a-t-elle commencé ses acquisitions d’images animées ?
Le premier fonds, un don, date du début des années 90. La collection a été supprimée pour des questions de droits.
En 1995, la Médiathèque des langues a été créée dans les bâtiments des enseignements de langues.
L’extension de la BU de 1995 a débouché sur la création d’une salle audiovisuelle et multimédia : le service audiovisuel a été créé au début des années 2000, après une analyse des besoins et des enquêtes auprès d’autres établissements et des UFR de Rennes 2.
Il a ouvert en 2004… avec déjà cinq années d’acquisitions.
De qui a émané la demande d’acquisition d’images animées ?
En 1990, la demande venait d’un enseignant renommé de cinéma, qui a donné sa collection personnelle de VHS à la bibliothèque universitaire.
Au début des années 1990, la Médiathèque des langues de Rennes 2 a été créée à la demande des enseignants de langue (21 langues sont enseignées à Rennes 2), pour proposer des documents pédagogiques, des documentaires, et des fictions.
Dans les années 2000, la demande était pressante auprès de la BU de la part des UFR d’Art.
En quelle année
a-t-elle inscrit les images animées dans sa politique documentaire ?
A l’occasion de la restructuration de la BU centrale et de son extension, l’aménagement du service audiovisuel et multimédia a donné lieu à une réflexion qui a inscrit les images animées dans la politique documentaire de la bibliothèque.
Disposez-vous de l’aide d’un expert ou d’une institution - ressource ?
Non.
Organiser la collection :
La bibliothèque
a-t-elle une charte documentaire ou des documents de politique documentaire ? Lesquels ?
Cette conception a-t-elle beaucoup évolué depuis l’intégration des images animées ?
Quelles disciplines universitaires possèdent des fonds d’images animées ?
La Médiathèque des langues couvre les 21 langues enseignées à l’Université, ainsi que le Français Langue Etrangère.
Le service audiovisuel et multimédia couvre tous les enseignements des quatre autres UFR : Arts, Lettres, sciences sociales, sciences humaines, ainsi que le sport.
Quelle place accordez-vous respectivement au documentaire et à la fiction, et comment les intégrez-vous dans le reste de la collection ?
Nous avons 1780 documentaires qui suivent les enseignements et les programmes de concours (et les demandes des enseignants), dans toutes les disciplines.
Les fictions se composent de 630 classiques du cinéma français et étranger.
Nous avons également un petit fonds d’imprimés (ouvrages de référence, catalogues d’éditeurs, etc.).
Prêtez-vous les documents images animées ?
Oui, un document pour deux jours par carte de lecteur, pour les ouvrages qui ont le droit correspondant au prêt.
Lorsque nous prêtons à des enseignants qui souhaitent effectuer une projection collective, nous leur faisons signer une décharge.
Les supports :
Excluez-vous certains supports ?
Non, car c’est impossible. Les éditeurs ne peuvent pas rentabiliser un DVD sans en diffuser un nombre important d’exemplaires : certains documents très pointus ou peu diffusés, existent donc seulement sur support VHS.
Lesquels et pourquoi ?
Acquisitions
Qui gère les acquisitions d’images animées (service, fonction, nombre) ?
Le conservateur assure seul les acquisitions pour les quatre UFR, contrairement à la Médiathèque des langues, qui a un acquéreur spécialisé par langue.
Pourquoi ?
Quels sont le circuit et les modalités d’acquisition des documents ?
Pour la fiction, nous passons par l’ADAV, même si leur catalogue n’est pas exhaustif.
Pour les documentaires, nous effectuons beaucoup de recherches, car il y a une multitude de petits producteurs-diffuseurs, et pas de catalogue commun. Ceci dit, c’est paradoxalement plus facile de sélectionner et d’acquérir du documentaire, car ces petites sociétés n’hésitent pas à ouvrir leur porte et à discuter des droits.
Nous faisons enfin de temps en temps le point chez un éditeur important pour repérer nos lacunes.
La vraie difficulté est de trouver des documents destinés à l’enseignement des langues à proprement parler.
Pourquoi ?
Il y en a peu et leur production n’est pas rendue très visible.
Budget
Quelle est la part de budget documentaire accordée aux images animées ?
