Les fonds à usage «encyclopédique»



Yüklə 0,54 Mb.
səhifə5/64
tarix03.01.2022
ölçüsü0,54 Mb.
#46336
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   64

2. SYNTHESE


Sur la base du travail de recensement qui a été effectué, et malgré le caractère lacunaire de celui-ci, il est possible de discerner un certain nombre de tendances générales quant au contenu des fonds numérisés, aux domaines concernés, à la présence ou à l’absence de certains acteurs…

Les tendances que nous avons identifiées sont les suivantes :



  • En premier lieu, mais c’est sans doute une évidence, on constate que le nombre des fonds numérisés intéressant l’enseignement et la recherche est considérable, et que leur diversité est extrême : à côté des fonds d’œuvres de littérature (qui sont créés à la fois par de grands organismes comme les bibliothèques, et par des initiatives individuelles ou associatives), on trouve des documents créés collectivement (c’est une des caractéristiques du WEB que de permettre la création de documents « mutualisés »), des études de cas, des cours créés par des enseignants, etc.

  • Certains types de documents sont cependant particulièrement représentés dans les fonds numérisés : on citera notamment les encyclopédies et les dictionnaires (le chiffre d’affaires de vente des dictionnaires et encyclopédies numériques a d’ores et déjà dépassé le chiffre d’affaires des ventres sur papier en France), les brevets (sur cédéroms), les œuvres de la littérature, les textes officiels, les périodiques électroniques.

  • La frontière entre le fonds numérisé au sens strict (c’est-à-dire une collection de documents ayant fait l’objet d’une opération de numérisation) et le « service » ou le « produit » mettant en œuvre des documents numériques est extrêmement ténue : c’est une des caractéristiques des documents numériques de ne pas dissocier le contenu de son usage, ne serait-ce que par la mise en œuvre de fonctionnalités d’utilisation. Le document numérique est ainsi inséré dans un « produit » ou un « service ». C’est particulièrement vrai pour les services et produits pédagogiques. Le « document brut », dont l’usage est réduit à la lecture (ou à la copie) est de fait relativement rare, tant sur cédérom que sur le WEB

  • Deux « supports » se taillent la part du lion quant à la diffusion des documents numériques : le cédérom (et bientôt le DVD-ROM et le DVD-vidéo) et le WEB. Il est difficile actuellement de trouver d’autres supports de diffusion.

  • Les éditeurs traditionnels sont globalement peu représentés dans le champ des fonds numérisés ; mais ce constat doit être nuancé :

  • Ils sont de plus en plus présents, y compris sur le WEB.

  • Les éditeurs « scolaires » sont très présents dans le monde des produits d’accompagnement pédagogique, essentiellement sur cédéroms.

  • De nouveaux éditeurs sont maintenant bien présents, ce sont les nouveaux « éditeurs électroniques ». Les éditeurs traditionnels sont actuellement directement concurrencés par ces nouveaux éditeurs, tant sur cédéroms que sur le WEB.

  • Il convient de s’interroger sur l’usage réel des documents numériques par rapport à la multiplication des fonds numérisés. La réflexion sur les usages est inséparable de la réflexion sur les fonds à numériser. Il convient en particulier de porter attention aux projets concernant « l’informatisation de la classe » ou « le cartable électronique ».

  • L’enseignement professionnel et technique semble être le grand absent des fonds numérisés, à l’exception de l’enseignement médical et des écoles de commerce.

Yüklə 0,54 Mb.

Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   64




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin