Appel propositions de recherche
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- ADAPT GRAND EST
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KANAWA
Résumé La réalité de l’urgence climatique due aux conséquences de la consommation de combustibles fossiles est reconnue depuis un demi-siècle. La ratification récente par la Chine, les Etats-Unis d’Amérique et l’Union européenne de l’Accord de Paris issu de la COP 21 souligne que cette urgence est devenue également une nécessité politique afin de préparer une transition énergétique. Dans ce contexte global, l’enjeu de la transition énergétique en milieu tropical et insulaire est majeur : de par la croissance démographique et urbaine et de l’amélioration des conditions socio-économiques (plus ou moins tangible), les populations y sont de plus en plus consommatrices d’énergie. Les territoires concernés ne disposent pas, pour la plupart, de politiques énergétiques suffisamment adaptées à la croissance de la demande et/ou à la nécessité de mettre en place un système productif énergétique renouvelable. A ce titre, les Petites Antilles constituent un site-atelier d’expérimentation, en particulier du fait des conditions géologiques et biogéographiques remarquables. Ces territoires insulaires, non interconnectés électriquement, permettent donc d’évaluer la composition optimale d’un mix énergétique « vert » en fonction de chaque situation. A cette fin, des chercheurs (géographes, physiciens, chimistes, géologues…) et des professionnels de l’énergie, travaillant sur cette problématique dans la Caraïbe, proposent un projet de recherche pluridisciplinaire sur l'inventaire des possibilités de transition énergétique dans les pays membres ou observateurs de l’OECO/OECS (Organisation des Etats de la Caraïbe orientale/Organisation of East Caribbean States). Pour cela, les thèmes de recherche retenus seront les suivants : - Ressources : Quels sont les modes de production déjà en place et leur niveau d’obsolescence ? Quelles sont les éventuelles tensions sur le marché local du fait des productions non renouvelables déjà en place ? - Production : Quelle est la pertinence de chaque mode de production d’énergie « verte » (éolien, photovoltaïque, énergies issues de la mer, redox, biomasse...) en fonction des opportunités géologiques et biogéographiques de chaque territoire ? - Distribution : Quelles sont les contraintes liées aux réseaux d’acheminement d’électricité en fonction du maillage de transmission de l’énergie et la qualité de l’accessibilité à l’énergie ? - Gouvernance : Quel sont les systèmes d’acteurs prépondérants en fonction du territoire aux différentes échelles, des cadres législatifs et des choix de politique énergétique ? Quel est le degré de complexité des modes de gouvernance énergétique ? Quels sont les types d’intégration régionale possibles, et pour quels modèles de développement ? En 34 mois, l’équipe du projet Kanawa1 réalisera un état des lieux du système énergétique, évaluera les potentialités de transition énergétique pour chaque partenaire de l’OECO et proposera des préconisations pour la mise en place du mix énergétique le plus adapté. Une vulgarisation scientifique accompagnera ce projet pour sensibiliser les composantes sociétales.
Résumé Depuis le début des années 2000, l’adaptation est un objet émergent s’inscrivant dans un champ de recherche très actif de l’international au national ou du global au local. Des constats récents réalisés par les chercheurs ou par les organismes institutionnels montrent cependant que l’adaptation aux changements climatiques reste encore peu mise en œuvre à un niveau local alors que le réchauffement climatique se poursuit et qu’une politique de transition écologique efficace, s’appuie d’une part sur des actions de réduction des impacts et des facteurs de vulnérabilité et d’autre part sur une politique d’adaptation pour répondre aux impacts déjà visibles, anticiper leur évolution et protéger les espaces/populations les plus vulnérables. En tirant partie des apports de travaux antérieurs ou en cours, le projet « Adapt Grand Est » se propose, par un travail de recherche-action comparatif et interdisciplinaire, de contribuer à la déclinaison locale de politiques et d’initiatives territoriales et sectorielles à l’échelle d’un espace géoclimatique cohérent, le Grand Est. Pour contribuer à une déclinaison opérationnelle de la stratégie nationale en faveur de la transition écologique, l’objectif recherché sera notamment de contribuer à l’échelle d’un espace régional qui présente une cohérence géographique, climatique, culturelle et humaine :
