Conceptualisation et éclaircissement sur les publics concernés



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Deuxième partie 

Propositions pour une meilleure adéquation entre les besoins exprimés en formation de base et les réponses formatives


La première partie de cette thèse présentait la situation de la formation de base. Nous avons souligné les enjeux sous-jacents à cette formation et les dysfonctionnements inhérents. Notre travail est la résultante d’une étude approfondie des modalités de formation à travers les textes officiels (ou non), mais également, d’une investigation menée directement dans les organismes de formation. Il est né de constats effectués dans le cadre de notre profession, tout d’abord de formatrice, puis de chargée de mission pour une fédération d’organismes de formation.

Les problèmes soulevés mériteraient une réponse de la part des responsables politiques et institutionnels que nous sollicitons. DLC se préoccupe grandement du milieu instituant et du milieu institué. Elle peut soutenir le point de vue selon lequel la participation à la société pour les personnes ne maîtrisant pas les savoirs de base, nécessite des actions de formation et d’accompagnement efficaces. Ceci sous-entend la simplification et l’adaptation de dispositifs de formation et une plus grande souplesse dans leur fonctionnement.

La réponse universitaire peut être envisagée à travers une formation d’enseignants/formateurs guidée par les réalités du terrain. L’offre de formation d’enseignants formateurs doit tenir compte d’objectifs multiples. Les contenus de la formation des enseignants/formateurs doivent prendre en compte le contexte et les publics particuliers que les enseignants pourront rencontrer dans l’exercice de leur métier. Nous proposons des exemples concrets d’expériences, des guides d’évaluation et des outils pédagogiques qui peuvent permettre aux futurs formateurs de faire des choix pour construire leur travail. Les thématiques habituellement abordées en didactique du FLE sont reprises ici en regard des spécificités des publics adultes concernés par l’enseignement/apprentissage du français. Il s’agit de prendre en compte les difficultés inhérentes au métier : l’hétérogénéité des publics, les rapports interculturels, les relations affectives ou la précarité des dispositifs.

Les objectifs et les attentes des stagiaires ne sont pas les mêmes dans les trois domaines (FLE, alphabétisation et lutte contre l’illettrisme). C’est la raison pour laquelle nous visons le droit pour tous les enseignants en français à une professionnalisation appuyée par le partage d’expériences et un travail sur la mise à distance de ces expériences. Ceci permettrait non seulement aux formateurs de la formation de base d'accéder aux savoirs universitaires mais aussi aux universitaires d'accéder à un terrain trop souvent oublié et pourtant très riche d'expériences et d’innovations en ingénierie didactique.

Il nous semble que la DLC doit désormais envisager d'ouvrir ses formations diplômantes aux différents aspects (entre autres méthodologiques) de la formation de base. Les divers diplômes en didactique du FLE ne doivent plus se contenter de préparer les étudiants à enseigner la langue française à l'étranger. Il faut désormais se préoccuper des différents aspects de l’enseignement de notre langue aux étrangers sur l’hexagone.

Il est important d’assurer des formations communes et de prendre en compte les connaissances et savoir-faire acquis au sein de l’Université et du monde professionnel. La formalisation des pratiques peut donner du sens aux spécificités de la formation. Elle est présente en formation, notamment lorsque les formateurs construisent des fiches techniques de compte-rendu d’expérience et d’organisation de scénario de formation. Depuis plus de cinq ans, nous animons un comité permanent de professionnalisation chargé de faire participer les formateurs à la réflexion sur des points particuliers de la formation.

La formalisation de leurs pratiques leur permet de prendre du recul sur leur travail, d’échanger lors de rencontres thématiques et de (re)visiter les apports théoriques. Nous organisons ces rencontres en invitant des praticiens et des théoriciens experts sur des thématiques comme l’interculturel, l’accompagnement, l’évaluation, la validation des acquis ou les savoirs de base. Les écrits produits par les formateurs et les actes de ces rencontres sont publiés dans la revue « Savoirs et formation ». C’est une vitrine extérieure qui permet d’élargir la réflexion auprès de tous les acteurs du territoire. La publication de leurs articles conduit les formateurs à davantage de rigueur et à une réelle professionnalisation. Il est également essentiel, pour les enseignants spécialisés dans un domaine particulier, d’avoir une formation continue sur les avancées de la recherche qui évolue à grands pas même si certains aspects sont négligés.

