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Yetvart Danzikyan (AGOS) : Ce discours de « focalisation sur l’étranger » est problématique



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Yetvart Danzikyan (AGOS) : Ce discours de « focalisation sur l’étranger » est problématique

Je reçois aussi pour ma part les salutations d’Öcalan. Après toutes ces discussions, je trouve important et estimable d’avoir rédigé une lettre. Je suis en grande partie d’accord avec l’analyse faite dans la première partie de la lettre d’Öcalan. Je voudrais dire que la Turquie devrait enfin se confronter à la réalité de 1915. Je suis (Nous sommes) bien évidemment conscient(s) de l’approche d’Öcalan et du mouvement kurde sur le peuple arménien et la question arménienne. Et je donne beaucoup d’importance à cela. Je trouve aussi très précieux, comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, cette pratique de la fraternité mise en œuvre dans la région, par la politique kurde, surtout durant les 5-6 dernières années. 

Sans dire « mais », j’ai bien sûr quelques modestes phrases à dire. Nous, les Arméniens de Turquie, avons été élevés par l’Etat, durant des années, avec «ces puissances étrangères » indéfinies. Et on nous présente encore cette équation : la méchante diaspora, l’ennemi, le lobby arménien, et les Arméniens de Turquie, bons et conformes. Cela nous est même imposé. On nous a toujours demandé d’être les bons Arméniens. Nous n’avons pas pu vraiment sortir de cette équation à cause du souci de créer un dialogue avec les générations élevées en Turquie dans cette opinion officielle étouffante et du désir de pouvoir nous exprimer dans un langage commun. Même le langage attentionné de Hrant, et ce langage appelant à guérir les deux peuples, étaient trop pour ce pays. 

Je prie donc que cela soit compris : le discours sur ces puissances étrangères indéfinies et globales, sur ces lobbies malfaisants, cette focalisation sur les Arméniens de l’étranger qui sont les ennemis de la Turquie, tout cela nous fatigue. Et cela nous donne l’impression d’être coincés au niveau de la même équation et de ne pas arriver à en sortir. Et le fait de vouloir nous convaincre en insistant sur cela, nous amène à poser la question suivante : « Sommes-nous appelés à subir une nouvelle opinion officielle ? » 

Les Arméniens de Turquie comprennent ce qui est dit. Croyez-le. Nous voudrions que ces remarques lancinantes « Vous en tirez des conclusions incorrectes », murmurées constamment à nos oreilles pendant les dernières semaines, prennent enfin fin. Je pourrais probablement dire que les Arméniens de Turquie, et les Arméniens ayant l’espoir de retourner un jour en Turquie, sont les personnes les plus enthousiastes pour cette possibilité de paix. Tous nos efforts sont pour une paix stable et pour garder vivant cet enthousiasme. 

Ohannes Kılıçdağı (AGOS) : Correction et suite du dialogue 

L’analyse historique au sujet des conséquences de l’Occident sur le reste du monde, faite dans la lettre d’Öcalan, pourrait être longuement discutée. Mais je voudrais dire d’une manière générale que même si les processus coloniaux ont causé des dommages dans les populations non-occidentales, dire que tous les problèmes vécus en Turquie (et au Moyen-Orient) sont « un jeu de l’Occident » ou bien « causés par l’Occident » est une analyse incomplète. Exonérer complètement les structures et les pouvoirs locaux pourrait nous empêcher de faire une autocritique. Sans poser la question « Quelle est la position idéale ? », la position d’Öcalan concernant la confrontation au génocide arménien est quand même bien supérieure à la moyenne de la politique de la Turquie. Ceci est d’ailleurs cohérent avec le mouvement kurde jusqu’à présent. La proposition « Le peuple arménien ne devrait pas tomber dans des pièges nationalistes-racistes » est juste car personne ne doit tomber dans ces pièges. 

Lorsque des définitions telles que « lobby », « le capital international » sont simplement énoncées, elles restent des notions trop abstraites. Qui sont ce capital et ces lobbies ? Comment interviennent-ils dans l’affaire ? Sans discussions ouvertes autour de ce genre de questions, ces définitions ne restent que des fantômes. 

Si l’on analyse la lettre d’Öcalan phrase par phrase, on pourrait ne pas être d’accord avec de nombreux points. Mais, je pense qu’il serait juste de lire essentiellement ce texte comme une lettre de « correction » ayant pour but de protéger le seuil minimum pour continuer et améliorer le dialogue constructif entre les Arméniens de Turquie et le mouvement politique kurde. 



