I- etat des lieux et positions en présence / Current


Drawing up a Balance Sheet



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Drawing up a Balance Sheet


As noted at the outset of this article, this assessment seeks neither to celebrate nor to denigrate civil society involvement in global finance. Both positive and negative potentials can be identified.
In terms of positive contributions, civil society engagement might yield at least seven types of benefits. One is public education. Civil society organisations can raise citizens’ awareness and understanding of global finance and its governance. A second positive effect is participation. Civil society can provide a venue for stakeholders to make inputs to policy processes. In particular, civil society can open opportunities for participation to social circles that are otherwise excluded from public decision-taking on global finance. Third, civil society associations can fuel debate about global finance. Effective governance rests on vigorous, uninhibited discussion of diverse views. Civil society can promote that diversity and spark critical, creative policy debate. Fourth, civil society can contribute positively by increasing public transparency around global finance. Civil society actors can push financial markets and regulatory authorities to be more open about their operations, thereby enhancing both efficiency and democracy. Fifth, civil society involvement can raise public accountability in the way that global finance is governed. Civil society can push regulatory agencies in global finance to take public responsibility for their actions. Sixth, civil society organisations can contribute positively in respect of welfare. Service delivery through CSOs can help to counter the economic and social fallout of financial difficulties. Through these various means, civil society can, seventh, enhance the legitimacy of global financial governance. Civil society activities can allow people to feel that they ‘own’ the process of global finance and that it works in their interest. So civil society has considerable positive potential in the area of global finance.
However, there are also potential problems, whereby civil society might actually detract from rather than enhance effective governance of global finance. Five such negative points can be mentioned. First, there is the potential problem of ‘uncivil society’. Civil society organisations may pursue special privileges rather than public interests, and they may employ harmful means in pursuit of dubious goals. Second, civil society initiatives on global finance might suffer from low quality. The campaigns can be poorly conceived and/or ineptly executed. Third, problems of low quality may also arise in official circles. That is, governance institutions may prove to be poorly equipped to handle civil society inputs, in terms of resources, procedures and attitudes. Fourth, civil society inputs may be compromised by undemocratic practices. In other words, civil society groups may in their own operations be insufficiently participatory, consultative, transparent or accountable. Finally, civil society can have representation problems. Involvement in civil society mobilisation on global financial issues may be biased, for example, to the North, to wealthier circles, to men, whites, Christians and/or urban dwellers.
Drawing these various positive and negative possibilities together, we can ask – as many commentators of late have done – is civil society activity in respect of global finance legitimate? Do civil society associations have a right to exert authoritative influence in the politics of global financial governance? The answer can be yes if civil society inputs to global financial governance meet one or several of three grounds. First, civil society actors may have performance legitimacy. That is, their right of involvement and influence may derive from their information, knowledge, competence, expertise, cost effectiveness, and so on. Second, civil society actors may have democratic legitimacy, in two senses: they may advance public participation and public accountability in global financial governance; and they may fulfil democratic criteria in their own operations. Third, civil society actors may have moral legitimacy: in terms of noble objectives and playing the role of a global conscience.
So there are reasons to accept – and indeed be enthusiastic about – civil society engagement of global finance. There are also reasons to be cautious. The challenge ahead is to identify the situations and the practices where we maximise the promises and minimise the pitfalls of civil society involvement in global finance.


Résumés

abstracts



Grandeur et décadence de l'ajustement structurel
Les programmes d'ajustement structurel et le développement


Gustave massiah

La prise de conscience généralisée des limites de l’ajustement structurel ouvre une période nouvelle dans les débats sur les politiques de développement. Pour apprécier les nouvelles opportunités et les enjeux, il faut revenir sur les fondements de l’ajustement structurel, sur la façon dont celui-ci s’est imposé comme doctrine du développement et sur les manières dont il a été imposé comme politique de développement. Pour cela, il convient de faire un détour par les deux modèles de développement (en dehors du modèle soviétique) qui, depuis la seconde guerre mondiale jusqu'aux années 1980, ont précédé celui de l'ajustement structurel et structuré des politiques de développement spécifiques : le modèle de régulation fordiste, fondé sur le cercle vertueux de la modernité (progrès économique, progrès social et progrès politique) et l'extension du salariat en tant que statut social dominant ; le modèle de développement des indépendances, censé construire la libération économique et fondé sur un Etat fort, garant d'un développement endogène.

C'est à partir de la critique du second modèle, et dans le contexte international de l'après-crise pétrolière, que la Banque mondiale construit et affine son nouveau modèle. Dans les années 80, il devient dominant : il préconise l'ajustement des économies au marché mondial, la libéralisation, c'est à dire la régulation par les marchés et la réduction du rôle des Etats dans l'économie. Un environnement international lui correspond, celui d'un cadre contraignant pour les Etats qui libère les marchés internationaux et les opérateurs privilégiés du développement, les entreprises internationales. La justification avancée est la réduction des déséquilibres.

Mettre en avant les justifications des institutions financières et les raisons de leurs choix permet de mieux en mesurer les limites et les contradictions ; il ressort que le choix du tout libéral ne correspond ni à une évidence, ni au bon sens, et qu'il a des conséquences. D'autres choix sont possibles ; les orientations décidées doivent être discutées et appréciées, ce que de multiples résistances ont permis de révéler.

Ces autres choix possibles sont aujourd'hui plus que jamais d'actualité, dans un contexte où, depuis la crise asiatique, les contradictions et les limites de la pensée libérale sont apparues au grand jour. L'âpreté du débat en son sein, montre que la direction néo-libérale de la mondialisation n'est pas une fatalité. La nécessité d'un nouveau développement s'impose. La définition d'un nouveau modèle peut s'asseoir sur une réflexion programmatique, le développement durable, et une ligne directrice, le respect des droits. Il s'agit surtout de faire la part entre la continuité et la rupture en matière de développement. Les mobilisations qui s'amplifient partout dans le monde ont pour objectif de rappeler sans cesse des valeurs et des principes, d'exiger des garanties et de contrôler la mise en œuvre. En leur sein s'élaborent sans cesse des droits nouveaux, dont les Etats et les institutions doivent accepter qu'ils peuvent constituer des contraintes. Une véritable modernisation progressiste serait celle d'une nouvelle politique économique qui organiserait l'égalité d'accès de tous aux services de base, la satisfaction des besoins fondamentaux et des aspirations populaires à une véritable démocratie.



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