Gaston Bardet



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Le mardi est le jour de l'armée des Anges dont Marie, leur Reine, est « terrible comme une armée rangée en bataille » pour combattre le Mal. C'était le jour de Mars, le guerrier à la force brutale.

Le mercredi est le jour de saint Joseph, le protecteur, l'artisan, la droiture, dont la vie intérieure est silence. C'était le jour de Mercure également pro­tecteur des voyageurs, du commerce et des arts, dont la duplicité et le bavardage traduisent la vie intellectuelle instable.

Le jeudi est le jour du Saint-Esprit, du feu du Ciel. C'était le jour de Jupiter, le jouisseur, qui lance la foudre.

Le vendredi, jour du grand sacrifice, de l'immense Agapé, était le jour d'Eros, de Vénus, de la singerie de l'Amour.



Le samedi, jour de Marie, la virginité qui offre son Fils en holocauste, était celui de Saturne qui dévorait ses enfants.

373 Cântico, seconde rédaction, str. 26. En citant la seconde rédaction nous n'oublions pas qu'elle n'est pas authentiquement écrite par Jean, mais doit utiliser des fragments de correspondance et d'enseignement.

374 Les Degrés du Savoir, p. 515.

375 Cantique Spirituel, str. XXXII, v. 5.

376 Le Congrès Mystique et Continence renferme dans ses communications les plus beaux fleurons de cette « pornographie catholique » (suivant l'ex­pression de Pie XII, qui s'épanouit depuis dix ans. Pour parler de chasteté et de vie mystique, il faut, comme dit saint Thomas, en parler d'expérience et « accrocher » toutes ses observations au sommet du Carmel.

377 Saint Jérôme, dans son Commentaire sur saint Matthieu, précise que « durant les plaisirs de la chair, l'Esprit-Saint refuse son assistance, même à celui qui paraît être un prophète » (Ques. 172, art. 3).

378 Dr. Henri DROUIN, Hommes hantés (Col. Etudes et Documents) cité par Marie Francine REVOL : « Harmonie spirituelle et charnelle » (lib. Clef du Succès, Bourg-Saint-Maurice, Savoie).

379 « Créée la dernière des substances spirituelles… esprit donc trop dilué, encore que subsistante par soi, pour pouvoir mener, par soi seule, dans toute sa plénitude, la vie spirituelle pure… l'âme a été unie par Dieu à un corps organisé et sensible, afin qu'elle retrouve, grâce à la collaboration des éner­gies du corps, suprême aboutissement de l'univers matériel, la netteté, le relief et le plein de ses conceptions spirituelles en même temps que la vigueur de volonté que possèdent les purs esprits ». P. GARDEIL, La structure de l'âme et l'expérience mystique, I, p. 6-8.

380 L'oraison pour demander la continence déclare : « faites que par la force de la continence et une chasteté renouvelée, notre cœur et notre chair retrouvent une jeunesse nouvelle » - force pour la chair, chasteté pour le cœur.

381 Soloviev dans son admirable essai : Justification du Bien écrit : « En tous les cas, le fait de relations charnelles entre les sexes est un mal. L'accep­tation définitive par l'homme du règne de la mort lequel se maintient et se perpétue par la reproduction charnelle, mérite absolument condamnation. Tel est le point de vue positif chrétien, tranchant cette question importante entre toutes selon l'esprit, et non selon la lettre, donc sans aucune exclusivité : Que celui qui peut comprendre, comprenne » ! Et Pie XI, dans Casti Connubii, déclare : « la génération naturelle de la vie est devenue au contraire la voie de la mort, par laquelle le péché originel se communique aux enfants ».

382 On ne peut rien comprendre à l'histoire des religions et des symboles si l'on ne divise pas la remontée de l'humanité, après la chute, en quatre périodes : une période religieuse et patriarcale, où la technique de l'union à Dieu est droite ; une période magique et matriarcale d'inversion sur toute la ligne ; une élimination de la femme réduite en servitude avec recherche de l'union véritable ; enfin le christianisme qui est la mise au point lumineuse de la première période, désormais transcendée, et l'élimination des séquelles matriarcales et magiques.

383 L'encyclique De Sacra Virginitate l'explicite.

384 Approches de l'Inde (op. cit.).

385 Les Conférences de Cassien, trad. française par le Sieur de Saligny (4e éd., Lyon, 1687) (Xe conf.).

386 « Dans la bouche et dans le cœur, c.à.d. dans le verbe mental et la volonté ainsi qu'il est dit au Psaume 36, 30-31 : « La bouche du juste médite la sagesse et sa langue exprime la justice ; la loi de Dieu est dans son cœur ».

