Ministère de lEconomie, des Finances et de lIndustrie


la connection directe du client final par fibre optique (fiber to home), une étape intermédiaire la fibre hybride?



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6.1.1.10la connection directe du client final par fibre optique (fiber to home), une étape intermédiaire la fibre hybride?


C'est l'étape suivante qui permettra des débits supérieurs à 100 Mégabps: une connection généralisée des batiments à Stocholm était annoncée pour 2001 mais ce projet est semble-t-il retardé

Au Japon Usen Broad Networks offre depuis mars 2001 des connection à 100Mbit/sec. Internet pour 4,900 yen par mois (50€) http://ne.nikkeibp.co.jp/english/2001/02/0214yusen_bbnet.html et sur l'agglomération de Tokyo, NTT propose également depuis l'été 2001du 100Mbps à ses clients sur une large partie de la zone urbaine http://www.ntt.com

A Pau sous l'impulsion conjointe du député-maire et de Jean-Michel Billaut, le projet "Pau Braod Band" vise à rééditer les réalisations de Stockholm

Certains envisagent une étape intermédiaire: la fibre hybride jusqu’au trottoir (la lettre des télécommunications, n° 73 du 5 mars 2001).

Economiquement, le prix du transport sur les 4 fils optiques nécessaires au transport, se répartit maintenant à 80 % en coût de distribution et à 20 % pour la partie transport longue distance alors que le rapport était quasiment l'inverse pour le réseau téléphonique.

Si le modèle de raccordement avec une paire de cuivre est si coûteux, c’est surtout parce que chaque abonné est le seul propriétaire et utilisateur de celle-ci sur 2 à 6 km de longueur. Si l’on mutualise la fibre optique sur une grande longueur dans le réseau d’accès (de 60 à 120 km d’éloignement par rapport au central) avec notamment des multiplexeurs d’insertion - extraction de flux d’abonnés, sur plusieurs longueurs d’onde (en WDM) , le coût par abonné sera plus faible et le prix au Mbit/s d’autant.

Ce qui est proposé avec cette technologie, c’est de terminer le parcours des dernières dizaines de mètres par des paires de cuivre appartenant en propre aux exploitants en concurrence et de mutualiser une grande largeur de bande entre plusieurs abonnés. Chaque abonné disposerait alors de flux duplex à 25 Mbit / s

6.1.1.11La boucle locale radio (BLR) pour les zones à faible densité…et une alternative à l'opérateur historique


Les derniers kilomètres sont alors assurés par ondes Hertziennes, cette boucle locale pouvant être "alimentée" par toutes les technologies de boucles métropolitaines vues plus haut : fibre optique (solution surnommée le "câble sans fil"), satellite, hertzien…

Comme le câble cette technologie est utilisable pour la télévision comme pour l'internet et donc le téléphone

La technologie LMDS, qui utilise des fréquences plus élevées (40GHz) expérimentée à Limoges par Thomson offre un débit de 50Mb/s

Elle est handicapée sur le plan réglementaire en France du fait qu'elle dépend d'une autorisation du CSA www.csa.fr pour la partie diffusion télévision et de l'ART www.art-telecom.fr pour les télécommunications alors même qu'il s'agit de la même installation dont l'économie est encore incertaine



MMDS : Microwawe Multipoint Distribution System, d'une portée de 50 à 100 km, nécessite selon la distance une antenne de réception de 10 à 30 cm de diamètre. Elle autorise un débit de 2 à 15 Mbit/s et, comme pour le satellite, utilise le téléphone comme voie de retour. D'autres options technologiques permettent des dessertes à plus courte portés avec des matériels plus légers chez l'abonné

Le 23 août 1999 Gain communication lance à Tucson son service large bande (T1 = 1,54 Mégabit/s bidirectionnel) avec un prix inférieur de 70% à ceux actuellement pratiqués : www.gainwireless.com



Le seul réseau de MEXICO dessert déjà 400.000 abonnés pour la diffusion TV numérique A Paris, Easynet, www.easy.net proposait dès 98 grâce à son antenne placée en haut de son immeuble dans un rayon de 7km un accès internet à 10.000F/mois contre 60.000f/mois par ligne louée

Cette technologie est intéressante pour les zones à faible densité (desserte filaire plus onéreuse) ou pour une utilisation "chantier" (comme sur le port de Rotterdam). Elle n'est pas cependant pas totalement insensible aux phénomènes météo

Nokia en augmente le rayon d'action grace à l'installation chez l'usager d'antennesqui jouent également le rôle de relai pour d'autres clients plus éloignés: ces boitiers RoofTop permettent ainsi de créer un résau maillé

Mais son intérêt principal est d'offrir une alternative technique à la boucle locale filaire de l'opérateur historique (technologie LMDS, débit 512Kbps à 2 Mbps), tout du moins pour les PME (car son cout la met pour l'instant en dehors du marché "grand public")



Belgacom offre aux entreprises un package complet de télécommunications BLR avec la voix (70 à 80 % des besoins de l'entreprise française) : Becom à partir de 600 dont 550€ de téléphonie et 50€ pour l'internet à volonté

Si l'investissement théorique est sensiblement plus onéreux rapporté à l'abonné, il présente l'immense avantage d'être extrêmement modulaire et de ne pas nécessiter de lourds investissements préalables:

Ce n'est qu'une fois le client acquis que l'on installe une antenne d'émission-réception chez celui-ci, permettant au chiffre d'affaire de croitre de concert avec l'investissement, limitant ainsi les risques financiers et commerciaux de l'opération par rapport aux techniques filaires (qui, elles, exigent de lourds et longs travaux de génie civil avant le premier client et une immobilisation financière stérile durant la montée en charge commerciale)

Cette technologie présente en outre l'avantage de pouvoir acquérir des clients dispersés dans une agglomération alors qu'une approche filaire nécessite une conquête "paté de maison par pâté de maison" et chacun a en mémoire les problèmes rencontrés à l'époque par le "plan câble"



