RESEAUX
Titre du projet
|
REgulations et Services Ecosystemiques nAtionaUX
|
Acronyme
|
RESEAUX
|
Mots clés (5 à 10)
|
régulation biologique, graines adventices, rotation, paysage, carabes
|
Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
|
BOHAN David
Directeur de Recherche II
|
Organisme
Adresse
Téléphone
Email
|
INRA Centre de Dijon
17 Rue Sully, 21000 Dijon, Bourgogne-Franche-Comté
+33 (0)3 80 69 33 45
David.Bohan@inra.fr
|
Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
|
UMR 1347 Agroécologie, INRA Centre de Dijon
UMR 1132 Laboratoire Agronomie et Environnement, INRA
Centre de Recherche de Nancy-Colmar
|
Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
|
UMR 1347 Agroécologie, Fabienne GARCIA
(fabienne.garcia@inra.fr)
|
Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
|
Coût total : 198 521€ TTC
Aide demandée : 99 000 € TTC
|
Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
|
FACCE SURPLUS PREAR (1020 k€ assuré)
« Predicting and enhancing the resilience of Europeanagro-ecosystems to environmental change using crop rotations »
|
Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
|
36 mois
|
Résumé
L'objectif du projet RESEAUX est de concevoir et développer une méthode opérationnelle et fiable pour prédire et cartographier finement sur toute la France le niveau du service écosystémique de régulation de la banque de graines des adventices de cultures (mauvaises herbes) dont les enjeux économiques et environnementaux (réduction des herbicides) sont très importants. RESEAUX est basé sur le développement de modèles statistiques spatialisés qui permettent de prédire l'effet des rotations de cultures sur la banque de graines de mauvaises herbes et de la composition du paysage sur l'abondance de carabes qui consomment des graines de mauvaises herbes. RESEAUX permettra également d’évaluer les méthodes développées par l'INRA dans le cadre de l’étude sur l’Évaluation
Française des écosystèmes agricoles (EFESE-EA) commanditée par le MEEM. Ce projet bénéficiera de et mobilisera les méthodes de simulation mises au point dans le projet de recherche européen PREAR (programme JPI-FACCE) sur la construction de scénarios européens de rotations de cultures et des paysages associés sous l’effet des changements climatiques. Le projet bénéficiera également de données du réseau Français SEBIOPAG (SOERE Ecoscope) documentant les effets des systèmes de culture et de leur contexte paysager sur l’abondance d’adventices, de carabes et l’intensité de la prédation des graines d’adventices. Les méthodes développées dans RESEAUX pourront être utilisées pour la mise à jour des évaluations du service de régulation des graines d’adventices sous climat présent et futur dans EFESE, voire dans différents états membres de l’UE.
Plus précisément RESEAUX permettra de :
• Développer des modèles permettant de prédire l’effet des rotations et de la composition du paysage sur, respectivement, l’abondance de la banque de graines d’adventices et l’abondance des carabes granivores et omnivores;
• Affiner ces modèles de manière à prendre en compte les effets des pratiques agricoles;
• Évaluer ces modèles en utilisant des données recueillies par le réseau SEBIOPAG des sites de surveillance des services écosystémiques à l'échelle nationale française;
• Déterminer le niveau de généricité et le domaine d’application des modèles développés et ainsi déterminer leur transposabilité dans d’autres pays européens ;
• Estimer les effets des changements climatiques futurs sur le service de régulation de la banque de graines d’adventices et l’abondance de carabes via l’utilisation de scénarios de changements de rotations et de paysages associés
• Développer des procédures de spatialisation des résultats, opérationnelles, permettant de produire des cartes du niveau de service de régulation des graines d’adventices à une résolution spatiale fine sur l’ensemble du territoire national français;
Les principales productions opérationnelles :
• Une cartographie à haute résolution spatiale du niveau de service de régulation des graines d’adventices, actuels et futurs résultant de différents scénarios de changements de rotations de cultures liés aux changements climatiques ;
• Une méthode opérationnelle pour établir ces cartographies régulièrement en France, entres autres, dans le cadre du programme de l’EFESE;
• La spécification du domaine de transposabilité de cette méthode dans d’autres pays européens dans le cadre du programme européen « Mapping and Assessment of Ecosystems and their Services ».