387 « Je n'avais pas la moindre idée de ce dont il s'agissait, mais je croyais en quelque sorte dans la puissance de la prière. Je ne me rappelle pas com­ment j'en étais arrivé à y croire, mais l'efficacité de la prière était devenue chez moi l'objet d'une foi inébranlable.» Karl STERN, Le Buisson Ardent.

388 Le P. Thomas Dehau nous prévient : « Si l'on admet les rapports entre l'intelligence et l'imagination tels que les décrit saint Thomas, il faut bien admettre que le démon, par notre imagination, arrive à s'immiscer dans pres­que toute notre vie intérieure » consciente. Aussi l'abrutissement consécutif à la Nuit de l'Esprit est-il une véritable préservation contre les tentations, dont on n'a pas assez mesuré l'utilité. Etre comme la « jument » de David n'est pas inutile.

389 Les Pères du Désert, Jean BRÉMOND, 1927.

390 Les prescriptions opératoires mécaniques, par Philippe RÉMY, adminis­trateur de l'Institut Coué.

391 Cantique spirituel, XXIII, 1.

392 Nos amis les sens, par le P. BOULOGNE (éd. la Colombe).

393 La différence fondamentale entre la contemplation du philosophe ou de l'artiste et la contemplation surnaturelle se reconnaît à ce critère : la contemplation naturelle n'est possible que par une totale concentration sur l'objet, le va-et-vient la détruit ; la contemplation surnaturelle dont le sujet vous est intérieur continue même dans le devoir d'état, ou les tentations diaboliques les plus pénibles.

394 La science de la prière, op. cit.

395 C'est pourquoi l'auteur du Nuage de l'Inconnaissance pousse jusqu'au monosyllabe : God, Love, Sin. « Mais il ne faut », ajoute-t-il, « ni diviser, ni analyser curieusement ces mots en considérant leurs propriétés. Prends au contraire ces mots comme un tout ».

396 Quatrième Sermon pour la Fête de tous les Saints.

397 Le saint russe, Séraphin de Sarov (1759-1833) a développé de très inté­ressantes considérations sur le passage de la prière complète : « Seigneur Jésus-Christ, ayez pitié de moi », au simple cri « Mon Jésus ».

398 La méthode d'oraison hésychaste, P. Irénée HAUSHERR (Orientalia-Chris­tina, juin-juillet 1927).

399 La spiritualité du Sinaï est restée si particulière qu'encore aujourd'hui le monastère de sainte Catherine sur le Sinaï, fondé en 527, constitue, à lui seul, une église autocéphale.

400 La Prière de Jésus, par un moine de l'Eglise d'Orient (édition de Chevetogne, Belgique). Rappelons, au passage, la naïve et opérante prière des trois ermites ignorants, de Tolstoï, « Nous sommes trois. Vous êtes Trois, ayez pitié de nous ».

401 Le texte du Tanwîr al qulûb sur la méthode du dhikr chez les maîtres noqchabondites, qui date du début du XIVe siècle, montre assez à quel point la technique du souffle est devenue une pratique magique.

402 Crise de la philosophie Occidentale (Aubier) 1947.

403 P. I. HAUSHERR, op. cit.

404 Contribution orthodoxe. Congrès de Psychologie Religieuse (1948).

405 L. MASSIGNON, Essai sur les origines du lexique technique de la mystique musulmane, 1922. Lors de sa conversion (alors qu'il était prisonnier des arabes) Louis Massignon sut qu'il la devait aux prières non seulement du Père de Foucault mais de El Hallaj, chrétien de désir.

406 La technique du dhikr a parfois de frappantes analogies formelles avec le pranayama. HUYGHES, dans Dictionary of Islam mentionne qu'un religieux vivant à la frontière afghane avait tellement pratiqué le dhikr qu'il pouvait suspendre son souffle pendant trois heures.

407 Nous émettons cette hypothèse à la suite de notre visite à la Mosquée du Sultan Sélim à Damas. La présence du sacré nous y a littéralement cloué comme au temple d'Edfou. Nous ignorions alors que ç'avait été le siège d'une confrérie de derviches-tourneurs, et pourtant nous en avons senti l'élan aigu vers le ciel. Evidemment, la parole reste aux théologiens, mais à Damas, tout peut se produire.

