Gaston Bardet



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21 Odile de la Joie nous décrit ainsi l'union avec les Trois : « Le Fils m'était uni par la bouche et la poitrine, le Saint-Esprit par le feu qui consumait tout le corps et mon esprit était remis au Père ineffablement. »

22 Rappelons que l'âme intellective ou rationnelle, forme substantielle unique dans l'homme « est vraiment et immédiatement la forme du corps » (Pie IX). Autrement dit : il n'y a pas de « corps subtils » hiérarchisés à différents niveaux d'opération, mais une seule figure spirituelle observable à différentes échelles. Si l'âme est forme unique, si en même temps qu'elle est forme intellective, elle est forme sensitive et végétative et, qui plus est, forme corporelle, elle peut rendre à la résurrection tout le corps... avec la matière première : la Lumière qui lui sera fournie. Nous comprendrons l'importance de cette thèse fondamentale de saint Thomas contre les gnostiques de toutes époques et l'hindouisme actuel. (Cf. chap. V, p. 187).

23 Ce en quoi consistent très exactement les exercices du Hatha Yoga, les expériences de De Rochas, où les charges de magnétisme humain conduisent au dédoublement physiologique.

24 Ce caractère d’électrisation a été bien noté par Bruno Cornacchiola le voyant des Tre Fontane, à Rome, en 1947, ainsi que par son directeur Don Sfoggia, lors des apparitions.

25 « Je veux la piété et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu m'est plus agréable que les sacrifices » (Osée, VI, 6).

26 Ces « saphirs » reviendront dans Ezéchiel (I. 26 et X. 1) ou sous l'appellation d'émeraude (Apo. 4. 3). Ezéchiel essaie d'expliciter sa vision : « On voyait comme un trône qui ressemblait à une pierre de saphir et sur cette semblance de trône, il y avait la semblance d'un homme assis au degré le plus haut ». Nous ne pouvons pas ne point évoquer la ziggourat, escalier vers le Ciel, dont le dernier étage était revêtu de lapis-lazuli. La zig était certainement la traduction architecturale d'une vision prophétique antérieure à la dégradation mésopotamienne.

27 A titre documentaire, nous donnons ci-dessous la partie centrale de ce poème, dont la justesse et la concordance des notations sont remarquables. Nous serions reconnaissant aux personnes qui nous signaleraient des expériences semblables, notées avec précision, sur l'heure, et, évidemment, sans connaissance préalable du texte biblique précité.

« La Mer apparut toute bleue

d'un bleu minéral, immobile,

sous un grand ciel, caresse bleue

de grains de lumière en idylle

qui, telle un pollen merveilleux



azurait chaque fleur, chaque pierre

unissant la Terre et les Cieux

en un embrassement de lumière.

Les rochers étaient bleus, Les feuilles étaient bleues

un glacis azurait toute la Création,

pas de vent, pas d'écume ourlant les rides bleues

C'était l'Eternité chaude de vibrations.

Je restais médusé, haletant, interdit

cherchant en vain une ombre, un souffle, une semence,

- les oiseaux s'étaient tus en ce bleu paradis -

plus de rappel humain. une Lumière immense... »


28 Parfois, à l'orée d'une de ces extases des ténèbres, apparaît, un instant, sous les paupières closes, une blancheur merveilleuse.

29 La reproduction au Ghiaie di Bonate (en mai 1944), puis en 1950, dans les jardins du Vatican de « faits solaires» nous incite « à relever la tête parce que notre délivrance approche ». Luc XXI, 28.

30 J. MARITAIN, in Le Docteur angélique (Desclée).

31 Le P. H.M. SANSON S, J. dans sa thèse sur « L'Esprit humain selon Jean de la Croix » (Alger 1952), observe qua dans les quatre strophes il n'y a pas de progression mais la description de quatre faces de l'habitat trinitaire en nous.

32 Vive Flamme, Str. III, 2. (Desclée de Brouwer, éd.).

33 Vive Flamme. Str. III, 1.

34 Dans la vie mystique, le toucher est le sens le plus noble, observe le P. Lallemant. Dieu se fait connaître avec certitude non par une vision, mais un toucher généralisé. Ceci est conforme d'ailleurs à notre structure psycho-somatique. « A travers toute la vie, le cortex de la sensation générale gouverne celui de la perception et recognition visuelle à la façon d'un monarque absolu ». NIELSEN, Agnosia-Apraxia-Aphasia (Paul Hoeber, 1946). En langage thomiste les touches sont faites dans notre intelligence et notre volonté infusant ainsi des idées ou des images ; en langage mystique les touches sont faites dans notre mémoire : mémoire intellectuelle, ou mémoire sensible d'appui des concepts.

