L’usager prend le boîtier sur les rayonnages et se rend à la borne de prêt pour récupérer le document, qui lui est remis dans un boîtier de la bibliothèque. Nous conservons le boîtier commercial vide en magasin comme fantôme du prêt jusqu’au retour du document.
Combien de temps prêtez-vous et pourquoi ?
Seulement le week-end ou pendant les fermetures de la bibliothèque pour que les documents soient toujours consultables par les usagers.
Laissez-vous les supports dans leurs boîtiers ?
Non
Sinon, où les rangez-vous ?
Ils sont rangés dans un local technique situé dans les magasins à l’étage, fermé à clef, où les agents du prêt se rendent à chaque demande d’emprunt et referment après leur passage. Ce n’est pas loin de la banque de prêt, sachant en outre que nous ne prêtons pas de vidéogrammes en semaine.
Combien de fois prêtez-vous une vidéocassette avant de la considérer comme détériorée ?
Le décompte est impossible à obtenir car la plupart des consultations s’effectuent sur place.
Comment faites-vous pour vérifier l’état physique des documents ?
VHS
DVD
Nous éliminons les documents abîmés que nous signalent les usagers après vérification, et dans ce cas rachetons immédiatement le document, si possible en DVD.
Nous éliminons les documents abîmés que nous signalent les usagers après vérification.
Quel est votre système antivol et qu’en pensez-vous ?
Nous n’avons pas de système antivol : les usagers déposent le boîtier commercial vide à la banque de prêt et repartent avec le support sorti du magasin dans son boîtier de bibliothèque.
Nous n’avons pas même besoin de placer de bande antivol sur les boîtiers commerciaux vides.
Remarques / Anecdotes / Conseils…
Nous interdisons formellement au public de venir visionner ses propres documents audiovisuels.
Nous apportons un soin particulier à prévenir les enseignants quant aux autorisations nécessaires lorsqu’ils empruntent une vidéo pour la diffuser en classe.
Nous faisons très attention aux droits en particulier.
Aucun problème important de conservation n’a été relevé, pourtant c’est un fonds qui tourne très bien.
Le système de l’accès indirect au document nous évite de déplorer des vols.
a-t-elle commencé ses acquisitions d’images animées ?
La vidéothèque est apparue il y a treize ans au Centre audiovisuel et multimédia (CAM) de l’université, et il a été décidé de le transférer au SCD après sa reconstruction. Le CAM de l’université continue de gérer les CD-Rom. Ainsi, après un mois de battement, le fonds a été communiqué au public dans une aile du SCD ouverte en novembre 2004.
De qui a émané la demande d’acquisition d’images animées ?
Les premières demandes venaient des enseignements de l’Ecole supérieure d’audiovisuel, l’ESAV, qui faisait partie de l’université.
En quelle année
a-t-elle inscrit les images animées dans sa politique documentaire ?
Disposez-vous de l’aide d’un expert ou d’une institution - ressource ?
Organiser la collection :
La bibliothèque
a-t-elle une charte documentaire ou des documents de politique documentaire ? Lesquels ?
Pas encore. Nous avons un projet pour 2007-2010.
Comment les images animées ont-elles été intégrées à la politique documentaire
pré-existante ?
Les vidéogrammes seront considérés comme un support parmi d’autres.
Cette conception a-t-elle beaucoup évolué depuis l’intégration des images animées ?
C’est un projet naissant.
Quelles disciplines universitaires possèdent des fonds d’images animées ?
Le SCD est multidisciplinaire, comme l’université. Nous couvrons ainsi les SHS, lettres, et langues. Avec le projet de reconstruction de l’université par sites, une bibliothèque de langues, multisupports, ouvrira dans le bâtiment consacré aux langues, mais nous poursuivrons nos acquisitions en qualité de BU centrale. Il y aura des doublons, mais étant donné le nombre d’étudiants de Toulouse 2, ça ne sera sûrement pas un mal.
Quelle place accordez-vous respectivement au documentaire et à la fiction, et comment les intégrez-vous dans le reste de la collection ?
40 % de documentaires, 60 % de fictions.
Les fictions sont cotées avec les trois premières lettres du nom du réalisateur suivies de la première lettre du titre.
Prêtez-vous les documents images animées ?
Oui.
Les supports :
Excluez-vous certains supports ?
Pas de CD-ROM, car c’est le CAM de l’université qui gère ce support : le SCD ne fait que de la VHS et du DVD.