408 Toutes ces déviations restent faibles vis-à-vis de la désagrégation de l'être entreprise par Gurdjieff. Celui-ci ajoutait aux danses de derviches à mouvement contradictoires (et non pendulaires) un calcul mental sur des bases contraires au principe d'identité. Le tout dans un état émotionnel (et non volontaire) utilisant le « Mon Dieu, ayez pitié » byzantin !

409 Déjà, à partir du VIe siècle, semble-t-il, des ordres « mystiques » (?) juifs avaient opéré la « descente » dans la merkaba « avec postures et répétitions magico-theurgiques » analogues aux mantrams.

410 « L'aimé est dans la volonté comme un pôle d'attirance et en quelque sorte comme soulevant du dedans l'aimant vers l'être aimé. Or toute impul­sion intime, chez les vivants, relève de l'esprit vital ou souffle. Il convient donc de donner à Dieu qui procède par mode d'amour, le nom d'Esprit comme procédant par une sorte de spiration ». Contra Gentiles, 1, IV, c. 19.

411 Cântico. Strophe XIII, vers 5.

412 Cf. The Prayer of Jésus, in Blackfriars (revue des Dominicains d'Ox­ford) par Morton-Nadiejda Gorodetsky.

413 Traduit par Jean Gauvain (Cahiers du Rhône, 1948).

414 Largo : 40 à 60, Adagio : 60 à 80, Andante : 80 à 112, Allegretto : 112 à 144, Allegro : 144 à 168, Presto : 168 à 200.

415 Saint Philippe Néri, par le P. L. BOUYER de l'Oratoire (Albin Michel). N'oublions pas non plus que Catherine de Sienne pratiquait la « chaîne » (catena) des actes des Pères du Désert, qu'elle connut par révélation.

416 Pour toute âme, chap. II, p. 36.

417 Jusqu'à cette époque la spiritualité est sensiblement la même en Orient et en Occident. « Mais à partir du XIIe et du XIIIe siècles, la vie mystique dans son essence proprement ineffable, commence, en Occident, à se teinter de couleurs nouvelles, et à s'aventurer dans des profondeurs encore inexplo­rées qui correspondent aux explicitations de la vie dogmatique ». Introduction à la Théologie, par Mgr. Charles JOURNET.

418 Déjà nous avons souligné qu'il ne cherchait plus de possession specta­culaire mais des millions d'obsessions convergentes. Il est essentiel de tenir compte de cette tactique pour comprendre les formes actuelles du satanisme. C'est la tactique de la cinquième colonne, en somme.

419 En Espagne, nous l'avons vu, les théologiens intellectuels, ayant à leur tête Melchior Cano, réussirent à faire condamner, en 1559, des œuvres comme les Avis et Règles chrétiennes et le Traité de l'Oraison du P. Louis de GRENADE. « Les Inquisiteurs ne s'en tinrent pas là et prohibèrent les œuvres de Denys le CHARTREUX, les Institutions de TAULER, la Théologie mystique de HARBHIUS et même les Œuvres du Chrétien que venait de proposer saint François BORGIA. Les Exercices spirituels de saint IGNACE échappèrent de peu à la condamnation, parce qu'ils avaient été loués par le Pape »... Mgr. Auguste SAUDREAU, La vie d'union à Dieu. On croit rêver et pourtant l'orgueil des intellectuels ne les rendra-t-il pas toujours furieux devant l'humilité ontologique des spirituels.

420 Pourquoi appeler Du Pont... et parfois Dupont en francisant son nom, le vénérable Luis de la Puente... jésuite de Valladolid (1554-1624), qui n'a écrit qu'en espagnol.

421 On sait que la « Sainte indifférence » ou apatheia des Pères grecs, a été souvent très maladroitement interprétée. Il faut se reporter à ce qu'en dit François de Sales, dans le Traité de l'Amour de Dieu (liv. IX, chap. V). « Le cœur indifférent est comme une boule de cire entre les mains de son Dieu... également disposé à tout, sans aucun autre objet de sa volonté que la volonté de son Dieu... ». Ce n'est point l'insensibilité mais l'abandon, le Saint-escla­vage en somme.

422 Vie de Madame J. M. de la Motte Guion, écrite par elle-même. Cologne, 1720.

423 Cf. Fénelon et Madame Guyon, par MASSON. Nous avons, dans nos archi­ves, un message de Jeanne d'Arc (!) vers 1932, prophétisant d'ailleurs très justement les catastrophes et les excès de la Deuxième Guerre Mondiale. Il a été écrit à l'envers - sous nos yeux - par une des secrétaires bénévoles du guérisseur Saltzmann, d'une grande puissance psychique. Il suffisait qu'il mette la main sur l'épaule d'une de ses secrétaires, au bout de quelques mois, celle-ci possédait l'écriture automatique inversée. Le caractère haché, hérissé d'une telle écriture, du simple fait des gestes, de l'allure générale, dénote l'invasion diabolique provisoire. L'inversion de l'écriture même est signifi­cative.

