Avant Propos



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Remerciements


Remerciements à Mr David Bellanger, maître de stage, pour son accueil, sa supervision, son soutien et sa disponibilité.


Remerciements à Antony Auffret, Anouck Hubert, Hélène Huet, Claire Jusseau, Mathieu Nicolas, et l’ensemble de l’équipe APDB, pour leur accueil, leur convivialité, leur appui et leur écoute.
Remerciements à Mme Sylvie Breton, enseignante tutrice, pour sa disponibilité et son soutien.
Remerciements à Mr André Sauvage pour avoir pris le temps de s’entretenir avec moi.
Remerciements à Mr Sébastien Piat pour avoir accepter de me rencontrer et me faire partager son expérience de l’animation scientifique.

Sommaire




Remerciements 1

Sommaire 2

Abréviations utilisées dans ce rapport 3

Liste des documents fournis en annexes 4

Introduction 5

1.Présentation 6

a) Contexte actuel 6

b) Définition de l’éco-habitat 6

c) Démarche Petits Débrouillards 7

2.Méthodes et matériels 8

a) Méthodes 8

α) La méthodologie de projet 8

β) projet sur l’éco-habitat 9

b) Matériels : constitution d’une malle pédagogique 10

α) Présentation 10

β) Détail d’une fiche expérience 11

3.Résultats et Discussion 13

a) La formation scientifique et technique 13

b) Le module sur l’éco-habitat 13

α) Le développement durable 13

β) L’architecture écologique 14

4.Conclusion 19

5. Bibliographie 20

6.Annexes 22



Abréviations utilisées dans ce rapport


ABRET : Association Bretonne pour la Recherche et la Technologie


ENSAB : Ecole Nationale Supérieur d’Architecture de Bretagne
INSA : Institut National des Sciences Appliquées
ENIB : Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest
UBS : Université de Bretagne Sud
UBO : Université de Bretagne Occidentale
UR1 : Université de Rennes 1
REEB : Réseau d’Education à l’Environnement de Bretagne
UBAPAR : Union Bretonne pour l’Animation des Pays Ruraux
ADEME : Agence De l’Environnement et de Maîtrise de l’Energie
CIELE : Centre d’Information sur l’Energie et l’Environnement
HQE : Haute Qualité Environnementale
EME : Ecole des Métiers de l’Environnement
AFPB : Association Française des Petits Débrouillards
APDB : Association des Petits Débrouillards Bretagne

Liste des documents fournis en annexes




Annexe 1 :

Carte de l’APDB pendant la durée de mon stage


Annexe 2 :

Pourquoi ce logo pour l’AFPD


Annexe 3 :

Exemple de fiche expérience présente dans la malle


Annexe 4 :

Exemple de fiche outil pédagogique


Annexe 5 :

Invitation à la visite de l’hôtel d’entreprise Robert Thebault 



Introduction


La notion d’environnement et plus spécifiquement de développement durable m’intéresse tout particulièrement. C’est pourquoi, j’ai fait le choix d’un parcours universitaire dans ce domaine. Ma formation à l’IUT m’a permis d’acquérir un grand nombre de connaissances théoriques, pratiques et techniques dans le domaine de la biologie et de l’environnement.

Le choix d’un stage au sein de la structure les Petits Débrouillards s’inscrit dans une volonté de poursuivre mon parcours universitaire par la licence professionnelle « médiation scientifique et éducation de l’environnement » de l’Université de Tours.

Les problématiques de ce stage au sein de l’APDB sont :

 Comment et pourquoi former le citoyen à l’éco-habitat ?

 Comment réaliser un projet d’éco-construction intégrant à la fois les dimensions économiques, sociales et environnementales dans la perspective d’un développement durable et solidaire ?


Ce stage a donc pour finalités de concevoir et de réaliser un module pédagogique sur la thématique de l’éco-habitat et de l’habitat durable, de développer des partenariats avec des professionnels et des entreprises de l’éco-construction. L’éco-habitat intégrant de nombreuses notions (gestion de l’eau, gestion de l’énergie, gestion des déchets…), je me suis appuyée sur des modules déjà existants :


  • malle eau

  • malle déchets

  • malle 1 degré de + (mallette pédagogique sur le changement climatique développée par l’ADEME et l’AFPD)


Dans une première partie, je définirai le concept « d’éco-habitat » en le replaçant dans le contexte actuel. Il sera également question d’établir le lien entre la démarche expérimentale des « Petits Débrouillards » et cette thématique.

Dans une seconde partie dénommée « matériels et méthodes », j’exposerai les outils et les moyens utilisés pour la conception et la réalisation de mon projet. Puis dans une partie « résultats et discussions », je ferai part des divers contenus de mon module pédagogique, puis je conclurai.

  1. Présentation




a) Contexte actuel

« Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » dixit Antoine de Saint-Exupéry. C’est de cette maxime vieille de près d’un siècle, qu’est inspirée la définition actuelle de la notion du développement durable. Celle-ci fut définie dans le rapport Brundtland, par la commission mondiale sur l’environnement et le développement en 1987.

Il s’agit d’un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : d’une part, le concept de " besoins ", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité ; d’autre part l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose pour répondre aux besoins actuels et à venir de l’environnement.

Puis, en 1992, lors du second sommet de la Terre, l’agenda 21 et la convention de Rio sont adoptés. D’autre part, les 3 piliers du développement durable viennent compléter la définition du rapport Brundtland : le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement.

En 2005, le protocole de Kyōto, sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre, est entré en vigueur. Mais ce protocole, extrêmement contraignant, n’a pas été ratifié par tous les pays et en particulier par les Etats-Unis.
Depuis quelques années, les médias évoquent de plus en plus la question de la protection de l’environnement et plus largement du développement durable. Cette médiatisation succède à la prise de conscience du déséquilibre planétaire engendré par les activités humaines.

