Appel propositions de recherche



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FIRESPOT


Titre du projet

WildFIRE activity in boreal forest: SPOTlight on teleconnection processes over the Atlantic Ocean

Acronyme

FIRESPOT

Mots clés (5 à 10)

Risque de feu, changement climatique, modélisation, Holocène, paléoécologie, adaptation, atténuation

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

Adam A. Ali

Professeur des Universités



Organisme

Adresse

Téléphone

Email

Université de Montpellier, Institut des Sciences de l’Evolution (UMR 5554), place Eugène Bataillon, 34095 Montpellier

e-mail : ali@univ-montp2.fr ou ahmed-adam.ali@umontpellier.fr



Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet

Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier (UMR 5554)

Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

CNRS

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

100 000

Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)

93 000

Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

36


Résumé

Le projet FIRESPOT a pour principal objectif de dresser un diaporama du risque de feu en zone boréale autour de l’Atlantique Nord durant les prochaines décennies en réponse aux changements climatiques en cours. Le projet est fondé sur une approche géochronologique des perturbations par le feu et les conséquences sur le fonctionnement des écosystèmes boréaux et les activités humaines. En zone boréale, les feux régissent le fonctionnement des écosystèmes (biodiversité, régénération, cycle du carbone, etc.) et ont un impact sur les activités socio-économiques des territoires bordant les étendues forestières. Comprendre les processus climatiques impliqués dans l’éclosion de grands feux de forêt est au centre de préoccupations scientifiques et socio-économiques qui aboutissent à la mise en place de consortiums qui réunissent des écologues, des paléoécologues, des géographes, des sociologues et des aménagistes du territoire. Plusieurs travaux mettent en évidence l’impact des oscillations lentes des océans sur le développement d’épisodes de sécheresse et sur l’éclosion de grands feux de forêt. Le projet FIRESPOT permettra de mieux cerner les interactions entre les oscillations (modes) de l’Atlantique Nord (AMO, NAO, AO) et l’occurrence des grands feux dans l’Est du Canada (Québec, Terre Neuve-Labrador) et en Scandinavie (Norvège, Suède et Finlande). Nous mettrons en place un modèle empirique traduisant le taux de brûlage des territoires étudiés en fonction des variations du climat et des différentes oscillations de l’Atlantique. Ce modèle, spatialement explicite, permettra de dresser un diaporama du risque de feux dans les territoires étudiés pour les prochaines décennies. Le projet FIRESPOT est porté par un consortium international cristallisé autour du Groupement de Recherche International-Forêts Froides (GDRI-CNRS-INEE) avec des solides compétences en paléoécologie et paléoclimatologie, en écologie forestière et aménagement écosystémique, ainsi qu’en termes de transferts de connaissances auprès des politiques et décisionnaires. Nous serons en mesure par exemple de déterminer (1) les zones à forts risques qu’il faudra exclure dans les politiques d’aménagement du territoire et (2) l’impact économique que subira notamment les industries forestières et leur marge de manoeuvre. L’évaluation du risque de feu que nous proposerons de dresser dans les régions de l’Atlantique Nord influencera leurs politiques en termes d’adaptation aux changements climatiques en cours. Nous serons également en mesure de proposer des mesures d’atténuation dans le domaine de l’ingénierie écologique articulées autour de la structuration des écosystèmes forestiers permettant de minimiser l’éclosion et la propagation des feux dans un contexte probant d’augmentation de l‘activité de feux. Au terme du projet nous organiserons un atelier portant sur la possibilité de faire un aménagement forestier durable au sein de notre zone d’étude dans un contexte de changements climatiques pour faciliter le transfert des nouvelles connaissances acquises, aux gestionnaires de la forêt, à nos partenaires industriels et gouvernementaux, aux décideurs politiques, aux étudiants et enseignants universitaires.

  1. Communitez!


Titre du projet

Communitez! – S’adapter au changement climatique en prenant en compte la biodiversité dans les territoires, les filières et les formations. Réponse à l’APR GICC 2016.

Acronyme

Communitez!

Mots clés (5 à 10)

Adaptation, changement climatique, biodiversité, stratégie, jeux d’acteurs, modélisation d’accompagnement, éducation-formation, Parcs Naturels Régionaux, innovation participative, simulation prospective

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

Nathalie Frascaria-Lacoste

Professeur AgroParisTech - Directrice-Adjointe UMR CNRS-UPSud-AgroParisTech 8079 Écologie, Systématique, Évolution (ESE)



Organisme

Adresse

Téléphone

Email

Laboratoire ESE - UMR CNRS-UPSud-Agroparistech 8079
Université Paris-Sud Bâtiment 360 / 91405 ORSAY Cedex
+33 (0)1 69 15 56 68
nathalie.frascaria@u-psud.fr

Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet

* Michel Trommetter: Laboratoire d'Economie Appliquée de Grenoble

*Thierry Mougey et Philippe Moutet: Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France (FPNRF)