En pourcentage :
En chiffres absolus :
3,25 % du budget total des acquisitions documentaires du SCD.
24 000 €
Cette part a-t-elle beaucoup évolué ces dernières années ?
Non, la part du budget réservée aux vidéos a à peine augmenté depuis 2000. Il est prévu de réduire le budget alloué car les frais de fonctionnement ne nécessitent plus une telle somme, plus adaptée à un investissement de départ.
Les acquisitions d’images animées forment-elles une ligne budgétaire identifiée ?
Oui.
Accessibilité et visibilité : espace, matériel, catalogue Espace, mobilier et signalétique :
Les images animées sont-elles intégrées à la collection, ou placées dans une salle séparée ?
La Médiathèque des langues est installée à part, dans le bâtiment des langues, et a développé sa propre organisation multisupport.
Le service audiovisuel et multimédia du SCD a une surface de 550m², divisé entre une salle d’accueil, une salle de consultation et une salle en cours d’équipement.
Les collections sont organisées selon la classification Dewey, en total libre accès.
Comment le mobilier et le matériel de consultation sont-ils organisés?
La salle d’accueil propose des documents multisupports de référence en rayon (catalogues, filmographies…) et quelques postes de VHS.
La salle de consultation est équipée de 16 postes avec lecteur DVD ou VHS.
La salle en cours d’équipement contiendra une vingtaine de postes informatiques afin de consulter des documents multimédia et peut-être de faire du traitement d’image. Un PC sera particulièrement dédié à la consultation de conférences en ligne / Canal U (amphis de la 5ème) et aux conférences en ligne de l’ENS.
Nous avons aussi une salle de visionnage collectif (voir question 23).
Les postes de consultation sont munis de prises pour casques (lesquels sont fournis lors de la demande de consultation du document), et accueillent un ou deux usagers.
Comment rendez-vous visible votre collection audiovisuelle au sein de la collection complète?
Un présentoir de nouveautés est disposé dans le service audiovisuel, qui présente parfois aussi des sélections thématiques liées à des événements d’actualité (décès, prix, …).
Un effort a été fait sur la signalétique. Le service est fléché.
Enfin, le tutorat documentaire chargé de former des groupes d’étudiants fait systématiquement visiter la totalité de la bibliothèque aux étudiants de première année.
Combien y a-t-il de salles de visionnage ?
La salle d’accueil a quelques postes, mais c’est essentiellement dans la salle de consultation que les étudiants visionnent les documents.
Nous disposons d’une salle de visionnage collectif de 6 places, mais pouvant accueillir une douzaine de personnes. Elle sert aux projections de VHS, DVD ou CD-ROM devant des classes ou pour des oraux passés à partir de documents audiovisuels.
Comment sont-elles gérées ?
Les postes sont gérés à partir de la banque d’accueil qui gère les consultations : l’usager présente le boîtier pris sur les rayons et reçoit, contre ce boîtier et sa carte d’étudiant, une place numérotée sur un poste attribué selon le support, un casque et une télécommande portant le numéro de la place. La consultation est enregistrée comme un prêt. Les horaires de début et de fin de consultation sont pointés à des fins statistiques et pour mieux distinguer les pics de consultation.
La salle de groupe est ouverte sur réservation.
Le matériel :
Quel est le nombre et quelle est la nature du matériel de lecture ?
Nous proposons aujourd’hui 14 places pour VHS et 8 places pour DVD.
Quelle politique a présidé à ces choix de matériel ?
En 2003, la VHS était encore d’actualité, et nous accordions beaucoup d’importance à la consultation sur place.
Quel avenir préparez-vous aux supports les plus obsolètes (vidéocassettes en particulier) ?
Les étudiants sont essentiellement équipés de PC, peu d’entre eux ont accès à un lecteur VHS. Nous conservons donc à la fois des supports et du matériel de lecture de VHS, jusqu’à ce que les supports arrivent en fin de vie.
Le catalogue :
Comment cataloguez-vous les images
animées ?
Nous cataloguons directement dans le SUDOC, et créons de nombreuses notices pour les documentaires.
Pour les fictions, nous récupérons les notices sur le SUDOC, et lorsqu’elles n’existent pas, nous les créons localement. Nous ne versons pas sur le SUDOC car nos notices locales sont trop réduites.