L'année 2000 a vu l'attribution de 2 licences nationales et de 2 licences locales par région: l'ART a veillé à privilégier l'arrivée de nouveaux opérateurs afin d'utiliser le levier de la concurrence pour dynamiser le décollage de cette nouvelle boucle locale (ont été exclus par les critères retenus tant les opérateurs téléphoniques déjà installés que les opérateurs GSM)

l'ART a choisi le "concours de beauté" avec des licences gratuites

En 2003 on ne compte que 2 survivants : LDcom (groupe Louis Dreyfus) et l'entreprise normande Altitude télécom et le programme d'investissement connaît un sérieux retard



Regrettons toutefois que l'ART n'ait pas su prendre en compte les problèmes d'aménagement du territoire (ce qui aurait été très facile en assurant par exemple un couplage entre régions "juteuses" comme l'ile de France et d'autres qui le sont moins comme le Limousin ou la Corse). Aussi 4 de ces Régions n'ont pas d'opérateurs locaux fin 2000 (certes un second tour d'enchère a été organisé mais il ne pouvait pas permettre des niveaux d'engagement aussi importants que si couplage il y avait eu: les engagements sur la Région Auvergne sont nettement plus faibles que ceux du "premier tour") et les régions concernées vont devoir investir sur leurs propres deniers pour compenser cette erreur d'appréciation

Voir www.art-telecom.fr/dossiers/blr/attrib/corps.htm et www.art-telecom.fr/telecharge/listlch.htm#blr

Notons que cette technologie peut également être employée dans la partie intermédiaire de la boucle locale et desservir les concentrateurs: la paire torsadée ou la distribution électrique prend alors le relais. Cette technologie a beaucoup déçu et nombre d'opérateurs ont jeté l'éponge ou ne respectent pas leurs engagement :

L'arrivée du WiFi / Wimax lui redonne une nouvelle jeunesse mais avec encore de nombreux débats sur les bandes de fréquence les plus appropriées voir page 281 et on devrait voir en 2006, après attribution des nouvelles licences régionales par l'ARCEP espérons-le un réel déploiement


6.1.1.12Les WAN (Wide Area Network) radio: la norme 802.11 ("WiFi"), (802.16a) WiMAX, et Bluetooth 3

6.1.1.12.1Les technologies WiFi et Wimax

Les technologies 802.11 (Wireless Fidelity ou "WiFi") et Bluetooth 3 permettent une connexion à haut débit dans un rayon d'une centaine de mètre par une liaison radio

Le Wifi exploite 2 bandes de fréquences mondialement libres d'usage en radiocommunication:

* 2,4 Ghz est une bande de fréquence réservée aux liaisons "ISM" (Industrielles, Scientifique et Médicale), c'est celle utilisée par exemple par les fours micro-ondes.

Ces technologies présentent néanmoins des risques de brouillages avec les autres utilisations ce qui conduit à en limiter la puissance, notamment en France ces fréquences sont utilisées par les radars de la défense nationale …

* 5,1 Ghz pose également des problèmes de risques d'interférences avec d'autres usages (également militaires) mais permet de disposer de plus de canaux ce qui permet de mieux régler les problèmes de recouvrement partiel avec les cellules voisines www.telecom.gouv.fr/telecom/car_wifi.htm.

* la Conférence Mondiale de Radiocommunication de Genève de 2003 a alloué la bande de fréquence entre 14 et 14,5 GHz

exclusivement aux compagnies aériennes afin qu'elles puissent offrir à leurs passagers un service WiFi lors des vols www.chron.com/cs/CDA/ssistory.mpl/tech/news/1977240

le site www.meshnetworks.com présente 2 animations permettant de saisir toutes les possibilités pratiques de cette nouvelle forme de réseau et le site de la fing propose une vue d'ensemble à www.fing.org/index.php?num=2818,4 voir aussi www.wireless-fr.org

La norme IEEE 802.11b Wireless Ethernet définie fin 1999 permettant un débit de 5 à 10 Mbps, est concurrente de la norme Bluetooth 3, à longue portée (100m, 11 Mbps), mais Bluetooth paraît avoir plus d'atout dans sa version à très courte portée grâce à sa très faible consommation d'énergie donc pour le PAN, (Personnal Aera Network) qui connecte les appareils portés par une même personne (oreillette, laryngophone, téléphone, GPS, système de vision, palm,…)

Il en coute de 50 à 100€ pour en équiper un microordinateur et de l'ordre de 500 à1000€ pour une borne d'accès

en 2003 Daimler Chrysler, Audi, Peugeot, Saab, BMW offrent déjà des produits Bluetooth en option dans leurs véhicules et les oreillettes Bluetooth pour les téléphones portables commencent à se répandre

en 2003 les oreillettes bluetooth couplées au téléphone mobile ont commencé leur véritable décollage commercial (BT 200 de Jabra par exemple pour une centaine d'Euros)

en juin 2003 a été homologuée une nouvelle norme de réseau sans fil de type Wi-Fi, la norme 802-11g, deux à cinq fois plus rapide (54 Mbps dans la bande de fréquence des 2,45 GHz ) que les précédentes 802.11a et 802.11b mais avec une portée moindre

En 2002 Intel a entrepris d'intégrer la fonction radio WiFi dans toutes ses puces ce qui permettrait d'abaisser les couts à presque rien et Dell prééquipe sans surcout tous ses PC portables en Wifi depuis l'été 2003



WiMAX (norme IEEE 802.16a): L'apparition des technologies d'accès Internet haut-débit sans-fil utilisant des fréquences non soumises à licence à commencé à transformer considérablement le secteur en 2003: de nombreux équipementiers (Sequans Communications, Aperto Networks, Alvarion,...) développent des matériels utilisant les fréquences non soumises à licence (900 MHz, 2,4 GHz et 5 GHz) pour des solutions point-à-point ou point-à-multipoints.

www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39175513,00.htm

Bien entendu les opérateurs voulant utiliser le Wimax en France pour assurer un service de télécommunication (et qui s'approprient donc une ressource collective, la fréquence) une "BLR" (Boucle Locale Radio) doivent obtenir une licence

Les performances sont bonnes (jusqu'à 10/20 Mb/s et jusqu'à quelques dizaines de kilomètres de rayon d'action) et permettent de disposer d'une part de l'avantage des réseaux WiFi (coût peu élevé, facilité d'installation et débit élevé) et d'autre part de l'avantage des applications d'accès Internet haut débit utilisant les fréquences soumises à licence (solution professionnelle, plus grande sécurité, distances plus élevées).