35 Vive Flamme, I, 6.

36 Histoire d'une Ame, chap. VIII.

37 Cf. Pour toute âme, chap. IV.

38 Nous ne pouvons nous étendre ici sur ce que « bien que ce soit du feu, c'est aussi de l'eau ». Il faut relire la strophe III de la Vive Flamme pour comprendre cette unification des contraires, marque même du divin.

Par contre, le feu des damnés est, en même temps, de la glace. Lucifer, au fond du 9e cercle de l'Enfer de Dante, est entièrement plongé dans la glace, car il est celui qui n'aime pas.



39 VIIe Demeure, chap. 2.

40 Jean emploie « correr de su vientre », le P. Grégoire de Saint Joseph, bien inspiré, traduit : « de son sein jaillissent ».

41 Vive Flamme, Str. III, 1. - « Ton ventre, c'est-à-dire ta volonté » dit Jean de la Croix.

42 Cf. La Stigmatisation, par le Dr. IMBERT-GOURBEYRE., p. 44, la figure montrant le reliquaire. (Clermont-Ferrand, 1894). Il en fut de même pour Marie l'Arabe « cicatrice aux lèvres desséchées » dans le cœur, vue lors de son ablation par le chirurgien, après sa mort, en 1878.

43 Il n'est pas comme les idoles « qui ne voient ni n'entendent, qui ne mangent ni ne sentent » (Deut. IV. 28).

44 Vive Flamme, Str. II, vers 2.

45 Mircea ELIADE, Traité d'Histoire des religions. (Payot, 1949).

46 L'image du Monde dans l'Antiquité (Presses Universitaires, 1949). Succédant à l'effroyable décadence entraînée par le matriarcat, terminée par le Déluge, la théocratie pastorale de l'âge d'or se réorganisa dans la région caucasienne-arménienne ; de là elle rayonna sur les groupes matriarcaux et finit, en Egypte particulièrement, en un mélange culturel des plus harmonieux.

47 L'Homme, la Femme et le Sacré. (Edité par l'Institut International d’Urbanisme appliqué). Bruxelles 1953.

48 Les pyramides sont orientées dans les quatre directions de l'espace suivant les angles, les zigourats sont orientées suivant leurs axes.

49 Si l'on excepte la pointe rocheuse dite «  fausse pyramide » ou « Sommet de la montagne » ou « Cime d'Occident » dédiée à une ancienne déesse Meret-Segert (Cf. Zigourat), qui domine la Vallée des Rois, à Thèbes.

50 Cf. notre ouvrage Paris, Naissance et Méconnaissance de l'Urbanisme : le complexe du circulaire, p. 51.

51 Cependant Louis de BROGLIE, in Physique et Microphysique, déclare: « Si nous étendons maintenant le sens du mot matière à toutes les formes de l'énergie, nous pourrons bien dire que... la lumière est la forme la plus subtile de la matière ».

52 D'après Grégoire de Nysse, la Nuée correspond à la Nuit du Sens, et la Ténèbre à la Nuit de l'Esprit.

53 Aussi les églises à grands vitrages clairs, celles qui ont été disposées pour que l'on « voie le paysage » ... sont-elles de véritables hérésies, provenant de la perte totale du sens sacré.

54 Saint Thomas rapporte qu'on trouve dans l'histoire romaine : «la découverte, au temps de Constantin Auguste et de sa mère Irène, d'un tombeau où gisait un homme qui avait dans la poitrine une lamelle d'or sur laquelle étaient écrits ces mots : «Le Christ naîtra de la Vierge et je crois en lui. O Soleil tu me reverras au temps d'Irène et de Constantin ». (Quest. 2. Art. 7).

55 Tristan écrit : «Il y a quelques années, un copte de mes amis m'avait brusquement emmené, une nuit, chez le meilleur voyant du Caire. C'était un musulman très pratiquant, mais « possédé» par un esprit féminin ; lorsqu'il entrait en transes (au moyen de drogue) son visage et sa voix changeaient... Instantanément celui-ci, non seulement a vu la protection mariale (illuminant mon vertex ?) dont je jouissais, sans m'en rendre compte, mais m'a indiqué comment je devais prier Marie. Doublement méfiant à l'égard d'un musulman-pythonisse, je ne l'avais point cru jusqu'au jour où une intervention spontanée de Marie - entraînant une guérison miraculeuse - vint confirmer sa prédiction ».