Taner Akçam (Taraf) : 

Les propos d’Öcalan sont bien évidemment les paroles les plus avancées actuellement sur la scène de la politique de Turquie. Ceci est un point de départ très important pour la résolution de la question arménienne. Par contre, le contenu de la déclaration contient des erreurs et des fautes graves. Premièrement, les responsables directs du génocide sont les musulmans turcs et kurdes. Cette vérité est masquée et « le méchant Occident et ses lobbies » sont de nouveau accusés. La question arménienne est définie comme ayant pour but, pour les Arméniens, d’« être des citoyens égaux » et comme « un problème d’égalité et de liberté » pour les Kurdes. La base de la question arménienne, la justice, n’est pas évoquée. Le discours d’Öcalan est une nouvelle version de cette littérature « anti-impérialiste » de gauche qui est un ancien discours répétitif. C’est pourquoi, la déclaration correspond à la faute d’une mentalité extrêmement grave même si ceci est une avancée pour la politique turque. Le génocide arménien - ou bien ce qui a été fait aux autres peuples sur ces terres - est encore justifié comme l’œuvre de puissances extérieures telle que la modernité capitaliste. 

* Déclaration complète de Bese Hozat, co-présidente du KCK (Union des Communautés du Kurdistan) : 

« En Turquie, en dehors de l’Etat officiel, il existe aussi des Etats parallèles. Par exemple, la confrérie Gülen est un Etat parallèle. Le lobby d’Israël, ainsi que les lobbies nationalistes arménien et grec sont chacun un Etat parallèle. Il existe une sérieuse relation d’intérêts entre ces Etats parallèles. Les Etats parallèles n'ont pas de droit officiel ni de constitution. Ils n'ont pas non plus une armée officielle mais ils ont un pouvoir plus puissant et plus organisé qu'un pouvoir officiel. Les pouvoirs comme le département spécial de guerre et le JITEM sont les puissances frappantes de ces Etats parallèles. Maintenant, les pouvoirs de la direction de la sécurité, de la police et de la justice s’y sont ajoutés. Ils n'ont aucun lien avec le droit ni avec les lois. Ils appliquent des règles de guerre en les ayant décidées eux-mêmes et ils n'en rendent compte à personne. C'est le point terrible de l'Etat parallèle. L’Etat parallèle est un Etat du Gladio. C’est une organisation de l’Etat illégal, composée de la confrérie et des lobbies soutenus par l’OTAN. Son principal objectif est d’empêcher la démocratisation de la Turquie. » 

Déclaration originale reprise sur des dizaines de sites en turc : “Türkiye’de resmi devletin dışında bir de oluşan paralel devletler vardır. Mesela Fethullah Gülen cemaati paralel bir devlettir. İsrail lobisi, yine milliyetçi Ermeni ve Rum lobileri paralel birer devlettir. Paralel devletlerin birbiriyle ortaklaştığı ciddi bir çıkar ilişkisi vardır. Paralel devletlerin resmi bir hukukları, anayasaları yoktur. Görünürde resmiyete kavuşmuş bir orduları da yoktur ama resmi olandan daha güçlü ve örgütlü bir güce sahiptirler. Özel Harp Dairesi ve JİTEM gibi güçler paralel devletin vurucu güçleridir, şimdi buna resmi kimlikli emniyet, polis ve yargı güçleri de eklenmiştir. Bunların bağlı kaldıkları hiçbir hukuk ve kural yoktur. Tüm savaş kurallarını kendileri belirleyip uyguluyorlar, kimseye de bir hesap vermiyorlar. Paralel devletin korkunçluğu esas burada ortaya çıkıyor. Paralel devlet Gladyo devletidir, NATO destekli cemaatin ve lobilerin illegal devlet örgütlenmesidir. Asıl amacı, Türkiye’nin demokratikleşmesini engellemektir.” 



