SEACLICC
Titre du projet
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Shoreline Erosion Adaptation of CoastaL dune facIng Climate Change
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Acronyme
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SEACLICC
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Mots clés (5 à 10)
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Prediction long terme, cordon dunaire, trait de côte, changement climatique, integration de méthodes, érosion, gestion des zones côtières, risques de submersion, statistique, modèles physique, observation terrain
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Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
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PHAM VAN BANG Damien
Ingénieur, Dr (HDR), Chef de Laboratoire
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Organisme
Adresse
Téléphone
Email
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Cerema
c/o EDF R&D, 6 quai Watier, F‐78400
01 30 87 84 37 – 06 29 45 80 84
damien.pham‐van‐bang@cerema.fr
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Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
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Cerema
UBO
LOG
ONF
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Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
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Cerema
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Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
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Coût total : 459506 €
Aide demandée : 99425 €
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Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
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Cofinancements assurés (salaire de l’Etat) : 360081 €
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Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
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36 mois
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Résumé
Contexte, enjeux, actualités, textes ou normes législatifs
La tempête Xynthia du 28 février 2010 a rappelé la sensibilité du territoire aux aléas côtiers que sont le recul du trait de côte et la submersion marine. Les structures côtières d’origine naturelle ont subi de nombreuses détériorations et défaillances, parfois de grande ampleur. En Vendée, c’est ainsi près de 83 km de cordons dunaires qui ont été endommagés, dont un quart a subi un recul supérieur à 10 m, et jusqu’à 35 m pour le cordon de la Belle‐ Henriette1. En aquitaine, lors de l’hiver 2013‐2014, les cordons dunaires ont reculé de 20 mètres sur de nombreux sites2.
Les côtes pourvues de cordons dunaires sont des milieux changeants qui peuvent être caractérisés, pour leur évolution morphologique, par deux indicateurs associés aux tempêtes :
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Le recul du trait de côte ;
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La résistance aux tempêtes (pour les dunes jouant un rôle d’obstacle aux submersions).
A ce jour, il n’existe pas de méthodologie française pour estimer ces indicateurs et prévoir leur évolution dans le cadre du changement climatique. Ce dernier a pourtant des effets attendus extrêmement forts sur le littoral avec la remontée du niveau marin.
Objectifs, réponses, élargissement de méthodes, transposition,
L’objectif général du projet est de combler cette lacune en proposant une méthodologie pour mieux prédire l’évolution des côtes sableuses dans le contexte du changement climatique. Cette évolution est caractérisée par deux phénomènes :
1) l’évolution de la position du trait de côte. Le recul anticipé est lié à l’évolution du régime d’état de mer, à l’évolution des surcotes, à la remontée du niveau marin, à la diminution des apports sédimentaires et à la pression anthropique. La méthodologie pour étudier l’effet des forçages hydrodynamiques sera mise au point en collaboration étroite avec les experts japonais du domaine (Port and Airport Research Institute ‐ PARI).
2) l’évolution de la résistance des dunes aux événements extrêmes. La méthodologie française pour estimer la résistance des dunes peut être élaborée en s’inspirant de l’expérience aux Etats‐Unis du FEMA (Federal Emergency Management Agency). Il s’agira d’une part d’élargir la méthodologie américaine dite « 540 rule » au contexte français et d’analyser d’autre part les conséquences du changement climatique sur la résistance des cordons dunaires sur notre littoral.
Résultats attendus
Le résultat principal du projet sera l’élaboration d’une méthodologie pour les deux indicateurs cités plus haut. Cette méthodologie sera basée sur des observations terrain mais aussi sur des essais en canal à houle.
Cette méthodologie sera testée de manière précise sur deux sites en région Bretagne et en région Hauts de France.
Le projet, en fonction des données existantes sur la façade Atlantique et Manche, fournira également de manière plus grossière des cartographies de la résistance des dunes au changement climatique sur ces façades.
SIPO-CO2
Titre du projet
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Elaboration et propriétés de monolithes de SIlice micro-mésoPOreux pour le stockage de CO2 et la séparation CO2/méthane : Etude expérimentale et modélisation multi-échelle
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Acronyme
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SIPO-CO2
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Mots clés (5 à 10)
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Monolithe, silice, fonctionnalisation controlée, modélisation multi-échelle, stockage, sélectivité, dioxide de carbone, methane
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Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
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Patrice Bordat
Docteur, Maître de conférences, HDR
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Organisme
Adresse
Téléphone
Email
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Université de Pau et des Pays de l’Adour, Institut des Sciences Analytiques et de Physico-Chimie pour l’Environnement et les Matériaux (IPREM, UMR CNRS 5254), 2 avenue du Président Angot, 64000 Pau
+33(0)559407857
patrice.bordat@univ-pau.fr
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Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
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Université de Pau et des Pays de l’Adour, IPREM (UMR CNRS 5254) et LFC-R (Laboratoire des Fluides Complexes et leurs Réservoirs, UMR 5150)
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Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
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Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)
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Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
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Coût prévisionnel total : 336 k€
Montant de l’aide demandée : 96 k€
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Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
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10 k€ de fonctionnement et 10 k€ de moyens humains, projet AMADEUS financé par l’Institut Carnot ISIFoR (01/2017-12-2018)
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Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
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36 mois
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Résumé
Le projet SIPO-CO2 a pour objectif de proposer des matériaux innovants et optimisés pour la récupération et le stockage à grande échelle du CO2 avec un fort pouvoir de sélectivité CO2/méthane. Mieux maîtriser les changements climatiques et préserver les ressources naturelles passent par la levée de verrous scientifiques et technologiques concernant la production raisonnée de CO2.
C’est dans ce contexte que s’insère ce projet en regroupant des équipes pluridisciplinaires dont les compétences reconnues en chimie et physique permettront de synthétiser par des procédés de chimie douce des matériaux monolithiques de silice poreuse à propriétés contrôlées pour le stockage sélectif du CO2.
Ce projet propose une étude approfondie multi-échelle de matériaux solides de silice à partir d’études expérimentales corrélées à des approches de modélisation dans le but d’identifier les facteurs physico-chimiques jouant un rôle clé dans la capture du CO2. Ce projet se décline en 5 tâches décrites et ont pour objectif d’une part de synthétiser des monolithes de silice à porosité et surface spécifique contrôlées, avec un traitement de surface pour moduler l’hydrophilie/hydrophobie mais aussi pour chimisorber les adsorbats et d’autre part de mieux caractériser :
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à l’échelle moléculaire, la diffusion et éventuellement la localisation du CO2 dans ces systèmes poreux par microscopie de fluorescence et par dynamique moléculaire,
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aux échelles microscopique et mésoscopique, la nature (libre ou physisorbée) de l’eau et sa quantité présente dans le matériau par calorimétrie, BET, ATG, et spectroscopie proche infra-rouge,
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à l’échelle macroscopique, l’adsorption de gaz purs (CO2, alcanes légers) et de leurs mélanges par un dispositif couplé manométrie/calorimétrie et par la modélisation thermodynamique classique qui peut être un outil utilisé en milieu industriel,
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à l’échelle industrielle, l’adsorption sélective massive et rapide et efficace du CO2.
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