Les industriels ont lancé les travaux de normalisation (norme IEEE 802.16a) et d'interopérabilité (association WiMAX: Worldwide Interoperability for Microwave Access - équivalent du WiFi pour ces réseaux), Les futurs produits à la norme 802.16a devraient atteindre des débits allant jusqu'à 70 Mb/s et un rayon d'action de 45 kilomètres.

En 2005 le Wimax nécessite une antenne de réception mais vers 2007 il devrait pouvoir être directement reçu par un portable (téléphone ou PC) ou un modem. "Il devrait être au mobile ce que l'ADSL est à l'ordinateur de bureau" déclare aux Echos (5/9/05) Jean-Paul Rivière créateur et ancien pdg d'Altitudequi estime le marché français entre 0,3 et 0,5G€ en 2010).

"le Wimax finira par grignoter un bout du marché de l'UMTS" (Goldman Sachs) la tecnologie actuelle ne permet pas le "handover", c'est à dire le changement de cellule pendant la communication

Intel, après avoir intégré la fonctionnalité WiFi dans son processeur "Centrino" pour ordinateur portable, a annoncé travailler avec des équipementiers pour intégrer les futures fonctionnalités WiMax dans ses processeurs mais Forrester ne les voit arriver qu'après 2010 pour des questions techniques, règlementaires et de normalisation www.france-science.org et http://grouper.ieee.org/groups/802/16 , http://wimaxforum.org


6.1.1.12.2Les "hot spots" : une nouvelle forme de réseau dans les zones de forte densité

Le WiFi était initialement conçu pour des intranets d'entreprise

Desamais à Avermes, grossiste en droguerie a équipé en Wifi sa zone de stockage depuis 1999 pour permettre une saisie en temps réel de tous le mouvements de produits

Cette technologie connait actuellement des développements spectaculaires dans des zones à forte densité (les "hot spots": grands hotels, aérogares, centres ville ou Congrès (par exemple au printemps 2001 le congrès annuel de l'Isoc à Stockholm)

au Japon le gouvernement a decide d'installer des reseaux WiFi dans 8000 ecoles

Le faible coût des matériels correspondants a créé un engouement tout particulier pour ces fréquences qui ont été rapidement utilisées en extérieur pour des réseaux locaux étendu et notamment dans des villes comme Seattle voire dans des zones plus vastes comme en Scandinavie où en Chine (où s'est tenue en septembre 2002 la China Wireless LAN Conference avec des projets de couverture systématique de manière à ce que les télécommunications soient disponibles dans une "anytime, anywhere era" http://www.ccwexpo.com.cn/english/conferences/wireless)

A San Francisco "Ricochet", tel est le nom de ce service, offre une liaison 128Kbps grace à des balises d'une vingtaine de cm accrochées aux lampadaires de la ville (2 ou 3 par km²) www.metricom.com/ricochet_advantage

A Seattle c'est une initiative menée dans la philosophie des logiciels libres qui a conduit un réseau de bénévoles, sous l'impulsion de Matt Westervelt et Steve Briggs à créer Seattle Wireless www.seattlewireless.net totalement gratuit pour les utilisateurs, les bénévoles, membres du réseau prenant à leur charge les émetteurs-récepteurs-routeurs constituant les nœuds (nodes) du réseau

Une association de plus de 100 volontaires à Kyoto offre depuis le mai 2002 un acces WiFi gratuit aux habitants de la ville et aux touristes: Chacun d'entre eux loue a ses propres frais une station de base et paie le raccordement de celle-ci a un reseau haut debit fixe de type ADSL Source : Nikkei Weekly

Sur le même modèle se développe en France l'association Wireless-fr www.wireless-fr.org avec des équipes dans 21 villes

Les 1.800 cafés Starbuck étaient équipés en 2003 (abonnement mensuel : 30$) alors que MacDo offrait la connexion à ses clients. Quand à Verizon, premier opérateur téléphonique américain, il installe en 2003 des hot spots dans un miller de cabines téléphoniques New-Yorkaises gratuits pour ses abonnés ADSL

Il y avait déjà 35.000 bornes dans 14 villes et 11 aéroports début 2002 Par ailleurs IBM, Intel et ATT ont annoncé en décembre 2002 un projet de réseau sans fil national "Cometa Networks" (ex Project Rainbow) qui devrait démarrer début 2003 dans les 50 principales métropoles américaines avec 20.000 nouveaux points d'accès avant fin 2004

Après l'aéroport, l'avion : Connection by Boeing a développé une technologie en cours de déploiement par Luftansa et British Airways ou c'est l'avion qui devient le hot spot grâce à une liaison satellitaire

6.1.1.12.3… mais aussi une alternative à l'Adsl dans les zones isolées en couplage avec le satellite

Aujourd'hui de vastes zones de notre territoire ne sont pas accessibles à l'ADSL pour des questions d'éloignement du concentrateur téléphonique. Le couplage d'une antenne bidirectionnelle permettant la communication avec un satellite et d'un réseau local WiFi permet d'apporter le haut débit dans des villages isolés

Le CNES a mis au point un concept de "village communicant" couplant satellite pour la réception, Wifi pour la distribution dans le village et le cablage électrique pour la la distribution a l'intérieur des habitations pour un cout de 30€/mois pour 400kbps. Ce prototype a été présenté au salon des maires 2005 et a été demandé par 300 communes

Le CNES estime que ce type de solution concerne20% de la population pour 70% du territoire (qui ne seront pas couverts par l'ADSL) www.cnes.fr/html/_96_197_3408_.php

En 2005 le CNES lance avec le concours de la Datar un certain nombre d'expérimentations en vraie grandeur couplant satellite et Wifi : Aulus les Bains (Ariège), Saint Léon (Haute Garonne) et Saint Pierre de Cole (Dordogne)

De même le Conseil Général du Lot teste cette solution dans 5 villages avec le micro-opérateur E-qual et le Conseil Général de Midi-Pyrénées dans 3 villages avec FT

Voir www.quartier-rural.org/dl/implic/ran/index.html#sat_wifi, www.ensmp.fr/~scherer/temp/proj_rlan_fin02.pdf , ou www.admi.net/cgi-bin/wiki?WiFi


6.1.1.12.4une solution également pour les réseaux domestiques

De plus en plus de PME et de foyers sont équipés d'un ordinateur par personne ce qui implique notamment de partager l'accès ADSL : le WiFi permet alors à bon compte (pas de cables à tirer ni de murs à percer) d'installer un réseau local

Wanadoo en association avec Orange lance en 2003 "hot spot in a box" pour les PME et les professions libérales


6.1.1.12.5un concurrent dangereux pour l'UMTS ou une technologie complémentaire?

Cette technologie est partiellement en concurrence avec l'UMTS, notamment pour les connections internet (débits beaucoup plus importants: 5 à 50 Mbps contre 0,5 à 2 et des prix d'un tout autre ordre de grandeur, quasi gratuite, lui permettant de rentrer dans une logique du "libre": les infrastructures étant financées par des particuliers et mis à disposition de la communauté).

Etherlinx (Cupertino, Californie) lance une technologie basée sur le "software-designed radio" dont chaque unité communique avec une antenne centrale et convertit directement à la norme Wi-Fi les signaux destinés à être reçus à l'intérieur des habitations. Elle a modifié les cartes Wi-Fi, peu coûteuses, en utilisant leur propre code, afin d'accroître la portée du système de réception jusqu'à 30 km. www.nytimes.com/2002/06/10/technology/10WIRE.html

Par ailleurs l'utilisateur nomade qui voudra utiliser Internet ne le fera pas en marchant comme dans le cas du téléphone. Il aura besoin de s'asseoir et on peut penser que dans quelques années, il trouvera aisément un lieu public, un café repérable par une enseigne "Wi-fi". Pour un prix incomparable, le débit sera alors bien plus confortable qu'avec l'UMTS



Enfin la téléphonie sous IP (VoIP) se développe avec le haut débit voir page 15 Au Japon, par exemple, la societe Fusion Communication Corp, creee en mars 2000, avait lance son service de telephonie sur IP en avril 2001 (Ce service permet au client d'effectuer des appels d'un PC vers un telephone fixe), elle est suivie a l'automne 2002 par toutes les grandes Telco japonaises avec une divsion par 10 des tarifs pour la longue distance à 0.07 euros les 3 minutes On estime aujourd'hui a 1.6 millions le nombre d'utilisateur de la voix sur IP au Japon Source : The Nihon Keizai Shimbun, 29/06/2002, 08/07/2002 Dow Jones Newswires 09/07/2002

En particulier les assistants personnels devraient permettre de transmettre la voix: SkyWave Japan a deja mis au point un protocole de voix sur IP, qui offre une qualite sonore superieure a celle des telephones classiques et Toshiba va commercialiser un assistant personnel, capable de se connecter à un réseau sans fil à la norme Wi-Fi, sans carte d'extension. Un appareil qui intègre également, pour la première fois, un processeur graphique Source : Nikkei Weekly, Nikkei Interactive.: on imagine l'impact possible du couplage VoIP avec le WiFi

En outre deux sociétés américaines, Transat (Texas) et Performance Technologies (Caroline du Nord) ont annoncé en février 2002 qu'elles maitrisaient la technologie permettant d'accéder aux services GSM via une connexion à un réseau sans fil de norme 802.11. Notons que l'opérateur de téléphonie mobile VoiceStream a récemment fait l'acquisition de MobileStar, fournisseur de services sur réseau LAN 802.11. Pour en savoir plus : www.3gsmworldcongress.com wwww.wirelessweek.com

L'opérateur British Telecom, qui a du se séparer de son téléphone mobile dans sa restructuration, a dévoilé mi 2002 un ambitieux plan d'attaque pour dominer le marché naissant de l'accès à l'internet par WiFi. il prévoit dans un premier temps de relier 400 cafés, stations-services et aéroports britanniques dès 2003 et 4000 en 2005. "nos clients pourront utiliser leurs portables ou leurs téléphones pour avoir accès à des données sans devoir se brancher sur un réseau" déclare David Hughes directeur de la division BT Mobility.Selon lui les WLAN de BT offriront un service supérieur aux réseaux de troisième génération (3G). «Les services WLAN offrent des performances trois fois supérieures au 3G pour un coût inférieur de moitié». Interrogé sur les tarifs, le responsable de BT a laissé entendre que les clients WLAN pourraient avoir droit à un accès illimité contre un abonnement mensuel d'environ 65 euros. Une démarche très éloignée des différents projets coopératifs qui se développent dans les principales villes d'Europe et d'Amérique du Nord, pour qui un accès modique ou à prix coûtant doit être la règle.

Au Japon NTT et. KDDI s'interessent aussi de tres pres au developpement des reseaux WiFi début 2003 ils se trouvent indecis entre les options 3G et WiFi . Alors que certains mettent en doute le bien fonde de la 3G, KDDI rêve d'une offre globale unifiee entre ces 2 technologies: dans un "point chaud", utilisation du WiFi, plus genereux en débit et, lors d'un mouvement rapide, utilisation de la 3G

KDDI travaille avec CISCO qui développe un routeur permettant de basculer d'un protocole a l'autre avec l'objectif d'arriver à des solutions performantes pour l'automobile et les transports ferres

Pour sa part, NOKIA a effectue l'essai d'un service WiFi a grande echelle sur une ligne férrée tres frequentee de la region de Tokyo. L'equipementier pense que le marche "du trajet au travail" sera la clef du succes des reseaux sans fil au Japon dans le futur.: Source : Nikkei Interactive



NTT est l'acteur le plus dynamique dans le deploiement des "hot spots" avec son service Mzone: il equipe restaurants, hotels, gares... . Softbank Japan, a l'ambition pour sa part de deployer des "dizaines de milliers" de points chauds dans tout le pays. la facture pour le client sélève entre 17 et 26 euros par mois pour un acces illimite à Internet (on peut se connecter dans une zone d'environ 100 m autour de ces "points chauds" Source Nikkei Weekly, Nikkei Interactive

Certains craignent que le WiFi prenne plus de 20% du marché de l'UMTS déjà particulièrement difficile à équilibrer financièrement: les opérateurs sauront-ils en faire un service complémentaire?