Traduction du turc: NA.T. pour le Collectif VAN 

Titre original: “Öcalan'ın mektubuna yanıt: Türkiyeli Ermeniler ne söylendiğini anlar” 

Source originale :http://www.radikal.com.tr/turkiye/ocalanin_mektubuna_yanit_turkiyeli_ermeniler_ne_soylendigini_anlar-1173464 


Lire aussi : 

Öcalan veut le soutien des Arméniens contre « le lobby du capital » 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78246

Turquie : Les Kurdes et les « lobbies » arménien, grec et juif 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78372

Taner Akçam : « Le PKK est le parti Union et Progrès kurde » 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78397

L'opération séduction d'Öcalan en direction des Arméniens… 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78591

URL originale : http://www.radikal.com.tr/turkiye/ocalanin_mektubuna_yanit_turkiyeli_ermeniler_ne_soylendigini_anlar-1173464

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78598

Lire le texte original dans la rubrique en turc



"Espaces et temps de la nation turque"

Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article d'Etienne Copeaux publié sur son blog susam-sokak.fr. 

susam-sokak.fr 



"Espaces et temps de la nation turque" Introduction (1997) 

Mon livre "Espaces et temps de la nation turque. analyse d'une historiographie nationaliste" étant actuellement épuisé et difficile à trouver, je livre ici l'introduction de l'ouvrage, en attendant que CNRS Editions ou une autre maison veuille bien le rééditer. 

Copeaux Etienne, Espaces et temps de la nation turque. analyse d'une historiographie nationaliste, Paris, CNRS-Editions, 1997. 

Introduction 

Le manuel scolaire est une forme de discours historique bien particulière. Il est à l’extrémité d’une chaîne, à l’autre bout de laquelle se trouvent des ouvrages universitaires spécialisés ou de première vulgarisation. Aussi, après un temps de latence variable selon les époques et les lieux, reflète-t-il généralement les tendances dominantes de l’historiographie. Néanmoins, une interprétation du passé, parmi d’autres, peut être imposée par l’Etat, un parti au pouvoir, ou une forme quelconque de mainmise idéologique ou religieuse. 

L’absence totale de contrôle est probablement rare. L’enseignement est une chose trop importante pour qu’un Etat se désintéresse du contenu des livres scolaires, même dans les pays où l’éducation ne serait pas nationale. L’Etat doit veiller à ce que le contenu de l’enseignement ne contrevienne pas à la morale communément admise, aux dogmes majoritairement reconnus, et, s’il était défaillant dans ce contrôle, associations et lobbies, dans les pays de libre expression, se chargeraient de le lui rappeler, car on est bien conscient partout que la mémoire collective se nourrit en partie du discours scolaire. 

En France, le vent de contestation des années soixante et soixante-dix a accéléré le mouvement de critique des manuels scolaires, considérés, non sans raison, comme un vecteur de l’idéologie au pouvoir. Issu d’une démarche anti-autoritaire et inspiré également par les travaux de Freinet, ce mouvement a cherché à remplacer le discours scolaire existant par une “contre-histoire”, débarrassée de l’idéologie dominante. Mais le faible écho rencontré par de telles tentatives illustre combien est difficile la remise en question des grands mythes sur lesquels sont bâties la conscience et la mémoire d’une nation ; des ouvrages ou revues, comme Le Peuple Français, réexaminant les grandes figures de l’histoire de France , n’ont pas élargi leur audience au delà des milieux militants des années soixante-dix. Il a fallu vingt ans de travaux universitaires portant sur le contenu idéologique des manuels scolaires pour déboucher à nouveau sur une tentative de dépoussiérer le discours de l’imagerie nationale héritée du XIXe siècle . 

Désormais, le manuel scolaire est de plus en plus souvent considéré comme une source, et son langage est analysé dans de multiples perspectives, comme l’étude du langage de la communication, de l’éducation, du discours identitaire, de la pédagogie de l’histoire, etc. En France, l’ouvrage le plus connu du grand public, sur ce sujet, est celui de Marc Ferro, Comment on raconte l’histoire aux enfants à travers le monde entier (1981). En Allemagne, l’étude des manuels scolaires est très avancée. Elle forme une discipline en soi, la Schulbuchforschung, née de la volonté, après la guerre, de comprendre quelle avait été le rôle de l’éducation dans la montée du nazisme. Le principal initiateur de ces recherches fut Georg Eckert, dont l’œuvre est actuellement poursuivie par l’institut qui porte son nom à Braunschweig. Selon Georg Eckert, “utilisés dans des phases de développement décisives, les manuels scolaires exercent une influence durable sur l’imaginaire historique et l’univers des valeurs des jeunes, voire même arrivent à les former pour la vie. Aussi n’est-il pas étonnant qu’on ait sans cesse abusé des manuels à des fins de propagande .” 