Pour enrayer ce déséquilibre, de nouvelles pratiques émergent. Il s’agit notamment de l’agriculture durable, du développement des transports en commun ou encore de l’éco-construction.



b) Définition de l’éco-habitat

L’éco-habitat, notion apparue dans les années 60, consiste en un mode de réalisation ayant pour préoccupation la conception d’une architecture respectueuse de l’environnement actuel et celui des générations futures, tout en offrant un maximum de confort aux occupants. Cela implique de favoriser le choix de matériaux naturels, recyclables et respectueux de la santé de l’homme, le choix de la disposition des pièces …

Cette nouvelle forme d’architecture, qui peut permettre de développer en parallèle l’auto-construction, doit être enseignée au plus grand nombre, afin que chacun puisse en connaître tous les aspects et puisse développer son propre esprit critique.

L’éco-habitat regroupe un panel de techniques suivant la démarche HQE fondée sur 14 cibles principales telles que la gestion de l’énergie, la gestion de l’eau, le confort acoustique, le confort hygrométrique ou encore la qualité sanitaire des espaces.

Afin de répondre au mieux à ces différentes visées , l’éco-construction est basée, tout d’abord, sur les principes bioclimatiques (orientation des pièces selon leurs utilités, maximum d’ouvertures au Sud et minimum au Nord, utilisation du relief naturel pour se protéger des intempéries, utilisation des arbres caducs pour procurer de l’ombre en été et laisser passer le soleil en hiver, utilisation de brise soleil (avancé de toit qui n’empêche pas les rayons du soleil de pénétrer dans l’habitation lorsque le soleil se trouve bas dans le ciel c'est-à-dire en hiver, et qui les arrêtent lorsqu’il est haut dans le ciel comme c’est le cas en été).

Elle s’appuie également sur un choix judicieux de matériaux afin de réduire au maximum les dépenses énergétiques et l’impact écologique des bâtiments. Plusieurs critères sont à prendre en compte, comme par exemple : la densité du matériau, sa résistance et capacité thermique, son taux de saturation en eau, son hygroscopicité…. Le bois, le chanvre, la ouate de cellulose, le terre ou encore la paille sont des matériaux très utilisés en architecture écologique.

Pour finir, l’éco-construction c’est aussi l’utilisation de systèmes de récupération des eaux de pluies,de puits canadiens, de toilettes sèches, de tri des déchets ainsi que l’utilisation des énergies renouvelables (énergie solaire (solaire thermique/photovoltaïque), éolienne, hydrolienne, géothermique, biomasse…).

c) Démarche Petits Débrouillards



Logo AFPD

L


Les Petits Débrouillards
a démarche Petits Débrouillards s’appuie sur l’expérimentation, comme cela a été présenté dans l’avant-propos.  Mon travail pendant ce stage consiste donc en la mise en place d’un module pédagogique qui intègre l’éco-habitat à la démarche Petits Débrouillards. Cet objectif implique la réponse aux questions suivantes : Pourquoi et comment former le citoyen à l’éco-habitat ? Comment inscrire l’éco-construction dans une démarche de développement durable, prenant en compte, certes le côté environnemental, mais également les aspects sociaux et économiques ?


  1. Méthodes et matériels



a) Méthodes

Les objectifs et les finalités de ce stage sont la production d’un module pédagogique sur la thématique de l’habitat durable, le développement de partenariats avec des professionnels de l’éco-construction, des associations…, et la valorisation du projet.

Produire un module pédagogique consiste à concevoir et à réaliser une malle sur l’éco-habitat ainsi qu’un programme pédagogique sur l’habitat durable.

α) La méthodologie de projet

Tout action d’éducation à l’environnement peut s’inscrire dans une démarche de projet dans l’optique de faire évoluer les savoirs, les savoirs faire et les savoirs être. Le « projet » tel qu’il est défini dans un contexte éducatif est une construction dynamique orientée vers un but, dont on tire des enseignements.

Il s’agit ici d’une pédagogie de l’apprentissage basée, non pas sur la transmission d’un savoir par l’affirmation mais sur le déroulement d’une « recherche-démonstration-création » menée par l’apprenant et guidée par l’éducateur.
Schéma d’élaboration d’un projet :



Phase d’élaboration

Idée réflexion documentation élaboration des objectifs








Phase de réalisation



Planification maîtrise des risques organisation mise en pratique


β) projet sur l’éco-habitat

La mise en place d’un module pédagogique sur la thématique de l’habitat durable débute par une phase de réflexion et de préparation.

Une première étape est ainsi réservée à une recherche bibliographique de la thématique étudiée. Cette recherche s’effectue à partir de différents supports, multimédia et papier (études, ouvrages dédiés à la thématique). En parallèle, des rencontres auprès de professionnels ont été effectué.

Il s’agit de Mr André SAUVAGE, sociologue à l’ENSAB de Rennes, et expert pour la Région Bretagne dans une politique de développement durable (programme régional Eco Faur).

De plus, une visite de l'Hôtel d’entreprise Robert Thebault a été organisée en présence de l'architecte et du maître d'oeuvre à l'origine de la conception, dans le cadre des Journées Européennes du solaire par Ener’gence (point info énergie de Brest). Ce bâtiment, à ossature de bois, répond à de nombreux critères de l’HQE.

(cf. annexe 5)


Dans un second temps, le module pédagogique a été conceptualisé.

Rappelons que ce projet a pour but de développer une connaissance la plus objective possible, une capacité à observer, à comprendre et à agir ainsi qu’une acquisition de nouvelles attitudes vis-à-vis de la nature et de l’environnement. Il faut donc amener l’enfant à découvrir les différentes facettes de l’éco-habitat à l’aide d’un cheminement construit et logique.