56 « Les devins par ex. qui font usage de miroirs ou d'une surface liquide, ne voient rien de précis, quoiqu'ils en disent parfois, dans ces surfaces brillantes ; ils tombent simplement, grâce à elles, dans une sorte d'hypnose, qui soustrait passagèrement leur esprit à l'ambiance physique : il se forme alors, sous leur regard, une brume sur laquelle se profilent des silhouettes. Ce sont ces dessins qui leur permettent de vaticiner ». P. GORDON, La Révélation primitive (Dervy, 1950).

57 Nous renvoyons pour tout ce paragraphe à la Prophétie, quest. 171 et seq,. op. cit.

58 C'est ce qu'a parfaitement compris Jean de la Croix pour qui le prophétisme n'est pas seulement grâces charismatiques, mais « comme l'expression extérieure [orale ou écrite] d'une connaissance intérieure élevée, privilège de l'étroite amitié avec Dieu à laquelle accédaient les personnages de l'Ancien Testament. Jérémie [qui fait : A, A, A] avait ainsi atteint à un degré élevé de sainteté ; mais il s'avoue incapable de rien expliquer de son expérience intime. Lorsqu'au contraire le prophète sait entr'ouvrir les secrets de son âme, il ne compte plus ici comme le révélateur des vues divines sur l'histoire ; seule est retenue son autobiographie spirituelle inspirée par Dieu ». Bible et Mystique chez Saint Jean de la Croix, par Jean VILNET (Desclée de Brouwer).

59 Cf. Montée du Carmel, tout le Livre II, chap. 19 à 22.

60 Michée voit : « Yahweh assis sur un trône et toute l'armée du ciel se trouvait autour de lui, à sa droite et à sa gauche », les bons et les mauvais anges. « Et Yahweh dit : Qui trompera Achab, pour qu'il monte à Ramath et Galaad et qu'il y succombe » ? Alors « un esprit de mensonge » (I, Rois 22) « vint se présenter devant Yahweh et dit : « moi je le tromperai ». L'utilisation des méchants est frappante ; c'est l'une des raisons de la « permission divine du Mal.

61 De Civ. Dei., 18, cap. 27.

62 L'Image du monde dans L'Antiquité, d'après H. VON GLASENAPP, Brahma et Bouddha. Dans ce texte est, en outre, superposée la notion des « corps de lumière ».

63 Jean de la Croix, en accord avec les Pères, sait que « le Christ est symbolisé par les cavernes de la pierre, cachées, où s'accumulent les trésors encore secrets des merveilles divines... » et qu'il reste toujours « à creuser dans le Christ ». Cântico str. 36, vers 3.

Tout au contraire, Platon dans son allégorie (République, VII, 1, 2) inverse le symbole, c'est l'homme « extérieur » qui est enchaîné dans une caverne, tournant le dos à la lumière intérieure.



64 Un texte de la Sagesse d’Anii (édité par le P. Suys, Rome, 1935, p. 53 cité par François DAUMAS in « Magie des Extrêmes ») nous montre à quel niveau de contemplation les égyptiens étaient arrivés : « Ne profère pas de paroles dans le Temple de Dieu. Il a horreur des cris. Au moment où tu pries d'un cœur aimant dont toutes les paroles sont cachées, il t'accorde ce dont tu as besoin, il entend ce que tu dis et il agrée ton sacrifice ».

65 Cette hypothèse de Gordon ne semble pas fondée, un enterrement de trois jours, en état de coma cataleptique profond est profondément revigorant (cure de jeûne), mais le même enterrement prolongé abrège la vie des yoguins.

66 « Le chamanisme et les techniques archaïques de la [prétendue] extase » par Mircea ELIADE (Payot) montre jusqu'où peuvent aller les déviations de la prophétie authentique et les confusions de l'auteur entre des états cliniquement différents.

67 Rappelons que, d'après saint Thomas, il n'y a que cinq demeures possibles pour les âmes séparées (Quest. 69) :

- Le Paradis : définitif,

- Le Purgatoire, où l'on expie les péchés personnels : temporaire jusqu'au Jugement dernier,

- Le Limbe des patriarches (ou les Enfers) où l'on subit la privation due au péché originel : temporaire jusqu'à Jésus-Christ,

- Le Limbe des enfants, morts sans baptême : définitif depuis Jésus-Christ,

- L’Enfer : définitif.