Cela prend beaucoup de temps : nous avons ainsi 900 documents sans notice, et qui ne sont donc pas en rayon.
Indiquez-vous le support au moyen d’icônes ?
Oui.
Le catalogue propose également une option de recherche par type « document audiovisuel ».
Liez-vous des extraits ou des textes critiques aux notices ?
Non.
Le public
Comment le public perçoit-il la présence d’images animées dans la collection de la bibliothèque ?
Une enquête de satisfaction menée dans la première année d’utilisation du service, a révélé que celui-ci était apprécié et que le public souhaitait un élargissement des horaires d’ouverture, ce qui a été mis en place, et davantage de documentation.
Les enseignants font-ils un usage régulier des images animées ?
Oui, ils posent un très grand nombre de demandes d’acquisition dans tous les genres, et sur tous les domaines. Ils remplissent pour cela des formulaires disponibles à la banque de prêt, et indiquent leur UFR et leurs motivations pour chaque suggestion d’achat.
Ils peuvent aussi passer par le « cahier d’expression » et recevoir par écrit, sur ce cahier, une réponse du conservateur.
Les images animées sont-elles inscrites dans les bibliographies dispensées par les enseignants ?
Parfois, oui. Les enseignants sont à la fois prescripteurs et usagers essentiellement dans les domaines artistiques.
Organisez-vous des événements autour des images animées ?
Lesquels et pour quel public ?
Pas encore.
Une fois par mois, une association étudiante sur les arts électroniques présente les œuvres sélectionnées en deux séances de visionnage.
Le personnel
Quelle est la composition de l’équipe audiovisuelle ?
Un conservateur seul est en charge du service, et reçoit ponctuellement l’aide d’un vacataire.
Un BAS est relié au service depuis 2003 afin de pouvoir mieux traiter les documents.
Quatre moniteurs étudiants rejoignent également le service.
Quelles formations sont systématiquement dispensées au personnel en charge des images animées ?
Depuis 2000, le conservateur et le BAS participent à des festivals pendant l’été, notamment les Etats généraux du film documentaire de Lussas qu’ils apprécient beaucoup car il permet de se faire présenter des documentaires, de se faire une culture documentaire audiovisuelle, et de pouvoir parler des documents avec d’autres professionnels.
Enfin, le personnel se rend également à des journées d’étude et à des séances de visionnage auprès de divers organismes (Mediadix, Images en bibliothèques, organismes régionaux).
Quelles sont les formations les plus demandées ?
Formations documentaires.
Formez-vous essentiellement en interne ou en externe ?
Pourquoi ?
Externe, car petit service.
Avez-vous des remarques concernant ces formations ?
Elles sont réellement indispensables, et le festival de Lussas est à conseiller tout particulièrement.
Les droits
Comment gérez-vous les droits de prêt et de consultation sur place ?
Nous passons par l’ADAV, ou sinon nous négocions titre par titre : par exemple, lorsque nous achetons dans des librairies très fournies, mais qui ne proposent aucun droit avec le support, nous faisons tout d’abord l’acquisition, et envoyons ensuite aux éditeurs des demandes d’autorisation pour le prêt et la consultation de documents qui se trouvent en France ou à l’étranger (Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne…). Le problème est que l’on achète avant de négocier. Toutefois ceci est une procédure d’acquisition moins fréquente que les achats par le catalogue de l’ADAV… mais ce dernier n’est pas exhaustif, même en fiction.
Comment gérez-vous le droit de projection publique (devant un public qui ne vient pas toujours de l’université) ?
Nous n’en organisons pas.
Comment faites-vous pour tenir les droits à jour ?
Nous suivons les évolutions du droit.
Comment l’information concernant ces droits est-elle diffusée auprès des agents, des enseignants et des étudiants ?
Les documents portent des pastilles de couleur selon les droits qui sont attachés au support : « prêt exclusif », « prêt et consultation sur place », ou « consultation sur place exclusive et consultation pour les cours de l’université ». Tout est aussi indiqué sur le site Internet du service audiovisuel.
Pour les enseignants qui souhaitent diffuser devant leurs classes, nous faisons signer une décharge.
Nous refusons les associations étudiantes de loisirs et de ciné-club, à l’exception de l’association étudiante sur les arts électroniques.