* Cécile Blatrix et Ambroise de Montbel : AgroParisTech

* Hélène Leriche: Association Orée



Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

Laboratoire ESE - UMR CNRS-UPSud-AgroParisTech 8079

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

Coût prévisionnel (TTC) : 209,3 k€

Montant de l’aide demandée (TTC) : 100 k€

Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)

* Salaire doctoral brut, charges patronales incluses (bourse de l’ENS de Lyon): 89,3 k€
* Labex BASC : 20 k€

Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

33 mois (janvier 2017 à octobre 2019)


Résumé

À quoi doit-on s’adapter ? Les acteurs des socio-écosystèmes envisagent-ils une stratégie d’adaptation, et quels sont les critères qui les poussent à l’(in)action ? Quels sens la notion d’adaptation recouvre-t-elle pour eux : s’adapter en s’opposant aux impacts du changement climatique (stratégie de résistance), s’adapter en travaillant les méthodes et outils de travail pour poursuivre les mêmes objectifs (résilience) ou bien alors s’adapter en redéfinissant de nouvelles finalités pour les activités d’un territoire, d’une filière (transformabilité) ? Comment articuler ces différentes visions pour proposer une stratégie de transition écologique ? Pour explorer des réponses à ces questions, le projet de recherche interdisciplinaire Communitez! est conçu en trois phases.

i) Pour savoir à quoi l’on doit s’adapter et comment l’adaptation est appréhendée, il s’attachera à cartographier les niveaux de vulnérabilités territoriales écologiques et socio-économiques au changement climatique. 

ii) Afin de tester comment sont formulées les stratégies d’adaptation, une modélisation d’accompagnement sera proposée afin d’amener les acteurs des territoires à réaliser une recherche prospective.

iii) Enfin, la transmission des résultats de la démarche sera effectuée via des formations portées par les équipes impliquées. L’intégration de ces priorités de la transition écologique, en particulier le bien commun de la biodiversité, l’échelle des communautés de vie (territoires) ainsi que l’importance de la communication entre les milieux ont donné son nom à ce projet de recherche.



Étudier les relations unissant changement climatique et biodiversité est en effet primordial pour la transition écologique : la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable (SNTEDD) 2015-2020 vise ces quatre enjeux que sont le changement climatique, la rareté des ressources, la perte accélérée de la biodiversité et la multiplication des risques sanitaires environnementaux. Cependant, de nombreux opérateurs de la transition écologique (gestionnaires d’espaces naturels, entreprises, élus, …) font état de leur manque de recul quant aux stratégies d’adaptation aux changements climatiques positifs pour la biodiversité, et sources d’inspiration pour des innovations socio-économiques. Communitez ! s’appuie de façon originale sur les sciences du vivant, les sciences économiques, les sciences sociales et l’expertise locale. Pour disposer d’une bonne disponibilité de données permettant des comparaisons, et d’une connaissance du terrain, le partenariat inclut les parcs naturels régionaux et l’association Orée. Les Parcs naturels régionaux (PNR), au nombre de 51 et qui couvrent 15% du territoire national, sont des territoires de projet en développement durable conciliant préservation du patrimoine (dont le patrimoine naturel) et développement socio-économique local. Les structures porteuses des PNR sont des syndicats mixtes, pilotés par des élus locaux. Plus de 4 millions d’habitants et 400 000 entreprises sont présents dans ces territoires ruraux. Orée, association multi-acteurs créée en 1992, rassemble plus de 170 entreprises, collectivités territoriales, associations professionnelles et environnementales, organismes académiques et institutionnels pour développer une réflexion commune sur les meilleures pratiques environnementales et mettre en œuvre des outils pour une gestion intégrée de l'environnement à l'échelle des territoires. Le premier objectif est l’établissement de diagnostics environnementaux, économiques, humains, sociaux et techn(olog)iques directement liés à l’usage de la biodiversité. Ces diagnostics permettront d’établir des niveaux de vulnérabilité liés à la biodiversité d’un territoire. Trop souvent, dans les territoires, les acteurs du domaine de l’énergie et ceux du domaine de la biodiversité travaillent de manière séparée. L’établissement des diagnostics sera l’occasion d’un travail associant ces deux types d’acteurs, permettant de créer des passerelles et d’aboutir à une culture commune et à un juste équilibre entre protection de la nature et développement local. Le 2ème objectif de Communitez! est de tester, avec les acteurs du territoire dans leur diversité (élus, associations, acteurs socio-économiques, services de l’Etat…), les leviers d’adaptation écologique et sociaux pertinent(s) au changement climatique diagnostiqués dans la première partie. Plus précisément, des ateliers de modélisation d’accompagnement faciliteront la construction collective de solutions fondées sur la nature. Le 3ème objectif du projet est la communication des résultats acquis durant ces deux premières phases, afin de les transmettre en-dehors du seul collectif de recherche. Des interactions auront lieu avec l’enseignement supérieur et avec les acteurs des espaces naturels protégés (grâce au partenaire FPNRF) et du secteur privé (grâce au partenaire Orée). Le but est de co-construire des modules de formation initiale et continue sur les liens entre adaptation et biodiversité. La future Agence française pour la biodiversité (AFB) sera sollicitée, ainsi que l’Ademe. 


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