Aussi, ce module pédagogique doit transmettre, par la démarche « Petits Débrouillards » des connaissances sur l'habitat durable tout en suscitant chez l'enfant une démarche de questionnement. Il s'agit donc pour la construction du corpus d'animation de ce dernier, de réfléchir à une méthodologie adéquate.
Les questions qu’il faut alors se poser :

Quels sujets décliner à partir de cette thématique ?

En deux mots, comment éduquer le citoyen à l’habitat durable ?
La notion d'éco-habitat a, au préalable, été analysée sous l'angle thématique, à savoir :
 Développement durable

 Principes bioclimatiques

 Choix des matériaux

 Intérêt de l’isolation

 Pollution de l’eau, de l’air, des sols,

 Santé


 Gestion des déchets

 Récupération des eaux de pluies, puits canadiens

 Energies renouvelables

 Confort

 Auto-construction

…
Suite à cette analyse thématique, les différentes notions sont articulées entre elles; ceci afin d'instaurer un déroulement d'animations logiques. Au sein de chaque sous-thème, un ensemble de contenu d’expériences scientifiques et d’outils pédagogiques est développé.


Puis, le projet doit être expérimenté. Il ne s’agit plus d’une étape de conception, mais davantage d’une étape de réalisation. Malheureusement, la mise en pratique de ce programme pédagogique sur l’éco-habitat n’a pas été possible pendant le déroulement de ce stage.
Cependant, ce projet sera restituer à l’ensemble de l’APDB.

En effet, de manière à valoriser ce travail et permettre une mutualisation et une transmission des ressources au sein de l’équipe, la malle éco-habitat va être présentée et filmée. Cette vidéo sera ensuite mise à disposition sur le forum ouvert à tous les animateurs Petits Débrouillards de Bretagne. De cette manière, l’ensemble des acteurs de l’APDB pourra se servir de ces ressources de manière autonome.



b) Matériels : constitution d’une malle pédagogique




α) Présentation

Ce stage au sein de l’APDB 29 m’a amené à constituer une malle sur l’éco-habitat.

Cette dernière se décline en 3 éléments:


  • U
    Exemple de fiche expérience
    n premier élément
    contenant des fiches expériences, des fiches outils, des fiches réalisations et des fiches jeux :


 Qu’est ce qu’une fiche expérience ? : on y trouve les objectifs pédagogiques et les mots clés en lien avec l’expérience. Puis, une liste de l’ensemble du matériel nécessaire au bon déroulement de l’animation ainsi qu’un exposé sur l’éventuelle préparation préalable de l’expérience.

Cette fiche reprend par ailleurs le déroulement par étapes de l’expérience, l’interprétation (observations et explications) ainsi que l’application possible dans la vie courante.

Pour finir, on y trouve des informations sur la mise en place de l’expérience.

(cf. annexe 3)

Une fiche outil pédagogique reprend également les objectifs et les mots clés liés à l’animation de ce dernier. Puis l’ensemble du matériel nécessaire et du déroulement y est résumé. On y trouve aussi des informations sur la mise en place de l’outil pédagogique et la façon de l’intégrer dans une animation plus large.

(cf. annexe 4)
Concevoir les plans puis une maquette d’une maison éco construite entre dans la trame d’une fiche réalisation. Celle-ci se présente de la même façon que les deux précédentes (objectifs, mots clés, matériel, mise en place de l’animation), mais comporte en plus une partie « descriptif général » de la réalisation et décline les différentes séquences nécessaires à l’élaboration de la réalisation technique.
 La fiche jeu reprend aussi les objectifs, les mots clés, le matériel, le déroulement et la mise en place du jeu.


  • Un second élément contient un ensemble de ressources sur l'habitat durable :

 Articles de presse écrite,

 Ressources Internet,

 Documentation obtenue auprès de professionnels et d'association,

 Ressources diverses

 Bibliographie de l’ensemble de livres, revues et sites Internet intéressant.




  • Un troisième élément, « une malle » au sens physique du terme, contient un ensemble de matériels pédagogiques nécessaires à l'animation de séances sur l'éco-habitat, des échantillons de matériaux ainsi que des livres concernant l'habitat durable, l'architecture écologique, les énergies renouvelables...

Cette malle nécessitant certains achats, un budget de 200€ a été alloué pour sa constitution. Mais cette malle n’étant en aucun cas exhaustive, elle est appelée à être complétée.



β) Détail d’une fiche expérience

Le premier élément de la malle éco-habitat contient une vingtaine de fiches expérience.

Une d’entre elles est détaillée ci-dessous :
Une des conditions de confort dans une habitation est de l’isoler du froid, comme du chaud provenant de l’extérieur. Y a-t-il un matériau qui isole mieux que les autres ? Quel est le meilleur moyen de s’isoler du froid ?
Objectifs pédagogiques :


  • Comprendre l’intérêt d’isoler les bâtiments

  • Distinguer les matériaux qui isolent mieux que les autres


Concepts scientifiques mis en jeu :

-Isolation d’un bâtiment (acoustique, thermique)

-gestion de l’énergie
Matériel :

-1 thermomètre de jardin

-1 morceau de tissu

-du papier aluminium

-1 sac en plastique

-1 bout de vêtement en laine usagé

-1 réfrigérateur

-1 feuille de papier

-1 crayon
La manipulation :


  1. A l’aide du thermomètre, mesure la température de l’air de la pièce puis note-la sur la feuille.

  2. Enveloppe le thermomètre dans le tissu puis pose-le dans le réfrigérateur. Au bout de 3 minutes, sors-le et note immédiatement la température qu’il indique.

  3. Attends que le thermomètre revienne à la température de la pièce, puis entoure-le avec le papier aluminium et pose-le 3 minutes dans le réfrigérateur. Note alors sa température.

