Budget prévisionnel
Le budget prévisionnel est présenté ci-après. Pour la phase expérimentale de deux ans, il s’élève à 1 825 kF dont 1 091 restant à financer.
Une simulation a été réalisée pour les trois années suivantes en envisageant une montée en charge progressive du programme pour atteindre une trentaine de supports de formation réalisés par an.
Les financements recherchés (1 091 kF pour la phase expérimentale) seront issus de partenaires financiers privés (fondations ou entreprises) et de bailleurs de fonds publics. Des négociations sont actuellement entamées avec plusieurs de ces structures.
Présentation des partenaires actuels du projet
Nous présentons ici les quatre écoles d’ingénieurs, qui ont participé aux réflexions avec ISF dès l’origine du programme IDMF.
Le projet est présenté actuellement à d’autres établissements d’enseignement au Nord comme au Sud qui pourront y adhérer dans les prochains mois.
ENSAM (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers)
L'Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, de type grand établissement, placé sous la tutelle du Ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Chaque année, près de mille ingénieurs généralistes, formés au génie mécanique et au génie industriel sont diplômés à l'ENSAM.
L'ENSAM constitue une composante dynamique du groupe Arts et métiers, lequel comprend également la Société d'Etudes et de Recherche de l'ENSAM, l'Union des élèves (UE ENSAM), et la Société des Ingénieurs Arts et Métiers qui regroupe les anciens élèves de l'ENSAM.
INPG (L'Institut National Polytechnique de Grenoble)
L'INPG Grenoble, est un établissement d'enseignement supérieur public. Il fédère neuf écoles d'ingénieurs, un Cycle Préparatoire Polytechnique, un Centre Universitaire d'Education et de Formation des Adultes, plus de 30 laboratoires, et un Collège Doctoral en Sciences de l'Ingénieur.
Relations industrielles et relations internationales sont deux axes essentiels de la politique de l'établissement, qui représente aujourd'hui, avec 1 000 nouveaux ingénieurs diplômés par an, le premier pôle français de formation d'ingénieurs.
INSA Lyon (Institut National des Sciences Appliquées de Lyon)
Cet établissement public d'enseignement supérieur, avec plus de 3 800 élèves ingénieurs possède un axe de développement technologique de dimension européenne.
Son centre actif de recherche scientifique se compose de 800 étudiants en 3ème cycle, 31 laboratoires de recherche dont la moitié est associée aux grands organismes de recherche (INRA, INSERM, CNRS), et enfin 19 formations doctorales.
UTC (Université Technologique de Compiègne)
Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, l'UTC occupe une place de premier plan dans l'activité régionale, nationale et internationale.
Sa politique de recherche qui s'appuie sur des contrats industriels, forme la base de cette réussite. Un partenariat étroit unit depuis des années de nombreuses entreprises aux chercheurs et aux étudiants de cette Grande Ecole.
Différents services conjuguent leurs compétences pour entretenir, développer et valoriser ces échanges.
Aujourd’hui, l’UTC forme 500 ingénieurs diplômés par an et regroupe plus de 3 200 étudiants, 5 branches d'enseignement, 21 filières et plus de 220 enseignants-chercheurs.
LES FORMATIONS DANS LES DOMAINES DE L’ENVIRONNEMENT :
REFLEXION SUR LES CURRICULUMS.
FRANC Bruno ; SIVADE André
ERES-LRDS* / DIFED** - Université MONTPELLIER II
*Equipe de Recherche sur l’Enseignement des Sciences – Laboratoire de Recherche en Didactique des Sciences
**Dynamique Interuniversitaire de Formation sur l’Environnement et le Développement
« Travailler dans l’environnement », c’est le souhait, souvent déconnecté de la réalité, de très nombreux jeunes. Ce désir les emmène à se poser la question du cursus de formation leur permettant de satisfaire leurs aspirations.
Face à cette demande, il est d’abord important de clarifier cette notion de « métiers et emplois de l’environnement » (en précisant en particulier la distinction « métiers de la nature » et « métiers de l’environnement » et en sortant d’une conception consistant à associer uniquement « métiers de l’environnement » et formation scientifique), puis de faire un inventaire des types de curriculums permettant de prendre en compte les spécificités des domaines de l’environnement. Une association montpelliéraine, la DIFED, ayant pour objectif de promouvoir les approches globales des problématiques liées à l’environnement et au développement a d’ailleurs mis en place un dispositif d’information conseil visant à mieux informer les lycéens et étudiants sur les formations et l’emploi dans les secteurs de l’environnement.
Dans le cadre de cet article nous présentons à la fois une réflexion sur les difficultés de définir l'emploi et les formations environnement, et la très grande diversité des formations à travers quatre types d’itinéraires très différents, mais ayant la particularité de permettre de " gagner sa vie en protégeant l'environnement".