Lesquels et pourquoi ?
Acquisitions
Qui gère les acquisitions d’images animées (service, fonction, nombre) ?
Les deux personnes qui composent l’équipe font les acquisitions ensemble.
Pourquoi ?
Quels sont le circuit et les modalités d’acquisition des documents ?
Les deux personnes achètent ensemble les documentaires, et examinent réciproquement leurs sélections de fictions. Elles achètent uniquement sur des catalogues de fournisseurs qui négocient les droits, et achètent systématiquement à la fois le droit de consultation et celui de prêt même si le prêt n’est pas encore mis en place. Les catalogues utilisés sont ceux de l’ADAV et de la DLL essentiellement, mais aussi ceux de COLACO et de la Médiathèque des trois mondes. Certains problèmes surgissent à cause des droits : cette année aucun droit ne semble disponible pour l’ensemble des œuvres inscrites au programme du CAPES d’Espagnol. La fiction achetée vise à constituer un fonds de classiques du cinéma, en tenant compte des langues étrangères, mais cherche aussi à ouvrir la collection vers le cinéma expérimental.
Pourquoi ?
Les fournisseurs négocient les droits.
Budget
Quelle est la part de budget documentaire accordée aux images animées ?
En pourcentage :
En chiffres absolus :
3 %
17 000 €
Cette part a-t-elle beaucoup évolué ces dernières années ?
Le budget s’est multiplié par 6 avec l’ouverture du service dans le SCD, par rapport à l’ancien budget du CAM
Les acquisitions d’images animées forment-elles une ligne budgétaire identifiée ?
Oui.
Accessibilité et visibilité : espace, matériel, catalogue Espace, mobilier et signalétique :
Les images animées sont-elles intégrées à la collection, ou placées dans une salle séparée ?
La vidéothèque, auparavant située dans un espace fermé, est aujourd’hui placée dans un espace totalement ouvert. Mais les supports restent bien séparés des autres ouvrages.
Comment le mobilier et le matériel de consultation sont-ils organisés?
La vidéothèque occupe un recoin de cet espace près de la banque d’accueil, où sont placés six postes de lecture, et les huit postes informatiques sont situés de l’autre côté de la salle. Il n’y a pas d’isolement réel, presque pas de murs pour disposer les étagères, et surtout aucune insonorisation. L’espace est très lumineux.
Pour effectuer une consultation, l’usager repère son document sur le catalogue ou les étagères qui portent les boîtiers commerciaux vides, et se rend à la banque de prêt où on lui remet son document contre une pièce d’identité et une fiche de « consultation sur place » remplie. L’usager manipule ensuite seul le document. Les supports sont stockés dans un bureau à part, les VHS sans boîtier et les DVD dans un boîtier standard. Cette organisation est gourmande en personnel.
Comment rendez-vous visible votre collection audiovisuelle au sein de la collection complète?
Elle est visible depuis l’accueil général du dernier étage, où se situe la vidéothèque. Les visites de la bibliothèque jouent aussi un rôle important.
Combien y a-t-il de salles de visionnage ?
Aucune. C’est le CAM de l’université qui dispose d’une salle et qui la gère.
Comment sont-elles gérées ?
Le matériel :
Quel est le nombre et quelle est la nature du matériel de lecture ?
Huit postes informatiques sans télécommande, et douze postes de visionnage avec télécommande (huit VHS et DVD, et quatre VHS). Ils disposent chacun d’un casque, qui est laissé sur le poste après la consultation.
Quelle politique a présidé à ces choix de matériel ?
Quel avenir préparez-vous aux supports les plus obsolètes (vidéocassettes en particulier) ?
On garde les VHS jusqu’en fin de vie. La véritable question est de savoir quelle sera la marche à suivre lorsque l’on ne trouvera plus de magnétoscopes sur le marché. Pour l’instant nous achetons des VHS uniquement lorsque le support DVD n’est pas disponible, et nous nous orientons vers le tout-DVD. Enfin, le SCD est associé à un projet de serveurs pour le campus de l’université.
Le catalogue :
Comment cataloguez-vous les images
animées ?
Les deux personnes cataloguent directement dans le SUDOC, avec indexation RAMEAU pour les documentaires, et des accès par réalisateur, acteurs, compositeur, scénariste…(l’ensemble du champ 200) pour les fictions.
Indiquez-vous le support au moyen d’icônes ?