Des bornes implantées le long des autoroutes américaines devraient permettre aux ambulances d'échanger avec l'hopital, aux policiers de télécharger la photo d'une personne recherchée, aux autobus d'indiquer conformément à la loi leur position aux voyageurs… qui pourront connecter leur ordinateur portable, le service étant financé par les publicités des commerçants situés près du prochain arret



"petit à petit un véritable réseau voix et données se construit qui pourrait avoir un effet perturbant sur la 3G" Cisco, les Echos 10 déc 02
6.1.1.12.6WiFi et usages industriels

Le WiFi a également des applicationsdans les process de production: Général Motors par exemple a équipé 25 de ses usines pour permettre un suivi en temps réél des opérations de fabrication

Ce réseau permet également d'avoir un réseau téléphonique local (avec des téléphones mobiles compatibles WiFi) extrêmement bon marché

En 2003 UPS, n°1 des transporteurs rapides a lancé un très important projet de réseau WiFi (120M$ sur 5 ans) avec l'installation d'un terminal (DiaDiv) dans chacun de ses 70.000 véhicules : équipé de connexion WiFi et de GPS il doit permettre d'optimiser le cheminement des colis et la firme en attend des gains de productivité pouvant atteindre 35% (les Echos 12 juin 2003)

La Guilde des Lunettiers (23% du marché, 1000 points de vente) organise 10 salons par an pour les opticiens. Jusqu'à présent le catalogue (90 marques, 10.000 références, 5kg) représentait une importante dépense et surtout impliquait un processus de commandes postales lourd et peu réactif

Début 2003 le catalogue disparaît du salon pour laisser place à un catalogue électronique accessible par des tablettes PC via un hot spot WiFi (qui permet en outre simulation de chiffre d'affaire et calcul de rentabilité)

Gros avantage le catalogue et les commandes restent accessibles pour des modificationsaprès le salon amenant une appréciable souplesse dans le processus

Retour sur investissement : 18 mois, mais surtout un service beaucoup plus efficace


6.1.1.12.7Et des réflexions sur des aplications futuristes les Mesh-Network

Les développements de nouveaux protocoles aux noms barbares (AODV, ZRP, OLSR...) peuvent aujourd'hui permettre de mettre en place des infrastructures de routages dynamiques des informations : chacun des relais du réseau est alors un des membres du réseau, lui-même nomade !

Le réseau se reconfigure en permanence en fonction des déplacements de ses membres et fonctionne dans une logique "peer to Peer", en dehors de l’intervention d’un opérateur extérieur

Quelques liens utiles : Une communauté MeshAP en Grande-Bretagne : www.kingsbridgelink.co.uk , Roof Net du MIT : http://pdos.csail.mit.edu/roofnet/doku.php Sur Paris-sansFil ; www.paris-sansfil.info/index.php/RoofNet, en Belgique http://reseaucitoyen.be/ regorge d'informations sur les réseaux Ad-Hoc.

Voir aussi Mobile Mesh Networking blog et forum sur le mesh et le haut debit sans fil, http://mcabiling.persozone.net/mobilemesh et: www.mitre.org/work/tech_transfer/mobilemesh/index.html

Le Medialab du MIT travaille sur le concept du "hot spot wearable" (projet mithril) c'est à dire intégré dans les vêtements voir http://www.media.mit.edu/wearables/mithril

6.1.1.12.8Wifi et sécurité

Ces technologies posent encore toutefois quelques problèmes de sécurité car ils sont vulnérables aux intrusions: un groupe de Hackers, le BAWUG (Bay Area Wireless Users Group) de San Francisco, mets régulièrement en évidence les failles de sécurité

Le système de cryptage originel des flux d'information transmise (WEP : Wired Equivalent Privacy) pouvait être cassé par des logiciels libres d'accès en une vingtaine de minutes par simple analyse statistique des flux d'information transmis. Pour pallier ce grave défaut a été développé en 2003 un nouveau système permettant un changement de clé dynamique (clés TKIP) et palliant très efficacement ce trou de sécurité : c'est la technologie WPA (Wi-Fi Protected Access) www.wi-fi.org


6.1.1.12.9 la situation en France Wifi et Wimax

Wifi : En France, théoriquement d'usage libre seulement à l'intérieur d'une propriété privée son usage pour le public (à l'initiative de communes ou d'hotel par exemple) a conduit France Télécom à intenter des procès envers les contrevenants.

A Mane, un village de 1300 habitants, un réseau Wi-Fi a du être démonté suite à une procédure visant à faire respecter la règlementation

Au cœur de Paris l'association Silicon Sentier envisageait mi 2003 de mettre en place un réseau WiFi à haut débit pour desservir ce quartier et l'association "Paris-Sansfil" regroupe la communauté des utilisateurs du WiFi accessible gratuitement grace aux bornes libres d'accès www.paris-sansfil.info

Enfin notons le lancement en 2003 à Feltin, village de la Creuse ne disposant ni du câble ni de l'ADSL d'une expérimentation associant un fournisseur d'accès (Tiscali) et un opérateur de satellite Eutelsat) pour le couplage WiFi/satellite offrant un débit analogue à l'ADSL

Comme il s'averrait dans la pratique difficilement possible d'enrayer un mouvement déjà largement déployé dans les autres pays européens, et comme il y avait néanmoins des risques de gène pour des usages précédents, notamment militaires, L'ART pour permettre au moins de premiers essais (notamment pour la desserte publique de zone à faible densité que par ailleurs l'opérateur historique se refusait de desservir en haut débit) à mis en place en 2002 une solution juridique provisoire http://www.art-telecom.fr/communiques/communiques/2002/07-11-2002.htm