TERTRE
Titre du projet
|
TERRITOIRES DE L’URBANISATION DIFFUSE ET TRANSITION ECOLOGIQUE
|
Acronyme
|
TERTRE
|
Mots clés (5 à 10)
|
Urbanisation diffuse, planification territoriale, plans et programmes sectoriels, cités-jardin, villes nouvelles, transition, prospective énergétique, comparaisons internationales, Angleterre, France.
|
Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
|
Gilles NOVARINA
Professeur des universités à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble, Chercheur au laboratoire Architecture Environnement et Cultures Constructives
|
Organisme
Adresse
Téléphone
Email
|
Laboratoire Cultures Constructives
LabEx Architecture Environnement & Cultures Constructives
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
60 avenue de Constantine, CS12636, 38036 Grenoble Cedex2
+33(0)611340784
gilles.novarina@free.fr
|
Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
|
ENERDATA Intelligence + Consulting
47 avenue Alsace Lorraine, 38000 Grenoble
PACTE (UMR CNRS 5194)
Institut d’Etudes Politiques de Grenoble
BP 48 38040 Grenoble Cedex 9
|
Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
|
Laboratoire Cultures Constructives (LabEx AE&CC)
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
60 avenue de Constantine, CS12636, 38036 Grenoble Cedex2
|
Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
|
205 540€
91 540€
|
Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
|
114 000€
|
Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
|
36 mois
|
Résumé
Notre recherche se propose d’analyser, de comprendre et d’évaluer les stratégies de transition écologique dans des situations différenciées de diffusion urbaine et ce à partir d’une comparaison entre deux pays européens : l’Angleterre et la France. Nous postulons en effet l’existence de stratégies spécifiques dans les territoires de la diffusion urbaine. Pour vérifier une telle hypothèse, nous nous proposons :
-
de caractériser les formes urbaines propres aux différentes situations de diffusion de l’urbanisation ;
-
d’identifier les acteurs impliqués dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies d’adaptation au changement climatique, en portant une attention particulière aux groupes organisés émanant de la société civile et aux habitants (dimension de participation présente ou non dans ces stratégies) ;
-
d’analyser les programmes d’action qui constituent les leviers de ces stratégies et la manière dont ils s’articulent ou non dans une approche systémique ;
-
de décrire les ingrédients du « policy mix » qui est à la base de cette stratégie ainsi que les facteurs qui contribuent à sa réussite (intervention des collectivités publiques en matière d’acquisition foncière et de réalisation d’infrastructures, rôle des agences parapubliques, actions visant à modifier les comportements des habitants et des acteurs de la société civile) ;
-
d’évaluer les effets de ces stratégies dans la perspective de territoires post-carbone, avec un regard particulier sur la sobriété énergétique et l’utilisation raisonnée des ressources naturelles renouvelables.
Dans les terrains d’études que nous avons choisis, l’émergence de la diffusion urbaine peut avoir pour cadre soit un territoire rural soumis à la pression de l’habitat individuel isolé ou regroupé dans des lotissements (Sud Grésivaudan), soit des territoires planifiés dans le cadre de la création de cité-jardin (Letchworth) ou de villes nouvelles (Milton Keynes en Angleterre, L’Isle d’Abeau en France). Selon ces terrains, l’habitat prédomine et les emplois sont absents ou au contraire le territoire accueille des parcs d’activités (dans le domaine de la logistique mais aussi de la production industrielle) et des centres commerciaux de grande envergure. Les sous-ensembles qui constituent les parties de la ville diffuse peuvent (ou non) accueillir des équipements et services de proximité et constituer de véritable unités de voisinage (ou rester de simples lotissements).
Notre projet, parce qu’ils portent sur des stratégies locales apparaît complémentaire de recherches qui portent jusqu’à aujourd’hui principalement sur les politiques européennes et nationales. Il fait le pari qu’une comparaison entre deux pays, aux traditions de gouvernement et d’administration aussi différentes que l’Angleterre et la France, permettra de mettre en lumière des modalités de coordination différentes entre les différents programmes d’action qui relèvent des stratégies d’adaptation et de montrer l’intérêt de l’implication des acteurs privés et du tiers secteur (organisations non gouvernementales, associations). Il s’interrogera sur le rôle particulier de la planification territoriale dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces stratégies. Notre projet cherche à répondre plus particulièrement au point 3 de l’appel à propositions de recherche, intitulé « Déclinaisons territoriales et sectorielles de l’adaptation au changement climatique ». Les résultats de la recherche devrait cependant amener une contribution à une définition des stratégies d’adaptation au changement climatique et du mix de politiques publiques qui leur correspond (points 1 et 2).
Dostları ilə paylaş: |