Résumé Ecosystèmes à durée de vie dépassant le siècle, très dépendantes des conditions et des cycles naturels, les forêts sont particulièrement exposées au changement climatique. L’adaptation du secteur forêt-bois aux évolutions du climat est donc un défi majeur. Si la prise de conscience de la réalité du changement climatique s’est étendue, elle pèse encore peu dans les décisions face aux enjeux de court terme ou d’emprise nationale. Or, les voies d’adaptation demandent à être anticipées aujourd’hui. La proposition EFFICACE s’inscrit dans ce contexte et vise à (1) produire une quantification d’impacts régionalisés à long terme (échéance 2100) des climats futurs par modélisation fonctionnelle de nouveaux indicateurs sylvo-climatiques pour la forêt métropolitaine puis (2) délivrer ces informations aux décideurs, aux conseillers forestiers, aux aménagistes et aux gestionnaires, en s'appuyant sur des portails déjà existants et approuvés par les utilisateurs (DRIAS, BILJOU). Les variables climatiques requises par les modèles biophysiques d’impacts, issues des scénarios régionalisés des derniers modèles climatiques disponibles (exercice CPIM5 du GIEC) seront tout d’abord régionalisées et débiaisées. Les modèles de fonctionnement biophysiques des écosystèmes forestiers seront ensuite mis en oeuvre selon une selon une grille à maille de 8 km, permettant des déclinaisons nouvelles et homogènes sur le territoire des impacts possibles sur la forêt française, à échéance 2100. Des indicateurs, co-construits avec les utilisateurs de la filière regroupés sous forme d’un comité d’utilisateurs ad hoc, avec l’implication du RMT AFORCE, seront définis dès le début du projet. Ces indicateurs auront vocation à éclairer les décisions quant aux stratégies de gestion forestière favorables à l’atténuation et à l’adaptation, débattues sous formes d’ateliers avec le comité d’utilisateurs. Un effort particulier portera sur la sensibilisation des acteurs aux sources d’incertitudes, à la fois sur le forçage climatique, mais aussi sur la représentation des processus dans un modèle spatialisé. La variabilité des paramètres forestiers infra-maille sera illustrée et des prototypages de représentation des incertitudes complexes autour des variables climatiques et des indicateurs d’impact seront proposés et testés auprès du comité d’utilisateur. Enfin, les indicateurs les plus pertinents de réponse des écosystèmes aux forçages des climats futurs élaborés de manière cohérente sur l’ensemble du territoire métropolitain seront mis à disposition sur de nouveaux espaces dédiés des portails hébergés à Météo-France et à l’INRA. Les services proposés constitueront des éléments d’aide à la décision pour les aménagistes et gestionnaires des forêts. En leur permettant d’anticiper à long terme l’évolution des risques et opportunités climatiques pour les grandes régions écologiques françaises et les bassins de production forestière, il leur sera possible de mieux appréhender les mesures de gestion nécessaires au maintien, voire à l'amélioration des services écosystémiques rendus par la forêt (eau, carbone, etc.). La pertinence d’engager des options d’adaptation de rupture, par transformation, souvent négligées par rapport à des adaptations tactiques de court terme, sera aussi mieux évaluée. 1 De Perthuis, C et al. (2010) “Economie de l’adaptation au changement climatique”, Rapport du conseil économique pour le développement durable, 89 p 1 Voir le classement des pays Sahéliens dans l’indice composite (food-energy-water-FEW) de la Rand Corporation du tableau 7 de l’annexe 2 du rapport. 1 DREAL Pays de la Loire, DDTM de Loire‐Atlantique, DDTM de Vendée – Retour d’expérience de la tempête Xynthia : synthèse et analyse des phénomènes hydrauliques, submersion, érosion et défaillances d’ouvrages de protection ‐ Rapport ISSN 2109‐0017 septembre 2012 (http://www.pays‐de‐la‐loire.developpement‐durable.gouv.fr/IMG/pdf/Retour_Xynthia_plaquette_finale_.pdf) 2 BRGM, 2014. Evaluation de l’impact des tempêtes de l’hiver 2013‐2014 sur la morphologie de la côte aquitaine, http://www.brgm.fr/sites/default/brgm/projets/oca/RP‐63797‐FR.pdf 1 Décision 1/CP.21, partie V. 2 Voir le dernier paragraphe du préambule de la décision 1/CP.21. Plus spécifiquement, en matière de renforcement des capacités, la décision 1/CP.21 décide que le plan de travail pour 2016-2020 devra prévoir parmi ses activités la favorisation de la « coopération mondiale, régionale, nationale et infranationale ». 3 Décision 1/CP.21. 1 Trope Y. et N. Liberman (2010), Construal level theory of psychological distance, Psychologogical Review, 11, 2, 440-463. 2 Han D., A. Duhachek, et N. Agrawal (2016), Coping and construal level matching drives health message effectiveness via response efficacy or self-efficacy enhancement, Journal of Consumer Research, 43, 429-447. 1 Le terme « kanawa », d’origine amérindienne désigne la pirogue traditionnelle avec laquelle les premières populations de l’arc insulaire antillais se déplaçait d’île en île. Pour notre projet, ce choix veut faire référence d’une part à l’autonomie énergétique intra-insulaire et au sein de l’arc antillais et d’autre part au potentiel de connectivité inter - île. Yüklə 0,98 Mb. 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