  4. Recommence la même opération avec le sac en plastique puis la laine.

  5. Remarque t-on des différences entre les températures mesurées ?


L’interprétation :
Observations : La température obtenue avec le morceau de laine est la moins basse.
Explications : La laine est un bon isolant thermique car de l’air est emprisonné dans ses fibres, ses brins et ses mailles. L’air sec étant un bon isolant, il ne conduit pas bien la chaleur. Il empêche donc les variations rapides de température. Par contre, si l’on mouille les matériaux utilisés, on se rend compte qu’ils laissent mieux passer le froid. En effet, l’eau conduit bien mieux la chaleur que l’air sec.
L’application :
Comme la laine, le polystyrène est un matériau qui emprisonne l’air. Il existe d’autres matériaux aussi performants et plus écologiques à base végétale (bois, liège, paille, chanvre, cellulose de papier) ou encore laine de mouton.

C’est pourquoi ils sont utilisés dans les maisons pour isoler, afin de diminuer considérablement les pertes de chaleur au niveau des murs (en contact avec l’extérieur) et des planchers, notamment ceux qui séparent les pièces habitables des greniers et des caves ou des sous-sols.

Ceci permet de diminuer d’autant sa consommation d’énergie pour chauffer sa maison.

Le double-vitrage des fenêtres contient également une couche d’air emprisonné entre 2 plaques de verre, ce qui évite les échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur.

Bien isoler son habitation permet de moins gaspiller d’énergie et, ainsi, de moins participer à l’augmentation de l’effet de serre et du réchauffement climatique.
En savoir plus :
Dans un habitat, 30% des déperditions se font par la toiture, 25 % par les murs et 10% par les ponts thermiques. Isoler une partie seulement du bâtiment présente une certaine efficacité, mais entraîne une augmentation des pertes par les parties moins isolées. Il faut donc que l’isolation soit le plus homogène possible. C’est pourquoi, l’isolation extérieure des murs constitue la meilleure isolation et par la même occasion un excellent investissement à faire.

La plupart du temps, il sera plus avantageux pour vous et pour la planète d’isoler votre habitat par l’extérieur plutôt que de remplacer votre système de chauffage.

Cependant, encore aujourd’hui en France, de nombreux bâtiments présentent une isolation par l’intérieur!

  1. Résultats et Discussion

Dans cette partie, la formation scientifique et technique nécessaire à la réalisation de ce stage sera présentée. Puis le contenu du programme pédagogique sur l’éco-habitat sera exposé.


a) La formation scientifique et technique




L’association Les Petits Débrouillards propose une formation à l’animation scientifique et technique. Cette dernière comporte huit jours de formation, comprenant deux jours appelés « les débrouillardises », on l’on découvre l’association, ses activités, sa philosophie, ses pratiques pédagogiques, son environnement social et éducatif, quatre jours de formation aux sciences (comment elles se font, comment adapter la démarche scientifique en animation, où trouver des ressources…), à l’éducation et à la pédagogie en tenant compte du contexte environnemental et social de l’animation, des enjeux de société liés à la culture scientifique. Pour finir et valider cette formation, un stage de 15 heures d’animation est requis.



Plaquette de présentation de la formation à l’animation scientifique de l’APDB


b) Le module sur l’éco-habitat




α) Le développement durable

Comme il est important d’intégrer l’éco-habitat dans une notion de développement durable et plus particulièrement d’habitat durable, ce module se doit de traiter les aspects sociaux et économiques de l’habitat. En effet, construire écologique n’a pas beaucoup d’intérêt si ça ne s’intègre pas dans une réelle démarche de préservation de l’environnement et de développement social commun. D’autre part, ce n’est pas intéressant de promouvoir l’éco-construction, si ce n’est accessible qu’à une faible proportion de la population.


Les 3 piliers du développement durable

C


’est pourquoi, la première partie de ce module sera consacrée à l’éducation au développement durable : Qu’est ce que c’est ? Quels en sont les 3 piliers ? Pourquoi est ce important d’éduquer la population au développement durable, comment faire, au quotidien, pour entrer dans cette démarche?...

Dans cette première partie, il s’agira d’une part, de traiter de la mixité sociale interculturelle, intergénérationnelle… ainsi que de l’habitat collectif.

D
http://radicarl.net/wp-content/uploads/images/graphiques/620px-Developpement_durable.svg%20copy.jpg

’autre part, il faudra parler de l’investissement (économique) nécessaire à la construction d’une maison écologique mais également de l’équilibre financier obtenu après plusieurs années grâce aux économies d’énergie. Il faudra donc faire travailler l’enfant sur l’amortissement et sur les gains à long terme.

C’est dans cette première partie également, que l’enfant sera amené à calculer son empreinte écologique, afin de prendre conscience de son impact et plus généralement de l’impact anthropique sur notre planète Terre.

Il s’en suivra une appropriation des gestes du quotidien que l’on peut effectuer pour éviter un gaspillage, parce qu’il ne faut pas oublier que l’énergie la plus respectueuse de l’environnement c’est celle que l’on ne consomme pas ! Cet atelier peut être valorisé de la manière suivante : mise en scène des différents gestes (à faire et à ne pas faire) que l’on photographie et que l’on retransmet sur un grand panneau.
Pour finir, c’est au sein de cette première partie, que seront traités les questions relatives à l’effet de serre, au réchauffement climatique, à la montée du niveau de la mer ainsi que les gaz à effets de serre. Le but étant de parler, globalement des problématiques (« médiatisées ») actuelles. De nombreuses expériences existent déjà sur ce sujet, comme par exemple l’expérience « effet de serre », l’expérience « gonfler un ballon sans souffler dedans » (réaction chimique entre le bicarbonate de sodium et le vinaigre qui permet de montrer la formation du dioxyde de carbone), l’expérience qui explicite la différence entre la fonte des glaces de l’Arctique et l’Antarctique…
Certes le pilier environnement du développement durable sera énoncé et évoqué dans cette première partie, mais il ne sera traité, de manière plus assidue et plus complète, que dans la seconde partie.

