L’intégration de la dimension humaine dans les choix stratégiques (implantation sur des nouveaux marchés, rachats d’entreprise, introduction de nouvelles technologies) est devenue incontournable. « les hommes et l’organisation font la différence » : c’est vers la GRH que l’on se tourne pour exploiter des gisements de productivité. La logique compétence se substitue à la logique de poste.
Les besoins de réactivité, la remise en cause de certaines rigidités, l’augmentation du niveau de formation et l’émergence de nouvelles valeurs sociales, les pressions de l’environnement encouragent à des innovations en matière sociale ( accueil et formation de jeunes, qualité totale, l’intéressement et la participation, la construction des compétences, l’apprentissage organisationnel, la modernisation des relations sociales…).
On assiste à un renforcement des contradictions : comment gérer les emplois et compétences de manière prévisionnelle dans un environnement marqué par l’incertitude ? la gestion des hommes évolue vers une plus grande pris en compte de la complexité des hommes et des situations dans lesquelles ils sont insérés (forme d’engagement et de dépendance mais aussi de liberté par rapport et dan le travail).