68 Dictionnaire de Spiritualité ascétique et mystique : saint Bonaventure et la mort mystique, par le P. EPHREM LONGPRE, O.F.M.

69 Vive Flamme, Str. I, vers. 6.

70 Montée, Livre II, chap. 7.

71 Vive Flamme, Str. III, vers 3. Par les images l'homme peut atteindre aux « goûts sensibles » de l'Esprit dont parle saint Ignace, par les idées à la Sagesse du Fils, mais la Nuit de la Mémoire est nécessaire pour atteindre au Père. Alors vous recevez, au lieu de les chercher, les connaissances infuses du Fils, et l'Amour infus avec ses consolations volontaires (c.à.d. dans la volonté) de l'Esprit.

72 Cantique Spirituel, str. XXXII, vers 5. Faut-il ajouter que ce privilège prénaturel d'intégrité ou absence de concupiscence n'entraîne pas les autres privilèges d'immutabilité et d'impassibilité.

73 Aussi, la conséquence de cette absence de loi, de cette liberté... est-elle l'absolue certitude de l'infaillibilité Pontificale et un véritable parallélisme dans les pensées et les actes, avec le Pontife.

74 Les normes actuelles de la Sainteté, (in Trouble et Lumière).

75 Nous citons d'après la traduction du P. Grégoire de Saint Joseph (éd. du Seuil). N'oublions jamais que les écrits d'un mystique ne sont point du même ordre que les écrits dogmatiques. Un mystique ne fait que traduire son expérience ; celle-ci doit coïncider avec le dogme et la morale qui servent de référence. Parfois l'expérience explicite des vérités jusqu'ici en sommeil.

76 Chemin de Perfection, XXXIII.

77 Le pneuma en « quittant » le corps ne le prive pas « de la vie naturelle », mais il « n'y fait plus ses opérations. Et c'est la cause pour laquelle en ces ravissements et ces vols le corps demeure sans sentiment, et quoi qu'on lui fasse des choses de très grandes douleurs, néanmoins il ne sent point : car ce n'est pas comme d'autres transports ou pamoisons naturelles, où l'on rappelle les esprits à la force de tourments ». Cantique Spirituel, str. XIII, vers 4.

78 Cf. in Pour toute âme vivant en ce monde, le chap. V: Suspension et ascension.

79 Vive Flamme.

80 La peur « moderne » des visions dans la vie mystique provient de ce que les directeurs n'ont guère le discernement des esprits. Certes la voie im-médiate, sans aucun signe, qu'enseigne Jean de la Croix est plus rapide ; mais il ne s'agit pas de discuter les dons de Dieu. Mme Acarie, l'ayant fait, critiquant la surabondance de visions de Mère Thérèse, celle-ci vint, ellemême... le lui reprocher. Le mystique ne choisit pas sa voie et Dieu le mène, avec ou sans signe, par le chemin que Lui seul connaît.

81 Il y a quelques années, après une causerie dans une salle de Chapitre algérien, nous entendîmes quelques assistantes se confier: « Je me trouve très bien dans ma petite demeure ». C'était non seulement l'aveu d'un mépris total de l'amour de Dieu, mais surtout ignorance grave. Comment ne pas savoir que tout ce que nous refusons de purger librement ici-bas, aidés par tous nos mérites, devra être purgé sans mérite, sans soulagement et bien plus douloureusement, après la mort. Relisons Catherine de Gênes.

82 Château. IVe Demeure, chap. 2.

83 Les Trois Ages de la Vie intérieure, (Ed. du Cerf, 1938).

84 Cf. in « Pour toute âme », l'explication de l'accourci de Mère Thérèse. Chapitre VI.

85 Témoin : Jérôme Jaegen qui reçut l'union transformante étant député au Landtag de Prusse, en 1900. Cf. sa Vie mystique (éd. Alsatia, 1936) avec notes de Mgr. Hamm, professeur de Théologie morale au Grand Séminaire de Trèves.

86 « Car la volonté tend, dès maintenant et sans limite, vers le Bien absolu, tandis que l'intelligence ne peut atteindre la vérité qu'à travers l'écran des choses sensibles. L'esprit doit subir violence et renoncer à son mode propre pour s'élever vers les idées sans passer par les images, au contraire le cœur, qui sort de lui-même et étreint l'infini, ne fait que suivre sa nature. Voilà qui illustre bien et même qui fonde le primat de l'amour sur la connaissance durant cette vie terrestre ». La Prophétie, note 58 par le P. Paul Synave, O.P. Desclée, 1947.

