Appel propositions de recherche
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- Acronyme IRACLIM Mots clés (5 à 10)
- Nom du coordinateur scientifique Titre, Fonction
- Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
- Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
- Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
IRACLIM
Résumé Dans le contexte de changements globaux, les fondements des outils de planification de la gestion forestière, les aménagements forestiers en forêt publique et les plans simples de gestion en forêt privée, nécessitent d’être réexaminés. En effet, les projets antécédents ont déjà montré la vulnérabilité des essences de la forêt française aux risques abiotiques liés au changement climatique. La forêt va également subir, et ceci de façon simultanée, d’autres types de risques, peu pris en compte jusqu’ici, tels que les risques biotiques, les évènements extrêmes et les risques économiques. Par ailleurs, les gestionnaires doivent répondre aux défis sociétaux de cette décennie, s’adapter mais également satisfaire de la hausse de la demande sociale en bois, dans la direction de la transition énergétique, et en services écosystémiques, dans la direction de la transition écologique. C’est à cette échelle, que doivent être abordées les recherches de solutions d’adaptation des forêts aux futurs paramètres climatiques. Notre objectif est de travailler, de la manière la plus concrète possible, à partir de deux forêts de pin maritime dans la forêt des Landes de Gascogne, l’une publique, l’autre privée, sur la mise en œuvre des différentes stratégies d’adaptation et de recherche de durabilité. C’est pour cela que dès le début des travaux, seront associés comme partenaires des gestionnaires de forêts et des experts connaisseurs des difficultés pratiques (ONF DT Sud-Ouest, CRPF, Cabinet Chavet), afin d’obtenir des résultats à la fois compréhensibles et applicables. Le projet examine différentes méthodes de modélisation intégrée du fonctionnement de l’écosystème et celui du système socio-économique : la stationnarité (comme actuellement), l’optimisation dynamique d’une des variables d’état, l’approche par la viabilité ou encore l’analyse des décisions multicritères. Ces approches tiennent compte non seulement de l’approvisionnement en bois mais également en services écosystémiques dans un cadre spatio-temporel aléatoire. Il s’agit de mieux comprendre les apports de chacune de ces méthodes pour les gestionnaires forestiers mais aussi d’aider à faire un compromis entre les décisions liées à la forêt. Nous simulerons, pour chaque méthode, les impacts des différents scénarios d’aménagement : i) Maintien du système actuel et adaptation a minima; ii) Diversification par d’autres essences ou iii) Abandon ou maintien limité de l’objectif de production. Au-delà de valorisations scientifiques en économie du risque, du changement climatique et d’adaptation, le projet peut également apporter des valorisations concrètes pour les forêts étudiées. Les échanges entre le monde de la recherche et celui des gestionnaires ou propriétaires forestiers devraient être porteur d’enrichissements réciproques. Nous visons également une innovation méthodologique majeure sur l’évaluation des décisions d’aménagements, permettant à terme à tout ou partie des résultats, d’être des outils génériques à d’autres essences et surtout à d’autres massifs. Ce projet permettra à des travaux de modélisation théorique de connaitre un changement d’échelle, de quelques parcelles à une forêt ou propriété forestière représentative du secteur forestier, et donc d’aller vers un TRL (Technology Readiness Level) d’au moins 5. Les équipes interdisciplinaires (économie, biologie, modélisation, mathématiques appliquées), ainsi que la diversité du consortium (INRA, IRSTEA, Département RDI de l’ONF, associés aux partenaires gestionnaires mentionnés précédemment) mobilisé dans ce projet permettront de mener une recherche pluridisciplinaire du programme du GICC sur l’adaptation des forêts au changement climatique.
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