Ainsi, le graphisme est un passage obligé en FLE comme en formation de base. Il apparaît indispensable que la formation de l’enseignant/formateur intègre cette question. Le Champ de l’alphabétisation dispose déjà d’une grande expérience dans ce domaine (même s’il lui manque un panorama général pédagogique de référence). A l’heure actuelle, nous avons vu qu’une multitude de formations de formateurs étaient dispensées par un grand nombre d’organismes qui n’offrent pas nécessairement de certification. Pour autant, il n’est pas souhaitable de se limiter à une formation de formateurs uniforme et nécessairement réduite, puisqu’elle devrait faire un compromis entre les contenus globaux et les contenus spécifiques. Nous suggérons une formation commune enrichie de modules spécifiques.

Il s’avère indispensable d’établir une réflexion conjointe entre les universitaires et les formateurs. Cette concertation, si elle se fait à petite échelle pour l’instant, doit réunir suffisamment de personnes pour remonter à un niveau plus large (national et/ou européen). La DLC se sent concernée depuis deux décennies et peut déjà apporter quelques réponses.

Chapitre I. Implication de La D.L.C. didactologie des langues et des cultures

Les apprenants inscrits dans des formations de base diffèrent les uns des autres par leur vie, leurs cultures, leur niveau de connaissance en langue française ou leurs besoins. Un lien les unit : la situation de dénuement dans laquelle ils se trouvent et la nécessité pour eux, de communiquer pour être en mesure de se fondre ou d'agir dans la société.

On peut considérer qu’il existe déjà concrètement une complémentarité entre la discipline et la formation à visée insertion puisque les formateurs de la formation de base sont nombreux à disposer d’un enseignement FLE.

La Didactique des langues-cultures se définit comme une discipline d'intervention qui opère dans le champ social, une discipline mixte qui relève de la science et de la pratique. Elle a, selon Chantal Forestal, une responsabilité scientifique, culturelle et éthique tournée vers l’action sociale.128 L'alphabétisation est un domaine encore trop souvent marginalisé, si ce n’est ignoré par les filières des Sciences du langage. Un paradoxe selon nous, pour un secteur qui nécessite plus que jamais des professionnels hautement qualifiés. La lutte contre l'illettrisme est une notion relative et complexe qui peut, par certains aspects, relever de la santé publique, qui intéresse les sciences cognitives, la psychologie, la sociologie et le domaine de l’action sociale.

Le combat qui unit ces trois secteurs F.L.E Alphabétisation, lutte contre l'illettrisme, n'est pas seulement d’ordre méthodologique. Il est aussi éthique puisqu’il contribue à réduire les inégalités, et, à ce titre, une reconnaissance statutaire et institutionnelle s’impose.

La formation de base est parfois considérée comme un « terrain » attrayant par les chercheurs universitaires. Il existe des secteurs spécialisés dans l'étude de l'illettrisme du point de vue des anthropologues et des sociologues (Lyon II), de la formation pour adultes (Sciences de l'éducation, CUFO : Centre Universitaire de Formation Continue). L'Université Descartes à Paris cherche à évaluer et identifier les compétences à l'écrit sur les différents niveaux. Le Département de psychologie cognitive de Caen par exemple, s'intéresse aux comportements de mauvais lecteurs des illettrés. L'Université des Sciences et Technologies (Lille I) et le CUEEP travaillent plus particulièrement sur les méthodes générales et analysent les dispositifs et les pratiques éducatives. La formation de base est encore négligée par la Didactique des langues vivantes, excepté toutefois, la DLC qui au cours de cette dernière décennie se préoccupe d’une réelle formation (cf. Puren).