Oui.
Liez-vous des extraits ou des textes critiques aux notices ?
Non.
Le public
Comment le public perçoit-il la présence d’images animées dans la collection de la bibliothèque ?
Les images animées sont bien perçues par le public. Il y a des propositions de suggestions.
Les enseignants font-ils un usage régulier des images animées ?
Les enseignants de l’option cinéma en Lettres sollicitent la vidéothèque.
Les images animées sont-elles inscrites dans les bibliographies dispensées par les enseignants ?
Les enseignants de l’option cinéma en Lettres ainsi que les enseignants de langues font figurer des images animées dans leurs bibliographies ou distribuent des filmographies à leurs étudiants, essentiellement cependant dans le cadre des programmes de CAPES/Agrégation.
Organisez-vous des événements autour des images animées ?
Lesquels et pour quel public ?
Non.
Le personnel
Quelle est la composition de l’équipe audiovisuelle ?
Deux personnes sont en charge de l’acquisition et du catalogage des vidéogrammes, une titulaire d’un CAPES de documentation et un contractuel passionné de cinéma. Une aide leur est fournie par les étudiants vacataires qui gèrent le prêt : depuis le départ de l’ESAV, ces étudiants sont moins souvent formés en cinéma.
Quelles formations sont systématiquement dispensées au personnel en charge des images animées ?
Les formations reçues concernent avant tout le catalogage, et un peu l’histoire du cinéma. Il est prévu que nous participions à des festivals régionaux et à des journées d’étude.
Quelles sont les formations les plus demandées ?
Pour se doter de la culture générale nécessaire à la gestion des fonds d’images animées, il faudrait se former en histoire du cinéma pour les fictions, et aux modes d’évaluation des documents pour les documentaires.
Formez-vous essentiellement en interne ou en externe ?
Pourquoi ?
Avez-vous des remarques concernant ces formations ?
Les droits
Comment gérez-vous les droits de prêt et de consultation sur place ?
Nous passons par des catalogues de fournisseurs qui négocient les droits.
Comment gérez-vous le droit de projection publique (devant un public qui ne vient pas toujours de l’université) ?
Nous n’avons pas acheté de droits pour les projections publiques (hors du SCD). C’est cependant un projet. Les projections en classe ou dans les amphis sont effectuées sous la responsabilité de l’enseignant.
Comment faites-vous pour tenir les droits à jour ?
Nos fournisseurs s’en chargent.
Comment l’information concernant ces droits est-elle diffusée auprès des agents, des enseignants et des étudiants ?
Nous interdisons aux usagers de visionner des documents qui ne proviennent pas de la bibliothèque. Nous rappelons les droits sur notre site Internet et, pour le personnel de l’université, sur l’Intranet de l’établissement. Enfin, nous rappelons ces droits oralement aux enseignants emprunteurs.
Questions techniques
Quel est le volume du
fonds ?
VHS
DVD
AUTRES
900
400
Comment les prêts fonctionnent-ils ?
Nous ne prêtons pas, sauf exceptionnellement aux enseignants et aux chercheurs.
Combien de temps prêtez-vous et pourquoi ?
Laissez-vous les supports dans leurs boîtiers ?
Sinon, où les rangez-vous ?
Combien de fois prêtez-vous une vidéocassette avant de la considérer comme détériorée ?
Il n’y a pas de durée régulière, mais nous conservons nos documents longtemps ! Notre principal problème de conservation vient de la luminosité.
Comment faites-vous pour vérifier l’état physique des documents ?
VHS
DVD
Les usagers nous signalent les problèmes. De plus, pour les VHS nous effectuons systématiquement un bref visionnage du début de la bande à chaque retour de document.
Il s’agit surtout de prévention avec les DVD : nous indiquons des règles de manipulation sur le site Internet, et nous vérifions l’état physique global des documents à chaque consultation. Nous cherchons enfin à acquérir du petit matériel de polissage de DVD.
Quel est votre système antivol et qu’en pensez-vous ?
Tous les boîtiers sont équipés de languettes magnétiques. Tous les DVD portent en outre des étiquettes sur le disque. Ce système gêne parfois la lecture, notamment celle sur PC, mais ça s’améliore.
Remarques / Anecdotes / Conseils…
C’est un handicap de passer par les catalogues de fournisseurs, mais c’est essentiel au niveau du temps et du budget : négocier est long et coûteux.