Il est difficile de percer le mystère de ce qui se passe dans l’esprit d’un adolescent au sein d’une relation pédagogique où la dimension affective est importante ; il est encore plus difficile d’évaluer ce que deviendront les fruits de cette relation lors de l’âge adulte. Après avoir enseigné durant plus de deux décennies, nous estimons que, à long terme, l’effet de la scolarité sur un individu ne peut être réellement prévu. Des paramètres tels que l’intérêt de l’élève pour une leçon, la pédagogie utilisée, les intentions politico-sociales du maître ou encore la distance qu’il prend ou ne prend pas avec le système qu’il représente aux yeux de l’enfant, ne peuvent être mis en équation. Un enseignant sait très bien que le jugement de l’élève sur l’enseignement qu’il a reçu ne se fixe qu’à l’âge adulte, et nul ne peut prévoir dans quelle mesure il s’agira d’une adhésion ou d’un rejet. 

Le manuel et la relation pédagogique ne sont pas les seuls éléments qui interviennent dans la formation des élèves ; d’autres facteurs s’y ajoutent, comme l’enseignement extra-scolaire (artistique, sportif, religieux ou autre), les mouvements de jeunesse, l’influence de la famille ou des amis et, aujourd’hui, la télévision. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour ne pas étudier de manière approfondie le discours scolaire, dont nous verrons qu’il a des points communs avec le discours idéologique. 

Lire la suite sur susam-sokak le blog d'Etienne Copeaux

http://www.susam-sokak.fr/pages/Espaces_et_temps_de_la_nation_turque_Introduction_1997-2657061.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78597

Corée du Nord : une commission de l'ONU réclame la saisine de la Cour pénale internationale

Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de l'ONU le 17 février 2014. 

ONU 


17 février 2014 – De multiples crimes contre l'humanité, découlant de politiques établies au plus haut sommet de l'Etat, ont été commis et continuent d'être commis en République populaire démocratique de Corée (RPDC), selon un rapport d'une commission d'enquête de l'ONU publié lundi. 

Ce rapport réclame une action urgente de la part de la communauté internationale pour faire face à la situation des droits de l'homme dans le pays, y compris la saisine de la Cour pénale internationale (CPI). 

Dans un document de 400 pages contenant des pièces justificatives et des témoignages directs de victimes et de témoins, la Commission d'enquête des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en RPDC a documenté de manière très détaillée les « atrocités innommables » commises dans le pays. 

La Commission d'enquête, qui a été établie par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en mars 2013, estime que la gravité, l'ampleur et la nature de ces violations des droits de l'homme mettent en évidence un Etat qui n'a aucun parallèle dans le monde contemporain. 

Selon le rapport, ces crimes contre l'humanité impliquent des exterminations, meurtres, esclavage, tortures, emprisonnements, viols, avortements forcés et autres formes de violences sexuelles, persécutions pour des motifs d'ordre politique, religieux, racial ou sexiste, le transfert forcé de populations, les disparitions forcées de personnes et des actes inhumains causant intentionnellement une famine prolongée. La Commission d'enquête estime que la communauté internationale doit accepter sa responsabilité de protéger le peuple de la RPDC des crimes contre l'humanité, étant donné l'échec manifeste du gouvernement de ce pays à le faire. Selon la Commission, la RPDC affiche de nombreux attributs caractéristiques d'un Etat totalitaire. 

Le nombre de prisonniers politiques se situerait entre 80.000 et 120.000 personnes détenues dans quatre grands camps où la famine est utilisée de manière délibérée pour les contrôler et les punir. 

La Commission d'enquête de l'ONU exhorte tous les Etats à respecter le principe de non refoulement, qui consiste à ne pas renvoyer de force des réfugiés vers leur pays d'origine. 

Bien que le gouvernement nord-coréen n'ait pas répondu aux demandes de la Commission de pouvoir se rendre en RPDC et obtenir des informations, celle-ci a recueilli le témoignage direct de plus de 80 témoins lors d'audiences publiques à Séoul, Tokyo, Londres et Washington. Elle a aussi mené plus de 240 entretiens confidentiels avec des victimes et témoins, y compris à Bangkok. 



Le rapport inclut une lettre envoyée par les commissaires au chef de l'Etat nord-coréen, Kim Jong-un, contenant un résumé de leurs constatations les plus graves. Dans cette lettre, les commissaires déclarent qu'ils recommanderont le renvoi de la situation en RPDC à la Cour pénale internationale. La Commission d'enquête appelle aussi le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter des sanctions ciblées contre les personnes qui semblent porter la responsabilité la plus lourde pour ces crimes contre l'humanité. 