β)
Maison HQE du quartier du Menguen à Brest
L’architecture écologique

La seconde partie de ce module s’orientera sur l’architecture écologique en général. Etant donné la classification déjà existante des 14 cibles HQE, il semble logique de s’inspirer de ces axes d’entrée pour développer un module pédagogique sur l’éco-habitat.

La classification HQE comprend 2 grands thèmes : « maîtriser les impacts » et « créer un environnement intérieur satisfaisant », puis est subdivisée en sous thèmes : l’éco-construction, l’éco-gestion, le confort et la santé.
Maîtriser les impacts sur l’environnement extérieur
Eco-construction

Dans la partie de l’éco-construction, il s’agit de s’intéresser aux principes bioclimatiques :

- Orienter l’habitation vers le Sud,

- Profiter de l’environnement (haies pour se protéger, utilisation des arbres caducs, utiliser les brises soleil…).

Cela concerne également les procédés et produits de construction c'est-à-dire propriétés des matériaux, typologie des matériaux utilisés pour l’habitat, procédés de production et de construction, énergie grise, choix des matériaux…

C’est aussi à ce moment là qu’il peut être intéressant de parler des différents types d’habitats dans le monde. Par exemple, il peut être demander aux enfants de replacer

différents types d’habitats sur un planisphère afin d’expliquer l’intérêt de faire des habitations adaptées au climat, et de choisir des matériaux disponibles aux alentours pour réduire au maximum l’impact écologique négatif d’une construction.
Cette partie comprend également la gestion des nuisances de chantier, mais il ne semble pas très intéressant et pertinent de développer cette notion en animation.
Eco-gestion

Ensuite, la partie éco-gestion comprend la gestion de l’énergie, la gestion de l’eau, la gestion des déchets d’activités ainsi que l’entretien et la maintenance.

Pour parler de la gestion de l’énergie, il est nécessaire de commencer par traiter des énergies de l’habitat par le biais de la chaîne de l’énergie et des différents appareils et usages consommateurs en énergie. Il en découle alors la question suivante : quelles sont les différentes sources d’énergie (énergie éolienne, énergie électrique, énergie hydraulique, énergie nucléaire…) ?

Il s’en suit une découverte de ce qu’est une énergie renouvelable et une énergie non renouvelable. De nombreuses expériences permettent une découverte, par la démarche expérimentale, du fonctionnement des différentes énergies (cf. : « comment faire tourner une hélice », « le chauffe-eau solaire », « la chaleur de la terre », « fabriquer de l’électricité avec de la lumière »…). Il s’agit ensuite d’exposer les avantages et inconvénients des diverses sources d’énergie, quelles soient renouvelables ou non.

Mais gérer l’énergie, c’est également diminuer ses besoins énergétiques. Cela passe évidemment par une réduction de sa consommation énergétique dans ces gestes quotidiens (notions déjà développées dans la première partie traitant du développement durable) mais aussi par une construction de son habitation plus écologique.

C’est à ce moment là que seront traitées les solutions techniques que l’éco-construction peut apporter. Pourquoi orienter les pièces à vivre au Sud et les pièces de service au Nord, pourquoi développer un maximum d’ouvertures au sud, pourquoi développer une meilleure isolation de nos habitations, quels matériaux choisir, pourquoi utiliser une ventilation double flux, est ce vraiment une solution ?...


L’éco-gestion passe aussi par la gestion de l’eau. Certes cette dernière passe par la mise en place de solutions techniques comme les réseaux d’eau potable, les usines d’assainissement… mais surtout par une diminution de notre consommation en eau dans nos gestes quotidiens. En effet, il est important de faire prendre conscience à l’enfant de la rareté de l’eau potable et de la répartition inégale de cette richesse dans le monde. Pour la plupart des français, il suffit d’ouvrir un robinet pour avoir accès à de l’eau potable alors que dans certains pays, il faut se déplacer jusqu’au puits, pomper l’eau puis la porter sur le dos pour la ramener au lieu d’habitation. Cela permet de réaliser l’importance de la valeur de cette ressource. Globalement, les français et plus généralement les occidentaux sont conscients du prix de l’eau potable mais pas de sa valeur.

D’autre part, une maison écologique est généralement équipée d’un système de récupération des eaux de pluie. Cette eau peut servir aux systèmes sanitaires (WC, machine à laver…), à l’arrosage des jardins… Selon l’endroit où se déroule l’animation, il peut être intéressant de valoriser cette partie, en installant un système de récupération des eaux de pluies dans la cour de l’école par exemple afin d’arroser les jardins.

En outre, l’eau est une thématique sur laquelle des personnes ont déjà travaillé. Il existe donc déjà un contenu d’animation au sein de l’APDB (malle eau, exposition « l’eau des loustics »).
D’après la classification HQE, l’éco-gestion prend également en compte la gestion des déchets de chantiers. En tant que Petits Débrouillards, développer du contenu sur ce sujet ne présente guère d’intérêt.

Par contre, dans le cadre de ce module pédagogique sur l’éco-habitat, il est davantage pertinent d’élargir cette notion de gestion des déchets de chantiers à celle de la gestion des déchets des ménages. En effet, l’habitat durable passe aussi par une gestion contrôlée de sa production de déchets : diminution de sa production de déchets, installation d’un système de tri…

Pour sensibiliser à cette thématique, il est intéressant de débuter par l’échelle de dégradation de différents types de déchets (présenter une échelle allant de 1 mois à 4000 an et un ensemble de produits et matières (épluchure de banane, sac plastique, chewing-gum (5 ans), polystyrène (1000 ans), verre (4000 ans)…) et demander au participant de replacer l’image selon son temps de dégradation). Cela permet une première approche du monde des déchets, une prise de conscience de la longévité de nombreux produits et surtout l’impact de l’homme dans sa vie de tous les jours. Suite à cela, on peut présenter au participant un ensemble de déchets et lui demander de trier. Cela permet de traiter du pourquoi et du comment trier. Les différentes structures de valorisation des déchets peuvent être introduites à ce moment-là (usines d’incinération, usines de compostage, décharges de classe 1, 2 et 3…). Une malle déchet a également été constituée, et du contenu pédagogique sur cette thématique existe déjà.



