EOLREC
Titre du projet
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Projet d’implantation de récifs artificiels au sein d’une ferme pilote éolienne en mer
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Acronyme
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EOLREC (récifs - éoliens)
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Mots clés (5 à 10)
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Éolien flottant, récifs artificiels, transition énergétique, écologie marine, biodiversité, énergies marines renouvelables.
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Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
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M. LENFANT Philippe
Professeur en écologie marine et océanographie
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Organisme
Adresse
Téléphone
Email
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UPVD (Université de Perpignan via Domitia) – CEFREM
( CEntre de Formation et de Recherche sur les
Environnement Méditerranéens)
UMR 5110 CNRS - UPVD
52, Avenue Paul Alduy, 66860 Perpignan Cedex. France
04 68 66 20 90
cefrem@univ-perp.fr
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Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
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CNRS- CEFREM – CREM – IEEM - AAMP – PNM du Golfe du
Lion – COMITÉ RÉGIONAL DES PÊCHES
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Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
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CEFREM
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Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
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Coût prévisionnel : 77K€ (TTC)
Aide demandée : 70 K€ (TTC)
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Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
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Région - collectivité locale (Mairie du Barcarès) – CU Perpignan Méditerranée Métropole soit 7K€ (TTC)
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Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
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36 mois
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Résumé
Le CEFREM de l'Université de Perpignan est une unité de recherche associée au CNRS (UMR 5110). Il s'intéresse depuis longtemps à l'environnement côtier, ce qui le rapproche des problèmes socio-économiques liés aux usages de ce milieu.
Le programme EOLREC
(Pour l’implantation de récifs artificiels au sein d’une ferme pilote d’éoliennes flottantes dans le cadre d’une aire marine protégée). Ce projet que nous souhaitons exemplaire est de réussir l’intégration durable d’une ferme pilote d’éoliennes flottantes en mer au sein d’une Aire Marine Protégée, d’en évaluer par un suivi rigoureux les impacts (positifs et négatifs) au vu d’un développement de projets connexes tels que l’installation de récifs artificiels.
L’implantation d’une ferme éolienne flottante sur le territoire marin du Parc Naturel Marin du Golfe du Lion participe à la transition énergétique des territoires en proposant une alternative durable aux ressources fossiles.
Afin de mieux intégrer le programme éolien avec son milieu naturel des initiatives sont proposées dans le cadre du programme proposé. Par cette approche intégrée, le projet
EOLREC a pour ambition d’étudier la faisabilité d’une symbiose possible entre Énergies Marines Renouvelable et Protection de la biodiversité des écosystèmes marins.
L’implantation de ferme pilote d’éolienne offshore et le développement de récifs artificiels contribuent au développement durable des ces territoires si particuliers soumis aux enjeux du changement climatique.
De cette initiative, et des résultats attendus en terme de préservation de la biodiversité, la mise en place d’une méthode de Gestion durable et intégrée des territoires côtiers qui représentent un fort enjeu environnemental (notamment les Aires Marines Protégées et le littoral) pourrait être proposée à terme.
Des interactions possibles sont à anticiper entre les projets développés en mer et les projets développés à terre. Des impacts socio-économiques sur les territoires littoraux sont à modéliser avec l’émergence des EMR accompagnant la transition énergétique et la mutation
éco-économique des espaces côtiers.
Il ne nous aura pas échappé le fait que nos sociétés doivent s’adapter au changement climatique est que l'un des aspects des transformations sociétales, en vue du développement durable passe par les projets développés en mer. « La mer est l’avenir de la
France » comme le confirment de nombreux experts. La préservation de la biodiversité et des écosystèmes, le maintien des activités économiques traditionnelles comme la pêche seront au centre des préoccupations de ce programme. Notre projet se nourrit d’approches comparatives par des retours d’expériences de pays Nord-européens essentiellement
(Danemark, Allemagne, Pays-Bas). Les connaissances ainsi acquises permettront de faire émerger de nouvelles stratégies pour une meilleure interaction entre groupes de chercheurs
et acteurs politiques locaux notamment au travers de projets participatifs et d’organismes de concertation tels que les Comités de gestion des Parcs Naturels Marins favorisant des interactions entre laboratoires de recherche, parties prenantes, filières industrielle (secteur touristique), communautés de pêcheurs, associations de protection de l’environnement et société civile.
La mise en relation avec des équipes pluridisciplinaires est intrinsèque au projet. Le programme associe chercheurs et acteurs locaux dans les domaines des sciences humaines et sociales (étudiant-chercheur en urbanisme, énergie et aménagement durable), sciences économiques, sciences biophysiques (CEFREM), sciences du climat, ingénierie écologique
(CREM), design (architecture des récifs artificiels).
L’enjeu du changement climatique et l’adaptation des territoires à cette problématique est au coeur du projet afin de proposer des alternatives et d’adapter les politiques et les documents d’urbanisme (SMVM-SRADDET) aux défis de demain.
L’accent sera mis particulièrement sur un suivi de l’évolution des comportements par différentes catégories d’acteurs : société civile, professionnels, acteurs politiques locaux, quant à l’implantation de tels équipements sur le paysage marin. Le suivi des comportements à terre s’accompagnera d’un suivi des impacts en mer en focalisant les recherches sur l’adaptation des systèmes marins (territoires à enjeux spécifiques) caractérisés par des facteurs particuliers de vulnérabilités et de complexité des modes de gouvernance dans le cadre précis d’une Aire Marine Protégée.
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