Мinistère de l’enseignement supérieure et secondaire spécialisé de la république d’ouzbékistan université des langues du monde


La détermination des moyens à mobiliser et à fabriquer



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La détermination des moyens à mobiliser et à fabriquer
Nous avons préparé les moyens pour le dispositif sous forme de matériels de départ et de travail. Leur fabrication, conformément aux stratégies et procédés utilisés par Guillén Díaz (dir.); Calleja Largo et Garrán Antolínez (2005c), a eu lieu dans les phases suivantes:
1. Sélection d’une série d’annonces publicitaires estimées significatives et productives du point de vue des pratiques sociales. En fonction des données statistiques de l’AACC (Association des Agences – Conseils en Communication), nous avons retenu les annonces de la presse périodique – support papier – relatives aux secteurs de consommation les plus fréquemment annoncés: voyages, voitures, services financiers [12] (Tableau 2).
2. Configuration d’un questionnaire dont les items sont en correspondance avec: Les axes de l’organisation des réalités culturelles chez les individus qui, entre l’intellectuel et l’affectif (Morin, 1969), articulent les quatre composantes fondamentales de toute identité: cognitive, expérientielle, comportementale et représentative. Les modes d’organisation du discours (Charaudeau, 1992: 633 et sq.), un discours (de soi) qui contient les « registres du moi » provenant du domaine intellectuel et les « réponses du moi » passées par le filtre de l’affectif. Modes que nous avons codifiés selon les finalités discursives [13] comme: la dénomination, l’attribution, la fonction, la description (Tableau 3). Les productions du « discours de soi » comme réponse à la question 1, doivent accorder une identité à l’objet annoncé: dénomination. Comme réponse à la question 2, les productions lui accordent une personnalité, particularités et caractéristiques: attribution. Comme réponse à la question 3, les productions lui accordent une fonctionnalité, valeur utilitaire: fonction. Et comme réponse à la question 4, les productions exaltent en nom et personnalité: description.
3. Fabrication d’une fiche de travail et cueillette des données. Celle-ci contient le questionnaire à remplir, présidée par chaque annonce où l’on a détaché le message linguistique ou slogan.
4. Configuration d’un outil de description des données et d’analyse de ce «discours de soi», selon un principe de structuration externe aux elements lexicaux produits, parce qu’il ne s’agit pas de les envisager comme systèmes formels conformément aux catégories grammaticales, mais par rapport à la structure du monde, donc, associés à l’identité culturelle de chaque apprenant (Guillén Díaz (dir.); Calleja Largo et Garrán Antolínez, 2005c: 57-59)


C’est ainsi que, par les opérations de correspondance et interdépendance entre axes et composantes du moi, nous avons déterminé les unités de classification qui peuvent être considérées comme «catégories culturelles» parce que leur conception s’est enracinée sur le vécu propre de chaque apprenant, à travers:
a. Les manifestations des « registres du moi », que l’on peut associer au champ de la dénotation ou objectivité, dans le sens de la relation référentielle du signe avec les objets nommés. Ces manifestations contiennent des notions relatives aux classes suivantes: objets, événements et expériences.
La «catégorie culturelle» objets groupe les éléments lexicaux qui nomment les référents ou connaissances déclaratives sur le monde et son fonctionnement (lieux, objets, personnes, valeurs, institutions, entités,…). Elle nous renvoie au savoir que le CECR nous décrit.
La « catégorie culturelle » événements groupe les éléments lexicaux qui désignent les actions et procédés mobilisés dans les pratiques sociales, résultant du caractère utilitaire et pratique des référents. Elle nous renvoie au savoir-faire que le CECR a décrit.
La « catégorie culturelle » expériences groupe les éléments lexicaux qui désignent des propriétés et conditions de l’objet (à caractère structural, formel, esthétique et même éthique). Elle nous renvoie au savoir-être que le CECR a décrit.
b. Les manifestations des « réponses du moi », que l’on pourrait associer au champ de la connotation ou subjectivité, dont les éléments lexicaux se voient chargés de valorisations, associations, etc., (voire d’information affective). Ces manifestations contiennent des notions relatives aux classes suivantes: schémas, décisions/projets, scénarios.
La «catégorie culturelle» schémas groupe les éléments lexicaux que désignent les images subjectives du contexte réel ou non. Ce sont des referents subjectivés, les savoirs correspondants à une vision propre du monde.
La «catégorie culturelle» décisions/projets groupe les éléments lexicaux qui désignent des actions et comportements estimés nécessaires ou désirés. On perçoit un (vouloir) savoir-faire.
La «catégorie culturelle» scénarios groupe les éléments lexicaux qui désignent les effets et perceptions subjectives des expériences, chargés d’attributions socio-affectives. C’est un savoir être.
5) Fabrication d’une fiche de travail sous forme de grille contenant les catégories culturelles (avec des indications sur les caractéristiques de chaque classe), afin d’y grouper les éléments lexicaux produits (Tableau 4).


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