ajouté l’ancien Premier ministre rwandais. 

Ainsi et par conséquent, si Faustin Twagiramungu est venu témoigner devant la Cour d’assises, c’est seulement pour livrer un message politique à savoir : pas de réconciliation possible au Rwanda tant que l’on ne jugera que des Hutus et que la justice sera à sens unique.
http://www.rfi.fr/afrique/20140218-proces-simbikangwa-ancien-premier-ministre-temoigne-faire-passer-message-politque/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78616


Génocide rwandais : Pascal Simbikangwa veut convaincre de son insignifiance
Le Monde 

19.02.2014 à 12h08 • Mis à jour le 19.02.2014 à 12h11 | 
Par Cyril Bensimon 

L'esquive et le déni. Pascal Simbikangwa ne dévie pas de la ligne de défense qu'il a adoptée depuis le début de son procès, mardi 4 février, devant la cour d'assises de Paris, où il est jugé pour « complicité de génocide » et de « crimes contre l'humanité » commis en 1994 au Rwanda. 

Il est poursuivi pour avoir distribué des armes aux miliciens Interahamwe (les ouvriers du « crime des crimes »), organisé et encouragé leurs actes. L'ancien capitaine de la garde présidentielle, reversé dans les services de renseignement de l'Etat rwandais après l'accident de circulation qui l'a cloué sur une chaise roulante en 1986, ne voit dans les accusations portées contre lui que des « affabulations ». « Une funeste comédie », dit-il, orchestrée par le pouvoir en place à Kigali et les associations qui se sont portées parties civiles qui « ne veulent pas que les Rwandais se réconcilient ». 

Privé de liberté depuis son arrestation à Mayotte en 2007, l'accusé, incarcéré aujourd'hui à la maison d'arrêt de Fresnes, apparaît comme un homme isolé. Un avocat de la famille Habyarimana a été aperçu lors des premiers jours du procès, mais les proches de l'ancien régime installés en France ne viennent pas aux audiences pour le soutenir. Sa propre famille est absente alors que l'un de ses frères réside en banlieue parisienne. 

« HUTU POWER » 

Son procès, qui n'est pas encore entré dans le vif du sujet tant que ses agissements pendant le génocide au Rwanda n'ont pas été évoqués, Pascal Simbikangwa semble le vivre comme un exutoire. Dès que l'occasion lui en est donnée, cet homme cultivé, lecteur de Carl von Clausewitz, Jean de La Fontaine et Victor Hugo, se lance dans des monologues, parfois déconnectés de la question qui lui est posée, élude certains points, revient sur ses déclarations lors de l'instruction, avec l'espoir de convaincre qu'il n'était qu'un « simple agent », un « bureaucrate », que son titre de directeur au Service central de renseignement n'était en rien conforme avec ses prérogatives. 

« Je n'étais qu'au troisième rang, chargé de la revue de presse », veut-il rappeler. Son ancien patron, Augustin Iyamuremye, nommé par l'opposition en 1992 après l'instauration du multipartisme au Rwanda, concède, lundi 17 février à la barre, le rang subalterne de l'accusé dans l'organigramme, avant de préciser qu'il n'a pas pu « faire muter » celui que la presse rwandaise avait présenté comme tortionnaire et membre des escadrons de la mort. « On comprenait qu'il avait été placé là pour d'autres services que ceux qui étaient officiels », raconte cet ancien préfet, laissant entendre que celui qui était surnommé « le capitaine à roulettes » appartenait à des réseaux parallèles mis en place par la présidence. 

Bien qu'actionnaire de la radio Mille Collines, qui jouera un rôle prépondérant dans l'accomplissement de la « solution finale rwandaise » par les messages de haine véhiculés à l'antenne, Pascal Simbikangwa, dont la mère et la femme étaient tutsi, n'apparaît pas jusque-là comme un tenant pur et dur du « Hutu Power ». Plutôt comme un admirateur fervent du président Juvénal Habyarimana, dont la mort, le 6 avril 1994, dans l'attentat, toujours non élucidé, contre l'avion qui le ramenait à Kigali a servi de déclencheur au génocide. 

« C'était le plus grand président que l'Afrique ait connu », ose l'accusé, né il y a cinquante-quatre ans dans la même région que son mentor et suspecté d'avoir appartenu à l'Akazu, « la petite maison », un cercle issu du bastion familial de la famille Habyarimana qui aurait tenu les rênes du pouvoir en coulisses. Entre avril et juillet 1994, plus de 800 000 hommes, femmes et enfants ont été massacrés au grand jour. Pascal Simbikangwa, lui, prétend n'avoir rien vu lors de ses quatre voyages entre Kigali et Gisenyi, à la frontière de l'ex-Zaïre, renommé depuis République démocratique du Congo. S'il admet désormais que, grâce à ses « lectures qui lui ont donné beaucoup de recul », un génocide a bien été perpétré contre la minorité tutsi et les Hutu modérés, c'est aussitôt pour remettre en cause sa singularité. « Il ne peut effacer le génocide des Hutu, beaucoup plus étendu », soutient-il derrière les vitres de son box. 

NÉGATIONNISME 

Si la chasse sanglante menée en territoire congolais par l'ancienne rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) à la suite de sa conquête du pouvoir après le génocide est incontestable, cette théorie du « double génocide », jugée négationniste par nombre d'historiens, a été soutenue à la barre à mots à peine couverts par deux témoins de la défense. 

Le colonel Michel Robardey, un ancien coopérant militaire français en poste à Kigali entre 1990 et 1993, puis l'opposant en exil Faustin Twagiramungu estiment tous deux que le FPR, dans sa stratégie de prise du pouvoir par les armes, porte la principale responsabilité du drame rwandais et que les victimes hutu n'ont pas droit à la même considération. 

« Si les crimes des uns n'effacent pas les crimes des autres », comme l'a rappelé le chercheur André Guichaoua lors de sa déposition, l'idée d'un « génocide spontané », d'un mouvement de colère irréfléchi ayant embrasé les esprits est aujourd'hui difficile à défendre. 

Des signes avant-coureurs, tant dans les actes – le massacre des Tutsi du Bugesera en 1992 ou l'entraînement de milices – que dans le vocabulaire appelant à la lutte contre « les cancrelats » ou « les ennemis de l'intérieur », laissaient augurer le pire. 

Animé par un souci constant de minimiser son rôle durant les cent jours de tueries et pendant les années qui les ont précédés, Pascal Simbikangwa arrivera-t-il à convaincre les six jurés chargés de se prononcer sur son sort et les trois magistrats qui mènent les débats ? 

C'est aujourd'hui toute la question de ce procès historique, le premier d'un génocidaire présumé rwandais sur le sol français, dont le verdict, attendu pour le 14 mars, ne sera basé sur les témoignages d'aucune victime directe et où l'accusation ne dispose d'aucune preuve matérielle.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/02/19/genocide-rwandais-pascal-simbikangwa-veut-convaincre-de-son-insignifiance_4369304_3212.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78619



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