Echelle de dégradation des déchets

admin.net6.fr/datas/uimm/fichier//CITE/lettre%20octobre%202007/dossier%20recyclage.pdf

Pour finir, la partie éco-gestion prend également en compte l’entretien et la maintenance. Il s’agit ici de construire un bâtiment de manière à ce que les éléments mobiles, les vitrages… soient faciles d’accès. D’un point de vue éducatif, il n’est pas très pertinent de s’attarder sur ces notions. Elles peuvent, cependant, être énoncées et explicitées.


Créer un environnement intérieur satisfaisant
Cela comprend une optimisation du confort des habitants mais également une limitation des risques pour la santé liés à l’exploitation des bâtiments. En animation sur la thématique de l’éco-habitat, il convient de parler du confort hygrothermique (température et humidité) et de la qualité de l’air. C’est à ce moment là que l’on pourra parler des différents matériaux de finition tel que les matériaux de revêtement ou encore les peintures (émissions de COV et de solvants).

Le confort de l’occupant passe également par le bien-être acoustique. Il est donc fondamental que l’isolation phonique soit réalisée correctement. Une malle « son » existe déjà et permet d’expliquer plusieurs principes physiques du son. Il serait donc judicieux de s’appuyer sur cette dernière pour travailler des contenus d’animation sur le confort acoustique au sein d’une habitation.

Le confort visuel peut être évoqué au début du module lors de la présentation des 14 cibles HQE mais il ne semble pas y avoir grand intérêt à le développer au sein d’une animation.

Par contre, la domotique (« ensemble des technologies de l'électronique, de l'informatique et des télécommunications utilisées dans les habitations » : définition de Wikipédia) permet d’améliorer le confort des occupants et de réaliser des économies d’énergie. C’est pourquoi, il peut être intéressant de le développer au sein de ce module.

Une maison en construction
Pour finir ce module sur la thématique de l’éco-habitat, les participants seront amenés à faire l’ébauche de leur maison écologique idéale. Les différentes étapes de la construction d’une habitation seront traitées (outil pédagogique « une maison en construction ») ainsi que les divers corps de métiers intervenant de l’élaboration à la finition.

C’est à ce moment là que l’auto-construction pourra être développée (Amaury, un stagiaire de l’EME réalisant son stage au sein de l’APDB 56, ayant approfondi cette thématique).

Après un retour en groupe, il serait intéressant d’amorcer une discussion afin que les participants puissent échanger sur les choix de conception de la maquette de maison écologique qu’ils vont réaliser tous ensemble. Et comme « choisir c’est renoncer », cela va aboutir vraisemblablement à un débat au sein duquel les différents participants seront amenés à faire des concessions.

Lorsque l’ensemble des participants est en accord avec les plans de la maquette, ce module se termine avec l’élaboration de cette dernière.




Réalisations techniques conçues par des enfants lors des cité débrouillardes 2007 à Rennes



  1. Conclusion


Cette recherche a pour finalité d’amener le participant à prendre conscience de l’importance du bâtiment dans les rejets anthropiques des gaz à effets de serre et des solutions techniques que l’on peut mettre en place pour diminuer cet effet.



Il ne s’agit, en aucun cas, de transmettre une pensée toute faite, mais davantage d’amener le citoyen à réfléchir sur ces propres fonctionnements et contradictions. L’éducation à l’environnement vise à impliquer les individus dans une démarche de découverte, de protection et de gestion du patrimoine naturel mais aussi dans une démarche d’enrichissement de la personne. Ce travail sur l’éco-habitat permet donc à chaque individu de se forger sa propre opinion sur cette nouvelle forme d’architecture.

Au sein de ce module, la notion d’éco-quartiers n’est pas du tout développée. Cela pourrait faire l’objet d’une autre partie qui ouvrirait sur des notions de gestion des transports en commun, mise en place de commerces de proximité, vie en collectivité…

Eco-quartier Bedzed à Londres Eco-quartier Vauban à Fribourg


http://blog2b.hosting.dotgee.net/blog/w-content/uploads/Urbanisme/fribourg_vauban.JPG

http://ecologieurbaine.files.wordpress.com/2008/02/bedzed.jpg


  1. Bibliographie



Livres et revues
KUR Friedrich. L’habitat écologique. Quels matériaux choisir ? Mens : Terre Vivante, 1998, 2006,189 pages.
MICHEL BERNARD. Le quartier Vauban. S!lence, 2008, n° 358, pp. 5-13.
BRETAGNE VIVANTE. 1, 2,3… Soleil ! L’hermine Vagabonde, 2005, n°30
MIGNON Olivier, LENOIR Aurélie. La maison à petits pas. Luçon : Actes Sud Junior, 2008, 79 pages.
LELOY Claire, LE NEOUANIC Lionel. Votre habitat naturel. Toulouse-Labège : Editions Plume de carotte, 2006, 50 pages. (Et si on vivait autrement ?)
PINCE Robert, LE NEOUANIC Lionel. Les Energies renouvelables. Toulouse-Labège : Editions Plume de carotte, 2008, 48 pages. (Et si on vivait autrement ?)
ADEME. Guide de projets éducatifs à l’environnement. Paris : ADEME Editions, 2003, 172 pages.
RESEAU ECOLE ET NATURE. Eduquer à l’environnement par la pédagogie de projet. Paris : l’Harmattan, 1996, 191 pages. (2ème édition)
APDB. Dossier de présentation Les Petits Débrouillards Bretagne. Rennes, 10 pages.
DARAGON Bertille. Habicoop, pour soutenir un autre vivre ensemble. S!lence, 2008, n°358, pp. 14-16.