Les nouvelles directives communautaires comportent des articles qui sont d’effet direct, c'est-à-dire que les particuliers peuvent exciper devant un juge contre une administration en cas de conflit. Une des directives notamment sur l’abandon du régime de licence individuelle au profit d’une simple déclaration :

En application de ces règles l'ARCEP (ART), en juillet 2003 a de nouveau élargi les possibilités et a publié un communiqué qui affranchit enfin les réseaux Wifi de l'obligation de demander une autorisation, et ce pour tous les départements. Les seules restrictions qui subsistent restent la puissance d'émission (100 mW) fixée par une norme européenne, et l'impossibilité d'utiliser les canaux 8 à 13 réservés à l'armée voir www.art-telecom.fr/communiques/communiques/2003/index-c220703.htm et www.art-telecom.fr/publications/lignedir/index-ldrlan250703.htm

Le régulateur se garde le droit de contrôle des différentes expérimentations et réalisera un bilan des différentes actions WiFi au deuxième semestre 2004.

Des start-up commencent à se lancer sur ce créneau

Wifix, créée en mai 2002 propose les architectures et services pour permettre aux internautes nomades de se connecter sans fil au Net et à haut débit (11 Mbits/s) dans les lieux publics ou privés à forte fréquentation (universités, les hôtels, les gares, les aéroports, les hôpitaux ou encore les cafés).

"Notre objectif, explique Marc Taieb, président de Wifix, est de permettre au plus grand nombre d'utilisateurs d'arriver sur un lieu, d'allumer leur ordinateur et de pouvoir avoir accès à Internet en haut-débit. Dans cette optique, nous souhaitons à terme déployer plus d'une centaine de hot spots à Paris"

L'opérateur a déjà déployé son WiFi à Paris mais aussi en province, en Italie, en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni. "Nous souhaitons prendre la première place parmi les opérateurs Wi-Fi" précise Marc Taieb.

" La seule véritable menace pour ce projet est que l'un des opérateurs mobiles français décide de se lancer sur ce marché."

Les "Tipis Wifix" sont commercialisés auprès des internautes nomades grâce à des coupons baptisés CAT (Coupons d'accès aux Tipis). Ces cartes, vendues en ligne ou directement sur les "hot spots", proposent un accès facturé au temps de connexion Wi-Fi : 5 euros pour un quart d'heure, 9 euros pour une heure, 19 euros pour une journée... S'y ajoute un CAT mensuel illimité permettant l'accès depuis tous les Tipis Wifix de France pour 49 euros.

www.journaldunet.com/printer/021210wifix.shtml

Bien entendu, depuis cette déclaration, n'ayant pas pu empêcher le mouvement, les opérateurs historiques ont décidé de l'accompagner tout en essayant d'en limiter le développement et ont annoncé tout à la fois des solutions pour les réseaux internes des PME ou des foyers (Wi-Fi in a box) et des solutions de réseaux locaux pour les zones non desservables par ADSL (antenne collective satellite avec voie descendante ET montante et réseau local Wi-Fi)

Il faut bien voir que la seule partie complexe et onéreuse dans le WiFi est … la facturation!. Par ailleurs cette technologie peut mettre à mal le business model des gros opérateurs installés. Il est donc naturel que ceux ci cherchent à en controler le développement

Comme le souligne le rapport de l'EBG (electronic Business Group) www.ebg.net qui réunit les principaux responsables e-business des grandes entreprise "le prix d'une heure de connection en France correspond à une journée aux US : avec un tel niveau de prix les opérateurs cantonnent le WiFi à un marché de niche, celui des hommes d'affaire…Leur objectif est d'éviter la canibalisationde leurs offres par le WiFi. Ils ont interet à maitriser les prix du WiFi pour qu'ils soient assez élevé"

Toutes les informations régulièrements mises à jour sur le Wi-Fi et les expérimentations conduites sur http://www.admi.net/cgi-bin/wiki?WiFi

Le Wimax : cette technologie a commencé à prendre son essor discrètement, le premier échec de la BLR, a refroidi plus d'un enthousiasme et les opérateurs ne se sont pas bousculés auprès de l'ARCEP pour reprendre une des deux licences rendues par NeufTelecom (après le rachat de Fortel et Squadran) tant et si bien que c'est le petit opérateur normand, Altitude www.altitudetelecom.com qui avait obtenu la licence nationale. Devant le succes rencontré (50 émetteurs opérationnelset plus de 1000 clientsnotamment dans les réseaux pour collectivités locales : Orne, Eure, Vendée, Calvados), Iliad (maison mère de Free) a mis plusieurs dizaines de millions sur la table pour prendre le contrôle de l'entreprise et par là même de la licence

Deux autres licences vont être attribuéespar l'ARCEP mais région par région (arrété du 6 aout 2005)

www.art-telecom.fr/communiques/communiques/2005/c05-39-2.htm

www.art-telecom.fr/textes/projetsloi/avis-1-minist-28-07-05.pdf et cette fois-ci les candidats se bousculent (175) : 76 opérateurs télécoms (France Télécom, Neuf Telecom, Télé 2 France), mais également 67 collectivités locales et 32  acteurs d'autres horizons (le groupe NRJ, Numericable, Canal +, les Autoroutes du sud de la France ou l'association Wi-Fi Saint-Auban).www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39278714,00.htm . décision prévue en 2006

6.1.1.13l'Ultra Wide Band (UWB)


Notons également l'Ultra Wide Band (UWB) nouvelle technologie d'accès sans fil, qui permet la transmission du signal sur une large bande spectrale a été approuvé le 14 février 2002 par la Federal Communications Commission (FCC www.fcc.gov). Cette technologie repose sur l’utilisation d’impulsions (et non d’un signal modulé) et utilise une faible puissance d’émission. Elle ne devrait pas a priori interférer avec les méthodes d'accès sans fil actuelles, ce qui rend possible son utilisation dans de nombreuses applications, tels que les radars embarqués anti-collision, les caméras vidéo et les téléphones mobiles. www.ntia.doc.gov www.newsbyte.com