424 Le Gnostique de Saint Clément d'Alexandrie, écrit par Fénelon, en 1694, et publié seulement en 1930, par le P. Paul Dudon, S. J. (Beauchesne, éd.) dont nous ne suivrons évidemment pas la thèse sur Clément d'Alexandrie lorsqu'il déclare que le gnostique des Stromates « ne connaît rien à la con­templation passive et infuse d'un Jean de la Croix ».

425 Dans le XXe Article d'Issy, Fénelon reconnaîtra que : « Il n'y a point de tradition apostolique réellement distinguée des traditions reconnues par toute l'Eglise et dont l'autorité est décidée par le Concile de Trente ».

426 Titre d'un ouvrage publié par Madame Guion. (Cologne, 1699).

427 Bossuet a écrit un petit traité sur l'oraison de simplicité finement ana­lysé par le P. de Caussade (qui, en 1741, n'osa pas signer) dans son « Bossuet, maître d'oraison ». On peut penser que Bossuet devait avoir des oraisons mystiques, sans le savoir, mais hélas il croyait nécessaire l'aliénation des sens pour la simple contemplation ! d'où une méprise totale sur la voie unitive.

428 Examen de la Xe conférence de Cassien, in « Justification de Mme J.M. de la Motte Guion ». Cologne, 1720. (Cette partie a été écrite par Fénelon lui-même).

429 L'oraison dans l'histoire, par le P. Paul PHILIPPE, O. P., in L'Oraison (éd. du Cerf, 1947).

430 Ce relent païen d'un enseignement occulte (!) dont sont un peu respon­sables, entre autres, Clément d'Alexandrie et Cassien, n'est pas encore efface. N'avons-nous pas entendu un bénédictin - lors d'une conférence sur la Bible - sentir le besoin de préciser que les bénédictins ne détenaient aucun secret d'oraison, comme certains le croient encore. En fait, il s'agit du sens devenu « Secret » par ignorance de l'oratio breve et pura.

431 Stromates, I, 14, cité par Fénelon.

432 Dans le XVIIIe article d'Issy, Fénelon sera obligé de déclarer : « Dans le temps même que l'âme demeure paisiblement et actuellement unie à Dieu sans interruption, cette union non interrompue n'est point un seul acte mais un tissu d'actes, plus simples, plus directs et moins aperçus que ceux auxquels on s'excite par instants dans l'oraison ordinaire »... « La proposition contraire, qui excluerait, en quelque état que ce fut, même parfait, toute pluralité et succession d'actes est erronée et opposée à la tradition de tous les saints ». Il ne s'agit évidemment pas de l'extase où « une personne peut rester deux heures solaires et plus, dans une seule pensée, qui représente pour elle un seul instant spirituel » observe le P. Garrigou-Lagrange.

433 Il décrit ici son gnostique en jupons qui déclare, elle : « Lorsqu'elle voit quelques personnes dire des paroles d'humilité et s'humilier beaucoup, elle est toute surprise et étonnée de voir qu'elle ne pratique rien de semblable ; elle revient comme d'une léthargie et si elle voulait s'humilier, elle en est reprise comme d'une infidélité et même elle ne pourrait le faire ». La pos­session semble ici patente en cette proposition condamnée des « Torrents ». Fénelon l'a échappé belle.

434 Chez le transformé, il ne s'agit que du freinage « des premiers mouve­ments de la sensibilité », que « de la volonté » bien orientée, que d'un renver­sement du mode d'information qui, bien loin de faire croire au transformé qu'il n'a plus « besoin de vertu », ni « d'être enseigné », le renforce dans sa circonspection et son désir de contrôle. C'est même la pierre de touche exté­rieure, de la transformation.

435 Instruction sur les états d'oraison (2e éd., 1697), c'est nous qui souli­gnons. Chap. L. Du Sommeil des Justes.

436 Ne nous étonnons pas si, à la même époque, Marguerite-Marie Alaco­que, domestique pour lors, ne « savait comment faire ». « Je n'avais pas de temps, que celui de la nuit, j'en prenais ce que je pouvais, et quoique cette occupation me fut plus délicieuse que je ne puis exprimer [Jésus tenait « toutes mes puissances englouties en lui »]... je ne la prenais pas pour orai­son et me sentais continuellement persécutée de la faire, lui promettant qu'aussitôt qu'il me l'aurait apprise, j'y emploirais tout mon temps que je pourrais. Néanmoins, sa bonté me tenait si fort dans l'occupation que je viens de dire, qu'elle me dégoûta des prières vocales »... et le brave H.S.J. qui la cite, en 1922, ajoute... elle était « peut-être même, en oraison de quiétude »... ... peut-être, en effet.