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=32050&Cr=Cor%C3%A9e&Cr1=#.UwS5lPl_tqJ

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78596

Collectif VAN : l'éphéméride du 19 février

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673


Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 19 février (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

19 février 1807 -- La flotte britannique franchit les Dardanelles pour soutenir les Russes dans leur guerre contre la Turquie.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/19_f%C3%A9vrier

19 février 1349 -- Lors des persécutions accompagnant l'épidémie de peste noire, des massacres de juifs se produisent même dans des coins reculés de l'Allemagne. Toute la communauté du village de Saulgau est massacrée. Des juifs y vivaient depuis le XIVe siècle.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19

19 février 1878 -- Empire ottoman/Russie : les Turcs protestèrent contre ce qu'ils appelèrent «la tutelle humiliante» de l'Europe, et l'Empereur de Russie donna ordre à l'armée russe de franchir la frontière «pour obtenir, dit-il, par la force ce que les efforts unanimes des Puissances n'avaient pas réussi à obtenir par la persuasion ». La Russie fut victorieuse, et le traité préliminaire de San Stefano du 19 février 1878, qu'elle imposa à l'Empire ottoman, libéra la majeure partie des Chrétiens de la Turquie d'Europe.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : L'intervention collectives des grandes puissances depuis le traité de Paris jusqu'au traité de Berlin
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c1/p3

19 février 1914 -- Empire ottoman: le patriarche syrien catholique d’Antioche, Ignace Ephrem II Rahmani, reçoit l’abjuration qui est proclamée solennellement le 28 février. Monseigneur Lahdô avait été sacré archevêque en 1908 par son patriarche. Son diocèse jacobite comprenait dix villages, au cœur du Tur Abdin et comptait 2 300 fidèles. C’était l’un des plus importants du plateau. Il avait sous son obédience quatre couvents : Mar Malké, sa résidence épiscopale ; Mar Yuhanon ; Mar Abraham ; Mar Elia. A la suite de cette conversion les jacobites envoient de Mardin à Nisibe, puis à Mar Malké un vicaire patriarcal qui a la réputation d’être un adversaire des catholiques. Ils veulent ainsi s’assurer la garde des églises, couvents et villages du diocèse et contenir le mouvement de conversion.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La vie quotidienne dans le sandjak de mardin (1896-1914)
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-ch5

19 février 1914 -- Empire ottoman: les agents chargés des massacres sont formés par des assassins et des criminels sortis de prison, avec l’ordre de tuer les soldats désarmés travaillant sur la ligne militaire de Karin.
Le Musée-Institut du Genocide Arménien
http://www.genocide-museum.am/fr/chronology.php

19 février 1915 -- Début de la bataille des Dardanelles : alors que la Première Guerre mondiale fait rage, l'Empire britannique et ses alliés s'inquiètent de la progression ottomane vers l'Afrique, via l'Égypte et le canal de Suez, qui pourrait provoquer la révolte dans les colonies de l'Entente. Churchill décide donc d'une offensive navale et terrestre sur le détroit du Bosphore visant à isoler puis assiéger Constantinople. Présenté en 1914 et contesté au sein de l'Entente, le plan est mis en œuvre le 19 février 1915. Cette offensive est aussi appelée bataille de Gallipoli.
L'Internaute
http://www.linternaute.com/histoire/jour/19/2/a/1/0/1/index.shtml

19 février 1919 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne atteignent la ville de Novo Mirgorod (Ukraine). Lors du pogrome auquel elles se livrent contre la communauté juive, 100 personnes trouvent la mort.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19

19 février 1924 -- Empire ottoman: ainsi commence l’exode des chrétiens d’Urfa vers la Syrie. Le premier convoi, formé de 170 réfugiés, arrive le 19 février. Il sera suivi par un convoi de 210 personnes, arrivé le 24 février. Du 11 au 16 avril, on signale l’arrivée de 308 autres réfugiés d’Urfa. Cet exode touche également d’autres villes de la région, comme Malatya, Harpout, Dyarbékir, El-Aziz. Dans un rapport officiel français, daté du 23 mai 1924, on voit que le nombre de Syriaques orthodoxes expulsés de différentes régions de Turquie et réfugiés en Syrie, s’élève à 1 800 personnes, au mois de mars 1924. Pour les Syriaques catholiques et pour les Chaldéens ce chiffre s’élève respectivement à 250 et 130 personnes.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
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