Elle soulève néanmoins encore des réticences des militaires et des autorités chargées de la sécurité aérienne pour alléger les nombreuses réserves d'usages mises par la FCC


6.1.1.14La réception directe par satellite: une place sans doute plus modeste que prévu il y a quelques années


Les satellites géostationnaires, mais surtout les constellations peuvent comme nous l'avons vu offrir un service de boucle locale pour la voie descendante, mais bien souvent celle-ci nécessite la boucle classique à faible débit pour la voie montante

En outre les prix sont pénalisants et les espoirs d'augmentation rapide des débits restent faibles. Cette option peut néanmoins se révéler précieuses pour les zones à faible densité mais elle reste cependant réservée dans la pratique aux entreprises de par son cout (1000€/mois)

"j'ai monté une entreprise de sous-traitance d'e-mail à Madagascar. Là-bas le satellite est le seul moyen de se connecter. Mais mon accès 128kbpsme coute aussi cher que mes 60 salariés" exemple cité par Futur(e)s juillet 2001

France Telecom Mobile Satellite Communication (FTMSC) réalise un chiffre d'affaire de 175M€ (estimation 2003) dont 80% hors de Francepour un marché mondial estimé à 6 Milliards de $

Le couplage avec le Wifi donne cependant une nouvelle jeunesse à cette technologie en permettant la dessertes de plusieurs dizaines de foyers voir page 279

6.1.1.15La technologie PLC (Powerline Communications) utilise les fils de la distribution électrique basse tension

6.1.1.15.1.1Pour la boucle locale

N'oublions pas qu'il existe un réseau extrêmement développé jusque chez l'habitant et qui n'a, paradoxalement, jusqu'ici pas été exploité : le réseau électrique. Depuis longtemps pourtant la domotique l'a utilisé pour véhiculer le son ou les télécommandes d'EDF pour ses changements tarifaires etbientot avec Schlumberger pour relever les compteurs.

2 forums réunissent les industriels travaillant sur ces technologies :"l'international Powerline Communication Forum" (IPCF) www.etsi.org/forawatch/all.htm avec Alcatel, Edf, Sagem, Cisco,…et le"Powerline Telecommunication Forum" (PTF) www.plcforum.org



Northern Telecom www.nortelnetworks.com a développé, en association avec un électricien britannique, United Utilities une technologie "Digital Powerline" offrant sur les réseaux électriques un service à 1 Megabit, soit 10 fois plus que le RNIS, à des prix bien entendu beaucoup plus compétitifs. Ils ont créé pour la développer la société Norweb www.norweb.co.uk

Les données sont amenées jusqu'au transfo basse tension par boucle radio ou fibre optique et ,à partir de là, utilisent le réseau électrique pour desservir l'abonné (grâce à des courants de faible puissance mais de hautes fréquences, se propageant à la périphérie des fils électriques distribuant le 220V, dits "courants de peau")

Elle peut également être utilisée pour les intranets

Par ailleurs Media Fusion www.mediafusioncorp.net de Dallas a annoncé, également en mai 1999 être parvenue au même résultat par une technologie



Aux US : Microsoft pour sa part a racheté une licence à Intellon www.intellon.com qui a lui aussi développé une telle technologie)

Amperion Inc www.amperion.com (fruit de la collaboration de CiscoSystems, d'American Electric Power et de Redleaf Group) développe de son côté une solution powerline pour le début de 2002. Wall Street Journal 11/06/01

En Allemagne Veba, Preussen Elektra, EnBW (controlé par Edf) et ont commencé leurs tests en 2000: www.online-ag.de, et à l'été 2001 RWE-Powerline et MVV-Energie, ont annoncé l'ouverture d'une offre commerciale d'accès à "Internet sur la prise en 2001 dans les villes d'Essen et de Mulheim. Une offre spécialisée est également lancée pour connecter les écoles de ces deux villes. Les débits proposés vont de 250 Kb/s à 10 Mb/s, pour des abonnements mensuels de 164 FF à 835 FF, avec un coût fixe d'inscription de 335 FF et d'achat d'un modem entre 670 FF et 1.170 FF.( Die Welt, 02.07.2001) http://www.rwe-powerline.com/relaunch/produkte/produkte_powernet.htm les premiers résultats commerciaux en 2002 ne sont cependant pas très probants face à l'ADSL et RWE a jeté le gant en octobre 2002

Il en est de même en Autriche, la compagnie autrichienne d'électricité EVN a reçu le feu vert en aout 2001 pour développer la technologie "Powerline" d'Ascom www.ascom.com

A New York la compagnie d'électricité locale, Con Edison propose depuis mai 2002 PowerLan Ethernet qui offre de l'internet haut débit, en trasférant les données informatiques sur le réseau électrique http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2111290,00.html?nl=zdnews

En Espagne c'est la seconde compagnie électrique Iberdola qui a lancé en octobre 2003 une offre basée sur cette technologie et Endesa, le leader prévoit d'en faire de même en 2004 à travers sa filiale Auna, après une première expérience fin 2003 à Saragosse

Cela étant, comme le soulignait l'Aftel dans son rapport annuel 1999 "l'actuel monopole d'Edf ne lui laisse guère de marge de manœuvre pour se lancer en France dans une concurrence avec les opérateurs de Télécom": en 2005 ceci est encore vrai…

D'autre part Nortel en grande difficulté, qui ne pouvait mener tous les projets de front a considéré plus stratégique de concentrer ses efforts sur les technologies optiques

Le département de la Manche expérimente depuis 2003 la technologie powerline, comme l’une des solutions pour «le désenclavement» de la région.