Définir emploi et formation environnement
La prise en compte de l’environnement dans la plupart des activités humaines est un phénomène récent. Le mot environnement lui même n’est entré dans les dictionnaires que vers 1960, et le ministère de l’environnement n’a été créé en France qu’en 1971. Cette percée de l’environnement s’est propagée au monde de la formation depuis le début des années 1990 avec la mise en place de très nombreux enseignements, en réponse à la demande du marché de l’emploi et de très nombreux jeunes attirés par les « métiers de l’environnement » mais aussi à l’effet de mode.
La première chose importante dans le cadre de cette réflexion consiste à bien prendre en compte toutes les dimensions de la définition de l'environnement ( "l'environnement correspond à l'ensemble des éléments, qui dans la complexité de leurs relations, constituent le cadre, le milieu et les conditions de vie de l'Homme, tels qu'ils sont vus ou tels qu'ils sont ressentis" - Communauté Européenne "ce qui entoure, ce qui environne, le milieu où vit une personne, l'ensemble des éléments qui conditionnent l'homme" - Larousse 72.) et à ne pas le réduire à sa simple dimension "Nature", qui est la conception la plus fréquente.
Cette distinction est indispensable, en particulier si l'on veut parler d'emploi, puisque si les emplois "nature" (forêt, rivière, parcs…) représentent une faible proportion des 350 000 emplois environnement, l'intégralité des domaines représentent un gisement important et en évolution à la hausse.
L'une des difficultés réside en particulier dans le fait que l'environnement n'est ni une discipline, ni même un secteur d'activité (Fig. 1 et 2)
Fig. 1 :L'ENVIRONNEMENT : UN SUJET PLURI- DISCIPLINAIRE
GEOGRAPHIE
L'ENVIRONNEMENT
Etude
Problèmes
Résolution
PHYSIQUE
BIOLOGIE - ECOLOGIE
DROIT
GEOLOGIE
CHIMIE
CLIMATOLOGIE
ECONOMIE - GESTION
HYDROLOGIE
SOCIOLOGIE
ARCHITECTURE
URBANISME
Fig. 2 : Environnement et secteurs d'activité
Management
Environnement
Bruit
Milieu Urbain
et Cadre de Vie
Espaces et
Espèces
naturelles
Santé
Hygiène
Sécurité
Energies
Transports
Tourisme
Déchets
Air
Eau
Agriculture
durable
Industrie
Droit Législation
Risques
Développement rural
Aménagement du Territoire
Afin de clarifier un peu cette diversité, l'Association Française des Ingénieurs Ecologue a proposé une classification des 5 grandes missions environnementales
LES 5 GRANDES "MISSIONS" EN ENVIRONNEMENT
PROTECTION des MILIEUX
GESTION des
RESSOURCES NATURELLES
PREVENTION et REDUCTION
des POLLUTIONS et RISQUES
AMENAGEMENT
du TERRITOIRE
et
CADRE de VIE
PROTECTION de l'HOMME
HYGIENE - SECURITE
GESTION
"GLOBALE"
de
l'ENVIRONNEMENT
Source AFIE
Les itinéraires de formation
Pour initier la réflexion, nous avons tenté de présenter cinq cursus très différents, permettant d'acquérir des qualifications et compétences recherchées par les professionnels.
-
Suivre une formation de type généraliste proposant en dernière année une option « environnement ». L’exemple choisi est le diplôme d’Ingénieur Chimiste de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier, qui propose une troisième année « chimie et Environnement », avec des enseignements d’écologie, de traitement des pollutions.
-
Intégrer une formation directement liées aux secteurs forts d’activité dans les domaines de l’environnement, l’eau et les déchets, donnant aux étudiants des compétences directement utilisables, tel le DEUST « Génie des préventions et traitement des pollutions », qui vise, en deux ans après le bac à former des Techniciens Supérieurs capables de concevoir une approche transversale des aspects techniques et réglementaires. On pourrait classer dans la même catégorie le BTSA Gestion et Protection de la Nature, qui permet d'intégrer à cette liste des formations de l'enseignement agricole, gros pourvoyeur de formations environnementales, cette tendance ayant toute chance de se développer avec la prise en compte accrue de la dimension environnement par le monde agricole (Contrats Territoriaux d'Exploitation, Agriculture Biologique, notion de terroir…)
-
Après un cursus scientifique et une maîtrise de type « Biologie des populations et des écosystèmes », se doter d’une double compétence Ecologie et Aménagement en complétant son cursus avec un « DESS Aménagement intégré des territoires
-
Suivre une formation préparant à la recherche dans les domaines de l'environnement, comme par exemple le DEA "Biologie de l'évolution et écologie"
-
Suivre, en parallèle à ses études une formation complémentaire permettant une approche globale et transversale des problématiques environnementales comme celle de la DIFED, qui propose une « Formation Interdisciplinaire sur l’Environnement et le Développement » suivie par des étudiants de toutes origines désirant compléter leur cursus et se doter d’une culture générale environnement.