87 La Stigmatisation (1894). Tout au contraire, dans le ravissement ou extase de lumière : « ce n'est plus le sommeil paisible, le sujet est comme éveillé, les yeux largement ouverts, fixés au ciel, le visage est plus ou moins enflammé et prend les expressions passionnelles les plus diverses ». Le sonimeil spirituel s'apparente à l'état léthargique, le ravissement à l'état cataleptique.

88 Itinéraire de l’âme à Dieu. Trad. Par le P. Charles (1896).

89 J. MARITAIN, Le Docteur Angélique.

90 Vita Sancti Tomae. A noter que le Swami Vivekananda, suivant la doctrine de Ramakrishna, sélectionnait ses disciples parmi les tempéraments sanguins à la peau fine...

91 Première Relation spirituelle. 1560.

92 Vie, chap. XVIII. - Le Dr. américain Vera Duss, dans sa thèse à la Fac. de Médecine de Paris : De l'expérience mystique de Jean de la Croix, constate une véritable hypervitalité, un débordement d'énergie comme suite à l'état mystique, sans compter une surélévation générale de l'activité du sujet, tel est l'aspect positif. On s'est trop restreint à l'aspect négatif de rupture de l'équilibre psycho-physiologique préparatoire.

93 « Aussi le médecin qui voit un malade prier peut-il se réjouir. Le calme engendré par la prière est une aide puissante à la thérapeutique ». A. CARREL, La Prière, op. cit.

94 Il y a d'ailleurs équivoque sur ce mot de « faiblesse » qui ne veut pas dire autre chose qu'évanouissement au monde créé ; il n'y a là nulle faiblesse d'ordre psychologique, bien au contraire, mais scission opératoire d'ordre supérieur.

95 C'est ainsi que dans l'état cataleptique par ex., le système nerveux est intact, mais l’influx ne passe plus dans le cerveau antérieur du sujet, il vient du cerveau de l'opérateur. Vous prononcez un mot, le sujet l'entend et le prononce en même temps que vous.

96 Petit détail, mais combien significatif. La Flamme revint, quelques jours après, à l'endroit précis où les ventouses localisaient la congestion.

97 « L'émotion-choc a toujours paru constituer une sorte de mystère en raison des désordres affectifs et organiques qu'elle comporte », nous dit R. Jolivet. L'hypnose montre que tout choc émotionnel violent entraîne une scission, une décérébration. Ajoutons que tous les « décérébreurs de chats » qui raisonnent sur les couches optiques du thalamus ne devraient pas oublier le rôle de la pinéale comme glande à sécrétion interne.

98 Notons un fait de signification considérable. Si la pression du vertex a été faite par un objet quelconque, il se produit, disent Binet et Fédé, un état de somnambulisme indifférent. « Lorsque l'expérimentateur a fait pression avec sa main, le sujet est attiré vers l'opérateur... il suit parfois l'opérateur en gémissant et ne trouve de repos qu'auprès de lui ». Le Magnétisme animal (Alcan, éd.).

99 Freud ne regardait jamais ses malades et déclare : « Je ne pourrais pas supporter qu'ils me fixent huit heures de suite ». Il n'y a pas à chercher là un motif psychologique, mais à constater simplement que Freud était un individu à tendance somnambuloïde qui ne voulait pas entrer en état-second devant ses clients. A-t-on de lui des photos de face, avec éclairage de face ?...

100 Faiblesse dont Janet lui-même n'était pas exempt lorsqu'étudiant sa « Madeleine », il essaie de prouver que cette malade présente les mêmes caractères que sainte Thérèse d’Avila. On se demande vraiment que peut signifier le mot : scientifique pour tous ces savants qui escamotent toujours l'une des inconnues de l'équation,... et quelle Inconnue ! le grand X que nous enregistrons in fine.

101 Louis Pauwels nous révèle un texte secret de Gurdjieff où celui-ci s'enorgueillit d'avoir réussi à modifier les oscillations de la tension artérielle en produisant certaine gêne du flux sanguin, dans certains vaisseaux. « Grâce à cela, j'obtins que, dans l'état de veille, alors que le tempo normal du sang se rétablit, la gêne créée dans l'état hypnotique continue à exercer une influence. Le subconscient continue à fonctionner sur le même plan que le conscient, mais le « cobaye » ne s'en aperçoit pas. Les effets de l'hypnotisme se maintiennent ainsi presque constamment ».


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