"L’accès à l’internet haut débit est l’un des enjeux majeurs de la politique d’aménagement du territoire, au même titre que la création d’infrastructures routières", explique Jean-François Le Grand, président du conseil général de la Manche

Ce dernier a débloqué une enveloppe globale de 71 M€ pour développer cette technologie dans le département avec Schneider Electric

«Les performances maximales des courants porteurs en ligne, enregistrées en laboratoire, atteignent 45 Mbits, Dans la réalité, la bande passante dans un réseau local électrique oscille entre 20 et 25 Mbits, l'usager final peut espérer quant à lui environ 1Mbit», Jean Kieffer, directeur du marché énergie et infrastructure, Schneider Electric

Les 57 collèges du département sont déjà reliés à l’internet haut débit par cette technologie. Trois communes, celles de la Haye du Puits (2.500 habitants), Agon Coutainville (20.000 habitants) et Cherbourg (120.000 habitants) ont été sélectionnées pour recevoir également une boucle locale électrique. Le réseau devrait être opérationnel en 2004

Selon Jean-François Le Grand: «Créer une telle infrastructure de transport coûte dix fois moins cher [par rapport aux autres technologies]» en espérant mener à bien son projet en utilisant uniquement la moitié des 71 millions d’euros initialement alloués.( Enthousiasme tempèré par Jean Kieffer. «Tout dépend du territoire et de la demande: la technologie des CPL ne pourra être retenue comme «solution la moins chère que dans 10% des cas». Elle ne sera donc pas forcément la solution miracle pour toutes les communes qu'il est difficile de relier au réseau de France Télécom. En revanche, elle pourra être utilisée en complément d’autres technologies, comme c'est le cas dans la Manche) ZDNet 10 septembre 2003

Le CIADT rural du 3 septembre 2003 demande au Ministère chargé de l’Industrie d’étudier lesconditions favorisant le développement de réseaux de desserte grâce aux CPL en zone rurale. www.datar.gouv.fr


6.1.1.15.1.2Pour la desserte interne des batiments

C'est pour cet usage que les problèmes techniques sont les plus simples et les économies les plus substantielles car les réseaux filaires dans des batiments existants sont extrêmement longs et couteux : avec la technologie Powerline il suffit de brancher un petit appareil (Powerline Bridge) pour interconnecter le réseau électrique et le réseau internet et chaque prise de la maison devient instantanément un accès Internet

Les premiers développements commerciaux concernent donc très naturellement l'utilisation du cablage des bureaux, des habitations ou des écoles pour créer des réseaux Ethernet reliant entre eux les ordinateurs ou des appareils électroménager, et les concentrant vers une seule ligne de connexion externe.

Dès l'été 2000 Edf a mené avec le Suisse Ascom Powerline www.ascom.ch/plc/int_home.htm une expérimentation dans le collège Louis Pasteur de Saint lô avec des débits de plusieurs Mbps) www.edf.fr/retd/futur/rd_miss.htm

Se limitant volontairement aujourd'hui à la desserte interne des batiments, France Telecom a annoncé en avril 2001 que ses chercheurs ont atteint des débits allant jusqu’à 7 Mbit/s sur le câblage électrique: L’opérateur souhaite utiliser la technologie Powerline Communications pour offrir des "prises" haut-débit partout dans la maison sur n’importe quelle prise électrique standard. Cette configuration permettrait ainsi "à moindrecoût aux usagers" une mise en réseau de tous leurs équipements électroniques,que ce soit leurs ordinateurs, imprimantes, téléviseurs, modems ou encore alarme.

La "HomePlug Powerline Alliance"www.homeplug.org, consortium qui regroupe près de 90 sociétés high-tech, dont Cisco Systems, Intel, Motorola, Hewlett-Packard et France Telecom, a annoncé en juillet 2001 la finalisation d'un nouveau standard qui permet de relier des périphériques électroniques à internet via les prises électriques.

Grâce à lui, chaque foyer peut utiliser son réseau électrique domestique pour relier des périphériques électroniques grâce à un kit de connexion (commercialisés par Phonex Broadband www.phonex.com ). Ce nouveau standard est basé sur la technologie développée par la société Intellon. www.intellon.com. Ce standard HomePlug permet théoriquement d'atteindre 14 Mégabps (8Mbps dans la pratique), mais aujourd'hui cette technologie est bloquée par les réglementations européennes

Coté fournisseurs au même moment Thomson Multimédia et Schneider Electric ont conclu un partenariat mondial (Easyplug) et ont déjà vendu plus d'un million de prises notamment aux Etats Unis, L'objectif est d'atteindre en 2006 plus de 1 million de points de connexion installés dans le monde. . http://www.schneider-electric.com/fr/actualites/a5.php3?FICHE=958

Mi-2003 Schneider a en outre racheté la société suédoise Ilevo (ancienne filiale d'Ericsson) et créé la Schneider Electric Powerline Communication, basée en Suède (Karistad) et à Grenoble. Objectif annoncé par son Pdg Mattias Astrom "500.000points de connection installés à l'horizon 2006"

En 2002 LANergie start-up galloise, a lancé une technologie powerline destinée aux réseaux internes à un batiment (LAN, Local Aera Network): elle elle permet de mettre en réseau jusqu'à 100 nœuds séparés chacun de 100 mètres se compose d'une carte "Appian Pro (150 à 300£) et une suite logicielle pour l'administration du réseau. La vitesse proposée aujourd'hui est de 14 Mbps mais devrait évoluer vers 100Mbps en 2003.

En 2003 L'entreprise rennaise LEA www.leacom.fr a développé en 2003 sa "Elektra"

En 2005 la HF Company rachète LEA, spécialiste de l'ADSL, pour développer un module de "prise-électrique-modem" et ce que son Pdg, Yves Bouget nomme le quintuple play en ajoutant "sécurité" (surveillance et alarme) et "confort" (domotique)

Elle rejoingnent ainsi les concurrents européens comme Easyplug (JV entre Schneider et Thomson) et Nord américainsPhonex et LinkSys

En janvier 2003 le grand salon d'électronique grand public (Comdex de las Vegas) a vu arriver sur le marché des produits grand public assurant des débits de 6 Mbps pour 100$ par poste

6.1.1.16Quelques chiffres


Aux USA :le nombre d'utilisateurs domestiques de reseaux a haut debit s'est accru en 2001 de 200%. Aujourd'hui, 7,3 millions de menages en bénéficient voir www.fing.org


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