Multimédia
APPROCHE ECO-HABITAT. Bienvenue sur le site ! Quelques suggestions de navigation… [en ligne]. Disponible sur : <http://approche-ecohabitat.org/>
LES PETITS DEBROUILLARDS BRETAGNE. Accueil [en ligne]. Disponible sur < http://www.wikidebrouillard.org/index.php/Accueil>
MAISON CONCEPT ENERGIE. Bienvenue sur maison concept énergie [en ligne]. Disponible sur : < http://www.maison-concept-energie.fr/index.php>
EMPREINTE. Promotion de l’habitat passif à faible impact écologique [en ligne]. Disponible sur < http://www.habitat-ecologique.org/accueil.php>
LE MONITEUR. L’actualité et les services de la construction [en ligne]. Disponible sur < http://www.lemoniteur-expert.com/>
WELEM éco-habitat. Votre spécialiste en énergies renouvelables [en ligne]. Disponible sur < http://www.sarlsbcm.com/>
ANNUAIRE éco-construction. Annuaire des sociétés, services et prestataires de l’éco-construction [en ligne]. Disponible sur < http://www.annuaire-ecoconstruction.com/>
WIKIPEDIA. Ecoconstruction [en ligne]. Disponible sur

< http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coconstruction>

  1. Annexes



Annexe 1 : Equipe de l’APDB pendant ma période de stage :


Annexe 2 : Pourquoi ce logo pour l’AFPD :

D’où germent les idées ?

À l’opposé d’un doute paralysant

ou d’un questionnement stérile,

Les Petits Débrouillards

cherchent à faire avancer un questionnement «productif».

Il s’agit d’amener les publics les plus larges

à s’interroger pour + de connaissance, + d’implication

de chacun mais aussi + d’actions.

Affirmer ?=+, c’est rappeler qu’il n’est pas de question

qui ne mérite d’être posée, préalable nécessaire



à ce que la science devienne enfin l’affaire de tous.


Annexe 3 : exemple de fiche expérience :
A l’abri du vent

Comment construire sa maison en profitant de l’environnement ?
Objectifs pédagogiques :

  • Découvrir un des principes du bioclimatisme


Mots-clés :

Bioclimatisme/éco-habitat/environnement/vent
Description de l’expérience

Matériel

-1 boîte à chaussures

-du fil

-du papier

-des rameaux d’arbres épineux de 10cm de long

-2 barres de pâte à modeler

-1 sèche-cheveux

-1 paire de ciseaux

-de la farine

Préparation préalable de l’expérience

Prépare la boîte avec des bandelettes de papier.
La manipulation

  1. Recouvre de farine le plancher de la boîte

  2. Prépare 2 haies en enfonçant les rameaux dans les 2 barres de pâte à modeler.

  3. Mets en marche lentement le sèche-cheveux à 30cm de la boîte seule. Installe la première haie à 10cm de l’entrée de la boîte.

  4. Vois-tu une différence dans la réaction des bandelettes et de la farine entre avant et après la pose de la haie.

  5. Ajoute la seconde haie à l’entrée de la boîte. Qu’observes-tu ?


L’interprétation

Observations : Les bandelettes et la farine ne bougent pas de la même manière lorsqu’il y a des haies ou lorsqu’il n’y en a pas.

Sans les haies, le vent fait s’envoler la farine et les bandelettes de papier.
Explications

Grâce à la première haie, les petites bandelettes de papier sont protégées à l’avant de la boîte et la farine vole beaucoup moins ;

Mais plus loin dans la boîte, les bandelettes continuent à bouger et la farine à s’envoler. Grâce à la seconde haie, le vent ne dérange plus ni les bandelettes, ni la farine.

L’application

Construire sa maison en s’appuyant sur l’environnement existant est l’un des principes du bioclimatisme. Il s’agit par exemple, d’utiliser les haies d’arbustes pour se protéger des intempéries ou des arbres caducs (ce type d’arbre permet de procurer de l’ombre en été et de laisser passer le soleil en hiver (grâce à la chute de ces feuilles).


Mise en place de l’expérience

Espace nécessaire :

Nombre d’animateurs requis :

Durée :

Public cible :

Cadre d’animation cible :
Utilisation dans une animation « Eco-Habitat »

Atelier 1

Atelier 2

Programmes pédagogiques associés :

Annexe 4 : exemple de fiche outil :
Une maison en construction

Objectifs pédagogiques :

  • Découvrir les différents éléments et étapes de construction d’une habitation individuelle. Les ordonner

  • Découvrir la multiplicité des secteurs professionnels impliqués dans les chantiers de construction.


Mots-clés :

Construction / chantier / étapes de construction / acteurs


Description de l’Outil pédagogique

Type d’outil

Jeu de construction interactif, cartes de jeu


Matériel

Ce jeu est constitué de plusieurs éléments :



  • Des cartes « étapes de construction »

  • Une maison en kit

  • Des cartes « obstacles »

  • Des cartes « à vous de construire »


Les cartes « Etapes de construction »

Cartes décrivant les étapes de construction, à ordonner par ordre chronologique

Ces cartes sont distribuées par l’animateur en première partie d’animation

Selon l’age des enfants, certaines cartes peuvent être considérées comme subsidiaires


Nombre de cartes : 11

Etapes initiales : terrain / plan / permis de construire / réseaux (électricité, eau) / fondations / murs / toiture / isolation thermique / ouvertures (fenêtres, porte) / électricité, eau / aménagements intérieurs
La « Maison en kit »

Jeu de construction, comprenant des éléments correspondant à chaque étape de construction. Le kit permet de vérifier, de manière interactive, l’ordre des cartes « étapes de construction » et de le modifier si nécessaire

Ces éléments sont utilisés en deuxième partie d’animation
Nombre d’éléments : 11

Eléments initiaux : boite de sable / plan / permis de construire / cables réseaux (tuyaux)/ planche (avec trou) / murs / toiture / revêtement / cadre de fenêtre, porte / fils électriques / tapis, meubles

Eléments complémentaires (pour une phase d’approfondissement) : carton, papier, morceaux de bois…
Les cartes « Obstacles »

Cartes correspondent à des intempéries, des accidents pouvant se produire à différentes étapes de construction.

