La langue verte dans le roman du XIXe : la langue du peuple de Hugo à Zola
Dans les Misérables (1862), roman de Victor Hugo, il est un personnage qui porte magnifiquement cette langue verte : c’est Gavroche, l’enfant de la rue, au grand cœur qui représente la solidarité sociale et qui survit dans un monde hostile pour les faibles, en aidant plus faibles que lui. Il échange en langue argotique avec d’autres personnages comme Brujon.
Un autre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris (1831), nous fait entrer dans le monde de la misère sociale et découvrir ses codes et sa langue : la langue de la « cour des miracles ». Mais Victor Hugo n’est pas le seul à donner la parole au peuple de Paris.
Zola, également, dans l’Assommoir (1877), fait vivre les rues de Paris avec les jurons des femmes et l’argot des ouvriers, celui de Coupeau notamment ; romans qui ouvrent à l’exploration des procédés linguistiques mis en œuvre pour créer l’impression de « langue verte ».
Dostları ilə paylaş: |