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enseignement de qualité basé sur la civilisation et la culture. Cet enseignement devra
permettre, d’une part, à l’apprenant de réussir dans ses études supérieures, de s’insérer
aisément dans le marché du travail avec son appropriation
des valeurs humaines et
universelles, d’être autonome, de pouvoir pratiquer les droits de l’homme, de l’enfant, de la
citoyenneté, de l’environnement et de la tolérance, de comprendre et d’assimiler les différents
changements et de développer
la civilisation humaine ; et d’autre part, à l’enseignant, de
former des citoyens capables d’agir et d’interagir en tenant compte des progrès scientifiques,
technologiques en fonction des besoins de la nation.
Cette réforme met donc l’apprenant au centre de l’action pédagogique. D’où la
nécessité d’une refonte du dispositif pédagogique, didactique et méthodologique, dans le but
de faire de l’élève, l’acteur principal de son apprentissage. Pour atteindre cet objectif, la mise
en place d’une pédagogie des compétences s’avère indispensable.
Penser un enseignement en termes de compétences constitue un choix pédagogique
reposant sur des présupposés concernant l’apprentissage. Ces présupposés posent comme
principe qu’apprendre c’est maîtriser des situations de plus en plus complexes.
Par ailleurs,
pour développer des compétences, il faudrait travailler par problèmes, par projet, donc
proposer des tâches qui inciteraient l’apprenant à mobiliser des acquis et à chercher à les
compléter. Ceci entraîne un changement au niveau des programmes d’abord, ensuite au niveau
du dispositif didactique et pédagogique de leur mise en œuvre. Ainsi,
de nouveaux
programmes de lycée ont été mis en place en 2002et ont à partir de 2004 et jusqu’à 2007, fait
l’objet d’une rénovation. Mais que ce soit dans les O.P 2002 ou dans celles rénovés en 2007,
l’œuvre intégrale apparaît comme étant le nouvel objet d’enseignement proposé, le support
fondamental des diverses activités qui devraient caractériser cet enseignement.
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