Cette présentation de cursus pourrait encore être développée . En effet nous ne nous sommes intéressé ici qu'aux formations de l'enseignement supérieur, sans aborder le thème, encore plus vaste des formations de niveau 4 et 5.
Toutes ces formations sont présentées sous forme de fiches dans les pages suivantes
Diplôme d'Ingénieur Chimiste
option : Chimie et Environnement
Ingénieur - Bac +5
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Former des Ingénieurs chimistes polyvalents, capables de gérer un problème de laboratoire, de diriger une équipe de recherches, d'animer une production. Les domaines d'application concernent autant la chimie organique que minérale ou les polymères.
L'option environnement apporte un complément dans l'optique d'appréhender et de traiter les relations et interactions entre chimie et environnement.
CONTENU DE LA FORMATION (2500 H)
Tronc commun 1ère, 2ème et début de 3ème année
- Chimie minérale, organique - Polymères - Méthodes physiques et chimiques d'analyse.
- Apprentissage de techniques de gestion et marketing.
- Connaissance d'au moins une langue.
- Utilisation de l'outil informatique comprise dans l'ensemble de la formation.
3ème année effectuant la jonction entre chimie et environnement
- Concepts généraux à la base de l'écologie.
- Méthodologie d'analyse appliquée à des problèmes de traitement de pollutions.
- Application des technologies membranes, biotechnologies, photochimie.
- Développement des technologies propres.
- Réglementation : lois environnemt, administrations concernées, installat° classées.
DEBOUCHES PROFESSIONNELS
Entreprises industrielles. Responsable environnement sur un site industriel.
Bureaux d'études
Administrations.
Collectivités.
Centres de recherche...
DEUST et DUST GPTP
Génie des Préventions et Traitements des Pollutions
Université de MONTPELLIER II - 1er Cycle
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Former Techniciens Supérieurs capables de concevoir une approche transversale des aspects techniques et réglementaires :
- Gestion et la maintenance des systèmes de distribution et de traitement eaux et déchets urbains ou industriels,
- Conduite enquêtes et études d'impact traitant de questions environnementales.
CONTENU DE LA FORMATION (1450 H)
1ère Année / CAPUS (Capacité Universitaire Scientifique et Technique)
-
Physique et Informatique de base
-
Géosciences de l'environnement
-
Hydroscience de l'environnement
-
Langues et Méthodologie Chimie de base et Techniques analytiques chimiques
2ème Année / DEUST
-
Législation/Réglementat° Eau-déchets
-
Chimie / Qualité des Eaux et Déchets
-
Déchets urbains et industriels
-
Techniques de communication
-
Génie des procédés - Traitemt pollut°
-
Langue(s) scientifique(s)
3ème Année / DUST
-
Pompes et engins de chantiers
DEBOUCHES
Technicien assistant-collaborateur d'Ingénieurs. Compagnies fermières.
Entreprises et bureaux d'études des secteurs déchets, eaux...
Collectivités locales : conseils généraux et régionaux.
Intercommunalités - Services techniques de l'état (DDE, DDA, DIREN, DRIRE).
BTSA GESTION ET PROTECTION DE LA NATURE
Bac + 2
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Former des techniciens supérieurs avec une culture naturaliste
Former des écologues capables d'interpréter les milieux naturels et de transmettre leur savoir et passion de la nature.
CONTENU DE LA FORMATION
Tronc commun
Ecologie des systèmes vivants
Acteurs de la gestion et de la protection de la nature
Statistiques, informatiques
Techniques de communication
Economie et droit général
Options
ANIMATION NATURE
Méthodes et outils d'interprétation de la nature
Histoire naturelle et techniques de médiation
Gestion d'activités et projets d'animation nature
GESTION DES ESPACES NATURELS
Description et analyses des milieux
Définition des opérations, aménagements…
Evaluation de la valeur patrimoniale des sites et paysages
DEBOUCHES PROFESSIONNELS
Techniciens naturalistes, animateurs nature : sensibilisation, gestion des espaces
Associations de protection de la nature
Parcs naturels, réserves
|
Syndicats
Collectivités locales
|
3.MAITRISE
BIOLOGIE DES POPULATIONS ET DES ECOSYSTEMES
Université Montpellier – 2ème cycle
OBJECTIFS
-
Enseignements en écologie des milieux aquatiques et terrestres dans les domaines fondamentaux et appliqués + génétique des populations.
-
Initiation à la recherche scientifique.
ENSEIGNEMENTS
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