Ces cartes sont distribuées par l’animateur lors de la construction de la maison en kit. Elles permettent entre autres de réordonner les étapes de construction.
Nombre de cartes : 5

Cartes initiales : permis de construire refusé (pour documents manquants) / orage / ouvrier mécontent / vitre cassée…

Les cartes « A vous de construire »

Cartes vierges, qui permettront d’approfondir le jeu sur différents thèmes : les éléments de construction (type cheminée…), les métiers…


Déroulement

  1. Les étapes de construction

  • Distribuer les cartes « étapes de construction ».

  • Les ordonner, discuter.

  1. La Maison en kit.

  • Distribuer les éléments de construction.

  • Construire la maison selon l’ordre indiqué par les cartes étapes.

L’animateur peut présenter des cartes « obstacles » à tout moment, pour discuter, réordonner les cartes « étapes » si nécessaire

  1. Approfondissement

  • Définir d’autres éléments, étapes de construction ou bien d’autres obstacles. Les noter sur les cartes « à vous de jouer ».

  • Construire les éléments correspondant (avec du matériel complémentaire), l’ajouter à la maison en kit.


Exemples d’éléments de construction : la cheminée, la barrière du jardin…, l’escalier

Exemples d’étapes complémentaires : construire 1 étage avec des escaliers, aménager un jardin avec des arbres, construire un garage, construire une cheminée, ajouter des gouttières

Exemples d’obstacles : glissement de terrain, canalisation bouchée  détruire l’escalier, panne d’électricité, l’escalier s’écrase…

Mise en place de l’Outil pédagogique

Espace nécessaire : 2 tables

Nombre d’animateurs requis : 1 animateur

Durée : de 15 minutes à 1 heure
Public cible : enfants de 8-12 ans

Cadre d’animation cible : ponctuelle, ministages, scolaires, Cité Débrouillarde…

Utilisation dans une animation « Vivre ici ou la »

Atelier : Construire

Sous thème : Démarche de construction
Programmes pédagogiques associés :

Autres utilisations du jeu :

Annexe 5 : invitation à la visite de l’hotel d’entreprise Robert Thebault :

Avant Propos :

Mouvement associatif né en 1981 au Québec et implanté en France dès 1986, les Petits Débrouillards se sont développés à l’échelle nationale, par l’intermédiaire d’associations régionales (Alsace, Aquitaine, Auvergne, Corse, Guadeloupe, Ille de France, Ile de la Réunion, Normandie, Pays de le Loire, Rhône Alpes…). Ces associations intègrent la Fédération Internationale des Petits Débrouillards regroupant 14 pays (Allemagne, France, Suisse, Belgique, Algérie, Liban, Maroc, Tunisie, Emirats, République Tchèque, République Slovaque, Canada, Mexique, Russie). Les Petits Débrouillards sont un réseau associatif regroupant 19 associations régionales, 160 salariés et 3.000 volontaires.


Il s’agit d’une association d’éducation populaire dans le domaine des sciences et techniques. Sur le plan régional, elle est agréée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Ministère de l’Education nationale. Elle est partenaire des principaux acteurs de culture scientifique et technique (ABRET, Espace des sciences, Planète Sciences…), d’établissement d’enseignement supérieur (ENSAB, INSA, ENIB, UBS, UBO, UR1) et d’éducation à l’environnement (REEB), d’associations d’éducation populaire (UBAPAR) ainsi que de structures de loisirs.

Les Petits Débrouillards interviennent sous forme d’ateliers réguliers (clubs et ateliers périscolaires), d’animations ponctuelles (mini stages, week-end scientifique, journée de découverte, séjour et projets scolaires), et d’animations évènementielles (animation de rue, participation aux évènements locaux et nationaux comme par exemple le village des sciences à Brest).

Ils organisent également des formations à l’animation scientifique et technique qui s’adressent à toute personne souhaitant se familiariser avec la pratique d’activités de loisirs scientifiques par le biais d’une démarche expérimentale et ludique.

Ils proposent des activités scientifiques et techniques sur diverses thématiques telles que le littoral, les déchets, l’alimentation, les transports, les fusées, l’optique, la sensibilisation à l’environnement ou encore la police scientifique…

La pédagogie des Petits Débrouillards est centrée sur la démarche expérimentale.

En effet, la réalisation d’expériences simples et ludiques donne aux jeunes et au moins jeunes de tous les horizons l’occasion de se forger un regard curieux et informé sur le monde qui les entoure, ce qui participe à la formation de citoyens actifs, capables d’opinions réfléchies et critiques.



La démarche Petits Débrouillards se nourrit de réflexions contemporaines sur l’éducation, l’apprentissage et les loisirs et suit les tendances sociétales. C’est pourquoi, ils s’intéressent actuellement à la thématique « habiter ». Cette notion très vaste, regroupe à la fois les aspects de l’urbanisme, de l’architecture, des transports, des énergies, de l’eau, de la citoyenneté, de la culture, de l’environnement… Plusieurs personnes du pôle Bretagne travaillent donc sur cette même thématique en l’abordant différemment (auto-construction, éco-construction, territoires…). Tout cela va permettre d’aboutir à un projet régional appelé « Vivre ici ou là », regroupant les productions de chacun.



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