L’idée de fonder une didactique complexe, qui donne aux enseignants les moyens de se forger les outils dont ils ont besoin sur le terrain (défendue notamment par Christian Puren129), montre que la réflexion actuelle de la didactique des langues-cultures peut contribuer à faciliter l’organisation de la formation de base.

L’éclectisme peut être envisagé comme une réponse à l’hétérogénéité des publics. Dans cette nouvelle approche communicative, de nombreux autres aspects peuvent se rapprocher de la formation de base. Ainsi, dans les deux champs, on donne une place importante à l’apprenant et à ses besoins langagiers dans des situations authentiques de communication et l’on prend en compte la dimension extralinguistique du langage. La volonté de travailler l’aspect interactionnel, la maîtrise du raisonnement (cognitif) est également commune à la formation de base et à l’université.

La réflexion actuelle en didactique des langues-cultures concernant l’approche “ interculturelle et transculturelle ” est un élément significatif qui pourrait, de toute évidence, faire avancer la réflexion actuelle en formation de base130. Le multiculturalisme incarne les mutations qui touchent les sociétés au niveau planétaire. Il soulève des problématiques théoriques complexes concernant le rôle du langage ou la reconnaissance des valeurs démocratiques.

Aujourd'hui, de nombreux autres sujets traités par la discipline intéressent la formation de base, en voici quelques exemples. Dans la perspective de fixer l’attention sur l'apprenant, on assigne à l'enseignement/apprentissage du français un nouvel objectif basé sur l'autonomie. Ces thèmes concernent les trois catégories d'apprenants (relevant du FLE, analphabètes ou illettrés). On observe actuellement une tendance à l'ouverture à des méthodologies diversifiées qui s'inspirent tant des avancées du passé que de celles du présent dans de nombreuses autres disciplines. Par ailleurs, une interrogation sur le POURQUOI on enseigne/apprend, tend à se développer. Jusqu'à présent on visait le qui apprend, qui enseigne les langues et les cultures, le le quand le comment, la programmatologie a introduit le quoi : description, articulation, choix des contenus d'enseignement. La déontologie (pourquoi) introduit la théorie des devoirs de la discipline, la justification morale de ses objectifs, de ses finalités (défense d’un système marchand, défense du français, langue universelle ou défense de la langue des minorités ?). Cette quête pour la déontologie rejoint, selon nous, l'esprit militant qui a pu animer les premiers cours d'alphabétisation (pédagogie de la conscientisation) et qui reste présent dans les organismes de formation que nous connaissons.

Les publications d'articles dans les revues spécialisées (Etudes de Linguistique Appliguée, LIDIL) attestent l'ouverture de la discipline vers d'autres situations d'apprentissage, notamment avec le FLM. Toutefois, la réflexion reste théorique, rares sont les travaux de didacticiens FLE qui traitent de l'alphabétisation ou de la lutte contre l'illettrisme.

Les trois champs : alphabétisation, lutte contre l'illettrisme et F.L.E trouvent de nombreux points communs, mais ils dépendent tous trois de mesures politiques spécifiques131. Les acteurs de la DLC comme ceux de l'alphabétisation et de la lutte contre l'illettrisme se battent encore et malgré tout pour le partage du savoir, l'égalité des droits et la notion de citoyenneté et d’humanité face à des notions de rentabilité et d'adaptabilité de plus en plus présentes.

La formation de base et l’enseignement du FLE ont des points communs et divergents. Nous proposons une vision simplifiée de la problématique dans le tableau comparatif qui suit132.

Analyse comparative de deux champs : le FLE à l’Université et la formation linguistique de base.






FLE à l'Université ou en centres d’enseignement du FLE

Formation linguistique de base

Alpha. FLE. Lettrisme

Apprenants

Statut d'étudiants allophones

Adultes volontaires niveau d'étude en LM assez élevé.

Groupes relativement homogènes


Statut d'exclus

Adultes volontaires de niveaux d'étude très différents en LM ou en français.