437 Jusqu'à quand, pourrait-on dire ? car elle avoue dans les Torrents (propositions condamnées) : « l'âme se corrompt peu à peu. Autrefois, c'étaient des faiblesses, des chutes, des défaillances. Icy, c'est une corruption horrible, qui devient tous les jours plus forte ou plus horrible... Enfin, cette âme commence à ne plus sentir la puanteur, à s'y faire, à y demeurer sans repos et sans espérance d'en sortir jamais sans pouvoir rien faire pour cela. C'est alors que commence l'anéantissement. Autrefois, elle se faisait horreur ; elle n'y pense plus, elle est dans la dernière misère, sans en avoir plus d'horreur. Autrefois, elle craignait encore la Communion, de peur d'infecter Dieu. A présent, elle y va, comme à table, naturellement ».

438 Traduction Migne. De quelle manière faut-il prier ?

439 Par païens, il faut entendre ici les Romains, car si dans l'antiquité les mots devaient être proférés exactement et n'avaient de valeur (magique) que si l'on était juste de voix, la prière intérieure existait déjà en Egypte et dans l'Inde par exemple. Par ailleurs Jésus vise encore le Schémoné-Esré des pharisiens, longue formule de bénédictions qu'il réduira au vingtième dans le Pater. Vis-à-vis de la pratique juive le Pater est une prière courte.

440 L'Ornement des Noces Spirituelles. Liv. II, chap. 45 (traduction des bénédictins de saint Paul de Wisques.)

441 Ruysbroek n'a pas de plus dur jugement que contre ces « Hommes oisifs et pervers qui ont perdu Dieu et toutes les voies qui pourraient conduire à lui, n'ayant pas plus de ferveur et de dévotion, ni de saintes pratiques qu'une bête morte ». Le Livre de la plus Haute Vérité, chap. IV.

442 Nous avons vu que Mère Thérèse disait qu'on peut perdre beaucoup de temps, « si l'on ne sait comment s'y prendre ». Comment s'y prenait-elle ? Elle lisait, pour calmer le va-et-vient de son imagination qui a toujours été trop active, afin de pouvoir pratiquer paisiblement l'exercice de la présence de Dieu. (Vie, chap. IV).

443 Avouons-le, ce trésor est abandonné sous la poussière où nul ne va le chercher. Nous avons consulté les ouvrages fondamentaux dans plusieurs bibliothèques de communautés religieuses fort bien achalandées et fort acti­ves... ainsi que nous l'avons déjà observé, nous avons dû couper nous-même les pages des ouvrages qui y dorment...

444 La Grâce selon la Somme de saint Thomas, par le P. MULARD, O. P., appendice II (édition de la Revue des Jeunes).

445 Tout au contraire, saint Thomas a marqué le caractère paralysant du feu pour les damnés. Ils sont « liés » par le feu dévorant, eux qui n'ont pas voulu être « liés » par le feu d'amour. Et Dante a montré Lucifer, au fond de l'Enfer, réduit à l'immobilité par force, face à l'Immuabilité Suprême qui n'a rien à acquérir.

446 Pour Caïn, la Bible dit qu'Adam a connu sa femme qui conçut et enfanta. Pour Seth (Gén., V, 3) elle ajoute qu'après cent trente ans Adam « engendra un fils à sa ressemblance et selon son image ».

447 Bien entendu, nous opposons le sens des mouvements extérieurs ; inté­rieurement, dans l'éternel présent, seul Dieu peut commencer les pourparlers...

448 Les noë-ménies sont les fêtes de la nouvelle lune (men) chez les Hé­breux ; aux Noëmas succédera Noé = le neuf, le pur.

449 Grignion de Montfort observe que le second déluge est de sang, la mort du Fils, en attendant le troisième déluge de Feu. Il reproduit, d'ailleurs, Marie des Vallées.

450 Ce que l'on a, peut-être, omis d'enseigner aux prêtres d'usine, livrés ainsi sans cuirasse aux tentations, d'où leurs défaillances grandissantes en matière de dogme et de morale. Seuls les
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