Groupes très hétérogènes


Objectif prioritaire affirmé

Utiliser la langue et la culture françaises pour des raisons spécifiques et variées en France ou à l'étranger

Viser la connaissance de la langue et du système social du pays où ils envisagent de s'installer de manière définitive.

Rapport à la langue

Langue de communication, langue de prestige

Langue du colonisateur, langue de l'échec ou simplement langue utilitaire

Enseignants/

formateurs



Formation théorique et pratique en FLE

Statut précaire



Formations initiales diverses, (FLE, Sciences de l’éducation, autres disciplines, formation « sur le tas »).

Statut précaire



Cadre de référence

Cadre de référence du Conseil de l'Europe.

individualisation et pragmatisme



Référentiel du FAS/CUEEP
individualisation et pragmatisme

Structure d'accueil

Université, centres d’enseignement du FLE

Organismes de formation, centres sociaux, maisons pour tous...

Moyens

Groupes restreints de 10-15 personnes, accès aux moyens techniques

Groupes allant parfois jusqu'à 18 stagiaires, entrées et sorties permanentes, précarité des moyens

Institution

Ministère des Affaires Etrangères, Education Nationale et secteur privé

Ministère des Affaires sociales, de l’Emploi et de la Solidarité

Objectifs institutionnels

Diffuser la langue et la culture française, renforcer la mobilité des personnes, la coopération internationale, parfois, développer un marché de langues.

Prise en compte des contraintes et exigences de l'environnement



Adapter les personnes au marché de l'emploi, les insérer dans la vie sociale, permettre « l'assimilation ». Parfois : permettre aux apprenants de « devenir citoyens » (ce qui présuppose qu'ils ne le sont pas).

Prise en compte des exigences sociales et économiques



Disciplines connexes

Didactique des langues étrangères, didactologie des langues et des cultures, linguistique, ethnologie, sociologie, psychologie...

Didactique du FLM, Sciences de l’éducation, didactique du FLE, sociologie, anthropologie, linguistique, psychologie cognitive.

Méthodes

Elles sont conçues pour des publics spécifiques.

Le renouvellement est fréquent


On constate de plus en plus d'éclectisme dans le choix des supports

Méthodes d'alphabétisation peu renouvelées depuis les années 70, FLE, certains logiciels basés sur l'entraînement, le raisonnement logique, outils fabriqués par les formateurs

On constate de plus en plus d'éclectisme dans le choix des supports



Contenus

Axés sur la pratique de la langue en situation.

On vise des savoirs, savoir-faire, savoir être, des compétences communicatives et langagières. Il s'agit d'atteindre le code normé en admettant parfois que la norme peut être plurielle et variée. Les contenus sont relatifs aux objectifs visés. Les grandes thématiques des manuels sont : identité, habitation, déplacements, voyages, profession…



Axés sur la pratique de la langue en situation, vers la maîtrise d'une pratique de survie dans un milieu où la misère est présentée comme normale (les personnages vivent dans des HLM, ne prennent jamais de vacances, vont à la PMI...)

On vise des savoirs, savoir-faire, savoir être, des compétences communicatives et langagières. Les contenus portent sur l’identité, la santé, les transports, les courses, l’école…



La culture

On peut développer la connaissance générale de l'apprenant sur la culture cultivée et sur la conscience socioculturelle. Son origine culturelle est prise en compte dans les démarches interculturelles et transculturelles.

Il s'agit de la culture du pauvre, il est peu question d'aborder la Culture cultivée mais plutôt, la culture sociale du milieu d'où l’apprenant ne risque pas de sortir. On aborde quelques fois la dimension interculturelle pour comparer la culture d'origine avec la culture française, rarement l’objectivation des contenus.

Démarche

Souvent la théorie précède la démarche méthodologique. Le plus souvent on a une approche communicative. L'enseignant peut suivre d’autres courants en fonction des avancées de la recherche, la tendance actuelle est à l'éclectisme.

Chaque formateur a sa propre façon de procéder, il s'agit parfois d'une démarche empirique peu suivie de réflexion théorique. Cela dépend des moyens mis à disposition, du type de formation suivie par le formateur et des orientations de l'organisme et des institutions (financeurs/décideurs).

Ce tableau est nécessairement réducteur puisqu’il schématise une situation mouvante et complexe. Aujourd’hui, on constate une aggravation de la précarité de l’emploi, une accélération de la mobilité professionnelle, un éclatement des statuts, et des exigences accrues de renouvellement des compétences. Les mots-clés de la réforme de la formation professionnelle sont sans doute :



  • l’effectivité du droit à la formation pour tous,

  • la validation des compétences et des qualifications acquises au cours de la vie professionnelle ou non,

  • la simplification et la transparence des dispositifs,

  • l’environnement économique et les nouveaux outils communication.

Ces orientations illustrées par la généralisation des démarches de qualité de services sont adoptées dans le cadre des normes européennes et de l’actuelle mondialisation.

La formation professionnelle continue est un élément de promotion sociale d’autant plus important lorsque l’on sait que les personnes les plus diplômées ont un taux de chômage inférieur à 20 % alors que celles qui n’ont pas de diplôme représentent 50 % des chômeurs (centre inffo). La dimension institutionnelle se profile derrière les formations et explique en partie les orientations prises. La situation socio-économique d’un pays est en constante mutation, il s’ensuit que la place de la population en termes d’emploi et d’insertion est instable. Les besoins en formation d’adultes évoluent, par conséquent, les besoins en “ formation de formateurs ” changent eux aussi.

Les discours sur l’illettrisme comme “ absence de pouvoir sur la vie ”, “ absence d’autonomie ” ou “ sous citoyenneté ” font émerger une certaine idée de la morale dominante, en même temps qu’ils stigmatisent des individus par un jugement négatif et handicapant ressenti comme tel. La réflexion sur l’éthique posée actuellement en DLC concerne les problématiques posées en formation de base.

La didactologie des langues-cultures apparaît donc comme une chance pour l'alphabétisation et la lutte contre l'illettrisme lorsqu’elle envisage la formation de base en français comme l’un de ses secteurs d'étude.

L'implication des acteurs de la discipline dans une réflexion sur la formation de base permettrait non seulement d'approfondir la recherche dans ces domaines, mais encore d'ouvrir la réflexion sur des problèmes qui peuvent être communs au FLE, à l'alphabétisation et à la lutte contre l'illettrisme. Certaines questions abordées en alphabétisation le sont rarement en FLE et vice-versa. C’est le cas, par exemple, de la graphie, largement analysée par les acteurs de la formation de base. Les avancées des travaux sur la manière d’aborder l’oral en FLE ne sont pas toujours réinvesties en formation à visée insertion.

En conclusion, la recherche en FLE a été profitable à la formation en alphabétisation et, ces dernières années, à la lutte contre l'iIllettrisme, notamment grâce à l’approche communicative, sans que des liens soient concrètement établis. On peut regretter que, jusqu’à présent, l'Université s'attache à former essentiellement des enseignants de FLE en milieu exogène. Les formations spécifiques pour l'enseignement du français en milieu endogène sont encore trop rares. Le secteur des sciences de l'éducation s'ouvre davantage sur les problèmes d'analphabétisme et d'illettrisme133. Nonobstant, nous avons pu constater que les formateurs qui travaillent auprès des publics de la formation de base disposent souvent d’une formation FLE. Pour l’heure, ces formateurs ne sont pas suffisamment préparés à répondre de façon adéquate aux situations de formations périlleuses et à la diversité des publics qu’ils rencontrent. Il importe, désormais de considérer le métier d’enseignant de français comme un seul et même métier constitué de différents aspects, selon le public auquel on s’adresse et les lieux où l’on travaille. La discipline est incluse dans une dynamique : choisir de travailler en partenariat avec les multiples acteurs impliqués dans ces actions de formation et apporter sa contribution à la réflexion sur les questions à la fois éthiques et didactiques.



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